Histoires de sexe Histoires tabous

Vacances en camping-car – Chapitre 11




Quelques mois après :

La voix de Marion résonna dans tout l’étage de la maison et me fit sursauter.

— Quentin, t’es où ?

— Dans ma chambre…

— Viens me voir dans la mienne, s’il te plaît !

N’aimant pas trop quand Marion me disait ça, je mis aussitôt ma partie de Fifa en pause puis, je sortis de ma chambre et me dirigeai vers la sienne.

Six mois s’étaient écoulés depuis nos vacances en Espagne et, depuis notre retour, jamais Marion et moi n’avions remis le couvert, comme nous nous étions promis, et nous n’en parlions que rarement. De plus, depuis quelques semaines, Marion sortait avec un garçon qui s’appelait Vincent et qu’elle avait rencontré au lycée.

Cela se passait très bien entre eux deux, surtout sexuellement, et Marion ne se gênait pas pour me raconter de temps en temps leurs ébats, ce qui avait tendance à me rendre un peu jaloux, certes, mais qui m’excitait aussi pas mal. Je l’avais tellement dévergondée pendant nos vacances qu’à présent, au lit, elle semblait être une vraie experte, et Vincent devait bien s’amuser avec elle.

Quant à moi, j’avais eu quelques copines mais rien de bien sérieux, hélas. Cependant, cela ne m’avait pas empêché d’avoir quelques aventures d’un soir, mais ce n’était rien comparé à celles que j’avais vécues avec ma sur.

Quant à nos parents, ils n’avaient jamais su de ce qui s’était passé dans leur dos pendant nos vacances en Espagne. Nous aurions pu nous faire griller à maintes et maintes reprises mais, heureusement, cela n’était jamais arrivé.

Depuis le retour de vacances, nos vies avaient donc repris comme si de rien était. Le lycée pour Marion et moi, le travail pour nos parents, les sorties avec les copains le week-end, bref, la routine.

Quand je rejoins Marion, celle-ci était installée à son bureau, son ordinateur portable allumé devant elle, et elle me regarda entrer dans sa chambre avec un regard qui en disait long : elle était fâchée.

— Qu’est-ce qu’il y a ? Je demande.

— À ton avis ?

— J’en sais rien.

— Ah ouais ? Et ça, c’est quoi ? Insista-t-elle en me montrant l’écran de son ordinateur.

Je me rapproche aussi de son ordi et, en voyant le site sur lequel elle se trouvait, mon palpitant se mit à battre à mille à l’heure.

— C’est… j’en sais rien !

— T’en sais rien ? Mon cul, ouais !

Elle se trouvait sur le site Xstory-fr, plus précisément sur la page d’une histoire intitulée « vacances en camping-car » que je connaissais bien, puisque c’était moi qui l’avais écrite quelques semaines plus tôt.

— T’as raconté nos aventures sur internet ! S’exclama-t-elle.

— Mais non…

— Me raconte pas de conneries ! Tout y est, dedans : nos batifolages dans la capucine, ma partie de jambes en l’air avec Priscilla, le couple de gays que j’ai sucés dans les Landes, bref, y a tout, absolument tout !

— Et alors ?

— Et alors ? Et alors t’es tellement con que t’as pas changé les prénoms, donc on pourrait nous reconnaître !

— N’importe quoi…

— Pas n’importe quoi, non ! Des jumeaux qui s’appellent Marion et Quentin et qui habitent à Brest, il doit pas y en avoir cinquante !

Pris sur le fait, je ne sais pas quoi dire tant je ne m’attendais pas à ce que Marion tombe sur ce site. J’avais décidé de faire ça tout seul, dans mon coin, car il s’agissait d’un site sur lequel j’avais l’habitude de traîner pour assouvir mes besoins nocturnes, et j’avais eu envie de me prêter à cet exercice car cela m’avait pas mal excité, mais c’était tout. Jamais je n’aurais pensé que je me ferais griller, et il était vrai que j’avais été stupide de ne pas changer au moins les prénoms. Si Marion décidait de m’en vouloir, je la comprendrais.

— Pourquoi t’as fais ça ? Finit-elle par me demander.

— Je sais pas, comme ça, pour voir.

— Imagine que Vincent tombe dessus, par exemple…

— Ton mec va sur des sites de cul ?

— Je le satisfais au lit, donc normalement non, mais on sait jamais !

— Tu veux que je l’enlève ?

— Évidemment que je veux que tu l’enlèves, et vite !

— OK OK, pousse-toi…

Marion me laissa aussitôt sa place devant l’ordinateur, et je me connectai à mon profil sur le site. Cependant, même si Marion voulait que j’efface cette histoire, moi, j’en avais aucune envie, donc il fallait que je la fasse changer d’avis.

— T’as tout lu au moins ?

— Évidemment, je viens de me faire l’intégrale en une demi-heure…

— Et pourquoi tu traînes sur ce genre de site ?

— Je te retourne la question, crétin !

— Bien répondu ! Ça t’a plu au moins, ce que tu as lu ?

— Ça m’a rappelé des bons souvenirs, oui…

— C’est tout ?

— Comment ça c’est tout ?

— Bah je veux dire, ça t’a pas… excitée ?

En guise de réponse, Marion commença à défaire les boutons de son jean, et le baissa ensuite jusqu’aux genoux, dévoilant ainsi une culotte grise sur le devant de laquelle se dessinait une auréole sombre.

— Ça te va comme réponse ?

— Ah oui, quand même ! M’exclamais-je.

Pas du tout gênée, Marion se débarrassa de sa culotte, dévoilant ainsi son sexe glabre et humide, la balança sur un tas de linge sale qui trônait dans un coin de sa chambre, et enfila un shorty qu’elle trouva dans le tiroir de sa commode.

— Tu t’es touchée en me lisant ? Je demande.

— À ton avis ? Me répond-elle en remettant son jean.

— J’espère que oui…

— Tu espères que oui ? Tu manques pas d’air ! Et toi ? T’as dû te branler un max en l’écrivant, non ?

— Ouais, j’avoue que ça m’a bien plu…

— T’es trop con !

— Pourquoi ? Il y a pas de mal à se faire du bien !

— C’est vrai, mais anonymement, ç’aurait été mieux ! Bon, tu l’effaces, oui ou merde ?

— J’y viens, j’y viens…

Je me remis devant l’écran, commença à naviguer sur mon profil de Xstory-fr puis, après quelques secondes, je tentai à nouveau de la dissuader.

— T’as lu les commentaires des internautes ?

— Non, pourquoi ?

— Parce qu’il y en a beaucoup.

— Ah ouais ? Et ils disent quoi ?

— Sans me vanter, que des bonnes choses.

— Fais voir…

Pendant les cinq minutes qui suivirent, je lui fis lire tous les commentaires laissés par mes fidèles lecteurs et lectrices, chapitre par chapitre, et Marion avait l’air très étonnée de les découvrir. Quand ce fut terminé, elle mit quelques secondes avant de reprendre la parole.

— Je pensais pas qu’une telle histoire plairait autant, avoua-t-elle.

— Moi non plus, je suis même le premier surpris, à vrai dire…

— C’est aussi pour ça que tu as écrit nos aventures, parce que tu savais que ça plaisait ?

— Oui, quand je lisais que quelqu’un se touche en me lisant, par exemple, bah… ça m’excitait, et ça me donnait envie d’en raconter plus !

— Je vois…

— Bon, repasse-moi l’ordinateur, que je supprime tout ça.

Marion me laissa à nouveau sa place et, alors que je m’apprêtais à faire le nécessaire pour enlever cette histoire du site, la main de la sur se posa sur la mienne.

— Attends, me dit-elle.

— Quoi ?

— Ton histoire n’est pas complète…

— J’ai oublié une de nos aventures ?

— Pas une des nôtres, non, une des miennes…

— Une des tiennes ?

Je marquai un temps d’arrêt avant de comprendre ce qu’elle voulait me dire, puis, je repris la parole, étonné.

— Tu veux dire que…

— Que je t’ai pas tout raconté sur nos vacances.

— La coquine !

— Tu te rappelles d’une matinée où je suis allé à la piscine du camping toute seule ?

— Je crois, oui…

— Bah en fait… j’étais pas à la piscine !

— T’étais où ?

Marion mit quelques secondes avant de me répondre avec un grand sourire.

— Tu sais ce qu’on va faire ? Ce dernier chapitre, je vais l’écrire, et tu sauras tout quand il sera en ligne, d’accord ?

— C’est frustrant…

— Je sais, mais c’est comme ça, il faudra prendre ton mal en patience…

— Fait chier…

— Tu t’en remettras ! Allez, file, j’ai du boulot…

Je lui rendis donc son fauteuil et, au moment où je m’apprêtais à quitter sa chambre, elle m’interpella à nouveau.

— Attends…

Je me retournai juste à temps pour recevoir dans les mains la petite culotte qu’elle venait de mouiller quelques minutes auparavant, et je fus étonné qu’elle me la balance ainsi.

— Plutôt que de te branler sur internet, fais-le plutôt avec ma culotte, me dit Marion.

Je la remerciai d’un signe de tête et enfournai la culotte dans ma poche, avant de rejoindre ma chambre, pressé de savoir ce que Marion m’avait caché pendant ces vacances.

***

Une quinzaine de jours plus tard, un samedi soir où nos parents s’étaient absentés pour aller dîner chez un couple d’amis, Marion m’appela à nouveau pour que je la rejoigne dans sa chambre. Ayant une idée assez précise de ce qui m’attendait, je ne me fis pas prier et, quand je la retrouvai allongée sur son lit, et simplement vêtue d’un long tee-shirt blanc et d’un petit short, cette vue m’émoustilla aussitôt.

— J’ai terminé, annonça-t-elle.

— Terminé quoi ?

— Le dernier chapitre, et il est en ligne…

— Ah, cool, je vais aller le lire, alors !

— Attends, me dit-elle en me voyant commencer à partir.

— Quoi ?

— Je veux que tu le lises ici, s’il te plaît.

— Pourquoi ?

— Pour voir ta réaction…

— Le problème, c’est que je risque d’avoir la gaule, donc…

— Pas grave, fais-le, s’il te plaît.

Je n’eus besoin que de quelques secondes pour prendre ma décision.

— OK, comme tu veux.

— Merci, mon chou…

Je lui répondis par un sourire puis allai m’installer devant son ordinateur. Quelques secondes après, la page d’accueil du site xstory-fr s’ouvrit devant moi, et j’aperçus aussitôt le nouveau chapitre tant attendu de l’histoire « vacances en camping-car ».

— Lis à voix haute, s’il te plaît, me demanda Marion.

— Pourquoi ? Répondis-je en la regardant.

— Eh ben…

En la voyant glisser doucement une main dans son short, je compris où elle voulait en venir.

— Parce que ça pourrait m’exciter, finit-elle.

— OK, pas de problème…

Je me tournai à nouveau vers l’écran et cliquai sur le nouveau chapitre qui s’afficha aussitôt.

Quelques mois auparavant, en Espagne :

Cela faisait quelques jours que mon frère et moi, nous avions décidé d’un commun accord que nos cochonneries reprendraient uniquement quand nous serions sur la route du retour.

Autant dire que, même si nous étions en vacances dans un petit coin de paradis et que nous passions de très bons moments avec nos parents, je craignais tout de même que les journées soient longues sans nos aventures entre mon frère et moi.

Cependant, une promesse était une promesse, donc il allait falloir que je sois patiente, et les quelques minutes que je passais tous les jours sous une des douches du camping me permettaient de me soulager un peu en attendant nos retrouvailles. Il était vrai que j’aimais me caresser car personne ne connaissait mieux mon corps que moi, mais j’aurais préféré que ça soit la main de mon frère qui me caresse le clito plutôt que la mienne.

Deux jours auparavant, j’avais rencontré Priscilla, une sublime métisse avec laquelle javais fait des cochonneries dans sa tente avant d’être rejoint par Quentin qui nous avait regardé faire. N’ayant jamais batifolé avec une fille auparavant, cette expérience m’avait bien plu, et en plus, j’étais tombé sur une nana qui, a priori, savait très bien ce qu’elle faisait, ce qui avait rendu la chose encore plus excitante. De plus, cela mavait permis également de me soulager encore un peu plus en attendant mes retrouvailles torrides avec Quentin, et ça aussi, c’était une bonne chose.

Bref, ce matin, dès dix heures, il faisait une chaleur à crever, si bien que la piscine du camping était bondée de monde et, quand je proposai à mes parents et à Quentin de venir avec moi piquer une tête, ils refusèrent.

— Pourquoi vous voulez pas venir ?

— Il y a trop de monde, répondit ma mère. En plus, il fait très chaud, donc on préfère rester à l’ombre.

— Et toi, Quentin ?

— Je partage l’avis de maman, j’ai pas envie de nager collé-serré avec des vieux plein de sueur !

— OK, tant pis pour vous…

Je me dirigeais vers mon placard, en sortit un maillot de bain deux-pièces rouge que j’allai enfiler dans la salle de bains et, en ressortant, Quentin se trouvait juste derrière la porte.

— T’es sublime, me dit-il à mi-voix en me regardant de haut en bas.

— Merci…

— Les garçons vont encore se rincer l’il en te regardant, rajouta-t-il en posant ses mains sur ma poitrine.

— Et alors, t’es jaloux ?

— Un peu, oui, déclara-t-il en effleurant mon entrejambe du bout des doigts.

— T’en fais pas, mon chou. Bientôt, je serais tout à toi…

Je lui déposai rapidement un baiser sur la joue puis, j’attrapai ma serviette, enfilai mes tongs, et partis en direction de la piscine.

En arrivant à ses abords, j’eus beaucoup de chance de voir une famille qui libérait des transats. J’en choisis aussitôt un sur lequel je déposai mes affaires, puis, sans plus tarder, je me dirigeai vers la piscine.

Etant donné le monde qui s’y trouvait en même temps que moi, c’était compliqué de faire beaucoup d’exercice, mais j’y restai quand même un bon quart d’heure pour profiter de la fraîcheur de l’eau. Autour de moi, je voyais des garçons qui, comme l’avait prédit Quentin, me zieutaient du coin de l’il, ce qui ne me déplaisait pas. J’aurais pu en profiter pour aller leur faire du rentre-dedans mais, comme mon frère était actuellement le seul garçon que je voulais dans mon lit, je m’abstins.

Une fois suffisamment rafraichie, je regagnai mon transat et me coucha dessus sur le ventre pour me faire sécher au soleil. Une fois bien en position, je défis mon maillot de bain dans mon dos pour éviter les marques de bronzage, puis fermai les yeux. Étant donné le monde autour de moi, c’était compliqué d’essayer de dormir, j’en avais conscience, mais le simple fait de se dorer la pilule au soleil était tout de même très agréable.

— Salut, ma jolie !

Je redressai aussitôt la tête, et fus surprise de tomber nez à nez avec Priscilla, la jolie métisse qui, deux jours auparavant, fut mon amante d’un soir. Une fois de plus, elle était sublime, simplement habillée d’un haut de maillot de bain et d’un minishort en jean, et les yeux cachés par de grosses lunettes de soleil. Elle était accompagnée de deux autres nanas : une brunette au joli minois plus petite et plus potelée qu’elle, vêtue d’un maillot de bain une pièce et d’une serviette ceinte autour de sa taille, et une blonde à la silhouette élancée, avec de jolies formes, et qui portait un bikini qui me paraissait un peu trop petit pour cacher tous ses attributs.

— Salut, ça va ? Je réponds.

— Oui, et toi ?

— Impec !

— T’es toute seule ?

— Oui, mon frangin et mes parents n’ont pas voulu m’accompagner…

— D’accord…

Elle me désigna ensuite ses deux copines de la main.

— Je te présente Pauline, la blonde, et Gaby, la brunette.

— Salut, les filles.

— C’est donc toi la fameuse Marion, je suppose ? Demande Gaby.

— La fameuse Marion ? Qu’est-ce que tu veux dire par-là ?

— Priscilla nous a tout raconté…

— Ah bon ?

Je regardai ensuite Priscilla qui souriait, puis.

— Tu leur as raconté quoi ?

— Les cochonneries qu’on a faites l’autre soir, répondit-elle, de but en blanc.

Je regardai aussitôt autour de nous pour voir si quelqu’un nous écoutait mais, étant donné la foule de personnes qui squattait les abords de la piscine, personne ne semblait faire attention à nous.

— Pourquoi tu leur as raconté ça ?

— Parce que ça m’a bien plu, et aussi parce que c’était pas banal de tomber sur un frère et une sur comme vous deux !

— C’est vrai que vous avez l’air bizarres, dans la famille, rajouta Pauline.

— Pas bizarre, rectifia Priscilla, disons plutôt… bizarrement ouverts !

— Si on veut, oui…

— Tu veux venir avec nous, proposa Priscilla, on s’apprêtait à aller boire un verre chez Pauline…

— Jai dit à mes parents que je resterais pas longtemps ici, donc…

— Donc quoi ? T’as peur qu’ils te punissent en te mettant au coin ? Demanda Gaby.

Décidément, elle a l’air hautaine, cette connasse, pensais-je à voix basse.

— Non, j’ai pas peur, mais…

— Mais quoi ? Enlève-toi le balai que t’as dans le cul, ça te ferait pas de mal !

— Calme-toi, Gaby, si elle veut pas venir, on va pas la forcer, fit Priscilla d’un ton qui se voulait apaisant.

Elle se tourna ensuite vers moi et me fit un signe de la main.

— Peut-être à plus tard, alors, me dit-elle avant de s’éloigner.

— Attendez !

Elles se tournèrent toutes les trois vers moi.

— OK, je viens, mais je resterais pas longtemps, dis-je en essayant de renouer mon maillot de bain dans mon dos.

— Comme tu voudras !

Priscilla se rapprocha de moi, et s’assit sur le bord du transat pour m’aider à nouer mon maillot de bain. Quand sa peau toucha la mienne, un courant électrique me traversa de haut en bas, et j’eus du mal à cacher mon trouble lorsque je me relevai et que je passai ma serviette autour de ma taille.

— Je vous suis, finis-je par dire.

— OK, c’est par là-bas.

Nous quittons aussitôt la piscine et nous dirigeons vers le haut du camping, un endroit que je n’avais pas encore visité, et dans lequel les toiles de tente, les caravanes et les camping-cars étaient remplacés par des mobile homes, des bungalows et des chalets en bois de toutes tailles.

— T’habites sur un de ces emplacements ? Je demande à Pauline.

— Ouais, mon père est blindé de thunes, donc on a cette chance-là…

Nous tournons à droite pour rejoindre un chemin parsemé de graviers et arrivons devant un mobile home qui avait l’air d’être quatre ou cinq fois plus grand que notre camping-car, et sur le devant duquel se trouvait une grande terrasse en bois.

— On y est, déclara Pauline en allant sur la terrasse.

— Tes parents sont là ? Je voudrais pas les déranger, et…

— Non, t’en fais pas, ils sont partis en vadrouille et ne rentreront que ce soir…

Je lui réponds par un signe de tête puis, suivi de Gaby et Priscilla, je suis Pauline qui nous emmène à l’intérieur du mobile home. Une fois de plus, je ne peux m’empêcher de constater que cet endroit pue le fric à plein nez, tant tout semble être fait dans des matériaux modernes, et tant tout me paraît immense. Quand Pauline referme la porte derrière nous trois, nous sentons aussitôt les bienfaits de la clim, et cela fait du bien.

— Qu’est-ce que vous voulez boire ? Demande Pauline en se dirigeant vers un grand frigo.

— Tu proposes quoi ? Répondit Priscilla.

— Chardonnay, whisky, rosé, bière…

— Et en sans-alcool ? Je réponds.

— Et voilà, elle refait sa coincée, ne put s’empêcher de répondre Gaby.

— T’as un problème avec moi, Gaby ? Répliquai-je, agacée par le comportement de cette connasse.

— Calmez-vous les filles, fit Priscilla.

— C’est elle qui m’emmerde depuis tout à l’heure !

— Je sais, donc calme-toi Gaby, OK ?

— Je vais essayer…

— Mets-nous trois whiskys avec des glaçons, s’il te plaît, décida Priscilla avant d’aller s’asseoir sur un grand canapé gris en tissu qui faisait face à la baie vitrée qui longeait la terrasse.

Je n’osai rien dire en entendant Priscilla décider de ce que j’allais boire à ma place et décidai d’aller m’asseoir à ses côtés, rapidement imitée par Gaby pendant que Pauline s’occupait des verres.

— Il est chouette cet endroit, dis-je en regardant autour de moi.

— Ouais, plus ça coûte une blinde, plus c’est confortable, répondit Pauline en apportant les verres sur la table basse qui nous faisait face.

— Tu risques pas de te faire engueuler si ton père constate que tu tapes dans ses bouteilles ?

— Il s’en rendra même pas compte, t’en fais pas…

OK, donc pour récapituler, on a Priscilla la chaudière, Gaby la connasse, et Pauline la gosse de riche. Ça c’est de la belle brochette, pensais-je.

Bref, nous restons donc à papoter de toute et de rien pendant quelques minutes, comme si de rien nétait puis, quand Pauline nous resservit un deuxième verre, un coup d’il sur ma montre m’indiqua qu’il était temps que je m’en aille, et je me levai.

— Désolé les filles, mais je dois y aller, donc…

— Finis au moins ton verre, dit Pauline en se levant à son tour, comme pour m’empêcher de sortir.

— Je préfère pas, mes parents vont s’inquiéter, et…

Priscilla m’attrapa aussitôt la main et m’invita à me rasseoir, ce que je fis un peu à contrecur. Priscilla me tendit mon verre que j’attrapai sans rien dire, et je bus une nouvelle gorgée de whisky.

— On est pas bien là, toutes les quatre ? Demanda Priscilla.

— C’est pas ça le problème, c’est juste que…

Priscilla ne me laissa pas finir car, tout d’un coup, elle se pencha vers moi, et me mordit doucement le lobe de l’oreille.

— Tu fais quoi ? Je demande, gênée.

— Quoi, t’aimes pas quand je fais ça ?

— C’est pas ça, c’est juste que…

— Quand je te l’ai fait l’autre soir, ça te déplaisait pas, rajouta Priscilla.

— C’est vrai, mais…

Quand ses lèvres se dirigèrent vers la naissance de mon cou, bien que ses caresses buccales ne me déplaisaient pas, je me levai brusquement pour y mettre fin.

— Je suis désolé, mais je n’ai pas envie, pas aujourd’hui, et…

Soudainement, Pauline qui se trouvait derrière moi colla sa poitrine contre mon dos et, aussitôt, ses mains se dirigèrent vers mes seins qu’elle s’amusa à peloter.

— T’es sûre que tu n’as pas envie ? Demanda-t-elle.

— Sûre oui, et…

Quand ses mains glissèrent jusqu’à mon ventre, puis jusqu’à mes cuisses, de nouvelles décharges électriques s’emparèrent de tout mon être. Même s’il était plus raisonnable que je parte dès maintenant, je mourrais pourtant d’envie de rester avec elles, car quelque chose me disait qu’on allait bien s’amuser, toutes les quatre. Seulement, en repensant à mes parents à Quentin, j’eus un remords, et je me débarrassai de l’étreinte de Pauline.

— Désolé, je ne peux pas, je…

En guise de réponse, Pauline me poussa et je retombai assise sur le canapé, juste à côté de Priscilla qui, sans que jaie le temps de rien faire, m’attrape le visage de ses deux mains pour m’embrasser tendrement. Je me laissai faire sans broncher, mêlant ma langue à la sienne, et mes mains se posèrent aussitôt sur hanches. Quand notre baiser se termina au bout de quelques secondes, je n’eus pas le temps de reprendre mon souffle que Pauline qui s’était assise à côté de moi m’attrapa à son tour le visage pour m’embrasser également.

J’avais l’impression de vivre un rêve éveillé. Même si je n’étais pas plus attirée par les femmes que par les hommes, le fait de me faire embrasser par ces deux charmantes créatures était quelque chose de très plaisant, et quand chacune posa une main sur ma cuisse, mon palpitant s’emballa à mille à l’heure.

Quand Pauline se retira de ma bouche, je mis quelques secondes à me remettre de mes émotions et, quand mon regard croisa celui de Gaby qui nous regardait faire sans broncher, cette dernière rigola.

— Tu crois quoi, que moi aussi je vais t’embrasser ? Tu rêves !

— Tant mieux, dis-je.

— Ouais, comme tu dis, car je vais faire mieux que ça !

— Ah bon ?

Lorsque je sentis Pauline et Priscilla m’écarter gentiment les jambes et que je vis Gaby s’approcher avant de s’accroupir devant moi, je compris aussitôt ce qui allait se passer.

— Je sais pas si…

— Si quoi ? Priscilla nous a dit que t’aimais ça, donc t’en fais pas, ça va bien se passer !

Sur ces dernières paroles, Gaby attrapa les extrémités de mon maillot de bain et me l’enleva complètement, dévoilant ainsi mon sexe que je n’avais pas rasé depuis quelques jours et qui commençait déjà à être humide.

— C’est mignon tout ça, fit Gaby en jouant doucement avec mes fines lèvres.

— Tu verras, elle a bon goût, fit Priscilla avant de me mordre à nouveau le lobe de l’oreille.

— On va voir ça tout de suite…

Sans plus tarder, Gaby se jeta sur mon sexe qu’elle lécha de haut en bas à plusieurs reprises avant de s’attarder plus précisément sur mon clitoris qu’elle s’amusa à titiller du bout de la langue. Putain, mais c’est qu’elle était douée, la connasse !

Je penchai aussitôt la tête en arrière en fermant les yeux, électrisée par ce qui était en train de se passer entre mes jambes et, quand Pauline m’attrape doucement la main avant de la poser sur sa petite culotte, je compris aussitôt le message. Je plongeai donc mes doigts dans sa culotte et me mis à lui tripoter le sexe, tout en la regardant, haletante.

Quant à Priscilla, elle profita du fait que j’étais occupée à autre chose pour dénouer mon haut de maillot de bain et me l’enlever. Je me retrouvais donc complètement nue devant ces trois nanas que je connaissais à peine et, quand Priscilla commença à me lécher les seins, j’avais l’impression d’être au summum de l’excitation. Sans qu’elle me demande rien, ma main libre se posa sur son bas-ventre et s’inséra, elle aussi, dans sa culotte qui était déjà trempée. Aussitôt, mes doigts se frayèrent un chemin jusqu’à ses lèvres que j’entrepris de tripoter, sans même la regarder puisque Pauline venait à nouveau de m’attraper la bouche pour me rouler un patin.

Je n’en revenais pas de ce qui était en train de se passer, c’était tout simplement inimaginable. Moi qui avais quitté le camping-car une heure plus tôt pour aller faire trempette dans la piscine du camping, je me retrouvais en train de faire des cochonneries avec trois nanas. Si Quentin savait ça, il serait terriblement jaloux, voilà pourquoi je décidai aussitôt de ne jamais lui révéler ce qui était en train de se passer.

Pendant ce temps-là, Gaby continuait de me manger l’entrejambe avec beaucoup d’application, s’attardant de temps en temps sur mon clitoris, puis m’écartant ensuite les lèvres avec ses doigts pour pouvoir lécher l’intérieur de mon antre. Bref, elle s’y prenait très bien, et j’oubliai aussitôt à quel point je l’avais trouvée conne quelques minutes auparavant.

Soudainement, Pauline retira ma main de sa culotte et se leva, les joues cramoisies et légèrement transpirantes malgré la clim.

— Ne restons pas là, les filles, allons dans ma chambre…

— Comme tu veux, ma belle, répondit Priscilla.

Une fois que Gaby eut fini de me bouffer la minette, Priscilla m’attrapa par la main et m’aida à me lever, se doutant probablement que mes jambes seraient flageolantes après ce que je venais de subir.

Nous nous dirigeons toutes les quatre vers la chambre de Pauline qui se trouvait dans le fond du mobile home, moi complètement nue, et les trois autres nanas en petites tenues. Quand Pauline me mit une légère fessée en rigolant, je ne pus m’empêcher de pousser un petit cri.

— T’aimes ça ? Me demanda-t-elle.

— Plutôt, oui…

— Tant mieux…

Lorsque nous arrivons dans sa chambre, je constate aussitôt que celle-ci me semble être aussi grande qu’une chambre de maison normale, preuve que les dimensions de ce mobile home sont disproportionnées. Le mobilier est assez simple : un lit deux places, une grande armoire débordante de vêtements, et un petit bureau sur laquelle se trouvait un nécessaire à maquillage.

— Allonge-toi sur le lit, m’ordonna Pauline.

— Pourquoi ?

— J’ai envie de m’amuser avec toi, et j’ai une idée…

Très excitée par ce qui était en train de se passer, j’obéis et m’allonge sur le lit. Aussitôt, Priscilla se couche à côté de moi et se met à me manger les seins, tout en me caressant doucement le bas-ventre. Je me laisse faire sans broncher et, quand je vois Pauline sortir deux foulards de son placard avant de se diriger vers moi, je me demande ce qui m’attend.

— Laisse-toi faire, me demande-t-elle.

Je lui réponds en hochant la tête. Aussitôt, Pauline m’attrapa le poignet, le rapprocha du montant du lit et, sans que je puisse faire quoi que ce soit, elle m’y attacha à l’aide du foulard qu’elle noua autour.

— Tu fais quoi ? Je demande.

— T’en fais pas, ma chérie, on va bien s’amuser.

Elle réitéra la même opération au deuxième montant et, bientôt, je me retrouvai ligotée au lit, à la merci de ces trois jolies nanas qui me regardaient d’un air amusé. En temps normal, cela aurait dû me faire peur mais là, ça m’excita davantage.

Related posts

J'aime les bites et j'aime offrir mon cul – Chapitre 1

historiesexe

Dépucelage anal de Célia, ça dérape ! – Chapitre 3

historiesexe

Les toilettes du Mac Do – Chapitre 1

historiesexe

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte .