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Les amants de Lady Schneckerley – Chapitre 4




Mon beau-père m’enfoutra avant le départ, à plusieurs reprises mais je ne fus point grosse de ses uvres

Nous embarquâmes sur un fier vaisseau avec sept officiers plus quatre élèves et plus de 230 homes d’équipages.

Les matelots sont superstitieux, c’est bien connu et, à première vue, deux femmes à bord, c’était porteur de malheur.

Au bout de trois jours de mer, il devint évident que le capitaine et mon époux avaient trouvé des affinités communes, partagées avec Arthur, au grand soulagement des élèves apparemment. Quant à moi, dès le premiers soirs j’ouvris ma cabine à un jeune sous-officier en lui faisant bien comprendre qu’il n’aurait pas d’exclusive. Très rapidement, tous les officiers prirent leur quart auprès de moi, chacun sa nuit. Et il me fut même possible de dépuceler les deux novices qui ne l’avaient pas encore été par leur capitaine, étant nouveaux sur cet embarquement.

Dans les premiers temps, les hommes se conduisirent en gentlemen si tant est qu’un homme nu occupé à besogner une dame puisse être un gentleman, mais ils n’osaient trop aller dans les derniers outrages ce que, pourtant, je désirai fort.

Il fallut donc que je m’applique de la bouche et de toute autre partie de mon corps pour qu’il soient moins sages dans leur tenue et, pour tout dire, qu’ils entreprissent de me posséder autrement qu’allongés sur moi et par le con.

Il ne se passa pas trop de temps non plus pour que certains aient l’idée de venir à deux et, le bouche à oreille faisant le reste, à trois ou à quatre, ce qui permettait un roulement beaucoup plus fréquent.

Un navire étant un espace relativement confiné, et les mousses étant particulièrement bavards, l’équipage sut bientôt ce qu’il se passait dans le carré des officiers et mon mari, d’ailleurs plus entreprenant que moi, étendit le cercle de ses relations à d’autres membres de l’équipage que le capitaine, tout en essayant de conserver une certaine discrétion.

Mais la discipline régnait à bord et même si quelques regards entendus me saluaient quand je faisais promenade sur le château arrière, le respect dû à mon rang empêchait toute privauté.

Les premières semaines nous eûmes bonne mer bon vent. Mais, peu après avoir passé la ligne, je fus réveillé une nuit par la touffeur et la sensation d’immobilité du navire.

Un de mes amants de la nuit, dormant sur un matelas de fortune au pied de ma couche trop petite pour s’y étendre à deux pour le sommeil mais suffisante pour s’y ébattre, m’entendit me lever. Je l’interrogeai. Il s’en fut aux nouvelles.

Nous étions complètement encalminés m’expliqua-t-il… et puisque nous étions réveillés, il en profita pour me grimper en levrette rapidement afin de pouvoir dormir encore un peu avant de reprendre son quart. Ma servante, habitués à ces ébats, ronflait tranquillement dans sa couche.

Au lever, je me rendis sur le pont.

Jamais je n’avais vu une mer aussi calme. On eût dit un lac. Les voiles pendaient, minables. Il n’y avait pas un souffle de vent.

Au départ, la situation fut appréciée par les hommes car elle les ménageait. L’inactivité n’étant pas bonne, le capitaine entreprit de leur faire faire quelques travaux d’entretien du bâtiment.

Mais, la situation dura et au bout de cinq jours, la crainte de l"anormal commune aux gens de mer, prit le dessus. On commença à s’inquiéter et à murmurer. Pourtant nous avions encore largement assez de vivres pour tenir un mois entier dans cette situation.

Le sixième jour les hommes grondèrent. Il y avait, disaient-ils, à bord un Jonas. Et il faudrait se débarrasser de cet être malfaisant.

Nous comprîmes tous que le bouc-émissaire ne pouvait être qu’Arthur. Outre sa beauté, tout le monde à bord avait compris la nature des relations qui l’unissaient à mon mari et qui les avaient rapproché tous les deux du capitaine et de quelques autres hommes à bord. On leur reprochait de prendre du bon temps pendant que les autres devaient faire maigre. L’équipage demandait implicitement sa tête.

–  Il faudra, dit le capitaine à mon mari, que votre Seigneurie et son valet ne se montrent plus jusqu’à ce que le vent reprenne.

Mais le lendemain, nous fûmes au bord de la mutinerie. Le capitaine avec un officier s’en fut discuter avec l’équipage sur le pont.

–  Préparez vos armes, discrètement. Je ne réponds de rien. Si cela tourne mal il faudra faire le coup de feu et se débarrasser des meneurs promptement, nous ordonna -t-il avant de sortir sur le pont.

Anxieuse, j’écoutais en regardant par une petite ouverture. Je vis rapidement que le capitaine allait perdre pied et peu confiante dans nos chances de recouvrer le navire si les hommes se révoltaient. Je décidai d’agir.

–  Milady que faites-vous ? me dit le troisième officier.

–  Je nous sauve.

J’étais déjà presque nue.

–  Milady au nom du ciel ! Supplia ma vieille Ann

Mais il était trop tard, je sortis sur le pont.

Quand les hommes m’aperçurent ils se figèrent. Le capitaine, qui me tournait le dos faisant face à la rébellion devina qu’il se passait quelque chose, mais il voulait rester sur ses gardes et fit signe au second de regarder ce qu’il se passait. Mais j’étais déjà à leur hauteur.

Telle une Lady Godiva moderne, je fendis l’équipage qui s’écarta pour me laisser passer. Il y eut un silence de mort. La chaleur des tropiques me caressait la peau. Mon cur palpitait, ma respiration était forte même si j’essayais de garder le plus grand contrôle de moi. Mes seins accusaient mon trouble montant et descendant chaque fois que je prenais une  goulée d’air puis l’expirais et agissaient sur l’équipage avec la même emprise que celle du serpent paralysant sa proie du regard.

Arrivée près du grand mât, je montai sur un tonneau.

Il y eut un Ô ! d’admiration parmi ceux des matelots qui, n’étant pas aux premiers rangs, n’avaient pas pu me voir complètement, ainsi que des sifflets dans la mâture d’où les marins affectés à la manuvre lançaient des regards vers moi.

–  Mes amis ! dis-je d’une fois forte. Donnez- moi cinq jours !

–  Et qu’aurons-nous en échange ?

–  Mon corps !

Il y eut des murmures.

L’un des meneurs, qui s’appelait Chibrock et qui n’en était qu’à sa deuxième traversée sur ce navire, me demanda des précisions.

–  Je m’offrirai à tous ceux qui le voudront dès que le vent sera revenu et, au plus tard, dans cinq jours qu’il vente ou non.

–  Mais nous sommes trop nombreux ! Comment fera votre Seigneurie ?

–  Nous organiserons des quarts. Nous avons le temps avant de toucher terre.

Il y eût des éclats de rire. Je commençai à gagner la partie.

–  Et si le vent ne revient pas dans cinq jours ?

–  Alors nous mettrons Jonas dans l’esquif et l’abandonnerons à la mer.

— Et vous vous donnerez cependant à l’équipage , tout l’équipage sans exception ?

–  A tous ceux qui le voudront, c’est bien cela, mais une fois seulement.

–  Trois, jours, c’est trois jours qu’il nous faut ! hurla quelqu’un.

Il fut repris en cur.

–  Trois jours, trois jours ! Reprit l’équipage.

–  J’ai dit cinq ! Posai-je fermement quand l’agitation retomba.

–  Il faut qu’on discute de la proposition reprit Chibrock.

–  Non ! Décidez maintenant ! C’est oui ou c’est non. C’est me prendre ou me laisser !

Je ne voulais pas leur permettre de réfléchir car, même si dans cinq jours le vent ne reprenait pas, au moins Arthur avait-il une chance de s’en sortir l’équipage ayant implicitement accepté de le laisser partir dans la barque.

–  Allons votez. Qui accepte mon marché ?

J’entendis les hommes deviser.

–  Belle pouliche… ce serait trop bête…

–  On perd rien…

–  La proposition est honnête.

–  J’irais jusqu’en enfer pour la baiser.

–  Blasphème pas Bobby !

Ce fut Ce Bobby, à qui je faisais un tel effet que la bosse de sa culotte pointait en avant, qui le premier leva la main. Il fut aussitôt suivi par deux autres puis les mains se levèrent par dizaines.

–  Marché conclu dit Chibrock. Dès que le vent revient vous êtes à nous Milady… même s’il revient avant cinq jours.

–  Même s’il revient avant cinq jours.

A ce moment, venant d’on ne sait où, il y eut une bourrasque qui impressionna fort les hommes, puis plus rien. D’aucuns dirent que c’était un bon présage, et d’autres rigoureusement l’inverse.

Revenue au carré des officiers, je fus blâmée de tous, sauf de mon mari et surtout d’Arthur qui comprit que je venais sans doute de lui sauver la mise une nouvelle fois.

Le capitaine prétendait haut et fort qu’il aurait préféré perdre son navire que de me laisser affronter un tel outrage. Mais je me mis dans une posture sacrificielle qui fit taire toute la cambuse, bien soulagés au fond qu’ils étaient d’avoir évité un affrontement.

–  Maintenant, convenons que cinq jours encore sans vent ce serait du jamais vu.

–  Espérons-le ! dit mon mari.

Durant la nuit, trois heures à peine s’étant écoulées, je fus subitement réveillée. Trois matelots dont Chibrock et le maître d’équipage se tenaient devant moi. La faible lumière d’un fanal les éclairait montrant leurs torse luisant de sueur et gardant leurs jambes dans la pénombre. L’exiguïté de ma retraite rendait encore plus impressionnante la présence de ces hommes vigoureux qu semblaient l’emplir toute. J’étais d’autant plus effrayée que ma vieille Ann n’était plus dans sa couchette, parallèle à la mienne, comme le rideau tiré me le dévoilait.

–  Que se passe-t-il ? Dis-je en tentant de dissimuler ma frayeur.

–  Votre grâce ne sent rien ?

Je me redressai sur mes coudes non sans avoir essayé de ramener à moi ma camisole pour cacher mes seins presque entièrement à nu.

–  Si, si fait. N’avancerions-nous pas ?

–  En fait, Milady, une bonne brise… Vous nous avez sauvés.

–  J’en suis bien aise.

–  Votre grâce n’oublie point sa promesse.

–  Certes non messieurs… Vous pouvez m’en croire.

–  Et bien, peut-être pourrions-nous… commencer dès à présent ? Dit Chibrock avec dans la voix et dans le regard toute la lubricité qu’il y pouvait mettre.

Il porta la main à son bas ventre. Malgré l’obscurité je pus voir qu’il avait saisi son sexe.

–  Maintenant ?

–  S’il plait à votre grâce.

–  Ne peut-on pas attendre le jour, que je puisse reposer encore un peu ?

–  C’est que les hommes nous ont envoyés Madame. Ils veulent être sûrs que…. que votre grâce accomplira sa part du marché…. comme nous vous avons dit, nous sommes nombreux et il faudra bien du temps pour que chacun puisse avoir…. sa part.

–  Eclairez-moi je vous prie, approchez la lumière.

Ma requête n’était qu’un prétexte et n’avait d’autre réel motif que de mieux voir les membres des hommes sur place.

De fait Chibrcock tenait en main un solide gourdin. Le désir m’envahit. Ils avaient dû faire sortir Ann pour mieux me prendre à leur aise et lui épargner la visions de sa maîtresse en proie aux plus beaux outrages. Ils ne pouvaient savoir qu’elle y était accoutumée.

–  Bien messieurs qu’il en soit ainsi. Puisqu’il faut commencer. Mais il faudra y mettre de l’ordre. Je compte sur vous bosseman pour établir un roulement qui permettra à chacun d’avoir sa part du marché et à moi de me détendre.

–  Ce sera fait Milady. Je demanderai au quartier-maître Jenkins de s’en charger dès demain.

–  Et bien allons-y. Approchez-monsieur Chibrock.

Il ne se fit pas prier et lança une illade complice à ses camarades.

–  Votre grâce peut-elle… la mettre dans sa bouche ?

Je m’assis donc au bord de ma couche, saisit le gros membre de ma main, en appréciait la dureté, fit jouer la peau sur le gland, puis l’avalai avec bonheur, arrachant un juron à l’homme qui était fixé au bout.

–  Dennis, allez dire aux hommes que Milady a commencé.

–  Yes sir ! Répondit le matelot.

Et il disparut.

–  Votre grâce peut sans doute m’empoigner tout en régalant Monsieur Chibrock ? Questionna le maître d’équipage en s’approchant de moi la queue en l’air.

Je lui offris satisfaction immédiatement.

Quelques instants après, un gigantesque "Hourrah" et des vivats, éclatèrent sur le navire attestant que le dénommé Dennis avait accompli sa mission.

Je ne faiblissais pas sur les deux sexes qui se présentaient à moi. Dennis, de retour, s’était mis nu et nous regardait en se masturbant.

J’allais maintenant d’un zob à l’autre, suçant alternativement. La chaleur de nos trois corps  rendit bien vite la pièce surchauffée.

–  Prends-moi entre tes seins ! Ordonna un homme.

–  Vous vous oubliez ! Je ne suis pas une trainée du port de Londres ! dis-je faussement en colère mais tenant à me faire respecter.

–  Excusez-moi ! Milady, c’est l’ardeur vous comprenez. Votre grâce peut-elle me prendre entre ses seins ?

–  Voilà qui est mieux !

Il fallait impérativement que je maintienne la distance qui me séparait d’eux et que nos ébats ne manqueraient pas d’abolir. Aucun de ces hommes ne devrait se sentir un droit sur moi.

–  S’il plait à votre grâce ! dit le bosseman en me relevant.

Puis il m’invita du geste à me retourner. Je compris et me mis du mieux que je pus à genoux sur la couchette. Aussitôt, il m’enfila. Mais la place était trop exigüe et il fallut me mettre à genoux entre les deux lits.

L’homme me grimpa comme un jeune étalon monte une jument en chaleur. Privé de femme pendant des semaines, il laissait libre cours à son désir.

Ses mains, pleines de rugosités, rendues sèches par le maniement des filins et le sel marin, me caressaient les seins comme si j’y avais passé un morceau de bois mal dépoli. C’était très agréable. Cela revêtait quelque chose de bestial. Rapidement l’homme expulsa sa semence au dedans de moi.

Vint alors le tour du dénommé Chibrock. Il prit la place de son supérieur sans mot dire. Avec la même ardeur il s’acharna à faire aller et venir son vit dans mon vagin. Lui me tenait fermement par les hanches. Comme le prédécesseur, il jurait mais plus aucune parole ne m’était adressée. Soudain, il porta un doigt entre mes fesses tout en continuant de me besogner. Il s’était penché en arrière pour enfoncer son pieu plus profond en moi ce qui lui permettait de glisser plus aisément ses gros doigts entre mes fesses et son pubis. Il appuya fortement son pouce sur mon anus. Je ne dis rien. Alors il porta son pouce à la bouche comme je le déduis ensuite de ce qu’il était mouillé. Il pressa davantage. Voyant que je laissais faire, il enfonça progressivement son doigt en moi  puis en mit deux.

–  Ah, Damned ! Elle aime ça !

Pour l’encourager je remuai lentement mon cul. Il comprit et déplaça son pénis pour me forcer la rondelle. Il se dressa pour passer ses jambes au dessus de moi et me couvrir. Quand il fut prêt, il sortit, passa son bras autour de mon cou pour me ramener en arrière. Je suivis le mouvement et basculai entièrement offrant ma gorge déployée à l’homme qui s’était mis debout. Une pluie abondante et chaude inonda ma poitrine au moment où Chibrcok invoquait tous les démons de la mer.

Le troisième marin me pria de m’allonger au sol et me prit de façon plus conventionnelle. Venant après deux garçons bien membrés quoique rapides, il s’y prit de sorte qu’il me fit connaître la jouissance. Je m’accrochai à ses larges épaules et je m’enivrai de son dos musculeux. Comme le premier il préféra jouir en moi et se retira, comme les autres, dès qu’il eût fini, en prenant toutefois le soin de me remercier respectueusement.

Je restai seule un moment, ravie de ce qu’il venait de se passer, et caressant un sein d’une main et ma vulve de l’autre.

Ma vieille Ann entra. Ses cheveux étaient défaits ses habits en désordre, dévoilant ses lourdes et tombantes mamelles.

–  Ann, ma chère Ann mon Dieu, que vous ont-ils fait ?

–  Ô Madame, si vous saviez, si vous saviez !

–  Il ne vous ont pas… ?

–  Ô si Madame, Si, le vieux marin Oldick, il m’a prise Madame, prise…

–  Il vous a forcée ?

–  Ô non Madame, non, il m’a séduite… un vrai galant homme….et c’était… Ô comme je comprends Madame… Jamais je n’avais Madame… et à mon âge… Ô, Madame…

–  Eh bien !

–  Madame est fâchée ?

–  Bien sûr que non ! Au contraire.

–  Et Madame m’autorise…

–  A recommencer ?

–  Ouiiiii !

–  Et bien si le vieux marin le désire….

–  Ô, je crois bien Milady, je crois bien… Je crois qu’il me trouve à son goût. Et il est très au mien.

Les jours suivants furent très occupés. Si jamais ordre fut obéi avec diligence, ce fut celui que reçut Jenkins. Il affecta à chacun son tour de garde auprès de moi et chacun fut ponctuel à son office.

Les hommes vinrent tous avec déférence, certains avec gène, la plupart avec timidité. Nous étions convenus de les faire venir trois par trois et, souvent, ils enlevaient leur bonnet en entrant dans ma cabine, le roulant entre leurs doigts et s’inclinant en ne sachant que faire. Je fus bien souvent obligée de prendre l’initiative.

Ils ne s’attardaient jamais longtemps et il m’arriva d’en passer douze à l’heure. Certains préféraient la bouche, d’autre la chatte, d’autres les seins ou le cul. Peu alternèrent.

En fait, la rapidité avec laquelle le vent s’était levé après mon exhibition les avait marqués et tous pensaient plus ou moins que j’étais de nature à influencer les éléments, à tout le moins que les dieux de la mer veillaient sur moi. Aucun n’aurait pris le risque de me contrarier de peur de s’attirer le mauvais il

Enfin nous approchâmes de notre escale et nous passâmes la dernière nuit en mer…

A suivre

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