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Assassiné ! – Chapitre 5




En début daprès-midi je reconnais les pas de ma bien-aimée. Elle sassied au bord, trempe les bouts de doigts. Je me précipite. Jarrive in-extremis à envelopper longle.

— Oh ! Tu es toujours là ?

Elle plonge la main que je presse de mes ondes. Jessaye de lattirer dans leau pour lui procurer du plaisir. Elle résiste.

— Non Pas tout de suite Peut-être tout à lheure

Je me contente de caresses sur la paume et les doigts.

— Dis, Guillaume Quest-ce quil était pour toi Julien ?

Julien ? Il me semble connaître ce nom, quant-à savoir qui il désigne Mystère.

— Y-a des bruits qui circulent On dit que tu étais avec lui avant de sortir avec moi Dis ? Cest pas vrai ? Tétais pas homo ? Pas toi, dis ?

Ma pauvre Sophie, je ne peux te répondre, jai beau fouiller dans mes souvenirs, rien qui se rattache à un Julien. Il me faudrait un indice, un objet, peut-être Julien lui-même pour réactiver ma mémoire. La jeune fille me laisse sa main que je caresse. Un petit rire la secoue.

— Ce serait trop drôle

Elle se reprend :

— Tu veux pas me dire Ça fait rien. Lui sera plus bavard Jespère. Je lai invité pour cet après-midi.

— A qui tu parles ?

Maxime, le frère de Sophie apparaît dans mon champ de vision. Il nest vêtu que dun short léger.

— Euh A personne, je pensais tout haut Je me demandais si jai bien fait daccepter que Julien nous rende visite.

— Quoi ? Tas invité cette tapette ?

— Je ten prie Maxime, un peu de générosité. Cest naturel quil veuille voir où son copain a été assassiné.

— Copain, copain ! Drôle de copain, ouais Deux tartouses, ouais Aussi PD lun que lautre

— Tu devrais pas parler de Guillaume en ces termes.

— Et qui va mempêcher ? Son fantôme ?

— Tu ne saurais mieux dire !

Platch ! Sophie pousse son frère à leau. Jai compris ! Jai le droit de mamuser avec le gamin car ce nest encore quun gamin malgré ses dix huit ans. Je le fais tourner, creuse un tourbillon où il senfonce. Je ne veux pas sa mort, non, juste le secouer comme minvite à le faire sa sur. Je le laisse aspirer une bonne goulée et lattire vers le fond. En sautillant il rejoint la partie de la piscine où il a pied. Je laccompagne, le pousse même dans la bonne direction.

— Que Quest-ce qui marrive ?

— Voilà ce que cest de calomnier ceux que tu crois à tort absents !

— Tu Tu veux dire que le fantôme de Bill est dans cette piscine ?

— Oui, depuis son décès. Cela fait plusieurs jours que je men suis rendue compte.

Jenveloppe ses cuisses dondes liquides.

— Oh !

— Quest-ce quil y a Maxime ?

— On dirait un massage.

— Cest sa façon de communiquer.

— Dis Bill Tu men veux pas ? Tu sais, cest façon de parler Je ne voulais pas te faire de la peine.

Jécarte le tissu léger du short. Il ne porte pas de slip, je me glisse à lintérieur et agite les testicules.

— Ooh !

— Il te fait mal ?

Jappuie ma caresse.

— Oh non ! Euh Je voulais dire cest bizarre.

— Ça veut dire quil te pardonne, Maxime. Laisse-le faire, tu verras cest étonnant.

A force de vibrations, le short glisse vers le bas dégageant le sexe. Fort de lencouragement je manipule la verge et jai la satisfaction de voir mes attentions récompensées ! Au bout dune petite minute environ, jenveloppe comme si je la tétais une tige bien raide. Le garçon ne bouge plus. Il ferme les yeux, concentré sur les caresses que je mefforce de dispenser. Hé ! Hé ! Cest quil a lair dapprécier le bougre ! Il ouvre et ferme la bouche sur un cri silencieux.

— Eh bé ! Si tu voyais ta tête ! On dirait que tu aimes ce quil te fait ! Tas oublié que cest le fantôme dun garçon que tu accuses dêtre une pédale qui te procure cette jouissance ?

Maxime vexé, échappe à mon emprise. Il grimpe léchelle et émerge de leau la queue pointant droit devant lui.

— Effectivement, se moque Sophie, tu peux pas nier ton plaisir !

Le jeune homme remonte son short en grommelant et disparaît de ma perception. Je suis tout chose davoir manipulé le symbole de la virilité masculine. Jai lintime conviction que jai déjà pratiqué cette caresse dans ma vie Jallais dire antérieure. Comment expliquer autrement que les mouvements de succion sur le sexe raidi me soient venus spontanément ? Maxime et sa sur auraient-ils raison ? Étais-je homo avant de rencontrer la jeune fille ? Jai hâte de voir, non de toucher le dénommé Julien. A son contact les souvenirs réapparaîtront Jespère

Je me rends compte brusquement que depuis le plongeon de Maxime dans la piscine, jai négligé de caresser la main que Sophie laisse à ma disposition. Je me concentre sur les doigts reproduisant les tétées comme sur des petits sexes.

— Ah quand même ! Les garçons ont-ils un tel pouvoir sur toi que tu moublies ?

Je veux lattirer dans leau. Elle retire la main.

— Non ! Pas tout de suite. On verra si tu en as toujours envie quand Julien sera là !

Cest quelle me ferait une crise de jalousie ! Et alors ? En quoi davoir aimé un garçon avant de la connaître, si cest bien de cela dont-il sagit, diminue lamour que jai éprouvé pour elle, que jéprouve toujours malgré mon état dectoplasme ?

Sophie a disparu. Est-elle en colère contre moi ? Mabandonne-t-elle ? Ah non ! La voilà !

— Viens tinstaller au bord de la piscine, nous y serons mieux quà lintérieur.

A qui parle-t-elle ? Julien ?

— Tu as raison, il fait bon dehors.

Cette voix ! Je la reconnaîtrais entre mille ! Je suis tout à coup transporté dans la tiédeur de ma chambre. Il y a quelquun allongé à coté de moi sur le lit. Je ne distingue pas le visage mais je lentends susurrer : « Laisse-moi taimer, accepte mes caresses» tandis que des mains cajoleuses épousent les formes de mon corps. Brrr ! Un frémissement parcourt la piscine et trouble la surface.

— Tu permets que je me mette à laise ? continue Sophie qui dépose le peignoir quelle avait enfilé et sassied les pieds dans leau. Fais comme moi.

— Euh Je nai pas apporté de maillot.

— Tu as un slip ? Alors ôte tes vêtements et viens tinstaller à coté de moi. On est seuls, personne pour nous déranger Allez ! Je te mangerai pas ! insiste-t-elle devant lhésitation de Julien.

Il obéit car japerçois deux jambes à peine poilues qui pendent et deux pieds qui trempent dans leau

Julien ! Mais oui, Julien ! Comment ai-je pu loublier ! Jaurais juré quun premier amour reste indélébile même après la mort, car il sagissait bien de mon premier amour. Il faut croire quil nen est rien, que la grande faucheuse efface tout Enfin, non, pas tout puisque je me rappelle, à retardement peut-être mais avec une netteté surprenante, la nuit où jai découvert le vrai plaisir, celui de recevoir et en même temps de donner

« Jétais seul à la maison ce soir-là. Mes parents avaient acceptés de mabandonner deux jours pour rendre visite à une tante éloignée que je naimais pas. Comment ai-je eu le courage dinviter Julien ? Ou est-ce lui qui la proposé ? Cela reste flou dans mon esprit. Toujours est-il que jétais ravi quil passe la nuit chez moi. Je me revois laccueillant tremblant sur seuil de lappartement. Jétais heureux et gêné à la fois. Je nosais pas lembrasser le serrer contre moi malgré une terrible envie. Nallait-il pas prendre mal mes manifestations damitié ? De son coté, il paraissait emprunté. Je linvitais à sasseoir au salon. Il refusa préférant déposer tout de suite ses affaires dans la chambre que je lui avais réservée. Le rouge de la confusion monta à mon visage quand je lui avouais que je navais pas pensé à préparer un lit pour lui Ce qui était exact, mais en lénonçant je tremblais de peur quil ne prenne cela pour une invitation malsaine à A quoi ?Je naurais su préciser, mes sentiments étant embrouillés à ce sujet. Il me rassura en disant que cela ne le gênait pas de partager ma chambre : « cela fera moins de travail à la maîtresse de maison » ajouta-t-il en riant.

Une fois ses affaires déposées, nous sommes restés immobiles, face à face près du lit. Je voulais parler, lui crier le plaisir dêtre en sa compagnie, mais les mots ne franchissaient pas mes lèvres. Par un effort quasi surhumain, je parviens à prendre sa main. Il me sourit.

— Je suis content de ton invitation tu sais »

(Tiens, voilà que je me souviens : cest moi qui lavais prié de venir à la maison)

« Il y a longtemps que je désire être ton ami.

— Moi au-au-aussi-si, arrivai-je à balbutier.

Il sassit sur le lit, mattirant à ses cotés. Nos genoux se touchaient, lui comme moi étions en short, jambes nues. Il posa la main sur ma cuisse. Oh ! Le frisson qui ma parcouru ! Jen frémis encore au souvenir… Javais la chair de poule et le frôlement de ses doigts me faisait un bien immense. Ils tournaient entraînant quelques poils follets, remontant tout doucement vers lourlet du short sous lequel ils se glissèrent.

— Que Quest-ce que tu fais ?

— Taimes pas ? Je te gêne ? interrogea-t-il sans cesser, par bonheur, le ballet de sa main. Si, je le vois bien. Tu sais, il est naturel entre copains de manifester son amitié par des gestes tendres.

Les doigts avaient atteint une bourse coincée hors du slip et la trituraient doucement. Je nosais bouger. Il ne doit pas savoir ce quil touche sinon il sarrêterait, pensai-je en priant quil continue tant la caresse était agréable. Je serais resté là des heures si ma verge ne sétait dilatée, déformant le devant de mon short. Jai eu honte de cette manifestation sexuelle qui cadrait mal dans mon esprit avec la pureté des sentiments quil affichait à mon égard.

— Excuse-moi, je dois préparer à manger.

Il me suivit dans la cuisine. Pendant le repas et le DVD que javais sélectionné pour sa venue, il ne fit aucun commentaire sur ce qui sétait passé dans la chambre, moi non plus. Ce nest quune fois la télévision éteinte et que nous sirotions un peu de cognac dérobé à mes parents quil minterrogea.

— Pourquoi tu es sorti de la chambre tout à lheure ?

— Ben pour préparer le repas !

— Guillaume, je ten prie, sois franc avec moi ! Tu nétais pas bien ?

Je ne savais plus où me mettre, dautant plus que sa main rééditait la caresse sur ma cuisse.

— Si mais

— Allez ! Un peu de courage Quest-ce que tessayes de me cacher ?

— Euh Jaimais bien tes caresses, mais Je Je

Oh ! Le ballet de ses doigts sur ma peau ! Je sentais, je voyais ma queue se redresser et dessiner une bosse sous le short. Jaurais du menfuir. Au lieu de cela je restais immobile regardant sa main tourner doucement sur mes poils.

— Pourquoi tes parti si tu appréciais ?

Oui pourquoi étais-je parti ? Ses doigts se firent inquisiteurs. Ma verge se relevait de plus en plus.

— Euh Elles nétaient pas sans effet Javais honte

— Honte de bander ? Comme maintenant ? Non, non ne ten va pas, sempressa-t-il dajouter devant mon mouvement de recul, cest une réaction naturelle. Tas pas à avoir honte. A moi aussi de te caresser cela me fait de leffet, touche !

Ses doigts quittent ma peau. La déception me fit frémir. Cela ne dura pas. Ils emprisonnèrent ma main et la posèrent sur son sexe en appuyant dessus pour éprouver sa raideur.

— Tu vois ! Je nai pas honte moi ! dit-il en reprenant la caresse sur ma cuisse.

Je nosais pas bouger. Je sentais sous ma paume la verge se soulever par saccades, jétais à la fois gêné de toucher un garçon et fier dinspirer du désir. Je menhardissais, jessayais dattraper la tige vivante à travers le tissu.

— Tu peux ouvrir la braguette si tu veux.

Me montrant lexemple, il défit les premiers boutons de mon short. Je nosais limiter. Ce nest que lorsque sa main sest refermée sur la hampe de mon sexe marrachant un soupir de plaisir, que jai compris quil nattendait que cela. En tremblant, jai descendu la fermeture éclair et extrait la queue palpitante de sa gangue de coton, la première fois que je touchais un autre sexe que le mien.

Nous nous sommes caressés plusieurs minutes. Jamais auparavant je navais autant bandé, à la limite de la douleur. Je ne pus retenir un gémissement lorsquil essaya de décalotter le gland.

— Aïe !

— Excuse-moi, je tai fait mal ? Oh je vois ! Tu es puceau.

— Euh Jai jamais fait lamour. Et toi ?

— Moi si, dit-il avec un gros soupir ».

(Jai appris plus tard quil navait pas gardé un bon souvenir de sa première fois).

« Il se reprit bien vite :

— Regarde !

Il tira sur le prépuce découvrant le gland en totalité. Je restais fasciné par le bout violacé fendu à son sommet.

— Je peux ?

Je remontais et descendais la peau fine faisant tour à tour apparaître et disparaître le bouclier, regrettant quil ne puisse en faire autant avec moi. Il fermait les yeux et respirait profondément. Tout à coup il retira le sexe de ma main.

— Si on allait dans ton lit Euh Je suis fatigué.

Avant de rejoindre la chambre, je remis un peu dordre dans le salon. Julien sétait déshabillé. Il farfouillait dans son sac Je voyais son dos, ses fesses et entre les cuisses, les testicules presque lisses. Cela déclencha chez moi une bouffé de chaleur. Il se retourna vers moi. Son sexe au repos pendait à moitié recouvert par les poils pubiens. Où était la verge triomphante de tout à lheure ?

— Zut ! Je crois que jai oublié mon pyjama, sexcusa-t-il. Dhabitude tu comprends, jen porte pas. Je ny ai pas pensé. Tu peux men prêter un ?

— Tu peux dormir tout nu, je voudrais pas que tu changes tes habitudes pour moi.

Jajoutais poussé par une inspiration subite :

— Pour pas te gêner je ferai de même Si tu es daccord.

— Je suis daccord, sourit-il.

Je me déshabillais à la hâte et menfouis tout honteux sous les couvertures où il vint me rejoindre. Il nétait peut-être pas gêné mais moi si ! Quelle idée saugrenue ! Quallait-il penser de moi ? Nempêche De le savoir nu à mes cotés ajouté au frottement du drap sur mon sexe, déclencha une érection magistrale.

— Je te remercie, me susurra-t-il dans loreille Laisse-moi taimer, accepte mes caresses

Ses mains épousèrent les formes de mon corps se faufilant partout mais en évitant la verge dressée. Je défaillais presque de bonheur. Cétait la première fois que quelquun me caressait ainsi. Que ce soit un garçon navait aucune importance. Jeus tout à coup envie de lui rendre une parcelle du plaisir quil me procurait. Javançais les doigts à la recherche de son sexe que je trouvais raidi, palpitant.

— Oui, murmura-t-il.

— Aaah ! répliquai-je en écho quand ses doigts entourèrent ma queue.

Sa bouche glissa sur ma poitrine, ses lèvres essayèrent de happer mes petits tétons que je sentis sériger. Une langue vint agacer le nombril. Je frémis, jétais couvert de chair de poule mais cela ne larrêtais pas Je naurais pas voulu quil cesse Une secousse mébranla quand sa bouche se referma sur la pointe de ma verge. Il me suçait ! Par un reste de pudeur je tentais de me dérober.

— Non, sil te plait, accorde-moi le plaisir de déguster ton nectar de puceau. »

(Je nai pas compris sur le moment ce quil voulait dire mais le laissait faire, cétait si bon !)

« Le ballet de la langue sur le bout du gland, les caresses de la main sur la tige, lénervement du à cette soirée extraordinaire me conduisirent rapidement au dénouement. Un éclair transperça mon bas ventre. Ah ! Aucune comparaison avec mes masturbations solitaires !

Il continuait à lécher mon sexe tant quil conserva un peu de raideur. Puis il rampa contre mon corps et moffrit ses lèvres. Javais déjà embrassé des filles mais là

Quand nous reprîmes haleine, il me fit tourner le dos contre son ventre.

— Laisse-toi faire laisse-toi aimer

Un doigt humide ouvrait la raie entre mes fesses.

— Décontracte-toi… Oui… Comme ça.

Le doigt tournait autour de lanus marrachant des gémissements de plaisir. Ah que cétait bon ! Ce fut pire quand une phalange trempée de salive sintroduisit pendant que ma verge se relevait sous une douce caresse.

— Aah ! Oui ! Aime-moi !

— Cest bien ce que tu veux ? Tu nas pas peur ?

— Non ! Prends-moi !

— Alors, mets-toi à quatre pattes, le cul en lair. Ainsi lintroduction sera facilitée.

Jobéis, tremblant de désir et dappréhension. Il écarta les lobes de mes fesses et appliqua des baisers sur la rosette tout en la léchant.

— Ooh ! Ouiii ! mécriai-je lorsque sa langue senfonça dun petit centimètre.

Un doigt puis deux la remplacèrent. Ils allaient et venaient tout en tournant. Je compris quil massait mon sphincter pour préparer lintroduction. Tout à coup je pris peur. Est-ce que ça allait me faire mal ? Je voulais me dégager mais je nen avais plus la force. Il nétait plus temps de reculer. Une grosseur douce que je devinai être le gland appuya sur la rondelle.

— Aah ! Guillaume ! Ouvre-toi ! Laisse-toi envahir par mon amour.

— Aah !

Une douleur passagère Les chairs sécartaient Un manchon dilatait mon fondement… Ça senfonçait Encore Ça nen finissait plus dentrer Ah si ! Des poils chatouillèrent mes fesses, la queue resta immobile dans mon ventre. Ce nétait pas désagréable au contraire. Mon sexe qui avait perdu sa raideur pendant les préparatifs manifesta son contentement. Je tentais de le caresser.

— Laisse-moi faire, intervient Julien en remplaçant par sa main les doigts que javais lancés à sa recherche. Tas mal ?

— Non.

— Je peux y aller alors ?

Il recula la verge de quelques centimètres. Oh ! Cette impression ! Comme si tous mes viscères suivaient le gland qui se retirait. Après quelques secondes dimmobilité il se renfonça. Je sentais ses couilles battre contre mes fesses. Un instant de repos et il se retirait. Les vas et viens de la queue commencèrent à produire leur effet. Je gémissais tournais la tête de part et dautre du coussin sur lequel elle était appuyée. La caresse sur mon sexe portait mon plaisir à un paroxysme que je navais jamais atteint auparavant. Julien faisait attention de ne pas décalotter le gland. Il ne voulait pas que je perde mon pucelage dans sa main. Il avait dautre projet pour cela.

Ma jouissance augmentait à chaque pénétration. Dix fois jai cru éjaculer, dix fois, Julien averti par la vibration de ma queue et mes gémissements marquait un temps darrêt pour reprendre de plus belle. A la fin il sécria :

— Aaah ! Jen peux plus ! Aah ! Je viens !

Des ondes de pression déformèrent sa verge et je sentis un liquide chaud couler dans mon intestin. Cela ouvrit les vannes de mon plaisir qui vint asperger la main de mon amant. Sous le poignard de la jouissance je perdis connaissance quelques instants. Quand jouvris les yeux, Julien me regardait tendrement.

— Quest-ce qui mest arrivé ?

— Un petit éblouissement…

— Nous Nous avons fait lamour ?

— Oui. Alors ? Cétait bien ?

Je me réfugiais contre son épaule au lieu de répondre.

— Tu regrettes pas de mavoir accepté dans ton lit ?

— Oh non ! Dis Jaimerais te rendre un peu du bonheur que tu mas procuré Tu veux bien ?

— Et moffrir ton pucelage par la même occasion ? Oh Guillaume ! Rien ne saurait me faire plus plaisir !

— Tu Tu maideras ? Jai peur de pas savoir.

— Compte sur moi Mais nous devons attendre quelques instant, sourit-il en manipulant ma verge encore souple »

En y repensant plus tard et même à présent où je suis réduit à létat dectoplasme, je ne saurais dire ce que je préférais, perforer son cul ou recevoir sa queue. Après cette première nuit riche en découvertes, nous nous sommes souvent retrouvés. Julien mapprit à lui rendre les caresses buccales, à recevoir le sperme sur la langue. Quand les circonstances nous séparaient pour quelques jours, nous fêtions nos retrouvailles par un 69 torride avant la possession. Nous prenions des précautions inouïes pour ne pas nous faire remarquer en public mais je sais maintenant que cétait inutile La précaution inutile ! Voilà que je me mets à parler comme Beaumarchais !

Les images défilent dans mon esprit à une vitesse prodigieuse. Il ne ma fallu que quelques secondes pour tout revivre, quelques secondes pendant lesquelles jen oubliais de moccuper des quatre pieds qui faisaient des ronds dans leau.

— Tes toujours là Bill ? murmure Sophie.

— A qui tu parles ? A A Guillaume ?

— Oui Son fantôme hante la piscine depuis son décès Euh Je devrais dire hantait Ah si ! Tu es bien là ! ajoute-t-elle quand, reprenant mes esprits je masse les chevilles fines.

— Ooh !

Au tour de Julien de sexclamer car je lui prodigue la même caresse.

Brusquement Sophie retire ses pieds de leau.

— Alors cest vrai ? Vous étiez amants Guillaume et toi Je Je voulais pas le croire Je laimais tu sais

— Et moi je vous en voulais A tous les deux A lui qui mavait abandonné, à toi qui me lavais volé

— Et maintenant

— Il nest plus là

Je les entends soupirer. Quelques secondes de silence

— Mais si ! Il est encore là !

Sophie saute dans la piscine.

— Viens, tu vas sentir sa présence !

Elle attire Julien qui saute à son tour. Le coton du slip simbibe deau, devient presque transparent et souligne les contours de la queue, cette queue que jai tant caressée !

Les deux nageurs nosent de rapprocher lun de lautre. Je les enveloppe de mes ondes. Sophie se laisse ballotter, Julien tente de résister.

— Blouou ! Co Bloublou Comment il fait ?

— Je sais pas Laisse-toi entraîner.

Je les entoure chacun dun tourbillon et les fais valser.

— Ooh !

Julien ne résiste plus et se laisse emporter. Je précise mes caresses, Sophie saisit mon intention.

— Oui, oui ça va jai compris !

Elle dégrafe le soutien-gorge quelle jette sur la margelle puis ôte la culotte.

— Que Quest-ce que tu fais ? interroge Julien interloqué.

— Imite-moi, tu le regretteras pas Je tassure insiste-t-elle devant son hésitation.

Le slip trempé rejoint le bikini. Plus rien ne soppose à mes investigations. Je me dédouble prodiguant à chacun mes massages érotiques. Lentraînement auquel je mastreins pendant la nuit porte ses fruits. Jarrive à manipuler le liquide le transformant en autant de paumes, de doigts, de bouches, de sexe même. Ils flottent les yeux fermés sur leur plaisir. Sophie retrouve en mieux les sensations que je lui avais fait découvrir et Julien béat ne se pose plus de question, la raideur de son sexe atteste de son contentement.

Jai beau les aimer très forts, je me rends compte de mon incapacité à leur apporter une jouissance parfaite celle procurée par la possession. Malgré un zeste de jalousie, je les pousse lun contre lautre.

— Oh pardon ! sexcuse Julien, je lai pas fais exprès.

— Toi non, mais Guillaume si ! déclare Sophie qui sourit devant les efforts du garçon pour sécarter que je prends un malin plaisir à contrarier Laisse-toi aller. Je te fais tellement peur ?

Julien succombe à la douceur de lépiderme de la fille. Timidement dabord puis plus franchement, il caresse les omoplates, le dos, la chute des reins sans oser descendre sur les fesses. Je ne desserre pas mon étreinte, jai peur de la réaction de mon amant. Je sais, il me la avoué, il na jamais fait lamour à une fille. Jai la certitude quil est de mon devoir de combler cette lacune et je compte sur laide de Sophie. Comment lui faire comprendre ? Dune de mes multiples bouches je suce le lobe de son oreille et son cou.

— Embrasse-moi, déclare-t-elle en cherchant les lèvres du garçon.

Il reçoit le premier la langue sur ses dents puis rend le baiser. Cest gagné ! Je relâche un peu ma pression pour quils puissent se caresser. Julien dune main timide englobe un sein. Je devine lémotion qui létreint en cet instant, la même que jai ressenti la première fois que jai touché ces globes tendres. Je revis grâce à ses gestes les minutes prodigieuses de notre unique rencontre Sophie et moi. Jessaye en pensée de guider le garçon. « Titille les tétons Oui Lautre maintenant cest ça ! Avec la bouche à présent Oui Vois comme elle apprécie, vois comme les tétins dardent devant la poitrine »

Aah ! Je frémis comme si elle était mienne la queue que les doigts fins de Sophie caressent.

« . Descends la main maintenant, pars à la découverte de ce sexe inconnu Oui Écarte les lèvres Tu sens comme elle frémit ? Là tu vois !»

Sophie embrasse le garçon pendant quil fouille la vulve tout étonné de ce quil y trouve.

« Caresse-la avec ton sexe. Promène le gland sur les chairs tendres Oui Cest bien Tu arrives à lentrée de sa grotte Tu sens comme tu es attiré ? Le gland senfonce de quelques millimètres Pourquoi recules-tu ? Il nest plus temps, tu dois laimer Sophie ! A laide ! »

Comme si elle mavait entendu, la jeune fille pousse le bassin en avant et sempale sur la tige vibrante.

— Aaah !

Double cri de satisfaction. Un instant surpris, Julien trouve vite les mouvements de la danse damour. Ils nont plus besoin de mon assistance, je les laisse en paix jouir de létreinte

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