Tout avait commencé par un soir plutôt froid de février. Melia avait trente-trois ans et pourtant, elle paraissait encore jeune. Elle avait de longues jambes, une peau satinée et des cheveux blonds de la couleur du maïs, soyeux qui lui arrivaient juste sous le menton. Elle avait de grands yeux saphir et était habillée très simplement. Des escarpins qui lui faisaient des jambes sublimes et une robe noire à fines bretelles, décolleté plongeant et la jupe tombant juste au-dessus de ses genoux.
Elle était installée à table avec son ex mari, Dewey. Cet homme était tout ce qui était banal. Yeux et cheveux noirs en batailles. Il portait un jeans noir, de vieilles baskets et un t-shirt blanc. Leur fils étant malade, ils avaient été forcés de se voir alors qu’ils semblaient ne plus se supporter.
Melia était tellement énervée de devoir voir son ex mari qu’elle s’était installée au bar. Elle en était déjà à son cinquième Vodka cola. Elle s’extasiait du liquide chaud qui coulait dans sa bouche. Dewey, lui, ne pouvait que l’observer. Il attendait bêtement qu’elle se mette à parler. Elle avait tous justes dix sept ans quand ils s’étaient mis en couple. Et maintenant qu’il avait quarante ans, il sentait bien que les années s’étaient effacées.
Il n’empèchait qu’il désirait le corps de cette femme, de sa femme. Mais il ne pouvait pas l’avoir. Et ça le frustrait au possible. Melia était en couple, enfin, d’après ce qu’il avait compris. Maintenant, il n’en était plus aussi sûr. Son ex femme était très timide et ne semblait pas vouloir entende parler de lui. Elle lui aurait sans doute mentit pour qu’il n’essaie rien.
-Encore! Quémanda la blonde en poussant son verre vers le barman.
Dewey sourit. En plus, elle avait une voix magnifique.
-Tu comptes boire encore beaucoup? Demanda l’homme.
Son ex femme lui jeta un regard noir. Elle n’avait pas envie de l’entendre. Même si elle savait qu’elle y était contrainte. Elle joua lentement avec son doigt sur le verre. Plutôt énervée, elle se leva et prétexta avoir besoin d’aller aux toilettes. Dewey hocha la tête et la regarda s’éloigner, l’air triste.
Melia, elle, s’engouffra dans les toilettes malodorantes. Ca lui donnait la nausée, pourvu qu’elle sorte vite. Elle se dirigea vers le premier miroir et fit un entretien minutieux de tout son corps. Subitement, elle entendit des bruits bien connus. Elle tourna la tête pour se rendre compte qu’un couple, de quelconque sexe, se faisait plaisir dans une des toilettes.
Elle rougit bêtement et s’engouffra dans l’autre toilette. Elle n’avait pas envie que le couple la voit quand ils sortiraient. Elle rabattit la lunette et s’installa dessus, les jambes remontées. Elle ne pouvait que rougir de plus belle en entendant les gémissements et en voyant les murs bougés.
Elle sentit que son coeur battait étonnamment vite et son souffle se faisait rapide. C’était gênant mais aussi drôlement excitant. Elle mit sa main devant sa bouche pour qu’on ne l’entende pas. Lentement, très lentement, elle déplia les jambes et les écarta légèrement. Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas eut de relation. Elle avait bien évidemment menti à son mari dans le but de rester loin de ses mains baladeuses. Elle le désirait mais ce n’était pas possible. Elle n’avait rien envie de faire avec lui.
Elle rougit plus fort alors que sa main libre glissait lentement vers son sexe. Elle ne savait pas trop quoi faire. Elle était pantoise, mais prenant son courage à deux mains, elle fit glisser la sienne sous sa petite culotte en dentelle rouge. Un doigt effleura son sexe et elle se sentit directement très excitée.
Les bruits à côté se faisaient plus forts mais elle essaya d’ignorer la présence de ce couple. Elle caressa doucement sa vulve. Elle entendit un cri à côté d’elle et eut un sursaut. Elle fut si surprise qu’elle inséra un brin son doigt en elle. Elle dut retenir un gemissment.
Un petit hoquet &chappa de ses lèvres. Elle n’avait pas de temps à perdre, son ex mari s’inquiéterait si elle ne revenait pas rapidement. Ca ne voulait pas dire qu’elle devait aller rapidement en besogne. Juste qu’il fallait qu’elle se décide rapidement. Elle se remit à caresser sa vulve de deux doigts avant d’enfiler plus profondément son doigt en elle. Elle sentit les lèvres s’écarter à son passage et un gémissement émana de sa bouche.
Elle déglutit difficilement avant de bouger son doigt en elle. Bon dieu, qu’est-ce qu’il lui faisait du bien. Elle sentait toute sa mouille glissée de son sexe pour venir se rependre sur ses autres doigts. Parfait. On pourrait la qualifier de gloutonne mais elle inséra deux autres doigts en elle.
Melia releva ses jambes et les posa à plat sur la cuvette. Elle laissa aller sa tête en arrière, bougeant ses doigts en elle avec ferveur. C’était bon, c’était gros, c’était exquis. Elle aurait préféré avoir un vrai sexe dans sa bouche mais elle n’avait pas vraiment le choix.
Elle gémissait si fort à présent que sa main n’arrivait plus à empècher les sons de se propager. Elle préféra l’utiliser pour s’agripper à la cuvette des toilettes et ainsi éviter qu’elle ne tombe sur le sol. Ca faisait tellement de bien. Elle bougea plus vite ses doigts en elle. Melia touchait avec aisance les points les plus érogènes de son intimité. Elle se sentait de plus en plus mouillée, elle sentait l’ivresse l’emporter alors qu’elle gémissait toujours un peu plus fort. De l’autre côté, le couple avait arrêté de faire du bruit. Elle ne l’avait même pas remarqué. La seule chose qui lui importait c’était son plaisir. Elle sentait qu’elle arrivait au point culminant de son plaisir.
Dans un cri d’extase, elle jouit en s’appuyant contre la toilette. Elle resta là, haletante, les jambes écartées, le corps qui en demandait encore plus.
Lentement, elle retira ses doigts. Elle s’essuya rapidement avec du papier toilette, ses mains et son sexe. Elle jeta "les preuves" de son plaisir solitaire dans la toilette avant de tirer la chasse. Elle releva sa robe et regarda sa culotte. Elle était toute humide. En espérant que personne ne le remarque.
Elle sortit de la toilette et remarqua avec horreur qu’elle avait laissée la porte non verrouillée. N’importe qui aurait put la surprendre, elle rougit violemment et alla se laver rapidement les mains.
Enfin, elle quitta les toilettes et rejoignit son ex mari.
-Tu as été longue… Sourit Dewey.
Il la connaissait, il se doutait de ce qu’elle avait fait.