Il est 14 heures, et me voilà arrivé devant la maison des Floyd. Pile à l’heure, comme je le suis toujours. Je n’ai jamais vraiment fait de babysitting comme ça, et le terme me paraît bien inadéquat alors que la jeune fille en question à 18 ans… Enfin bon, j’en ai 23, je peux définitivement m’occuper d’elle pendant la semaine de vacances de ses parents.
Je les connais bien d’ailleurs, son père étant un de mes anciens professeurs de mathématiques, matière dans laquelle j’excellais déjà au lycée. On a gardé le contact depuis, et j’ai passé de très bons moments avec lui ; je ne connais pas sa fille pour autant. Elle s’appelle Juliette, j’adore ce prénom.
Je sonne à la porte, Benoit vient m’ouvrir, on discute rapidement, ils sont sur le départ. Une superbe jeune fille se dresse alors devant moi : pas très grande, fine mais avec quelques formes, des cheveux bruns frisés et assez longs desservant un magnifique visage rond et angélique pourvu d’un petit nez aquilin et de deux yeux bleus incroyablement profonds. Elle me fait la bise, j’ai oublié de préciser qu’elle a des lèvres pulpeuses et une odeur envoûtante. Je garde la tête froide et me présente calmement.
Les introductions faites, ses parents l’embrassent puis me laissent, après m’avoir rappelé une dernière fois toutes les instructions. Bénédicte, la femme de Benoit est trader en entreprise. La famille Loyd est donc plutôt fortunée. Ils me donnent l’argent nécessaire pour une semaine à deux, à savoir plusieurs centaines d’euros… Jamais dans la démesure.
A peine sont-ils partis et me voilà déjà gêné. Je ne la connais pas trop et elle se tient silencieusement devant moi, comme si j’avais à faire quelque chose…
— Alors voilà, tu vas être sans tes parents cette semaine ahah !
— Oui, j’ai un peu l’habitude quand même.
— Ok, tu me présentes un peu la maison ?
— Yep !
Elle se retourne et commence à me faire la visite. La salle à manger, la cuisine, les toilettes, le corridor principal, la salle de jeu, etc. Je dois avouer que je passe autant de temps à découvrir la maison qu’à regarder son hôte… Elle porte un jean serré mettant en valeur ses jambes fines, et son fessier développé… Et en haut, un petit chemiser blanc cachant jusqu’au bas de son cou, elle est à croquer.
— Et tu as quel âge déjà?
— 18 ans, enfin je vais en avoir 19 après demain !
— Oh, tu as prévu une petite fête ?
— Non, pas trop mon truc les fêtes.
— Ahah, assez rare pour quelqu’un de ton âge.
— Paraît-il…
— Enfin non pas que ça importe.
— On continue la visite ?
Je dodeline de la tête pour approuver, et je la suis encore. Bon, elle a presque 19 ans, ça nous fait que quatre ans de moins… Wow, mais à quoi je suis en train de penser la ? A peine cinq minutes avec elle et mon cerveau n’est plus aux commandes.
Elle me fit une visite complète finissant sur ma chambre, qui se trouve directement en face de la sienne.
— Ok super ! Je m’installe vite fait et on discute un peu, histoire de faire connaissance et de savoir comment on gère cette petite semaine ensemble ?
— D’acc je suis juste en face.
Je pose mes affaires, défais mon sac, range mes habits et sors mon ordi et autres appareils électriques. Ma chambre est grande, assez spacieuse, avec un immense lit deux places, je n’y serai pas à l’étroit. Je me mets un coup de déo, et me regarde rapidement dans le miroir. J’aime plutôt ce que j’y vois, je suis assez grand, mince mais athlétique, surtout fier de mes abdos dessinés, un peu moins de mes petits pecs ; on ne peut pas tout avoir. Mes cheveux bruns mi-longs n’en font encore qu’à leur tête, j’essaie de les arranger rapidement, en vain.
J’attends encore un instant dans ma chambre, puis j’en sors pour aller toquer à la sienne.
— Yep !
J’ouvre la porte, elle est allongée sur son lit, sur le ventre, les genoux pliés avec les pieds en l’air ; une jolie vue en somme. Elle est sur son ordi et alors que j’entre elle se rehausse en se mettant sur les coudes, dommage qu’elle porte ce chemisier…
— Alors, généralement tu fais quoi dans ta journée. Je veux pas trop m’imposer ou autre donc il faut me dire ce que tu attends de moi cette semaine !
— Je te décris vite fais, je me lève assez tôt, je vais petit déjeuner en regardant la télé, puis je vais me doucher et me pouponner. Après je reste un peu sur l’ordi et je fais le repas, ou du moins j’aide à le préparer. Ensuite je mange tranquillement, on regarde la télé ensemble puis je vais faire mon sport. Je t’ai pas montré les extérieurs mais il y a de quoi faire ici. Je retourne traîner soit devant l’ordi soit la télé ou alors devant un bouquin. Je prépare le repas du soir, je le mange et télé ou ordi puis je vais dans ma chambre.
— Ahah ok, c’est assez bien rodé tout ça.
— Enfant unique, il te faut un bon planning ou tu te fais chier.
— Logique oui, j’ai des frères et surs perso donc je ne peux que te croire sur parole.
— Du coup pour ce qui est de ce que tu fais c’est comme tu veux ! Techniquement j’ai pas vraiment besoin d’un babysitter hein, je me débrouille très bien toute seule, mais bon, niveau ambiance c’est pas forcément le top. Alors tu vois, comme tu veux.
— Bah écoute on va tester ça de toute façon et n’hésite pas à me dire des critiques quand t’en as !
— Parfait, là c’est l’heure de mon sport, tu veux en faire avec moi ?
— Ca dépend ce que tu fais.
— Houla, y a le choix : gym, yoga, natation, tennis, course, lutte.
— Tu fais tout ça chez toi ?
— Je t’ai dit qu’on avait de quoi faire, alors, tu sais faire quoi ?
— Je me débrouille en tout, sauf gym et yoga, et je doute même que tu puisses m’apprendre quoi que ce soit ahah !
— Logique oui, je pensais nager aujourd’hui ça te va ?
— Techniquement oui mais j’ai pas de maillots, au pire pas grave je ferais du sport avec toi un autre jour.
— Bof comme tu veux, tu peux venir en caleçon sinon, c’est comme un maillot pour les mecs.
— Ouais pas faux… Bon allé, vu la chaleur je t’accompagne piquer une tête.
— Je viens te chercher dans ta chambre quand je suis prête.
Je ressors puis vais dans ma chambre. Bon, sympa la natation, mais j’aurais préféré avoir mon maillot, en caleçon ça va être assez difficile de cacher l’effet qu’elle me fait… Chaque chose en son temps je verrais bien. J’enlève mon pantalon, mes chaussures et mon t-shirt. Je décide de changer de caleçon, ne prenons pas le risque d’en mettre un semi-transparent, ce noir la fera mieux l’affaire. J’enfile un short puis je récupère ma serviette et je l’attends tranquillement assis sur mon lit.
— T’es prêt ?
— Yep
Je me lève, ouvre la porte et tombe nez à nez avec elle qui s’apprêtait à ouvrir ma porte. On s’est retrouvé très proche pendant un instant. Elle porte un deux-pièces assez sexy, dévoilant une poitrine plutôt gonflée vu son âge. Noir plutôt sobre, on ne peut plus dire qu’elle soit trop couverte maintenant, c’est presque un bikini… Mon Dieu qu’elle est bien foutue. Elle me sourit, puis s’élance devant moi, me libérant la vue sur ses belles fesses fermes. Un délice pour les yeux cette fille.
— Tu sais qu’on est assez riche grâce à maman, alors je suis assez gâtée… Donc on a un cours de tennis, une piscine et une sorte de gymnase rien que pour moi finalement.
— Ah ouais, plutôt tranquille en effet.
— Bof j’en ai jamais demandé tant mais je vais pas cracher dessus !
— Je me doute oui.
Alors qu’on marche je me rends compte que quelque chose cloche, je ne vais pas vraiment pouvoir cacher mon érection une fois mon short baissé, je vais devoir me cacher un peu…
On arrive devant la piscine, elle est plutôt grande, 25 mètres de longueur… Je n’imagine même pas le prix. Elle pose sa serviette sur une chaise longue puis s’élance sur un plongeoir et la voilà dans l’eau. Elle se tourne vers moi et me cri de la rejoindre : l’eau est trop bonne ! S’il n’y avait que l’eau…
Je retire mon short en me tournant puis je saute le plus rapidement possible dans l’eau ! Je crois que j’ai réussi à ne pas faire remarquer l’énorme bosse à peine cachée par mon caleçon.
— Tu nages quoi ?
— A peu près tout, sauf le papillon quoi.
— Ok, on fait un concours ?
— Vas-y, on gagne quoi ?
— Hum, des gages ça peut être fun !
— Allez !
— Ok, on part de la et on fait quatre longueurs, cent mètres quoi.
— Quelle nage ?
— On peut en faire plusieurs hein, crawl, puis brasse puis dos. Ca fait trois gages comme ça, plus de chance d’en obtenir !
— Ahah surtout plus de fun pour toi si t’as les trois ouais !
— T’as tout compris ! Allé, on se prépare !
— Tu vas m’atomiser tu peux t’entrainer quand tu veux…
— Ouais mais t’es un mec, et assez physique de ce que j’ai vu, on se défile pas !
— Tu l’auras voulu Juliette !
On a alors passé un long moment à faire nos concours, elle nage vraiment bien mais je l’ai eu à l’endurance, résultat, deux gages pour elle et un seul pour moi, un peu la honte je sais !
— Ahah bien joué, mais je reste celle qui gagne au final…
— Ça va, j’abdique bravo t’es plus forte que moi.
— Je sais oui, merci. Bon va falloir que je réfléchisse à des bons gages.
— Fais attention j’en ai un aussi !
On nest pas sorti directement de la piscine on a chahuté encore un peu ; petites batailles d’eau, tentatives de se noyer, etc.
— Vas-y on fait des plongeons et on se note !
— Hum… Ok si tu veux.
Je suis bien chaud pour la voir sauter, mais qu’elle me regarde sauter avec ce que je cache sous le peu de tissu que j’ai, bof… Mais bon, je n’ai pas le cur d’ôter ce joli sourire de son visage.
Elle y va la première, elle s’élance lentement, le visage concentré, puis elle saute et atterrit quasiment parfaitement dans l’eau en faisant très peu d’écume.
— Phew, classe ! Pas beaucoup de fioriture mais parfait !
— Ah, merci, bah vas-y essaie de mettre de l’originalité toi !
Je sors de la piscine, elle me fixe et je n’arrive pas à faire partir cette foutue érection. Je me mets sur le bord du plongeoir en espérant qu’elle ne remarque rien, puis je me retourne, et décide de plonger en faisant un salto arrière. Je prends ma respiration, me calme un peu, et alors que j’allais me préparer à sauter, je sens ses mains qui sautent sur moi, et avant que je ne comprenne, je tombe dans l’eau. Tant bien que mal je réussis à reprendre mes esprits et sortir la tête de l’eau. Elle rigole tellement fort à côté de moi, et agite quelque chose dans ma direction.
C’est mon caleçon.
— Mais… Mais quoi ?
— Ahah je t’ai bien eu ! Eh bah alors, viens le récupérer tu voudrais pas que je te vois nu quand même…
Puis elle rigole et s’éloigne en nageant. Alors là, il ne faut pas jouer à ça avec moi…
Je la poursuis et j’essaie de récupérer mon dû en essayant de me cacher au maximum. Puis enfin je la bloque dans un coin, elle essaie de plonger sous moi mais je réussis à l’attraper dans l’eau et d’une main je récupère mon caleçon. On sort tous les deux de l’eau, je la tiens par un bras et de l’autre j’ai récupéré mon sous-vétement, elle rigole et me dit :
— On est un peu proche vu comme tu es sapé…
Je recule brusquement puis remets mon caleçon, rouge de honte.
— Ahah je t’ai bien eu, t’inquiète j’ai rien regardé !
— J’espère bien ! Je me vengerai…
— Rêve toujours !
Elle m’éclabousse de l’eau dessus et commence à s’enfuir en nageant. Sans trop réfléchir je me jette sur elle et je lui enlève son bas de maillot. Je me retrouve à un mètre d’elle, sa culotte dans la main et elle, rouge comme une tomate.
Elle colle immédiatement ses deux mains entre ses cuisses puis se colle contre le bord de la piscine.
— Hé, mais rend moi ça !
— Ah, désolé je croyais que c’était à moi, qui sème le vent récolte la tempête.
— Allé rend le moi je vais pas venir le chercher moi, je suis crevée…
— Je suis trop grand seigneur, allé tiens.
Je lui jette puis me retourne pour sortir de la piscine sans la voir. Je me sèche rapidement les cheveux puis je l’aide à sortir.
— Désolé c’était juste une blague.
— Non t’inquiète c’est rien, et c’est moi qui ai commencé !
— Certes mais ça restait pas très malin !
— Ahah c’est vrai, surtout que toi, c’est ton corps qui voulait plus d’espace je crois.
Elle me fait un clin d’il puis va s’allonger sur la chaise longue. Je reste pantois, sans trop comprendre, ou plutôt en comprenant trop bien son allusion.
— En tout cas c’était cool, merci de m’avoir accompagnée !
— Pas… Pas de problème.
Elle ferme les yeux et profite du soleil. Je la fixe un long moment, elle rouvre les yeux, me regarde en souriant puis me dit :
— Tranquille ?
— Oh non ce, ce n’est pas du tout ce que tu crois je, c’est juste que je ne savais pas trop quoi faire.
— Ah, c’est vrai ? Bah tiens, tu peux venir me mettre de la crème solaire si tu veux.
— Sérieux ? Allé…
Elle se tourne dos à moi, je commence à lui enduire le dos. Alors, sans prévenir, elle vient défaire le nud de son soutien-gorge libérant ainsi son dos, mais aussi sa poitrine que je ne vois malheureusement pas comme ça. Elle tourne la tête vers moi :
— Ce sera plus pratique comme ça.
— Heu ok oui.
Je lui enduis le dos de crème puis je me décale lentement.
Elle se tourne vers moi, se couche sur la chaise longue, puis me dis:
— Il me faut de la crème devant aussi, sinon je vais cramer…
— Heu… Ok.
Elle éclate de rire puis étant ses bras le long de son corps me libérant ainsi la vue sur ses seins magnifiques, bien ronds, ferme et avec des petits tétons rose tout dur. J’enduis mes mains de crème solaire puis je les glisse sur son torse, en évitant clairement ses seins. Je m’occupe de tout son tronc comme ça puis alors que j’allais passer une dernière fois mes mains, elle se saisit de ma droite et me fait remonter jusqu’à son sein.
— Je peux prendre des coups de soleil la aussi tu sais.
Je ne dis pas un mot et je pose mes deux mains sur ses seins, d’abord juste pour mettre de la crème, mais bien vite juste pour profiter de sa poitrine. Sans m’en rendre compte je passe mes doigts sur ses tétons, je la caresse. Elle gémit lentement et je sens alors sa main contre mes abdos.
— Approche-toi.
J’obéis, calant ma tête près d’elle comme si elle allait me dire quelque chose. Elle se décale alors lentement et vient poser ses lèvres sur les miennes. Je réponds à son baiser par un autre baiser. Elle glisse sa main sur mes abdos.
Pour ma première fois depuis que je suis ici, je ne suis pas mécontent de mon érection. Je ne réfléchis plus à rien et je me perds dans ses yeux et au touché de sa peau si douce, je glisse lentement une main le long de son ventre puis qui vient toucher son bikini. Sans prévenir elle se lève alors.
— Je vais préparer à manger !
Elle récupère son haut, et part dans la maison.
Je reste seul sur la chaise longue, frustré et perdu. Cette semaine va s’avérer… Intéressante.
