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Natalia chez son kiné – Chapitre 2




Cette remarque, faite avec tellement de naïveté, finit de me clouer à la table d’examen. J’étais écarlate et je ne pouvais plus bouger. Comment me sortir de cette situation ? J’étais en train de mouiller devant deux hommes que je ne connaissais pas et qui semblaient observer la chose avec professionnalisme.

— Bon allez, assez parlé. Où en sommes-nous ? demanda Mr Robios.

— Je n’ai pas encore commencé la manipulation. J’ai posé le lubrifiant et je vous attendais comme prévu. J’ai remarqué qu’elle était très contractée et que lubrifier son sexe aidait à la détendre. C’est pour cela que j’ai pris cette initiative.

— Je comprends, je comprends,  mais cela n’est pas très éthique et peut être très gênant. Mlle Béati est patiente et tolérante, et je l’en remercie. Ce ne sera pas le cas de toutes les patientes ! N’est-ce pas Mlle Béati ?

Je ne bougeais plus. J’avais l’impression de fusionner avec la table de massage. Robios et Sylvain discutaient le plus naturellement du monde de mon intimité, sans même se soucier de moi. Je ne parvins pas à dire quoi que ce soit, tellement j’étais horrifiée, mais cela ne les empêcha pas de continuer sans attendre ma réponse.

— Je comprends, répondit Sylavain, mais regardez : vous venez de d’essuyer l’huile sur son sexe, et comme vous le disiez à l’instant, elle le lubrifie de nouveau toute seule. Regardez

Je sentis Sylvain se saisir de nouveau de mes fesses et écarter mon sexe. Il posa un doigt sur mon clitoris, ce qui eut pour effet immédiat de me procurer une bouffée de plaisir que je dissimulais du mieux que je pus.

— Son clitoris est gonflé, dit-il en exécutant une série de caresses avec le doigt dessus. Et son sexe s’ouvre. Clairement cela va faciliter la manipulation.

— Je vois, je vois. Personnellement je n’ai jamais fait cela, s’étonna Mr Robios. Mais si Mlle Béati est d’accord, je n’ai rien à dire.

— Elle l’est, soyez-en certain. Je propose que vous lui caressiez le sexe pendant que je commence la manipulation par le rectum. Cela va faciliter ma pénétration. Qu’en dites-vous Professeur ?

— Allons-y, répondit Mr Robios.

Je sentis la main de Sylvain se retirer. Mr Robios enfila un gant et se rapprocha de moi de nouveau. Il mit quelques gouttes de lubrifiant sur son doigt et annonça :

— Ne bougez plus Mlle Béati, nous allons procéder comme vous le souhaitez.

Et sans attendre ma réponse, Robios introduisit deux doigts dans mon sexe avec une main, tandis qu’il recommençait à me caresser le clitoris de l’autre main. Le plaisir que je ressentais devint quasi immédiatement impossible à masquer. J’essayais de faire le moins de bruit possible, mais je commençais à gémir malgré moi.

— Relevez bien votre bassin s’il vous plait, fit Sylvain. Voilà comme ça, c’est parfait. Je vous dégrafe votre soutien-gorge pour mieux voir votre colonne vertébrale.

J’avais tellement de plaisir qu’il aurait pu dire ou faire n’importe quoi de moi. Et c’est ce qu’il était en train de faire. Je sentis ses doigts courir dans mon dos et libérer ma poitrine. Vue ma position, puisque j’avais la tête sur mes bras croisés et malgré mon bassin en l’air, mes seins restaient cachés. Ils reposaient sur la table de massage.

— Allez, Sylvain, à vous. Vous allez vous mettre sur le côté, comme ca. Bien. Maintenant placez la main gauche sur son coccix et tenez fermement son bassin. Très bien. Introduisez vos deux doigts dans son anus et placez-les de chaque côté de son coccyx interne. Bien, très bien Sylvain. Maintenant manipulez le coccyx

Et là j’eus un orgasme Je tentais en vain de le dissimuler, mais je ne parvins qu’à le rendre plus visible encore. Leurs doigts dans mon sexe et dans mon anus me procuraient un plaisir mille fois plus puissant que tout ce que j’avais pu ressentir auparavant. J’avais toujours refusé la sodomie, mais j’étais en train de me rendre compte qu’elle démultipliait mon plaisir.

— Attendez, attendez intervint Robios. Nous sommes peut être allés un peu fort. Du calme Mlle Béati, du calme. Tout va bien ?

Tandis que je reprenais mes esprits, je sentis les doigts de Robios quitter mon sexe. Il prit du recul et enchaina :

— Parfait, Sylvain, regardez. On voit que vos mains sont alignées. La position est excellente. Mlle Béati, pouvez-vous vous redresser sur vos avant-bras pour vous mettre à quatre pattes s’il vous plait Voilà, parfait. Votre poitrine est splendide, décidément

— Désolé mais je ne vois pas ma position, intervint Sylvain. Pourriez-vous faire une photo s’il vous plait.

— Bien sûr, bien sûr Si Mlle Béati est d’accord évidemment.

— Elle l’est : répondit Sylvain. Je lui ai demandé tout à l’heure.

— Ha bon ? Bon très bien, fit Robios en sortant son portable.

J’étais donc là, le cul en l’air, avec deux kiné en train de me filmer le sexe et à sentir un plaisir de nouveau de plus en plus intense : la manipulation m’avait déjà fortement soulagé la douleur, et au lieu de ressortir les doigts, comme le faisait Mr Robios d’habitude, Sylvain avait commencé un petit mouvement d’aller et retour qui était en train de faire exploser le désir dans mon ventre.

— Allongez-vous sur le ventre, me fit Mr Robios. Sylvain, vérifie l’état de son dos, si elle n’est pas bloquée au niveau des lombaires notamment. Je reviens dans deux minutes.

Je m’exécutais, essayant maladroitement de remonter ma culotte. Je la remis tant bien que mal, et le prénommé Sylvain commença à manipuler ma colonne vertébrale. Je ressentais un mélange de soulagement et de frustration : malgré la honte que j’avais ressentie mon désir avait été très fort et quelque chose au fond de moi se sentais frustré.

Le massage était agréable et je commençais à me détendre. J’étais sur le point de me laisser aller complètement lorsque je l’entendis dire :

— Retournez-vous Mlle Béati

Je passais mes mains dans mon dos pour attacher mon soutien-gorge, mais Sylvain intervint. Il posa sa main sur les miennes et dit :

— Ne le remettez pas.

Sans plus de précisions. Je restais figée deux ou trois secondes, comprenant que tout se jouait là. Si j’acceptais, je lui envoyais un signal lui disant que j’avais apprécié la première partie des soins et que je lui en demandais plus. Si je refusais, tout s’arrêterait là.

— Tournez-vous s’il vous plait, répéta-t-il

Et je m’exécutais. A peine fus-je allongée qu’il souleva le soutien-gorge et me l’enleva. Je me retrouvais donc seins nus devant lui.

— Je vais vous aider à vous détendre. On se laisse mieux aller quand on est dans le noir.

Joignant le geste à la parole, il me posa une serviette tiède sur les yeux. Je me sentis immédiatement devenir rouge écarlate, ce qui augmenta de nouveau mon trouble.

— Ne vous inquiétez pas, me dit-il.

Et je sentis de l’huile couler sur mon corps. Ses mains se posèrent  sur mon ventre et lentement remontèrent vers la base de mes seins. Puis il commença à les caresser,  évitant avec soin mes tétons, ce qui me rendit folle. Je n’avais plus qu’une idée en tête, qu’ils s’en saisissent enfin.

Je réalisais soudain avec honte que ses caresses me procuraient tant de plaisir que je me tortillais sur la table de massage. J’essayais en vain de contrôler mes jambes qui se frottaient l’une contre l’autre. Ses caresses sur mes seins provoquaient une explosion de plaisirs dans mon sexe. J’étais complètement soumise, et il l’avait compris. Mais il en jouait et faisait durer le plaisir.

Soudain il saisit mes tétons entre ses doigts et j’explosais de nouveau. J’avais l’impression de mouiller à tel point que cela devait se voir. Jamais de toute ma vie je n’avais ressentis cela.

Je sentis une de ses deux mains descendre sur mon ventre et caresser mon sexe à travers ma culotte. Quel bonheur

— Si tu veux que l’aille plus loin, supplie-moi de le faire.

J’hallucinais. Il avait compris ma honte depuis le début et il voulait en jouer. Bien sûr que je voulais qu’il continue, il le voyait bien.

— Dernière chance ; si tu veux que j’aille plus loin, tu dois me supplier maintenant.

— Mais qu..

— Très bien j’arrête fit-il en ôtant ses mains.

— Non, m’entendis-je murmurer. Je vous supplie de continuer.

— Comment ?

— Je vous supplie de bien vouloir continuer, répétais-je en rougissant encore plus alors que je pensais cela impossible.

— Très bien. J’aime beaucoup quand vous rougissez.

Le kiné posa ses mains sur mes hanches et baissa ma culotte jusqu’aux genoux.

— Tu es magnifique, l’entendis-je dire. Ecarte tes cuisses voilà très bien. Tu aimes ça ?

Il introduisit deux doigts dans mon sexe et recommença à caresser mon clitoris avec son autre main. Quel soulagement Mon corps tout entier appelait ce moment. J’étais en train de haleter, nue devant un inconnu qui caressait mon sexe et avec un bandeau sur les yeux lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Robios venait sans doute de revenir.

Personne ne dit rien. Sylvain continua à me caresser avec ses deux mains et je sentis une paire d’autres mains se poser sur ma poitrine.

— Je n’avais jamais vu une poitrine aussi belle et aussi ferme que celle-ci, fit Robios.

— Moi non plus fit Sylvain

— Ni moi, fit une voix inconnue.

Je sursautai Qui était dans la salle ? Combien étions-nous ? J’allais tenter de protester lorsque je sentis Sylvain enlever ses doigts et mettre mon sexe dans sa bouche. Un plaisir fulgurant remonta dans mon ventre et je perdis pied.

Je sentis des mains se poser partout sur mon corps, des langues me lécher, des sexes tendus se poser dans les mains Je ne sais pas combien ils étaient, mais je sais que je n’étais plus en mesure de me poser ces questions. J’étais tombé dans une spirale de plaisirs.

Je sentis un sexe me pénétrer, puis un autre. J’en pris plusieurs dans ma bouche Ils profitèrent de moi par tous les trous, autant d’ailleurs que je profitais d’eux pour me procurer une extase qui sembla durer des heures. Plusieurs fois je sentis des hommes éjaculer sur mon ventre et sur mon visage puis la tempête sembla se calmer.

— Ecartez-lui les jambes un peu plus messieurs, dit une voix de femme.

Il y avait donc une femme parmi nous !

— Voilà parfait. Pour ma petite vidéo souvenir. Ecartez-lui le sexe s’il vous plait.

Je sentis des doigts fouiller mon intimité et écartez mon sexe.

— Parfait merci.

Je n’osais plus bouger. J’étais allongé nue sur la table, et je sentis une couverture se poser sur moi. J’entendis des bruits de pas qui s’éloignaient de moi et le silence se fit.

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