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Renée et Odile ou la cinquantaine merveilleuse – Chapitre 7




Samedi

Je n’eus pas besoin de mon réveil et à sept heures, j’étais déjà en bas. J’allai chercher du pain et rangeai le séjour et le salon qui étaient un peu en désordre. Les sacs de vêtements traînaient encore au sol et je me demandai comment Renée allait pouvoir tout emporter demain en rentrant en train.

J’avais une faim de loup, je commençai mon petit-déjeuner sans attendre Chantal. J’ espérai que les cris des ébats ne l’avaient pas trop choquée. Elle m’avait dit qu’elle avait un copain, mais qu’elle ne voulait pas vivre pour l’instant sous un même toit, préférant, pour l’instant, ne passer que les bons moments avec lui.

J’étais en train de me servir un second café quand Chantal arriva.

On se fit la bise et elle s’assit.

— La nuit a été bonne ? Lui demandai-je

— Oui, mais hier soir, vous avez été un peu bruyants

— C’est dur de se maîtriser dans certaines circonstances

— Oui, c’est vrai

— Au fait, où en est-tu avec ton copain, ça va bien, j’espère.

— Super, je reste chez lui ce week-end

— S’il te plait, ne fait pas trop de bruit ; pense aux voisins qui pourraient avoir l’oreille fine.

Je me vengeai, elle me sourit et dit

— Tu es vraiment un super mec, toi. Tu sais, je n’y croyais pas, mais c’est la première fois que je reste en aussi bons termes avec un ex, c’est possible, on en est la preuve. Que comptes-tu faire avec ma mère et Renée

— Pour l’instant, je n’en sais strictement rien, c’est trop tôt pour y penser, mais tu peux compter sur moi pour t’en parler à cur ouvert, tu le sais

-Bon, neuf heures déjà, il faut que j’y aille ; je reviens ce soir vers vingt heures pour dire au revoir, ça te va ? Au fait, si mon copain vient avec moi, est-ce que ça te dérange ?

— Pas du tout, tu passes avec lui, j’aurai l’occasion de le connaître comme cela.

Je ne me pressai pas de trop pour remettre la maison en ordre et j’allai faire quelques emplettes sachant bien que ni Renée ni Odile ne descendraient avant dix heures.

Alors que j’étais devant mon ordinateur, Odile fit son apparition. Elle me frotta vigoureusement les cheveux en me susurrant à l’oreille qu’elle avait faim. On se dirigea vers la cuisine et je restai avec elle

— Dis-moi, Pierre, ce que tu nous as dit hier au sujet de la croisière, c’était des paroles en l’air ou vraiment un désir de ta part ?

— Non, tu sais, le cabinet ne doit pas être mon seul univers, et j’ai envie de découvrir un autre monde et je me suis dit qu’avec vous deux, une grosse semaine de voyage sur un paquebot, ce devait être génial.

— Chiche, il suffira de s’organiser entre nous trois. Tu sais qu’on a projeté avec Renée de faire dix jours en Méditerranée en mai et au programme, Croatie, Grèce et Chypre. C’est bon pour toi ?

— Bien sûr, je ne connais aucun de ces pays

Son peignoir était entre ouvert et je pouvais voir la naissance d’une partie de sa poitrine qui attirait mes yeux, J’eus envie de caresser ses seins, mais n’osai pas faire ce geste. Elle s’aperçut de mon trouble et dans un sourire écarta un peu plus les deux pans me dévoilant sa poitrine et me dit

— Voilà comme ça, tu ne risques pas d’attraper un torticolis en voulant les voir !!

— Dommage, sinon, tu aurais pu à ton tour me masser ….

— Pourquoi pas, viens, je vais te soulager.

Je m’approchai d’elle et voulus m’asseoir à son côté.

— Non, reste debout

Elle empoigna la ceinture de mon pantalon, en ouvrit la braguette et fit sortir de mon boxer mon sexe qui commençait à grossir. Elle ne voulait visiblement pas me soulager le cou …..

Elle commença à me faire une turlute en règle, sa langue passant tout autour de mon gland et sa main pendant ce temps montait et descendait sur la hampe. Je me trouvais peu à peu dans un état de béatitude puis, retirant mon sexe de sa bouche, elle le mit entre ses deux seins et emprisonnant ma verge dans le sillon, elle entreprit une somptueuse branlette espagnole. Ma bite était complètement enfouie. Quelle sensation merveilleuse, elle avait décidé de me faire jouir, je frottai allègrement ma verge de haut en bas. Oh, ça ne dura pas longtemps ainsi, la jouissance monta, sourdement, incontrôlable, je ne pus pas la retarder et surtout, je ne voulus pas m’arrêter là, le point de non-retour franchi dans un gémissement, j’éjaculai. Je pus voir en haut de sa poitrine, du sperme puis insensiblement, elle relâcha son étreinte et me libéra le sexe qui avait perdu sa vigueur.

Du sperme coulait maintenant entre ses deux seins et elle se précipita vers la salle de bains pour se nettoyer.

— Et bien ça va, on ne s’est pas ennuyé !

C’était Renée qui me regardait depuis le séjour et que je n’avais pas entendu arriver.

Le sexe redevenu flasque et à l’air, je me tournais vers elle.

— Excuse-moi Renée, mais ce fut une soudaine envie qu’il fallait soulager.

— Ne t’inquiète pas, j’aurai moi aussi l’occasion de te soulager et j’espère que tu en feras de même.

J’enlevais mon pantalon et mon boxer, passais devant Renée, déposais un baiser sur ses lèvres et lui disant

— Toi, ma belle, tu ne perds rien pour attendre, crois-moi

Et j’allais dans la salle de bains à l’étage

En revenant, je retrouvais Renée et Odile à table qui discutaient tout en finissant le petit-déjeuner.

— Alors Pierre, tu peux me remercier, je t’ai évité d’attraper un super torticolis. Tu sais Renée , Pierre m’a confirmé qu’il voulait absolument partir avec nous en croisière en mai prochain, alors pas question d’avoir une cabine familiale mais deux contiguës , il faut un peu d’intimité par moment et il va falloir préserver la santé de Pierre …..

— Odile, tu sais ce n’est pas un problème, à cette époque, il n’est pas trop difficile d’avoir deux cabines avec une porte de communication entre elles. Pierre, on peut donc compter sur toi ; il faut prévoir entre les excursions, les boissons et autres, environ mille cinq cents euros plus le voyage vers Marseille aller-retour. Es-tu toujours d’accord pour te joindre à nous ? Dit Renée

— Plus que jamais. Répondis-je

— Et bien, dès que je suis à Reims, lundi, je vais à l’agence de voyages à côté de la boutique et j’organise la croisière.

Sur ces bonnes paroles, je leur donnai le programme de la journée

— Renée, j’ai prévu qu’on aille voir, au musée Galliera, une exposition temporaire sur quelques-uns des grands couturiers des années cinquante et soixante. Ensuite, nous irons au salon de thé chez Angelina sous les arcades de Rivoli boire un chocolat chaud et manger une pâtisserie ; on doit être de retour pour vingt heures quand Chantal passera pour vous dire au revoir, car elle part en week-end avec son copain

— Tu es vraiment plein d’attention pour moi ; tu es un amour. Quand je pense que la mode et les vêtements te barbent, tu fais de sacrés efforts pour moi, qu’est-ce que ça cache ? Mais tu seras récompensé pour autant de prévenance ! Lança Renée

— Bon, ce n’est pas tout, on va vite se préparer, le taxi vient nous chercher à onze heures trente et ne perdez pas de temps

Et la journée se passa suivant le planning prévu. Renée et Odile furent en admiration devant les robes présentées lors de cette exposition ; quant à moi, ….C’était encore du tissu……. Et j’atteignais la limite de l’overdose, mais je ne pouvais m’en prendre qu’à moi, après tout, j’avais fait le programme.

Le Chocolat chaud de chez Angelina était lui, toujours fidèle à sa réputation,…..

Un peu avant vingt heures, nous étions chez moi quand Chantal arriva avec Thomas, son copain. Après quelques paroles de bienvenue et quelques banalités de bon ton, ils repartirent tous les deux après avoir dit au revoir et souhaité un bon retour à Renée et Odile

N’ayant pas prévu de repas à la maison, aussi, je proposai d’aller à la Pizzeria pour dîner. Nous rentrâmes vers onze heures et nous installâmes au salon autour d’une bouteille de Champagne

Une fois de plus, je me retrouvai entre Renée et Odile, et j’espérais bien qu’elles auraient les mains vagabondes et l’esprit canaille.

Le premier verre de champagne fut pour Renée l’occasion de montrer à Odile qu’elle avait pris du retard avec moi. Elle passa de longues minutes à me caresser le corps puis le sexe au travers de mon pantalon puis sortit mon sexe et se penchant, elle le happa goulûment. Pendant ce temps, Odile se mit à me caresser à son tour et m’embrassa. J’étais aux anges et que pouvais-je demander de plus, alors que j’étais dans les bras de deux femmes merveilleuses. Je leur demandai de me déshabiller et elles en firent autant. À tour de rôle, elles me sucèrent la verge qui tenait désormais une forme éclatante. Puis je les priai de s’asseoir, l’une à côté de l’autre toutes les deux dans le canapé en écartant bien les jambes et moi, à genoux devant leurs deux trésors offerts ainsi à mes yeux, je passai d’un sexe à l’autre et les gamahuchai alternativement avec un plaisir inouï. Quand ma langue était sur le sexe de l’une, une de mes mains s’occupait du clitoris de l’autre et réciproquement

Mes narines furent emplies de ces odeurs féminines et ma bouche recueillit leurs sécrétions intimes, je ne voulais pas que ce jeu s’arrêta. Leurs visages commencèrent à exprimer les prémisses du plaisir puis de l’orgasme que l’une, puis l’autre atteignirent. Mais si Odile retrouva vite sens, Renée restait dans un état quasi-absent. Elle n’en finissait plus de haleter et de chercher de l’air par de grandes et puissantes respirations . Aurait-elle vu "la petite mort " ? . Je la laissais reprendre ses esprits tout en m’inquiétant de son sort.

— Ce n’est rien Daniel, j’ai failli m’évanouir, quelle sensation, j’ai complètement lâché prise ; je sentais que je ne pouvais plus réagir et j’ai ressenti comme un immense tourbillon qui m’emportait. Je ne pouvais plus respirer, j’étais au bord de l’asphyxie, je n’avais jamais connu cela. .

Rassuré, je m’assis à côté d’Odile qui, pour m’achever et libérer mon plaisir, me prodigua une superbe caresse buccale et j’explosai en peu de temps dans sa bouche.

J’avais le cur qui battait très vite et une douleur me serra les tempes, Je m’ allongeai sur le sol, épuisé d’avoir tout donné à mes deux amours de femme ; quel moment j’avais encore passé !

Nous allâmes nous rafraîchir tous les trois et on s’affala de nouveau sur le canapé.

— Mes belles, si c’est le régime journalier que vous me réservez lors de la croisière, il va falloir que mon toubib me donne un traitement pour être capable de vous suivre et vous satisfaire.

Après avoir ouvert et bu une seconde bouteille de Champagne, on monta se coucher. C’était la dernière nuit chez moi, pour mes invités.

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