Vendredi 19 octobre 17h30
Le plan de Marion pour dissimuler sa disparition se déroulait comme prévu. Elle avait préparé une valise pour rendre son prétendu départ en voyage plus crédible, et répété à ses parents qu’elle ne pourrait pas utiliser son téléphone à l’étranger, et que son amie ne disposait que d’un crédit très limité à l’étranger. Ils n’auraient donc que peu de nouvelles en l’absence de problème.
Sa mère la déposa à la gare de Mulhouse, d’où elle devait prendre un train puis un car pour rejoindre l’aéroport. Après une dernière accolade, elle monta dans le train. Aussitôt que le train eut démarré, elle fila aux toilettes et se changea. Elle avait préparé dans sa valise des vêtements de sport qu’elle enfila ainsi qu’une paire de chaussures de running. Dans une petite sacoche, elle avait préparé le strict minimum : ses papiers d’identité, son téléphone qu’elle prit soin de couper, sa pilule, des sous-vêtements de rechange et une petite feuille résumant sa situation médicale (elle souffrait quelques fois d’allergies respiratoires).
Elle sortit du train à la première gare, et commença à marcher vers le lieu où elle avait donné rendez-vous à Laurent. Son esprit était comme embrumé. Bien sûr elle redoutait énormément ce qui l’attendait, mais une sorte d’extase lui servait de moteur, et la menait droit vers son cauchemar/fantasme…
Dès qu’elle fut sortie du village, elle abandonna discrètement sa valise. Elle s’avançait vers son destin, elle avait l’impression de ne plus contrôler son corps. Elle avait littéralement abandonné son corps à Laurent, et avant même de le rencontrer, elle était déjà dans un état second.
Elle marchait seule dans le noir, vêtue de son fin jogging moulant et d’un t-shirt par-dessus une brassière. Malgré la saison, elle remarqua que l’air était plutôt doux, ou alors ce n’était que l’effet de l’adrénaline ? Toutes ces émotions contraires et mêlées lui remuaient l’estomac et les tripes d’une façon très agréable, de la même façon que lorsqu’on tombe amoureux. Elle sentait cette chaleur dans son bas-ventre, ce frissonnement venu du plus profond de son intimité, et en même temps son cur qui battait à cent à l’heure devant toute cette appréhension. Elle repensait à toutes les fois où elle était passée à cet endroit en courant, et où elle avait espéré une agression… Aujourd’hui, elle avait forcé le destin, et il n’était pas question pour elle de faire machine arrière.
Elle arriva au niveau du lieu de rendez-vous, et aperçu une voiture garée sur le côté, phares allumés mais moteur éteint. Elle s’arrêta quelques instants, comme pour profiter une dernière fois de cette liberté, de son magnifique corps de jeune femme.
Elle attendit que plus personne ne se trouve sur cette petite route de forêt et s’avança en trottinant vers la voiture. Lorsqu’elle arriva à son niveau, la voiture démarra et roula au pas pour la suivre, comme pour tester sa réaction. Le chauffeur s’arrêta alors à ses côtés, baissa la fenêtre, et ne lui adressa qu’un seul mot :
— Monte !
Elle obtempéra et ouvrit la portière de la berline luxueuse de Laurent. Elle s’installa dans le siège en cuir et Laurent démarra. Jamais elle ne s’était sentie autant en danger, une petite voix dans sa tête lui hurlait qu’elle était dingue…
Ils roulèrent quelques minutes, puis Laurent sortit de la route pour emprunter un chemin forestier. Après quelques centaines de mètres sur celui-ci, il arrêta la voiture sur le côté et sortit. Il ouvrit alors la porte et ordonna à Marion de sortir et de se mettre à genoux.
— Tu es venue, c’est bien, mais il est temps de vérifier que tu n’es pas une dégonflée, dit-il d’une voix froide, es-tu réellement prête à abandonner ton corps et à être à ma complète servitude ? demanda-t-il.
— Oui, répondit-elle timidement, ma décision est prise.
— Alors ouvre la bouche ! ordonna-t-il.
Elle était agenouillée devant lui lorsqu’il ouvrit la ceinture de son jean, et sortit son sexe. Marion n’avait jamais vu le sexe d’un homme de ses propres yeux, et le fait que cela se produise pour la première fois dans ces circonstances la fit sourire intérieurement.
Il commença à uriner sur sa poitrine. Étrangement, cela ne choqua pas Marion, elle trouva justement que la chaleur de son nectar doré était agréable car elle commençait à avoir froid, en ce mois d’octobre, à genoux dans une flaque de boue.
Devant la réaction plutôt complice de Marion, Laurent dirigea son jet vers sa bouche. Elle eut un petit réflexe de fermeture, mais elle se rappela vite qu’elle avait abandonné son corps à cet homme, et qu’il valait mieux ne pas le décevoir. Elle avait déjà joué avec sa propre urine, et elle fut terriblement excitée par celle de Laurent ruisselant sur son menton et le long de ses joues. Sans que Laurent ne lui demande, elle avala même quelques gorgées.
Quand il eut fini, il se dirigea vers le coffre et en sortit un épais sac en coton noir. Il l’enfila alors sur la tête de Marion, si bien qu’elle était alors totalement aveugle.
Devant ce qui était désormais son esclave, prosternée devant lui, il conclut :
— Il semblerait que soit effectivement prête, vient avec moi.
— Elle se releva péniblement, et en se dandinant d’une manière très sexy et provocante, elle s’approcha de lui.
— Je n’ai jamais été aussi prête, répondit-elle
Il la prit alors par le cou, et la guida vers le coffre de la voiture. Il lui attacha alors les mains et les pieds avec une épaisse cordelette, et lui ordonna de monter dans le coffre.
Au moment où elle basculait dans le coffre, à quatre pattes et les fesses tendues vers l’extérieur, Laurent ne put résister à l’envie de réagir à sa provocation. Il enleva sa ceinture, et fouetta un grand coup sur le cul de Marion, assez fort pour déchirer le tissu de son legging. Elle poussa alors un grand cri strident, comme si jamais elle n’avait connu une douleur semblable.
Laurent referma le coffre et prit la route. Il pensait que ce coup de ceinture servirait à punir Marion, mais en y réfléchissant, il se rendit compte qu’elle n’avait eu que ce qu’elle voulait…