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Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. – Chapitre 4




9 JUILLET 

 

Je travaille depuis ce matin. Je ne suis pas allée à la crique hier ni aujourd’hui. Je n’ai pas osé. Peur de croiser le regard d’Adonis, après ce qui s’est passé. S’il m’a vue me masturber, comment va-t-il me considérer maintenant ? Est-ce qu’il me trouvera toujours « très jolie » ? Ou juste une vieille touriste en manque de sexe qui ne vaut pas les jolies petites grecques qu’il doit tomber comme il veut ?  

 

Je suis montée ce matin sur la hauteur pour relever mes messages et mes emails. Michel est furieux que je ne lui aie pas répondu ni donné de nouvelles depuis des jours ! Il me dit que c’est impossible, qu’il est mon directeur de thèse, que je ne peux pas n’en faire qu’à ma tête, que je vais dans le mur sans lui JE L’EMMERDE !!! Je ne lui ai pas répondu. Je lui donnerai peut-être des nouvelles un peu plus tard, s’il se calme et qu’il adopte un autre ton. Non mais pour qui se prend-il ? C’est mon directeur de thèse mais au bout de huit ans, si je n’ai pas abouti, c’est peut-être un peu de sa faute, non ? Toujours à me contredire, me remettre en question, me dissuader de soutenir quand j’avais presque terminé, ce n’était pas encore ça, je pouvais faire beaucoup mieux, ce serait dommage de bâcler Il aime jouer au professeur avec moi. Il m’infériorise. Ce qu’il ne supporte pas c’est que je lui tienne tête, que j’échappe à son emprise ! Il a peur de perdre mon cul si je n’ai plus besoin de lui ! Il me prend pour sa pute ! Il croit me baiser en échange de son immense savoir, son intelligence, son influence S’il savait que je rêve de me faire défoncer par un petit pêcheur grec ! S’il savait que la belle queue d’Adonis me fait bien plus triper que sa vieille bite ! S’il savait qu’un jeune pêcheur grec m’a vue me toucher, a vu mon cul, ma chatte, s’est masturbé en me regardant ! S’il savait que je n’attends qu’une chose, revoir Adonis, qu’il me prenne, lui donner tout, tout ce que lui a déjà eu, et beaucoup plus ! 

 

 

10 JUILLET 

 

Il fait horriblement chaud. Au moins 35 degrés. Je n’en peux plus. Je n’arrive même pas à travailler. Je transpire, je suis sur le lit, comateuse J’ai envie de me baigner Mais je n’ose pas y aller. Il y a encore trop de soleil de toute façon. J’ai envie d’une douche fraîche. Je me lève. 

L’eau froide coule sur mon corps. Je reprends vie. Je m’épanouis. Appuyée contre la paroi, les yeux fermés. Je me lave doucement. Mes mains passent sur mes seins, mon ventre C’est si agréable. Mes seins sont tendus. Je me masse le ventre, la poitrine, les épaules J’entends un bruit ! J’ouvre les yeux. Je passe la tête en dehors de la cabine. Il n’y a rien. Il est temps que je sorte de toute façon. Je rejoins la terrasse, nue. Il n’y a personne. J’entre dans la maison me sécher.  

 

— Madame ! Julia ! 

Mon dieu ! C’est la voix d’Adonis. Il est là !  

— Attends Adonis, j’arrive ! 

Je passe vite une robe sur mon corps nu. Je sors. 

 

— Bonjour Julia.  

— Bonjour Adonis. Comment vas-tu ? 

— Bien. Très bien. Et… toi ? 

— Je vais bien merci. Mais il fait très chaud aujourd’hui. Je ne suis pas habituée. C’est un peu dur pour moi ! 

— Oui. C’est très chaud. Ce sera mieux dans 2 ou 3 jours. Je vais pêcher. Du poisson pour ce soir ? 

— Oui, bien-sûr 

— OK. Je t’en apporterai. A ce soir ! 

 

Adonis. Il est si beau ! Il a surgi de nulle part Il était là j’en suis sûre ! Il était là quand je me douchais ! C’est lui qui a fait ce bruit ! Il m’a vue. Il m’a vue sous la douche. Il me matait ! Il a vu mon corps, mes seins, mes fesses, ma toison, mon sexe Il bandait. C’est sûr. Il se touchait. Il voulait me baiser, mais il n’osait pas ! Il voulait me prendre, là, me coller contre le mur, m’écarter les fesses, et me baiser. Me prendre par derrière, violemment ! Me mettre sa belle queue, là, bien profond. Dans mon vagin, d’abord. Je le lui offrirais, cambrée pour lui. Il me tiendrait. Fermement. Ses mains écraseraient mes seins tellement gonflés, durs. Glisseraient parfois sur mon ventre, mon pubis, mon entrejambe, trouveraient mon clitoris enflé Son bassin me claquerait les fesses, les étreindrait. Il me lècherait, me sucerait le cou, les épaules Puis, il voudrait sûrement essayer. S’introduire. Là. Mon petit trou Je le laisserais. Il entrerait doucement. Timide. Je l’aiderais. J’écarterais. Je travaillerais. Je le guiderais. Là. Oui. Tout doucement. Attends un peu. Oui. Comme ça. Doucement. Oui. Voilà. Oohhhh. Adonis. 

 

 

11 JUILLET 

 

Je flotte. Allongée sur le dos, portée par la mer, j’offre mon corps nu au soleil naissant. Je flotte doucement, jambes et bras écartés. J’ai plongé, nagé, exploré. L’eau tiède qui caresse mon corps. La fraîcheur, plus profond. La lumière. Cette crique est un paradis. Le jardin d’Adonis. Adonis qui va venir, c’est sûr. Comme tous les matins. Je me laisse porter. Doucement, à tout petits coups de pieds, de bras, je m’oriente vers le fond de la crique.  

Je suis nue, allongée sur le marbre brut. Le soleil glisse sur mon dos, mes fesses, mes jambes. Je suis abandonnée, calme, sereine, mais pleinement présente, là, à moi, à mon corps, au soleil, à la mer A Adonis. Il est là. Je l’entends. Il fait coulisser ses câbles, grincer la poulie, amène son filet. Je l’entends frapper ses poissons contre le rocher. Je n’ouvre pas les yeux. Il est là. Je suis nue. Il me voit. Il voit mes fesses. Mes cuisses. Mes jambes. Ma tête est de son côté, vers le large, mes pieds vers la falaise, mon corps légèrement de biais. Il peut me voir toute entière. Je suis toute à lui. S’il me veut.  

Il a plongé ! J’entends sa nage. Il se délasse. Il batifole. Il s’éloigne un peu. Revient. Il ne bouge presque plus. Il fait la planche, certainement. J’ouvre un il. La lumière m’aveugle. Enfin je le vois. Il est là-bas, bien au-delà du rocher. Il s’est remis à nager doucement, vers le large. Tout à coup je le vois plonger. Il refait surface au bout d’une grosse minute. Il fait à nouveau la planche. Il est à contre-jour, je ne le distingue pas bien. Mais, j’ai l’impression qu’il est nu lui aussi ! Je soulève un peu plus la tête, me tourne vers le rocher. Oui ! J’ai bien l’impression que son short de bain est resté sur le rocher ! Mon dieu ! Il est nu, il sait que je vais le voir, et il s’en fout ! Il veut que je le voie. C’est donc qu’il me trouve belle ! Cette fois, je me relève et m’assois, les jambes repliées contre mon buste, enserrées par mes bras, comme l’autre jour. Je le regarde nager. Il est magnifique. 

 

Il revient vers le rocher. Il approche. Il a vu que je le regardais. Je lui fais signe. Il me répond d’un simple mouvement de tête. Il reste dans l’eau près du rocher, me fixe. Il semble hésiter. Veut-il me rejoindre ? Non, finalement il se tourne vers le rocher et se hisse. L’éphèbe sort de l’eau, nu. Scène mythologique. La lumière du matin sur son corps bronzé. Les muscles de ses bras, de son dos, de ses fesses, de ses jambes, qui se gonflent et se relâchent tour à tour pour hisser sur le rocher le corps du jeune dieu. Fin, élancé, mais si puissant. Je suis subjuguée. Je le dévore du regard. J’ai honte. Honte de mon corps si imparfait. Honte d’avoir osé le lui montrer. Je suis là, avec mes chairs abondantes, maladivement blanche, face à la perfection de ce jeune corps, fils du soleil et de la mer. Comment pourrait-il me désirer ?  

Il s’est assis. Il s’est retourné, face à moi. Là-bas, à vingt mètres à peine. Comme moi. Jambes repliées, qui me cachent son sexe. La tête posée sur ses genoux. C’est le tableau du Flandrin, au Louvre. Le corps parfait, lisse, les muscles à peine tendus, élégants. Mais son front s’est levé. Par-dessus ses genoux, il me regarde. Nous nous observons. Il me sourit. Doucement. Gentiment. Un peu timide. Je lui rends son sourire. Nous sommes gênés, tous les deux. Plus personne ne bouge. Je n’ose pas. J’ai peur de lui montrer à nouveau mon corps, mes seins, mon sexe Pourtant, il les connaît. Il les a déjà vus, plusieurs fois. Et il est là, face à moi. Nu. Il aime me voir. Et il veut que je le voie. Lentement, j’abaisse un peu les genoux. Ca y est, il voit toute ma poitrine. Mes lourds seins blancs. Mes tétons pointés. Il me regarde et me sourit toujours. Je sens son regard sur mon corps. Je continue. Mes jambes sont presque complètement allongées. Il voit mes cuisses. Peut-être même le haut de ma toison ? Oh non, qu’est-ce que je fais ? Je suis folle. Je m’exhibe face à ce jeune homme, consciemment, et il le sait ! Mais Lui aussi déplie ses jambes ! J’aperçois tout son torse, son ventre aux abdominaux tendus Mes jambes sont à présent complètement à plat contre le marbre. Il voit mon bas ventre. Mon triangle brun. Les petits plis de mon ventre, de mes hanches, mes cuisses trop larges… Aime-t-il vraiment ce qu’il voit ? Je vois son pubis. Son sexe est caché entre ses cuisses. Mais, ça y est, il écarte légèrement les jambes, les laisse pendre le long du rocher ! Je vois sa verge, ses bourses tâches pâles au cur de sa toison noire, entre ses cuisses bronzées. Il n’a pas peur de me montrer ! Et il est si beau, nu, sur ce rocher, dans la lumière rasante Inconsciemment, j’ai entrouvert la bouche et je reste immobile, fascinée Il me regarde fixement. Même d’ici, je sens maintenant de l’assurance dans ce regard. Il sait qu’il a gagné. Qu’il a pris l’ascendant. Qu’il fera de moi ce qu’il voudra Quand il voudra. Et pour l’instant, il ne bouge pas. Il reste assis sur le bord du rocher, regarde parfois la mer, puis repose à nouveau les yeux sur mon corps. Je m’y suis habituée. Je me suis légèrement penchée en arrière, en appui sur mes mains posées derrière mon dos. Ma poitrine est tendue. J’ai un peu desserré mes jambes, moi aussi, dévoilant tout le triangle noir entre mes cuisses. De là-bas, peut-il voir la naissance de ma fente comme je vois son sexe ? Ma fente qui s’élargit, de plus en plus  Mais, j’ai l’impression que son sexe aussi réagit ! 

Non ! Adonis ! Il s’est levé ! Il va partir ! Il s’est retourné et enfile son maillot, son bermuda. Il ramasse ses affaires. Il s’en va ! ! ! Avant de se lancer dans l’escalade il se retourne vers moi. Il m’adresse un dernier regard appuyé et me salue gentiment de la main droite. Je lui rends son salut. Il monte. Je regarde mon bel éphèbe grimper à la falaise, à toute vitesse. Toujours aussi agile, précis, puissant. Je l’imagine à nouveau nu. Ses sublimes fesses tendues, sa verge, ses bourses, oscillant entre ses cuisses écartées, au gré de son ascension 

 

Son sexe il est à moi. Il est là. Sous mes yeux. Je m’avance. Je le contemple. Fine tige blanche. Attirante aiguille surplombant deux sphères précieuses. Je le sens. L’odeur puissante de son sexe. De ses fluides, de la sueur, de la mer Je m’approche. Je l’effleure, le respire. Je dépose un long et délicat baiser. Sur sa queue. Sa belle queue. A moi. Je pose ses bourses dans ma main ouverte. Je les caresse doucement. Sa verge s’est gonflée. Elle se dresse. Elle est tendue vers le ciel. Je la couvre de petits baisers. Son gland s’est libéré, dévoilé. Je le regarde, je m’en approche. Je dépose un baiser à son extrémité. Ma langue. Je le touche. Le lutine tendrement. Je descends. Mes lapements se font plus vifs. Le goût du sel. J’aime ! Je continue, je lèche ses couilles ! Je les lèche avidement, entièrement. Je veux les manger ! Je les prends en bouche, une après l’autre. Je les fais danser sur ma langue, je les caresse Sa verge est dure, longue, épaisse ! Je la tiens dans ma main gauche. Je le branle doucement. Il soupire. Il aime ! Je ne lâche plus ses précieuses billes ! Je les veux pour toujours ! Enfin, je les relâche, me relève un peu, reprends mon souffle, lève la tête vers son visage. Ses yeux plongent dans les miens. Il est ému, haletant, la bouche entrouverte, à ma merci. Je tiens fermement son sexe dans ma main. Je le presse, le tire, le caresse Je me penche sur son bout violacé. Je pose ma bouche. Il glisse doucement en moi. Je l’enserre fermement entre mes lèvres charnues. Je coulisse. Je descends. J’avale. Son gland, sa verge, glissent sur ma langue. Je remonte, je vais et viens lentement. Ma langue presse gentiment son membre, tout du long. Il s’enfonce. Je le sens contre ma luette L’odeur de son corps, de son bas-ventre, emplit mes narines. J’en veux plus J’avance. Il est dans ma gorge. Il me remplit. Il ouvre sa voie. Je vais l’avaler. Je recule, reprends ma respiration, reviens Ma tête rencontre son ventre, je plonge dans sa toison noire. Le membre tendu du jeune pêcheur s’enfonce en ma gorge ! Adonis ! Je suce Adonis. Je le suce avidement. J’aime sa bite ! J’aime ses couilles ! Je le dévore, je ne veux plus que lui, là, dans ma bouche, sur ma langue, entre mes lèvres. Le goût du liquide séminal Perle après perle. Il annonce sa semence. Je le recueille. Je le goûte.  J’attends Je vais vite, loin, profond. Ses mains caressent mes cheveux, mon visage, mes épaules Ses cuisses sont tendues, crispées. Sa verge tressaille. Il va venir. Je suce. Je suce. Je suce. Il vient ! Il jouit ! Il crie, un cri primal, un soulagement du ventre !  Comme le cavalier ! Le cavalier de Marini. Celui qui a le sexe en érection. Celui qui m’a tant intriguée Je suce mon beau pêcheur, mon cavalier marin. Il éclate en moi, en extase, tendu vers le ciel, penché en arrière Sa semence m’inonde. Je la goûte, je l’avale, son sexe s’enfonce dans ma gorge et je me gave de son sperme. Il se répand. J’absorbe tout. J’aspire. Je le vide.  

 

J’ai joui. J’ai joui, là, sur le rocher, nue. Son sexe dans ma bouche. J’ai joui. Seule. Les doigts des deux mains dans mon vagin, sur ma chatte, entre mes fesses Adonis. La belle queue d’Adonis, qui m’échappe encore Quand me la donnera-t-il ? 

 

 

13 JUILLET 

 

Michel m’a renvoyé un message. Il commence à se calmer. Il est inquiet ! Il me supplie presque de lui répondre, de ne pas faire de bêtise, de lui renvoyer mon plan, mes textes, que d’accord, je peux avancer comme ça, mais qu’il peut m’aider Je m’en fous ! J’avance sans lui et j’écris à une vitesse folle. Tout était là, en moi, depuis des années. Ma thèse. Il fallait juste que je me libère, que je laisse venir Ca coule Je n’aurai peut-être même pas besoin de deux mois Je pourrai prendre de vraies vacances ! 

Ce connard de Michel. Il m’a manipulée, freinée Six ans ! Six ans que je me laisse faire. Qu’il me tient en laisse. Mais c’est fini ! Fini ! Maintenant je veux baiser Adonis ! Adonis ! Il me veut lui aussi, c’est sûr. Sa queue qui se dressait hier Il l’a vite cachée, il s’est enfui, timide Mais il n’attend que moi. Il veut la glisser dans ma chatte ! Cette nuit, endormie, nue sur le lit, porte ouverte, j’ai encore entendu un bruit dehors. Je suis sûre que c’était lui ! Je l’ai senti ! J’ai senti son regard. Je n’ai pas bougé mais je suis sûre qu’il était là, qu’il me regardait. Et qu’il se touchait. Il me mate. Il me guette. Depuis le premier jour. C’était lui, à chaque fois. Je le sais maintenant. C’est un petit voyeur ! Il aime mater les femmes en cachette ! Et j’aime ça !  

 

Il y a du vent aujourd’hui. Un vent fou. Impossible d’aller sur la falaise, encore moins dans la crique. Pourtant, je voudrais tant le voir ! Lui montrer. Mon corps. Mes fesses. Mes seins. Ma chatte. Ecarter mes jambes, et qu’enfin il me prenne, là, sur le rocher de marbre 

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Prochain chapitre : "Délivrance".

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