Mon épouse et moi vivons maintenant depuis près de 10 ans ensemble. Javais toujours pensé que lérosion de la vie sexuelle dans un couple était inéluctable et pourtant, dès que jai rencontré Maëlie, jai cru que ça pourrait nêtre finalement pas si inévitable que ça: pas très grande, dans les 1,60 m, elle a exactement tout ce qui me fait fantasmer chez une femme. Elle a des jambes magnifiques, dune grande finesse et, quand elle met des chaussures à talons hauts, on ne peut sempêcher de contempler lélégance de ses chevilles, le raffinement de ses mollets légèrement étirés par la position imposée par ses chaussures. Si en plus on a le bonheur quelle ait choisi un modèle ouvert, le regard est attiré par les arabesques des lanières qui enserrent le pied sans le masquer, et il est ensuite comme guidé vers la jambe nue qui monte se dissimuler, mais très peu, sous une jupe courte et légère.

Mon premier contact physique avec elle la été par lintermédiaire de nos mains. Je me souviens très bien de ce moment et cest à chaque fois une petite bouffée démotions. Je ne suis pas un fétichiste, ni des pieds, ni des mains ni de quoi que ce soit. Mais quand nos doigts se sont rencontrés la première fois, alors quil était déjà évident que nous nous plaisions et quil allait se passer quelque-chose entre nous, ce contact ma comme électrisé : elle avait des doigts si fins et si doux que je ne pouvais que les imaginer parcourant mon corps. Je ne pouvais plus penser à autre chose tellement javais envie de la caresser. Jai pourtant été bien obligé de garder en moi toute cette énergie sexuelle quelle faisait naître, probablement sans même en avoir conscience. Je pense dailleurs quelle continue à ne pas avoir conscience de ce sex-appeal, et cest sans doute mieux pour moi ainsi ! Elle na connu que quelques amants avant moi, suffisamment pour avoir acquis une délicieuse expérience, pas trop non plus, ce qui ne lui a pas démontré quelle aurait pu avoir pratiquement qui elle voulait, y compris des hommes beaucoup plus beaux et sexys qui moi!

Lors de ce premier contact, je ne connaissais pas encore son tour de poitrine, 95 B. Je ne suis pas amateur de très grosses poitrines, jai même plutôt un faible pour les poitrines menues. Je ne raisonne pas ainsi devant mon épouse: elle est magnifique, ni grosse poitrine, ni menue, juste belle et, une fois que le regard masculin, au prix dun effort dicté par les règles de bienséance, a réussi à quitter le haut de ses jambes pour tenter de croiser son regard, il ne peut faire autrement que sarrêter un instant sur son décolleté. Quel hétérosexuel serait donc capable de ne pas imaginer lespace dune minute, ses mains se posant doucement sur sa gorge, ses doigts suivant les lignes de son cou vers lespace découvrant la naissance de ses seins, afin dy plonger la main à la recherche de la douceur de ce sein magnifique?

Les quelques chanceux, dont je fais partie, ayant pu réaliser ce geste, ont également connu le contact avec ses lèvres, qui sont à lencontre de certains critères esthétiques actuels, dailleurs déjà en passe dêtre démodés : pas de lèvres pulpeuses chez Maëlie. Au contraire, on les dirait ouvertes dans son visage par un chirurgien de génie, dun simple trait de scalpel. Une petite bouche, qui appelle les baisers.

Lorsquon répond à cet appel et quelle se laisse prendre dans les bras, les mains se posent naturellement sur le haut de ses jambes, ou plutôt le bas de son dos, délicieusement dissimulé sous une jupe tellement légère quon la comprend faite pour être enlevée. La main se sent obligée de poursuivre son exploration, uniquement partagée sur la route à suivre: se laisser aider par la gravité, afin de suivre le galbe de ses fesses, le long dune ligne de démarcation loin dêtre imaginaire, ou lutter contre lattraction terrestre et plonger sous le tissu ennemi qui recouvre les charmes de ce buste quon ne pense quà découvrir? « Que ta main droite ne sache pas ce que fait la gauche » répond le créateur de ce corps de rêve.

La main remonte alors sur son dos, passant rapidement du creux de sa colonne vertébrale à son côté, la femme étant dune taille modeste. La peau est douce et chaude, on se demande pourquoi certains comparent lépiderme féminin à du satin: alors que ce dernier est froid et synthétique, la peau de Maëlie me fait plutôt penser à la soie sauvage.

Au cours de son avancée en territoire inconnu, la main ascensionnelle rencontre un contraste brutal avec la chaude douceur de son dos : un ensemble darmature, de coutures et de systèmes de fermeture froid, oeuvrant en coulisse au spectacle du décolleté, que la bouche est maintenant en train deffleurer. Lindex glissé sous larmature du soutien-gorge, juste sous les crochets de fermeture, le pouce et le majeur exercent une pression de chaque côté de celui-ci, par-dessus le tissu, lobligeant à se plier en deux. Lindex se retire, le pouce et le majeur glissent lun sur lautre et, comme dun claquement de doigts, les deux petits seins libérés de leur carcan viennent à la rencontre de la poitrine de lamant. La main droite, ayant temporairement terminé la découverte de la face postérieure, remonte le long du côté gauche de la jeune femme, passant sous le tissu du bustier, avançant rapidement sur le ventre plat et chaud, afin daider sa jumelle à débarrasser la belle de tous les atours devenus inutiles.

Bien sûr, avec le temps, nous avons cessé de faire lamour cinq fois par week-end ! Mais pourtant, nos ébats nont jamais vraiment perdu en ferveur. Et puis, je ne saurais dire comment, je me suis mis à imaginer ma femme aux prises avec un autre homme, alors que je lui faisais lamour.

Alors quon a la chance dêtre celui quelle a choisi pour être son seul amant, pourquoi rêver de loffrir à un autre me direz-vous. Je nen sais rien et jai cessé de me poser la question. Sauriez-vous expliquer, vous, pourquoi finalement vous accepteriez probablement sans discuter le fait de devenir cet autre, bien quil faille alors supporter ma présence ? Le sexe aussi a ses raisons que la raison ignore et cest peut-être mieux ainsi. A tout vouloir expliquer, on perd un peu de ce qui fait la magie de la vie.

La première fois que je lui ai parlé de ce fantasme, javais apporté un petit recueil dhistoires érotiques, parmi lesquels des récits adultères et de trios de deux hommes et une femme. Nous avions la chance de disposer dun sauna privatif et nous nous sommes entièrement déshabillés pour le lire tranquillement. La température est montée très vite, et lhumidité également. Ma jeune épouse, qui nétait encore que ma maîtresse, tenait le livre, pendant que je lui prodiguais des caresses. Jeu la satisfaction de voir quelle ne quittait pas le livre des yeux, alors même que sa réponse à mes caresses étaient claires : elle vivait en rêve les histoires quelle était en train de lire, à travers mes attouchements.

Mon sexe était dur et je savais que, lorsque nous déciderions de passer à lacte, nous nallions pas battre des records de durée. Alors quelle lisait, je lui demandais « tu aimerais te trouver avec un autre que moi, dans ce sauna, et que ce soit lui qui soit en train de te caresser ? » Mon cur battait extrêmement fort car, malgré notre formidable entente sexuelle et quotidienne, nous navions jamais abordé nos fantasmes. Je sentais mon cur battre avec une force que je ne lui ne connaissais plus, ma bouche entrouverte laissait échapper de petits halètements en écho à ces pulsations cardiaques démoniaques. Je laissais glisser ma main le long de sa cuisse jusquà toucher ses lèvres intimes. Dans un soupir, elle me répondit « ouiii ».

Jatteignais un état dexcitation indescriptible. Sans même y réfléchir, javais suggéré à celle qui allait devenir mon épouse de prendre un amant ! Mes sentiments se mélangeaient sans que je sois capable dy voir très clair. Il faut dire que le sang qui affluait vers mon sexe devait priver mon cerveau dune partie de son oxygène vital. Javançais alors un peu plus ma main, et mon index entra en contact avec le sexe de Maëlie, comme enduit de savon. Une légère pression de mes doigts faisait immédiatement glisser ses lèvres lune sur lautre, sans le moindre frottement. Une pression un peu plus soutenue, et voilà que souvre à moi lantre de son plaisir. Jy avance fermement, mais sans brutalité, lui arrachant un expiration en forme de râle « aaaaahhhhhh ». Elle ne lâche pas son livre et je décide de mimmobiliser, pour prolonger cette montée de notre plaisir mutuel, et pour ne pas interrompre ce moment. Chaque caresse nous rapproche tous les deux du seuil de lorgasme, alors que chaque instant de plus passé à fantasmer augmente le seuil de celui-ci.

« Tu aimerais faire lamour avec un mec que tu ne connais pas ? » lui chuchotais-je à loreille, mon doigt toujours enfoncé profondément en elle. « aaahh ouiii » répond-elle dans un souffle. Les hormones nous libèrent de nos interdits, je sens son sexe qui palpite, alors que le mien est au bord de la rupture. Je retire mon doigt et je me place sur le banc inférieur. Elle comprend très bien ce que je souhaite et ouvre ses jambes, relève un peu le livre, pour me laisser atteindre son sillon humide de ma bouche. Mes lèvres rencontrent les siennes, ma langue simmisce immédiatement en elle, au lieu des caresses que je lui prodigue habituellement. Je ne suis pas sûr de lavoir déjà connue aussi humide, même au cours de nos premiers rapports.

La chaleur du sauna est terrible, celle de nos corps également. Il y a déjà longtemps que jai perdu toute notion de temps, je voudrais juste que ça puisse durer toujours. Mon cur sest à peine calmé, chaque question que je lui pose, chaque réponse quelle me donne, relançant la cadence infernale. Je ne me suis pas aperçu quelle avait fini le recueil et quelle venait de sen débarrasser. Elle me repousse un peu impatiemment et je la comprends au bord de lorgasme. Toujours dans une forme de râle, elle me supplie « prends-moi, vite ! » Je me redresse mais narrive pas à imaginer de solution praticable pour la prendre de cette façon, elle assise les jambes ouvertes et moi debout sur le banc inférieur, un peu trop haut pour me permettre de la pénétrer directement. La faire allonger serait une torture inutile, étant donné la température que le bois a atteint au cours de nos préliminaires. Je massois donc à côté delle et elle se lève rapidement, avide de mon sexe dressé pour elle. Elle menjambe et se laisse doucement descendre vers mon pieu de chair turgescente.

Alors quelle atteint lobjectif, je lui demande « tu aimerais être prise de cette façon par un autre homme ? » Elle me répond « ouiii, ah ouii ce serait bon !!! » et sempale sur mon sexe rigide en expirant tout lair de ses poumons. Elle pousse sur ses pieds afin de me libérer partiellement, je me penche en arrière pour lui donner plus damplitude, ce qui me donne loccasion de prendre ses seins en main « tu pourrais faire lamour avec un autre, vraiment ? » « oui, oui ! » cette fois, ses réponses sapprochent plus du gémissement, saccadé par les à-coups.

Je la reprends contre moi, mes mains descendent vers ses fesses pour laider dans ses mouvements verticaux. Ce faisant, mon index reconnaît la zone délicate de son petit trou, complètement dégagé de ses adorables fesses par la position et tout humide, sans que je puisse décider si cétait dû à lexcitation ou à la transpiration. Ayant découvert ensemble il ny avait pas si longtemps la sodomie, je sais quelle ne se plaindra pas si je mimmisce en elle de cette façon.

« Et si jétais là moi aussi, et que je te prenne comme ça ? ». Mon majeur force doucement le passage, puis senfonce rapidement de toute sa longueur. Je sens mon propre sexe à travers la fine paroi, alors quelle continue de monter et descendre. Jarrive même à sentir mon gland lors de lapogée de la course. Elle narrive plus à répondre, secouée des spasmes dun orgasme violent. La vision de mon épouse prise par deux hommes lui procurant autant de plaisir me propulse comme, je suppose, si je venais de me faire un shoot de drogue : mon ventre se tord, me rappelant la sensation de la jalousie extrême, alors que, dans le même temps, mon sexe est traversé de plusieurs jets brûlants de semence. Je dois crier moi aussi, me sentant traversé de part en part dun plaisir hallucinant.

Nous sommes tous deux exténués et on aimerait pouvoir rester lun sur lautre, lun dans lautre pour prolonger ce mouvement. Mais la chute est déjà là, le sauna est brûlant, on étouffe, le banc me scie les jambes et la position de Maëlie la soumet à la torture. Quand est-ce, donc, que toutes ces sensations sont apparues ? Tout nétait que bonheur il y a une minute. Nous sortons rapidement prendre une douche bien froide, lesprit embrumé de tout ce quon vient de vivre.

Jai limpression confuse quon vient douvrir la boîte de Pandorre, lavenir nous le dira.

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