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Marie Christine, génèse d'une soumise – Chapitre 2




Ce soir là Bob ne gagna jamais. Sa petite protégée passa ainsi de mains et mains, selon le hasard des cartes. Rien de bien sérieux ne lui arriva, si l’on considère que le fait de se faire tripoter par des inconnus ne relève pas de ce registre. Par contre l’esprit scientifique de son amant se mit à fonctionner à toute allure, cherchant des développements ingénieux à l’histoire.

Il proposa une revanche aux joueurs. Les gitans déclinèrent mais Mohamed accepta. Il proposa que le match retour ait lieu chez lui en compagnie de quelques retraités de ses amis. La soirée du mercredi suivant fut retenue. Marie Christine qui savait ce qui l’attendait, et avait tiré un plaisir certain de la soirée, accepta l’aventure.

Dire que Mohamed les reçut chez lui est un peu exagéré. En fait c’est une cabane de chantier qui attendait Bob et Marie Christine au coin d’un immeuble en construction. L’endroit était fort dépouillé, une lampe nue au plafond et  six chaises au tour d’une table. L’adolescente comprit qu’elle devrait rester debout quand Bob prit place sur la dernière, tout en saluant les cinq types qui siégeaient déjà.

Les présentations furent rapides. Et le jeu démarra. Comme la fois précédente la chance abandonna Bob. Tour à tour les vieux maghrébins, après avoir effeuillée l’adolescente purent jauger  sa plastique de leurs mains envahissantes. On a resta là peu après minuit. Bob avait d’autres idées en tête et promit à Marie Christine, pourtant ravie, quelque chose de plus affriolant pour bientôt.

Une semaine passa, le temps pour Bob d’organiser son projet suivant. Marie Christine n’allait plus du tout en cours, ce qui lui laissait le temps, entre deux coucheries, d’observer les préparatifs de son amant. Bob loua une salle pour une soirée à une agence spécialisée, puis il commanda à un menuisier une drôle de boite carrée de 1,50 mètre de côté munie d’une porte et complètement aveugle par ailleurs.

Plus quelques accessoires dont une roue crantée dont Marie Christine ne sut pas plus.

Au jour prévu, Bob partir dans l’après midi installer son matériel, laissant la fille dans l’expectative. Elle ne découvrit le lieu que vers 19h30. Il s’agissait d’une petite salle de théâtre traditionnelle qui pouvait accueillir une centaine de personne. Sur la scène en amont du grand rideau de velours se trouvait la roue montée sur un axe, recouverte d’un voile noir.

Après une courte collation Marie Christine passa par les loges où l’attendait une grande cape, telle qu’en portent certains prestidigitateurs. Elle chercha d’autres vêtements mais ne découvrit qu’un maigre string de cuir noir et une paire d’escarpins aux talons fort hauts. Un loup de dentelle complétait la panoplie. Elle passa l’ensemble et attendit.

Peu avant 21 heures la salle était comble.  L’assemblée était uniquement masculine et fort âgée dans l’ensemble. Les deux gitans, amoureux de poker du chapitre précédent, filtraient l’entrée qui était gratuite. Ils fermèrent les portes à l’heure dite. Bob apparut en tenue de soirée, salua l’assistance et demanda d’un geste de la main à Marie Christine qui attendait une peu intimidée en coulisse de le rejoindre sur la scène.

Son apparition souleva un léger brouhaha parmi les têtes chenues. Sa démarche lente, accentuée par ses hauts talons, révélait au hasard de ses pas quelque peu de son anatomie. Elle se plaça à côté de la roue et attendit.

Bob expliqua les règles du jeu. Il y aurait une loterie avec un seul gagnant et un seul ticket par spectateur. Ceux ci étaient exactement une centaine, ce qui correspondait pile à la capacité de la salle. Le gagnant aurait le droit de faire tourner la roue de la fortune.

Bob la dévoila et Marie Christine sut ce qui l’attendait. Pas d’argent en jeu ce soir. Figuraient sur la  cercle de bois une main sous le numéro 1, une bouche sur le numéro 2, un sexe féminin sous le 3, des fesses sous le 4 et un point d’interrogation sous le 5. Les 19 autres cases qui la composait étaient vierges. Ainsi l’heureux gagnant pourrait disposer d’elle selon le résultat indiqué par la roue. Le point d’interrogation lui offrait le choix. Mais il pouvait aussi perdre si la roue s’arrêtait sur une case neutre.

Un nouveau tirage aurait lieu à l’issue du premier et ainsi de suite. 25 parties étaient annoncées. La mise était de 10 euros par billet.

Ce fut un vieux maghrébin qui empocha la mise. Malheureusement pour lui le tourniquet s’arrêta sur une case invalide. Les deux gitans distribuaient les billets et encaissaient par la même occasion. Le deuxième et le troisième tirage ne donnèrent rien.

Par contre un type fort gros entre deux âges vit  la roue s’arrêter sur le chiffre 1. Tandis qu’il manifestait bruyamment son contentement le rideau s’ouvrit sur une scène vide. Lentement une boite étoilée descendit de l’envers du décor. Marie Christine la reconnut, c’était la caisse que Bob avait commandée.

Le meuble atterrit au milieu de l’espace, porte face aux spectateurs. Bob entraîna sa complice derrière lui et ouvrit la porte; la pièce était vide à l’exception d’une patère sur laquelle il déposa la cape de l’adolescente qui se retrouva soudain en string devant l’audience enflammée. Il referma la porte sur la fille puis fit signe au type de s’approcher du côté gauche du cube.

La main de Marie Christine apparut par l’un des nombreux trous qui avaient été pratiqués de part et d’autre de la cabine. Le gros ouvrit sa braguette et la main malicieuse se chargea du reste. Il se retrouva le ventre collé à la planche, les sexe englouti à l’intérieur du réduit. Quelques minutes de branlette sauvage eurent raison de lui et, rougeaud mais satisfait, il regagna lentement sa place.

Bob ouvrit la porte, la fille avait disparue!

Marie Christine sortit brusquement des coulisses à la grande joie des spectateurs. Elle portait à nouveau sa cape, qui visiblement n’avait pas trop souffert ni du passage par la trappe qui se trouvait pile sous la cabine, ni de la semi reptation sous la scène.

La roue tourna encore deux fois avant de s’arrêter sur la case 2. Le type avait soixante dix ans, sec comme un coup de trique, trique qu’il avait d’ailleurs à la pensée de se faire  sucer par la pin-up  brune. Son sexe fut englouti comme celui de son prédécesseur et épongé en moins de deux. Quand Bob ouvrit la porte, Marie Christine encore à genoux s’essuyait les lèvres d’un revers de langue.

Elle montra sa bouche ouverte au public pour afficher qu’aucune trace suspecte ne demeurait à l’intérieur de cette cavité.

Le gagnant suivant, au tour numéro 12, eut droit à nouveau au même type de gâterie. Bob ne jugea pas utile de refermer la porte et le public eut tout loisir de mater la brune sans gène dans son exercice buccal. La fille lécha longuement le gland du bonhomme, un quinquagénaire trapu à tout niveau, puis le prit en bouche dans un va et vient sans complaisance.

La séance dura quelque peu, sans doute parce que le type était un peu gêné. A la fin Marie Christine, la bouche grande ouverte, se dégagea un tantinet afin que l’audience voit les flots de sperme se répandre dans sa  gorge. Elle aspira ensuite fortement le membre afin de l’étancher d’éventuels spermatozoïdes récalcitrants. Elle ne relâcha sa proie que lorsque celle-ci eut retrouvé  une apparence flasque et minimaliste.

On était à mi-parcours de la soirée et Bob proposa une petite attraction supplémentaire. Il mit aux enchères le string de sa jeune maîtresse.

Les deux gitans qui continuaient à lever des fonds, se muèrent en commissaires priseurs. Pour 250 , un grand escogriffe devint propriétaire d’un objet qui en valait le dixième. Mais il eut le privilège de venir prélever lui-même se relique sur la brune qui se trémoussait sur le devant de la scène en l’attendant. C’est sous les vivats qu’il se rendit maître de la micro culotte, révélant aux spectateurs émus le sexe parfaitement glabre de la fille ainsi que son postérieur musclé.

Les règles du jeu changèrent pour la deuxième partie du spectacle. Les heureux gagnants ne pourraient plus profiter de la fille en solo comme précédemment mais devraient attendre la fin du tirage pour procéder collectivement. Quatre types, tous plus moches les uns que les autres, se retrouvèrent donc vers minuit autour de la cabine dans laquelle Marie Christine, nue comme un ver, les attendait.

Plus de contraintes de positions ou d’orifices, c’était free style. Chacun pouvait tirer parti, ou tirer tout court, ce qui lui passait à portée de la main et surtout du sexe. La boite resta ouverte et les malheureux perdants eurent quand même la consolation d’assister à une demi heure de coïts plus ou moins simultanés, à l’issue desquels l’héroïne, couverte de stupre de haut en bas, finit par épuiser la petite équipe.

Elle quitta sa boite en se trémoussant et vint saluer son public dans une ambiance euphorique avant de disparaître sous une longue salve de bravos. Bob, ravi de son show, la suivit. Déjà, il mijotait dans un coin de sa tête  la suite des aventures de sa petite protégée.

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