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PokémonVR – Chapitre 15




MissMalice, Detsuky, Ayaka et moi-même pénétrâmes dans le grand bâtiment rectangulaire entouré d’arbres et de parterres de fleurs de diverses couleurs. Un parfum enivrant de nature envahit nos narines. La championne de l’arène, Erika, était une spécialiste des Pokémon de type Plante, l’arène était donc customisée en conséquence. Le sol était recouvert de pelouse semblant plus réelle que du synthétique dans la vraie vie. Une folle envie d’ôter mes chaussures m’envahit : j’adorais marcher pieds nus dans l’herbe, cela me procurait une sensation de bien-être incroyable. Il m’était parfois arrivé, quand j’étais adolescent, de sortir dans le jardin de mes parents et de m’allonger dans l’herbe, un livre dans les mains. Je pouvais rester ainsi des heures durant tant je me sentais bien.

-RedCliff ? Tu es avec nous ? me demanda Ayaka en me secouant légèrement le bras.

Je sortis de mes rêveries en secouant légèrement la tête. Ayaka, son visage ayant conservé les traces de brûlure, me regardait avec inquiétude. Sans doute pensait-elle que je me remémorais la scène de la mort de DragonChild. Je l’embrassai succinctement sur la bouche ; MissMalice détourna le regard en rougissant.

-Je me rappelais simplement à quel point j’adore la vraie pelouse. C’est si doux, quand tu y marches pieds nus.

Ayaka me regarda avec un regard amusé et légèrement rassuré.

-Toi, tu n’as jamais essayé, lui dis-je.

-Essayé quoi ?

-De marcher pieds nus dans l’herbe.

Ma petite-amie posa sur moi un regard troublé, sans doute se demandait-elle où je voulais en venir.

-J’ai toujours habité en appartement, alors les jardins et l’herbe, j’ai pas beaucoup connu.

Ayaka voulut couper court à cette conversation qui, semblait-il, ne lui plaisait pas. J’en vins à me demander si cela était dû à son passé. Ou peut-être me faisais-je simplement des idées. En tout cas, il m’était impossible de la laisser dans l’ignorance d’une telle sensation. Je restais sur place, mes pieds férocement immobiles, si bien qu’Ayaka dut stopper son avancée. Elle se retourna et me demanda, d’un simple regard, ce que je faisais. Pour toute réponse, j’ouvris le menu, choisis l’option « customisation » et décochai toutes les options liées aux chaussures et aux chaussettes. Je me retrouvai alors pieds nus sur une pelouse plus douce que ce que ne je m’étais imaginé.

-Toi aussi, retire tes chaussures, lui intimai-je.

-RedCliff, je ne sais pas si…

-Retire-les, répétai-je d’un ton montrant bien mon intention de ne pas bouger tant qu’elle n’aurait pas fait ce que je lui demandais.

Elle leva les yeux au ciel avant de m’imiter. Bientôt, ses chaussures et ses chaussettes disparurent pour laisser la place à deux jolis pieds. Je vis alors un sourire apparaître sur son visage. Décidément, cette sensation était également irrésistible pour ma dulcinée.

-Tu es content, maintenant ? me demanda-t-elle en ne cachant rien de son sourire.

-Pas autant que toi, apparemment, répondis-je en souriant à mon tour.

Je l’attirai à moi et l’embrassai derechef, cette fois plus intensément. Elle me rendit mon baiser tandis que mes mains se posèrent sur ses hanches. Mes lèvres quittèrent les siennes pour se placer à quelques centimètres de son oreille. Je lui chuchotai alors quelque chose à l’oreille. Son corps frissonna lorsque mon souffle caressa ses lobes d’oreille. Ayaka se mordit les lèvres lorsque je me tus.

-Qu’est-ce que tu lui as dit ? demanda une MissMalice on ne pouvait plus curieuse.

-Rien qui ne te ferait pas rougir, la taquinai-je.

MissMalice me lança un regard mi-vexé mi-amusé auquel je répondis en lui tirant légèrement la langue. Ce fut alors qu’Ayaka me lança un regard signifiant : « Assume ce que tu dis ».

-Il m’a dit que faire l’amour sur l’herbe était encore mieux que faire l’amour dans l’eau, précisa Ayaka en ne me quittant pas des yeux.

Comme je l’avais annoncé, MissMalice rougit en à peine une demi-seconde tandis que Detsuky ferma les yeux en arborant un sourire gêné.

-Vous êtes vraiment incroyables, vous deux, nous fit-il remarquer.

MissMalice garda le silence en nous tournant le dos, plus pour ne pas montrer son visage que pour ne pas nous voir. Ayaka et moi partîmes alors d’un fou rire avant que nous nous calmassions.

Erika n’avait rien pu faire. Les Roucarnage d’Ayaka et de MissMalice avaient vaincu chacun des trois Pokémon de la championne en deux temps trois mouvements, pareillement pour le Alakazam de Destuky. Quant à moi, si la jeune blonde et notre ami à lunettes se demandaient comment je pourrais gagner avec une équipe composée d’un Tygnon, d’un Rafflésia et d’un Raichu, Ayaka avait pleinement confiance : elle savait pertinemment bien, comme toujours, ce que j’avais en tête. La championne put alors découvrir qu’un Tygnon maîtrisant l’attaque Poing de Feu était atrocement difficile à vaincre avec seulement des Pokémon de type Plante. Notre petit groupe quitta bientôt l’arène, un quatrième badge sur chacune de nos Cartes Dresseurs et nos chaussures à nouveau à nos pieds.

Nous passâmes tous au centre Pokémon afin de soigner nos équipes, blessées par le combat mené précédemment. Comme toujours, l’infirmière Joëlle, derrière son comptoir, nous adressa à chacun un sourire radieux avant de déposer toutes nos Pokéball sur la machine de soin. Nous sortîmes tous du centre Pokémon afin de nous rendre vers la prochaine étape de notre parcours : le casino. Cependant, tout ne se déroula pas comme prévu : l’un des bêta-testeurs courait dans notre direction. Lorsqu’il fut devant nous, il s’arrêta et, en se penchant légèrement en avant et en mettant ses mains sur ses genoux afin de mieux respirer, essuya une goutte de sueur coulant le long de son front.

-Loser m’a demandé de vous chercher, expliqua-t-il entre deux bouffées d’oxygène.

Le vent balayait doucement ses cheveux bruns coiffés à la manière de Tintin. Il nous regardait tous à tour de rôle à l’aide de ses yeux marron.

-Et si tu commençais par te présenter, lui reprocha Detsuky en réajustant ses lunettes noires.

Le nouveau venu, ayant retrouvé son souffle, adopta à nouveau une position verticale.

-Moi, c’est Sg.Patate, mais ça se dit « Sergent Patate ».

-Enchanté, répondit Ayaka. Tu dis que Loser veut nous voir. Seulement, si je me rappelle bien, nous nous étions mis d’accord pour suivre nos propres chemins sans chercher à causer des problèmes aux autres.

-Nous ne cherchons pas les problèmes. Au contraire, si Loser veut que tout le monde se rassemble, c’est pour empêcher qu’il y en ait : Secoya nous a joué un nouveau tour.

Nous restâmes figés en espérant avoir mal entendu. Nous cherchâmes, sur le visage de Sg.Patate, une quelconque trace qui aurait pu nous indiquer qu’il s’agissait d’une mauvaise plaisanterie, mais nous nous aperçûmes rapidement qu’il était sincère. Sans perdre davantage de temps, le nouveau venu courut en direction du casino. Nous le suivîmes à la trace, courant sans nous arrêter jusqu’à notre destination.

Lorsque nous arrivâmes devant le casino, nous eûmes la surprise de découvrir que les autres bêta-testeurs, ceux qui étaient encore en vie, étaient tous regroupés devant un bâtiment rectangulaire. Des néons violets s’illuminaient sur la devanture du bâtiment et une grande enseigne « Casino » clignotait incessamment, aguichant nos yeux de joueurs.

-Vous voilà ! s’écria Loser en nous voyant.

Son visage trahissait son anxiété. Je regardai mes trois amis, et tous hochèrent la tête afin de me faire comprendre qu’ils l’avaient également remarqué.

-Qu’est-ce qui se passe ? demandai-je d’une voix tremblante.

-Vous avez regardé le forum et la messagerie interne, dernièrement ?

Intrigués, nous vérifiâmes les deux fenêtres dont nous parlait le bêta-testeur. Cependant, nous ne les trouvions plus.

-C’est bizarre, j’étais persuadé que la fenêtre était ici, fit remarquer MissMalice en grinçant des dents.

-Elle était bien ici, commenta alors Loser. Mais elle n’y est plus : Secoya les a supprimées.

Nos regards se perdirent dans le vide. Cette suppression pouvait paraître anodine, mais elle ne l’était pas : en déprogrammant le forum et notre messagerie, Secoya nous empêchait de communiquer à distance. IRL, cela correspondrait à brouiller les ondes des téléphones en tout genre, et également à supprimer la Poste. En d’autres termes, impossible de contacter quiconque sans lui parler de vive voix.

-Ce n’est pas tout, ajouta Loser. FightHim est entré dans le casino. On lui avait dit que c’était une mauvaise idée, mais il avait insisté pour faire l’éclaireur.

Les poings du bêta-testeur se fermèrent sur eux-mêmes, si bien que ses articulations métacarpiennes rougirent avant de craquer faiblement.

-Depuis qu’il est entré, nous n’avons plus aucune nouvelle, poursuivit-il en tentant de ne pas hausser la voix sous le coup de la colère.

-Alors qu’est-ce qu’on attend pour aller le chercher ? s’insurgea Ayaka.

-C’est justement pour ça qu’on vous attendait, reprit Sg.Patate. Nous voulions maximiser nos chances de retrouver FightHim.

Notre petit groupe de quatre eut à peine le besoin de se concerter pour prendre sa décision.

-Alors on y va ! nous encouragea Detsuky en entrant dans le casino.

Nous le suivîmes, prêts à rencontrer le nouvel obstacle dressé par le professeur Secoya.

Si l’extérieur du casino pouvait sembler lumineux, l’intérieur l’était bien plus : des néons de couleur violette étaient répartis dans chaque coin de la grande pièce rectangulaire remplie de machines à sous en tout genre. Plusieurs PNJ étaient installés devant ces dernières, déposant toujours plus de pièces, qu’ils récupéraient d’une façon inconnue, dans la fente de la machine. Un comptoir était tenu par un énième PNJ, dans le fond de la pièce. C’était à ce comptoir qu’il était possible d’acheter des jetons afin de jouer, ou afin d’acheter un Pokémon rare dans le bâtiment voisin. Le brouhaha des « ding » et des pièces tombant des machines agressait nos oreilles et murmurait à nos âmes de joueur de dépenser nos fortunes dans ce bâtiment où seule la chance était de mise. Toutefois, aucun de nous ne se laissa tenter. Tout d’abord parce qu’il fallait sauver FightHim, mais également parce que cet établissement était dirigé par la Team Rocket, l’organisation criminelle la plus connue de l’univers vidéoludique.

Marchant deux par deux, nous traversâmes la salle en esquivant les PNJ passant par là. Nous atteignîmes bientôt le fin fond de la salle et trouvâmes un poster déchiré. C’était derrière ce poster que se trouvait le bouton permettant de débloquer un escalier secret menant au repère de la Team Rocket. Ledit escalier se trouvait dans le coin supérieur droit de la pièce et semblait nous appeler.

-Tout le monde est prêt ? demandai-je.

Tous hochèrent la tête. Il ne m’en fallut pas plus pour que, menant les troupes au côté d’Ayaka, j’entamasse la descente de ces marches descendant tout droit vers nul ne savait quel danger.

Nous arrivâmes dans une grande pièce rectangulaire aux murs entièrement métalliques. Plusieurs machines, dont la plupart des diodes clignotaient incessamment, émettaient de petits bruits, augmentant davantage notre anxiété. À notre droite, une cage d’ascenseur rouge était fermée. Pour avoir terminé plus d’une vingtaine de fois le jeu vidéo, je savais qu’il fallait récupérer la clé de l’ascenseur quelque part dans le repère de la Team Rocket. J’avançai prudemment, Ayaka à mes côtés. Nous regardâmes de tous les côtés sans que nos yeux ne tombassent sur le moindre PNJ hostile.

-La voix est libre, indiquai-je aux autres joueurs.

Je pénétrai au beau milieu de la pièce, bientôt suivi des quatorze autres bêta-testeurs. Les bruits de leurs pas, bien que chacun fît attention, résonnaient dans la pièce.

-Séparons-nous, proposa Detuky. Nous sommes quinze, alors je propose trois groupes de cinq.

Tout le monde se concerta pour finalement tomber d’accord. Je me devais également d’avouer qu’avancer en si grand comité aurait rendu les choses bien plus ardues qu’elles ne l’étaient déjà.

-Surtout, poursuivit Loser, ne tentez rien seuls. Au moindre signe suspect, prévenez vos équipiers.

Un léger silence s’ensuivit avant que les trois groupes ne se formassent. Je me retrouvai alors avec Ayaka, Detsuky, MissMalice et Sg.Patate.

-Restez sur vos gardes, ajoutai-je lorsque nous eûmes achevé de nous répartir en trois groupes. Je vous rappelle que nous ignorons ce que complote Secoya, mais je peux vous assurer que ça ne nous plaira pas.

Je sentis que les bêta-testeurs étaient paniqués. Je ne pouvais que les comprendre, je ressentais exactement la même chose. Nous aventurer dans un lieu dangereux et inconnu alors que nos vies étaient en jeu n’aidait en rien à nous calmer. Je me concentrai sur ma respiration afin de calmer légèrement mes nerfs, puis, Ayaka à mes côtés, nous guidâmes les trois autres membres de notre groupe vers un nouvel escalier menant un étage plus bas. Le groupe mené par Loser fit de même tandis que le dernier groupe se chargeait de fouiller le premier sous-sol. Lorsque nous eûmes tous descendu les escaliers, nous découvrîmes une grande salle totalement différente de celle du jeu vidéo. Les murs et les éléments de décor étaient identiques à ceux de l’étage du dessus, mais ce deuxième sous-sol était bien plus vaste que dans la version originale. Une chance que deux groupes s’en chargeassent, pensai-je. Le groupe de Loser et le mien nous séparâmes, partant respectivement vers la droite et la gauche. Nos pas résonnaient dans nos oreilles tandis que nous nous enfoncions toujours plus profondément dans la pièce métallique. Puis ce qui devait arriver arriva : nous croisâmes des membres de la Team Rocket. Ces derniers, en nous voyant, hurlèrent « intrus » avant même que nous ne pussions réagir. Bientôt, nous fûmes encerclés par une vingtaine de PNJ hostiles.

-Qu’est-ce qu’on fait ? demanda MissMalice en criant à moitié.

-On n’a pas d’autre choix que de les affronter, répondit Ayaka. Quatre chacun.

Nous ressaisissant rapidement dans cette situation désespérée, nous sortîmes tous une Pokéball de nos ceintures de dresseur.

-Je vous interdis à tous de mourir, précisai-je avant que nous n’envoyassions nos Pokémon au combat.

Ce ne fut pas une mince affaire, mais nous parvînmes tous à vaincre nos opposants. Aucun de mes Pokémon n’avait été mis K-O, mais tous étaient légèrement blessés. Ayaka et Detsuky se trouvaient dans la même situation que moi, tandis que MissMalice avait perdu son Roucoups. Sg.Patate, en revanche, avait perdu son Noadkoko et son Nidoking. Les PNJ, vaincus, grimacèrent tandis qu’ils se ruèrent vers la sortie de leur repaire.

-Je propose un séjour au centre Pokémon, dis-je. Je ne veux pas courir le moindre risque.

-Désolé, fit Sg.Patate, je ne veux pas vous ralentir, j’ai mal réagi contre .

-Pas la peine de t’excuser, le coupa Detsuky. De toute façon, mon Voltali est empoisonné, alors je n’ai pas vraiment le choix.

Sg.Patate lui lança un faible sourire avant que nous ne rebroussassions chemin. Sur le chemin, je me mis à me demander si le seul souci que nous allions rencontrer serait le nombre hallucinant d’ennemis. Sincèrement, j’en doutais. D’après ce que nous avions pu voir, Secoya ne se limitait pas à de petits coups tordus : lorsqu’il frappait, il frappait férocement. Nous remontâmes l’escalier pour nous rendre au premier sous-sol. Nous montâmes les suivants jusqu’à revenir dans le casino. Seulement, au bout des escaliers se tenaient deux PNJ fort menaçants et n’ayant aucune intention de se déplacer. Nos regards croisèrent les leurs, mais rien ne se produisit. En d’autres termes, les vaincre en combat Pokémon ne nous sauverait pas. Ce fut alors que nous comprîmes tous l’ampleur du défi de Secoya : nous ne pouvions pas quitter cet endroit avant de l’avoir terminé.

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