Jétais franchement mal à l’aise. La dernière once de lucidité quil me restait me recommandait de déguerpir avant que mon esprit ne soit totalement sous la coupe de mes impatiences.

Il fallait vraiment être carrément prisonnière de ses sens pour accepter de soffrir ainsi en spectacle sur le plus incroyable bout de terre au monde qui avait la particularité de rassembler la plus grande concentration de sadiques au mètre carré.

Le sable crissait sous mes pieds. Cinq cents mètres à peine séparait ma chambre bleue de la plage attenante au secteur à explorer. Un petit répit avant daffronter mon équipe.

Chacun de mes pas me rappelait que ma chatte était aux abois et mes orgasmes en sursis.

Je mouillais terriblement. Mon dieu que c’était bon se sentir la caresse aphrodisiaque de ce bout de tissu si rugueux ! Comme un amant infatigable, il me gavait de sensations troubles et lancinantes. Par salves, des idées lubriques inavouables me montaient à la tête.

Pascal mattendait à mi-chemin avec les plan du site etavec son teaser. Chouette ! Il avait donc pu parler à Eric. Cela méviterait de trop longues et scabreuses explications.

Il s’étrangla de surprise en voyant mes fesses rondes lorsque je me baissai pour ôter mes chaussures.

– Ne me regarde pas comme ça ! Jai décidé de bronzer intégralement. Si tu nas rien contre cette idée, laisse-moi passer!

– Je vois que tu ’appliques à la lettre les recommandations d’Eric sur les devoirs que tu as, d’après lui, envers ta beauté. Je ne timagine pas diriger tes hommes dans le plus simple appareil. Tu as perdu la tête, Shana.

Je devais avouer que cet accoutrement me procurait une joie immense. Je ne ressentais plus aucune gêne à exhiber ma féminité rendue obscène par mes tétons fardés et raidis.

– Tu vas te faire lyncher si tu te promènes aussi court vêtue. Tu nas rien dautre à te mettre ?

– Si ma tenue ne te plaît pas, n’hésite pas à en faire part à Florence. Elle ne doit pas être bien loin. Tiens, la voilà!

– Cela ne servirait à rien. Je trouve mon bébé super bandant avec sa layette.

– Tu es une vraie mère poule pour moi.

La panique nenvahit quand nous arrivâmes près du site archéologique.

Les trois quarts du personnel avait déserté.

Des douze hommes du premier jour, il ne men restait plus que quatre et Pascal.

Je ne retrouvai plus vraiment l’ambiance style « club de vacances » qui avait illuminé ma première journée de prospection.

Les quatre nouveaux navaient visiblement pas emporté leurs habits de travail. J’ai senti de suite qu’ils me méprisaient et que, pour les câlins, je pourrai repasser.

Par contre, pendaient à leurs ceintures, le fameux teaser et un petit fouet très court.

– Ils me font peur, Flo.

– Tu ne vas pas nous faire une paranoïa par hasard ? Tu sais bien que tout le monde t’aime sur cette île.

– Justement, j’aime qu’on m’aime mais l’inconvénient d’être trop aimée sur cette île c’est qu’on risque perdre la santé à force d’être courtisée.

Ils paraissaient enchantés d’être accueillis par la ravissante blonde en bikini obscène que je vous connaissez, la crinière dorée encore ébouriffée et joliment éclaircie par le soleil.

Je m’efforçais de rentrer le ventre pour me faire la taille fine, magnifiquement mise en valeur par la haute échancrure de mon string brésiliende fibre de verre.

– Ils vont tous me frapper ?

– Oui, bien entendu, ils sont venus pour ça, il faut qu’ils s’amusent aussi, répondit Florence.

C’est dans la douleur que se construisent mes plus beaux fantasmes.

Tant quà faire, je préfère souffrir sur une plage de rêve que sur une décharge publique.

La main du chef de chantier s’était posée sur mes rondeurs bustières et accompagnait délicatement leur galbes.

– Pascal !!!! Je te sens agité de vilaines pensées. Ce n’est pas bien.

Il avait de la sauvagerie dans son il, je le voyais, et je savais qu’il n’allait pas tarder à suggérer un truc énorme du style : « Je serais enchanté de devenir son coach ». Il se contenta de me débarrasser de mon soutif avec son Stanley.

– Que pensez-vous de l’affolant panorama qu’offre ce matin notre chef archéologue si bien en jambes ?

Les ouvriers restaient à lécart. Ils ne parlaient plus. Ils me regardaient.

paisiblement. Paisiblement, mes quatre tortionnaires s’approchèrent et firent cercle autour de moi. Je sentis une sueur acide perler sur mon front.

– Je mappelle Dominique. Quel un cul d’enfer tu as !

Le regard gourmand, il manipulait mes fesses comme une boule de plasticine.

Essayant de conserver une apparence de sérénité, je mefforçais de jouer l’innocente au milieu de ces hommes en rut.

– Dominique…comme Domi ?

– Fais ta maligne ! Je mimpatiente de voir tes jambes excitantes et ton beau cul se tortiller.

Ses trois acolytes prirent possession de mon corps.

Les doigts venant et revenant sur son ventre, glissaient vers la source de mon sexe, engendrant des vibrations incontrôlables à l’intérieur de mes cuisses.

– Elle ne se sent plus déjà plus. Regardez-moi cette chatte juteuse et goulue !

Je me prêtais de bonne grâce à ce jeu que je trouvais très troublant. Mon sexe salivait de bonheur.

Les illades sur mes cuisses et les commentaires coquins se transformaient peu à peu en : " Puisqu’elle en veut, elle en aura ".

Ils parlaient de moi comme dune putain et cela mexcitait au possible.

Je ressentais l’envie dans leurs yeux qui louchaient sur mes seins gonflés. Mon corps tremblait de désir et je ne pouvais rien y faire.

D’une main, Dominique mimmobilisa les poignets au dessus de la tête tandis que son acolyte se mit à me gifler les seins.

Mon bas-ventre était devenu dur, gonflé, lourd d’un désir brutal dont javais honte, tandis qu’une coulée brûlante inondait ma vulve.

  – N’oublie jamais de sortir la poitrine et décarter les cuisses quand on te le demandera!

Les pressions appuyées et conjuguées de leurs mains me faisaient gémir et rappelaient à mon corps qu’il était fait pour jouir. Deux doigts sinsinuèrent sous mon string.

– Qu’est-ce que vous me faites? C’est trop bon !

Je ne parvenais plus à dissimuler le malaise qui me bouleversait tout entière.

Tout en me dévisageant, il me massait la fente complaisamment pour faire pénétrer le venin diabolique.

— Jamais je n’avais vu, avant-hier soir, une telle érection chez une femme. Je vois que ta chatte semble apprécier la préparation de ce vieux Karl.

« La recette hydratante du Dr Kirsh pour une muqueuse exquise et gonflée d’envie »

Jétais parvenue à refouler l’onde du plaisir naissant à force de concentration mais il fallait me laisser souffler.

– Arrêtez !… Laissez-moi! haletai-je.

– Pas question ! Je dois préparer ton cul et ta chatte pour d’autres réjouissances! dit-il en ricanant. Nous savons tous que tu nas pas le droit de jouir mais ce nest pas mon problème.

Florence apporta la parole divine, celle de son mari, pour calmer les esprits.

– Elle a raison. Je veux qu’elle souffre, pas qu’elle s’envoie en l’air! Si elle jouit une seule fois, rasez-lui la tête ! Noubliez pas que Sakis la condamnée aux travaux forcés ! Traitez-la comme un forçat, pas une princesse !

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