La punition fut sévère, le soir même, Tom était dans le train, en route pour l’autre bout du pays pour travailler à la construction de routes.
Pour ma part je fus consignée dans ma chambre, après avoir été obligée de me confesser à l’église.
Je l’ignorais mais ce n’était que le début de la punition, ma mère entra dans ma chambre, fit mes valises, je commençais à être effrayée.
-Que faites vous mère?
-Vos bagages petite perverse, je vous envoie chez votre père, il vous inculquera les bonnes valeurs, ah ça, vous n’allez par rigoler avec lui !
Mon père vivait dans une des provinces anglaises des caraïbes, il y était chef de la garde du gouverneur, très peu sympathique, à la limite d’être d’un tyran.
Je passais ma dernière journée dans ma chère campagne anglaise.
Personne ne prononça un mot dans la calèche qui nous emmena jusqu’au port où j’allais embarquer.
J’avais complètement sali l’honneur de notre famille et infligé la honte à ma mère.
J’avais une cabine réservée sur un bateau transportant d’autres bourgeois vers nos colonies des caraïbes, une cabine luxueuse, j’avais beau avoir déshonoré ma famille, je faisais toujours partie de la bourgeoisie.
Je n’eu même pas droit à un petit signe lorsque le bateau leva l’ancre, triste, je m’éclipsais dans ma cabine.
On frappa à ma porte plus tard dans la journée, c’était un membre d’équipage qui me demandait de descendre, car on servait le dîner. Tous les passagers étaient réunis dans la grande salle à manger, il ne me suffit que d’un instant pour comprendre que j’étais la plus jeune à bord, tous les autres étaient des personnes d’au moins cinquante ans.
Je m’assis à la table que l’on m’indiqua et mon repas arriva peu après, c’était un jeune matelot qui m’apporta mon assiette,
Je lui fis un petit sourire pour le remercier. Je n’y pensa qu’après mais ce jeune marin me plaisais beaucoup, il avait un sourire d’ange et l’uniforme réglementaire lui seyait à merveille.
Le soir même je décidais de me balader un peu sur le pont pour observer l’océan à perte de vue, lorsque je vis mon matelot de toute à l’heure faire la même chose, appuyé sur une barrière.
Je m’approchais lentement pour me mettre à côté de lui.
-Bonsoir mademoiselle, le repas vous a plu? Me demanda-il.
-Oui, beaucoup. Il fait frais ce soir vous ne trouvez pas?
-Tout à fait, mais d’ici quelques jours les nuits se feront plus chaudes à mesure que nous descendrons vers le sud.
Il s’aperçut que je commençais à avoir froid alors il me frictionna le dos avec sa main, j’en profitais pour me rapprocher un peu et me serrer contre lui.
Ses mains se firent à ce moment plus entreprenantes, descendant à plusieurs reprises jusque sur mes fesses.
Je passais alors lentement ma main sur son sexe qui commençait à grossir, il embrassa mes cheveux puis me demanda de le suivre.
Il me fit entrer dans sa cabine personnelle, et me fit asseoir sur sa couchette puis il s’assit à côté de moi et m’embrassa délicatement puis avec un peu plus de fougue.
Ses mains caressaient mes seins qu’il libéra un à un de ma robe. Il jouait avec mes tétons, les pinçant délicatement entre ses doigts puis sa bouche descendit dessus pour les embrasser, les lécher et les mordiller du bout des lèvres.
Je me laissais faire, c’était vraiment parfait.
Ensuite il descendit sa main entre mes cuisses et me caressa à travers le tissu, ce qui me fit déjà mouiller comme je n’avais jamais mouillé auparavant. Il m’enleva mes vêtements et les laissa tomber au sol, puis il enleva les siens. Il m’allongea sur la couchette et monta sur moi, après avoir trouvé sa position, il commença à frotter son sexe sur le mien, puis à le faire enter doucement, j’étais encore vierge et toute serrée, il ne put même pas entrer son gland en entier au début, il faisait aller et venir son pénis juste à l’entrée de mon vagin, puis il poussa un peu plus et centimètre par centimètre il finit par entrer.
J’écartais les cuisses au maximum que ce que sa couchette étroite me permettait, il commença ses va et vient profonds, je commençais à gémir de plus en plus, c’était ma première fois, je l’avais tant attendue et je n’étais pas déçue par le plaisir procuré.
Il accéléra peu à peu ses mouvements, puis il attrapa mes pieds et les fit passer au dessus de ses épaules et il accéléra encore plus. Je commençais à gémir encore plus fort tellement je prenais de plaisir, puis je senti tout mon corps se contracter, j’eu une sensation bizarre mais tellement agréable, qui se diffusa dans mon corps, je compris que j’avais eu mon premier orgasme et ce fut vraiment un tremblement de terre. Le lit était trempé alors que le jeune marin continuait de plus belle, puis à un moment il ralenti pour finalement sortir son pénis qui libéra dans la seconde toute sa semence sur mon ventre et sur la petite touffe de poils au dessus de mon sexe. Une quantité impressionnante gicla sur moi, même jusque sur mes seins.
Le matelot se leva et me proposa de venir prendre une douche, dans la douche commune de l’équipage, j’acceptais, après avoir enfilé un peignoir je le suivis à travers le couloir qui donnait sur toutes les cabines des autres marins pour arriver, au bout de ce couloir jusqu’aux douches.
Il était assez tard et les lieux étaient déserts, nous prîmes notre douche, serrés l’un contre l’autre, pendant qu’il embrassait mes cheveux et que de temps à autre, ses doigts faisaient rouler mon petit clitoris.
Je passais cette nuit là dans la cabine de ce jeune marin dont je ne connaissais pas encore le nom, enlacée dans ses bras, entièrement nue.
Alors que mon fougueux amant s’était endormi, je caressais mon sexe en repensant à cette première fois si bonne.
Je commençais à vraiment apprécier la punition ainsi que l’ironie de la situation.
Ma mère voulait m’éduquer, « que je me comporte comme une fille de mon rang », elle m’avait encore plus poussé vers ce qu’elle appelait "la perversion" et j’adorais déjà ça.
J’avais même hâte de recommencer et d’en faire encore plus. Se doutait-elle une seconde de ce que j’avais pu faire?