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Christine VI : Midlife Crisis – Chapitre 8




Je considère ainsi le mercredi 6 février comme mon premier jour d’homme désormais seul et, durant la pause matinale avec mes collègues, je me laisse aller à observer différemment les femmes présentes dans notre petite cafétéria. Je constate qu’en dehors du travail, je ne fréquente quasiment aucune femme qui n’est pas une amie de notre couple. Quand bien même je passerais volontiers un moment coquin avec certaines d’entre elles – Serena, par exemple, m’a toujours attirée – je dois absolument y renoncer.

Je me remets la tête dans le bon sens dans mon travail également. Le contrat de Mélissa a été prolongé de deux mois, jusqu’à fin mars. La masse de travail est en effet bien plus importante que prévue et mes nouvelles responsabilités m’empêchent d’aider les collègues qui doivent reprendre mes tâches précédentes. Pendant plusieurs jours, je mets ainsi les bouchées doubles pour rattraper un peu du retard accumulé à cause de mes soucis privés.

Le mercredi 13 février, dans la soirée, je demande à Christine :

— C’est la Saint-Valentin demain.

— Oui. Et ?

— On fait quelque chose ?

— Non, on ne fait rien. Ça ne serait pas logique. Pas de cadeau non plus.

J’insiste :

— Rien du tout ?

— Florent, nous ne sommes plus ensemble. Plus du tout. Considère vraiment que je ne suis plus ta femme, car je ne te considère plus comme mon mari.

Là-dessus, elle se lève et va se coucher. Je viens de prendre une belle claque. J’aurais dû m’y attendre, mais j’en reste sans voix.

Deux jours plus tard, je suis à mon bureau à 7h et Mélissa y entre un quart d’heure après. Je suis surpris de la voir si tôt au travail. Elle me pose diverses questions sur mes anciennes responsabilités. Alors qu’elle va quitter le bureau, je lui demande :

— Tu es matinale aujourd’hui. Et bien réveillée.

— Si c’est pour me faire remarquer que je n’ai pas fêté la Saint-Valentin, laisse-moi te dire que c’est parfaitement con !

— Je n’ai rien dit de cela et qui plus est, je n’ai rien fait non plus.

— Arrête.

— On fait une pause.

J’ai dû dire ces quatre mots avec un ton particulier, car Mélissa se calme immédiatement.

— Tu rigoles, n’est-ce pas ?

— Pas du tout, Mélissa.

— Je suis vraiment désolée, Florent. Sincèrement. J’espère que ça va s’arranger pour vous.

— En gros, on ne veut plus d’efforts l’un envers l’autre, ça crée des tensions. On a tout mis à plat et on a pris cette décision.

— Ce genre de pause, c’est la merde

— Je sais. Écoute, Mel, il faut que j’avance, là. Si tu veux, on mange ensemble à midi.

— Pourquoi pas.

A midi, Mélissa et moi allons manger une pizza et je lui en raconte un peu plus sur mes problèmes de couple, les hauts et la lente dégradation de notre relation. Elle m’écoute, sans me juger. Je suis très surpris ensuite qu’elle me parle d’elle et de sa relation avec son ex. J’apprends qu’il avait huit ans de plus qu’elle. Leur relation avait été magnifique durant dix ans avant de se dégrader. Ils ne voulaient pas se marier, mais pensaient alors faire un enfant. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à sortir plus souvent. Et de moins en moins avec elle. Puis il était devenu distant, hautain, désagréable. Sa meilleure amie avait dit à Mélissa de se méfier. Il la traitait mal, même en public. Mais Mélissa refusait de voir la vérité. La dernière année avait été abominable, entre brimades, reproches constants et humiliations. Le stade suivant aurait été les coups, mais il était parti avant. "Un coup de massue". Un samedi matin de juin, il lui avait dit qu’il s’en allait, que c’était fini. Tout s’était effondré. Depuis, Mélissa tentait de se reconstruire. Pour la première fois, je vois l’émotion sur son visage. C’est court, un instant, avant qu’elle ne se reprenne.

— C’était un connard et je suis bien contente d’en être débarrassée.

J’invite Mélissa et en sortant du restaurant, je lui dis en riant :

— Voilà pour ma Saint-Valentin 2019 !

— Une pizza à midi ? Pfff, c’est nul.

Je ris.

— Ah bon ? Alors je passe te prendre à quelle heure ce soir pour vraiment fêter ?

Elle rit.

— T’es con !

— Oh ! Tu refuses une invitation en tête à tête dans un restaurant gastronomique avec un homme charmant ?

— Qui t’as dit que je te trouvais charmant ?

Ok, elle souriait légèrement, mais cette réplique glaçante me coupe la chique. Nous reprenons la voiture et revenons au travail. J’oublie ces derniers mots en me plongeant dans mes tâches. Sur le coup de 17h15, la messagerie tinte. Mélissa :

"Si ta proposition tient toujours, je peux être prête pour 19h30"

"Je t’attendrai en bas de chez toi"

"Ok, à toute à l’heure"

Cette fille est vraiment étrange, quel caractère ! Je rentre chez moi, heureux. J’annonce ma sortie à Christine qui ne répond rien, sauf "Ok".

A 19h25, je suis en bas de chez Mélissa. Elle arrive un quart d’heure plus tard. A travers son manteau entrouvert, je constate qu’elle porte la même tenue que le 24 décembre au travail, à savoir la jupe noire et le top rouge. Joliment maquillée, un peu essoufflée, elle entre dans la voiture :

— Désolée pour ma tenue. Tu la connais déjà mais c’est celle qui convenait le mieux pour ce soir.

Je ne réponds rien.

Au restaurant, nous parlons du boulot où Mélissa espère rester au terme de son contrat à durée déterminée, puis des relations homme-femme et de leur complexité. Au dessert, en riant, je lui dis qu’elle ne doit pas se méprendre sur le dîner de ce soir. Elle rit, mais ajoute :

— Merci pour cette précision sur notre relation. Mais une question : t’as envie de me baiser quand même ?

Elle pense me déstabiliser mais je m’attendais à ce genre de réplique. Je ris pour me donner le temps de répondre :

— Sans aucun doute.

Mélissa lève son verre :

— Alors santé !

Nous éclatons de rire.

Nous allons ensuite boire un verre dans un bar à proximité du restaurant. Mélissa baille à deux reprises et je la raccompagne. Je m’arrête devant chez elle.

— Gare-toi là, putain ! Tu vas quand même monter voir mon appart, non ?

Je ris.

Quelques minutes plus tard, j’entre dans le petit appartement situé dans les combles de l’immeuble. Adorable est le mot qui me vient en premier à la bouche, tant il est décoré avec soin et goût. Une vaste pièce où se trouvent un coin cuisine avec une table près de l’entrée, puis une partie salon, et au fond, des armoires. A gauche, deux portes coulissantes : la salle de bains et la chambre. Ou plutôt, le lit, qui emplit toute une pièce minuscule de deux mètres sur trois sans fenêtre. Je ris :

— Il ne faut pas être claustro’ pour dormir là !

— Si le lit est là, c’est pas pour rien !

Sa réponse me chauffe un peu les oreilles. Elle revient dans le salon, sort une bouteille de rhum et en verse dans deux verres.

— Bah, expliques-moi alors !

— De un, on ne voulait pas du lit dans la pièce de vie. De deux, mon ex était acrophobe.

— C’est quoi ça ?

— Il avait peur du vide et derrière les armoires, c’est une baie vitrée sans parapet, sans rien.

— Quoi ? Le fond de l’appartement est vitré et vous avez tout condamné ?

— Tout le fond, oui, vitré de haut en bas. Une vue incroyable, plein ouest si elle existait.

Avant de prendre place sur le canapé, je regarde les armoires mais je n’arrive pas à imaginer.

— Et maintenant qu’il est parti ?

— J’ai pas le courage.

Nous trinquons.

— Tu n’as pas le courage, mais tu as bien une idée, non ?

— J’y ai pensé, oui. Sortir le lit de la chambre, y mettre les armoires. Mais où mettre le lit ? Il prendrait beaucoup de place dans la pièce. J’ai mesuré. Ce n’est pas si grand.

J’ai soudain une idée qui me passe par la tête. Il faut que je passe un coup de fil mais il est un peu tard. Je souris et dis à Mélissa :

— J’ai peut-être un truc pour toi. Il faut que je vois.

— Quel genre ?

— Je ne veux pas te dire pour ne pas te faire de faux espoirs. Mais ça pourrait être pas mal du tout.

— Bah, c’est malin, tu me donnes envie de savoir maintenant. Allez, dis-moi.

— Non, noooon !

Je ris et je sais que ça agace Mel. Elle me tape doucement. J’attrape son bras. Elle tente de me frapper avec l’autre. Je bloque aussi et j’essaye de riposter par une petit gifle. Mélissa se recule, cherche à me donner un coup de poing sur l’épaule mais je pare. On dirait deux enfants. Alors que je réessaye de la gifler, elle évite, je perds un peu l’équilibre et ma main touche sa poitrine. Elle réagit avec le sourire :

— Héééééé ! Mais ne te gênes pas surtout !

J’éclate de rire.

— Pas du tout, non !

— Ne t’avise pas de recommencer ou tu auras à faire à moi.

Je ris.

— Ça fait deux minutes qui tu essayes de me frapper, en vain.

— Rigoles seulement. Tu verras.

Je la regarde. Elle prend son verre, boit une gorgée et le repose. Alors qu’elle se réinstalle confortablement dans le canapé, je pose ma main sur sa poitrine avant de l’enlever. Elle ne réagit pas. Je vais alors récidiver quand Mélissa, tel un chat, attrape ma main et me saute littéralement dessus. Dans la précipitation, son genou gauche me défonce les côtes tandis que le droit écrase ma cuisse.

J’ai le fou-rire, j’ai mal, je suis incapable de me défendre. Je n’en ai de toute façon pas envie. En quelques instants, je suis couché sur le dos, les bras le long du corps. Mélissa, à califourchon sur moi, les bloque avec ses genoux. Les mains libres, elle me donne de petites claques et sourit victorieusement.

— Ah, ah ! Tu fais moins le malin, hein !

— A quel prix ! J’ai huit côtes en moins et une fracture de la cuisse !

— Fallait pas me chercher

Sourire narquois. Elle ajoute :

— Tu es à ma merci.

— Tu penses sincèrement que je suis bloqué ?

— Mais c’est clair !

Je lève la tête. Sa jupe est remontée à hauteur de ses hanches et j’aperçois son entrejambe habillé de rouge à travers son collant. Je me recouche, je me détends et dis :

— Joli string rouge.

Mélissa baisse les yeux et je profite de sa courte déconcentration pour me libérer les mains. Je pousse vivement ses genoux vers le haut tout en donnant un vif mouvement de hanches. Mélissa part en arrière et s’affale à l’autre bout du canapé. En un instant, je suis assis sur elle et maintiens ses bras au dessus de sa tête. Nos visages sont proches l’un de l’autre. Mélissa m’embrasse alors subrepticement et tente, en même temps, de libérer ses bras.

— Raté mais c’était très agréable !

Mélissa sourit et m’embrasse à nouveau. Doucement, j’ouvre les lèvres, nos langues se touchent, se mélangent, jouent. Je relâche légèrement la pression sur les bras. Elle me repousse au ralenti et nous nous retrouvons assis, nos bouches toujours comme aimantées. Je la caresse, ses flancs, ses cuisses, sa poitrine. Le baiser cesse et Mel semble soudainement avoir perdu toute confiance :

— Ça fait bizarre d’en embrasser un autre.

Elle sourit. Nouveau baiser. Je la caresse, mais Mélissa est passive. Je retire son top et découvre son soutien-gorge rouge. Je souris, elle rougit. Nous nous embrassons encore, des baisers dans son cou, sur ses épaules

Alors Mélissa pose enfin une main sur mon torse et me repousse dans le canapé. Elle déboutonne mon pantalon et sort mon sexe.

— Oh putain !

— Quoi ?!?

— Ta bite ! Putain, ta bite !

— Quoi, ma bite ?!

— T’as vu ce machin que t’as entre les jambes ? Je mouille rien qu’à la regarder !

Et elle éclate de rire non sans commencer à me masturber. Elle regarde mon sexe avec appétit avant de dégrafer son soutien-gorge. Elle a de petits seins en forme de poire, joliment pointus. Elle me branle à nouveau quelques instants avant de commencer à me sucer. Elle fait passer mon gland contre ses tétons roses et me suce encore.

Mélissa retire ensuite sa jupe et son collant. Je fais de même avec ma chemise, mon pantalon et mes chaussettes. Je la couche sur le canapé et embrasse son corps, partout, avant de venir à son entrejambe. J’écarte le string et lèche les lèvres, ornée d’une fine toison noire. J’aspire, titille et excite ensuite son petit bouton et Mélissa tressaille en gémissant bruyamment. Elle se redresse :

— T’as un capote ?

— Dans la poche de mon jeans.

— Tu vois que t’avais envie de me baiser !

— Est-ce que j’ai dit le contraire ?

Elle rit en déroulant le latex autour de mon chibre. Elle vient dessus et y glisse lentement :

— Putain, cette bite ! T’es sûr que ça rentre ?

Je souris. Elle va plus loin puis commence à aller et venir.

— C’est tellement bon Je découvre que j’aime les très grosses bites !

Quelques instants plus tard, mon sexe a disparu dans celui de Mélissa qui va et vient en gémissant encore et encore. Son bas-ventre contre mon bassin provoque un nouvel orgasme.

Je la couche sur le canapé et viens entre ses jambes. Elle me dit de faire doucement mais peu après, elle m’enjoint à accélérer le rythme alors que je me suis partiellement allongé sur elle. Troisième orgasme avant qu’elle ne me demande de la prendre en levrette. Mélissa se tourne et, à quatre pattes sur le canapé, m’offre son large cul à la pénétration. Je ne me fais pas prier et je la prends très vigoureusement dans cette position. Elle gémit, geint, crie. Je monte en excitation, accélère encore et jouis enfin. Le pied, le pied géant.

Je me retire, Mel se tourne. Elle est toute rouge, essoufflée, mais un immense sourire barre son visage. Elle se love contre moi. L’excitation redescend et nous prenons conscience de la fraicheur de l’appartement. Je l’accompagne dans la salle de bains puis je me rhabille. A la porte, nous nous embrassons timidement et il semble qu’elle soit aussi heureuse que moi de cette soirée. Je m’en vais le cur léger.

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