LE CLOS BON PLAISIR

-Bruno? Je suis contente de t’entendre. On va arriver à te voir? reproche amicalement Florence, nos vacances touchent presque à leur fin.

-Oui, ce soir ou demain au plus tard. Tout a été plus vite que prévu. Mais ne dis rien à Nathalie, je veux lui faire la surprise.

-Elle est sur la terrasse avec des amis. Je te la passe, je t’embrasse.

-Moi aussi, je t’embrasse.

-Tu as bien fait d’aller chez Florence et Laurent, ma chérie, se réjouit-il, après un échange de mots tendres.

-Oui. Ils m’ont présenté deux couples d’amis. On s’entend bien tous ensemble et on forme une bonne bande. Je me sens moins seule mais tu me manques quand même.

-Toi aussi, tu me manques… Mais dis-moi. Qui sont le beau brun allongé entre tes cuisses et cette fille superbe agenouillée derrière toi, qui t’embrasse et caresse tes seins?

Nathalie s’étouffe, devient blanche comme un linge. Elle veut se séparer d’eux mais la tête lui tourne et ses muscles refusent de lui obéir. Il lui semble que tout s’effondre autour d’elle, que sa vie bascule.

-Où es-tu donc? parvient-elle à souffler, en tournant la tête dans tous les sens pour l’apercevoir.

-Inutile de te tordre le cou ma chérie, tu ne peux pas me voir.

-Mon dieu! implore-t-elle, en pleurant à chaudes larmes. Ce n’est pas ce que tu crois, sanglote-t-elle. Je t’aime Bruno, je t’aime, je t’aime!

-Moi aussi, je t’aime ma chérie. Je ne te fais aucun reproche. Tu es belle quand tu fais l’amour, encore plus quand tu jouis. Tu t’es vraiment lâchée depuis tes débuts chez Arnaud.

-Ah! Tu sais ça aussi… Je me suis laissée entraîner. Je vais tout arrêter, ne me quitte pas!

-En voilà une idée! Ce n’est pas dans mes intentions.

-Je veux te voir, je veux t’expliquer, le supplie-t-elle.

-J’ai encore quelques détails à régler. On se retrouve en fin de journée avec tes amis.

Nathalie est livide, abattue, complètement décomposée. Malgré les efforts des uns et des autres pour la rasséréner, elle n’a plus le coeur à rien, et surtout pas à la bagatelle. Toute l’après midi, elle essaye de comprendre et ressasse les propos de son mari, prostrée dans un coin, vêtue de pied en cape, le téléphone à portée de la main, attendant son appel.

    *

Quand ils arrivent au mas où Bruno leur a donné rendez-vous, il est là, devant la porte d’entrée, un large sourire aux lèvres, en compagnie d’Alexandra, d’Arnaud, de Valérie, de Laetitia et Nicolas, de Julien et de deux autres couples qu’elle ne connaît pas.

Intriguée et embarrassée de les retrouver tous ici, Nathalie se précipite dans ses bras qu’il tend vers elle, l’embrasse amoureusement puis elle pose la tête contre sa poitrine et se met à sangloter.

-Ma chérie, voici notre premier gîte libertin, annonce triomphalement Bruno, une fois Nathalie apaisée, les présentations et les embrassades terminées, en désignant la bâtisse d’un geste circulaire. Dans le corps principal, la réception, la salle à manger, les cuisines, les chambres et dans cette aile, la partie dédiée au plaisir… Savez-vous comment s’appelle ce lieu-dit? demande-t-il à la cantonade. Non? Le Clos Bon Plaisir, je ne pouvais rêver mieux.

Comme Florence, comme Laurent, Nathalie se demande comment son mari est arrivé dans ce endroit retiré avec une telle idée en tête.

-Après ce que j’ai vu ces jours derniers et ce matin encore, poursuit-il, en faisant rougir les intéressés, je me sens plus à l’aise pour te raconter la genèse de ce projet. Je t’en dirais plus en tête à tête, mais pour faire court:

un: tous mes invités de ce soir, sont des amis de longue date avec lesquels j’ai souvent participé, avant de te connaître, à des soirées comme celle d’Arnaud.

deux: ça va bientôt faire huit mois que ma boîte m’a licencié. Rassure-toi, avec de très confortables indemnités, en partie investies ici.

trois: je ne voulais plus travailler pour les autres et comme le libertinage est dans l’air du temps, j’ai décidé de créer un concept du genre, ferme auberge, réservé à une clientèle échangiste. On m’a proposé ce mas avec beaucoup de terres autour pour une bouchée de pain. Mais il fallait faire des travaux, l’aménager, d’où mes nombreux déplacements et mes absences prolongées.

quatre: restait un obstacle de taille.

-Moi? se doute Nathalie, complètement abasourdie.

-Oui toi, mon amour. Je ne voyais pas très bien comment je pouvais t’entraîner dans pareille aventure sans risquer de me faire traiter de pervers, de malade sexuel ou pire, de te perdre. Le seul moyen que j’ai trouvé était de te pousser malgré toi, avec la complicité de mes amis, à la luxure. Et là je dois dire, qu’avec les tiens du moins, tu as dépassé toutes mes espérances.

-Tu vas tenir ça? demande-t-elle, en feignant d’ignorer la remarque.

-Non. Je l’ai donné en gérance à un couple de hollandais et leur amante voulant vivre au soleil. Ils sont sympathiques, courageux et bien sûr, non conformistes. Ils arrivent dans deux jours et les premiers clients à la fin de la semaine prochaine. On est complet pour les deux mois à venir et on a même un mariage.

-D’échangistes?

-?videmment. Une sorte de troisième mi-temps en plus de la partie officielle et familiale.

-Tout à l’heure, tu as bien dit le premier?

-Après la mise en route de celui-ci, je vais repartir, avec toi j’espère, à la recherche d’un autre domaine à transformer. Si ça fonctionne comme je le pense, je veux créer le premier réseau d’hôtellerie libertine avec sa charte, son guide, ses étoiles ou plus précisément ses sexes et fédérer les intéressés prêts à se lancer dans cette aventure.

-Ton mari est génial. Il gagne à être connu, murmure Diane, à l’oreille de Nathalie. Et beau gosse avec ça.

-Laisse-le moi quand même un peu.

-D’accord, mais alors juste un peu.

-Allez, venez visiter, invite Bruno, ensuite un buffet nous attend pour débuter la soirée.

-Dans quel genre, la soirée? lui demande Florence.

-C’est un baptême! Il ne faut surtout pas le rater. Vous êtes toutes très belles et j’ai pris beaucoup de retard sur Nathalie.

Une musique douce et un éclairage diffus baignent le salon où ils sont réunis. De profondes banquettes encerclent une piste de danse au plancher de verre surplombant une ancienne remise où ont été aménagé une petite piscine et son spa. Séparée d’eux par une cloison vitrée, une alcôve dont le sol n’est qu’une juxtaposition d’épais matelas.

Assise sur les genoux de Bruno, Nathalie observe leurs amis en se demandant qui va oser lancer la soirée. De nouveaux couples se sont formés autour du bar et sur la piste de danse mais tous restent bien sages. Seule Angélique, au ventre déjà bien rond, en grande discussion avec Camille, tient ses jambes légèrement disjointes, lui laissant entrevoir la naissance de sa fente sous un slip transparent.

-Je vais bientôt lui ressembler, murmure-t-elle, à l’oreille de son mari.

-Et qui est le père? la taquine-t-il.

-Toi, mon amour… Même si leurs semences ne m’ont pas fécondée, Alexandre, Laurent et Romain le sont aussi un peu.

-Tu voudrais qu’il y en ait d’autres?

-J’aimerais bien. Et toi?

-Moi aussi. Beaucoup d’autres.

Confuse d’être donnée en spectacle, elle le regarde déboutonner fébrilement son bustier et caresser ses seins dressés par l’excitation. Il embrasse longuement ses lèvres, lui fait une multitude de baisers dans le cou et sur sa poitrine, aspire une aréole, suçote son mamelon. Une de ses mains la serre contre lui, l’autre se faufile sous sa jupe, caresse ses fesses, effleure l’intérieur de ses cuisses qu’il lui fait ouvrir davantage.

-Hum! Tu ne mets plus de culotte? demande-t-il, en découvrant sous ses doigts sa vulve nue toute humide.

-Florence me l’a confisquée.

Bruno finit de la déshabiller.

Contre sa cuisse, Nathalie sent palpiter son pénis. Oubliant tous les autres, elle le caresse un peu à travers le tissu, s’agenouille entre ses jambes et s’attaque aux boutons de son penta court.

-Je ne suis pas la seule! remarque-t-elle, en trouvant son sexe libre.

Puis sans attendre sa réponse, elle découvre son gland, lui donne de petits coups de langue et le prend entre ses lèvres. Une de ses mains accompagne ses va et vient, l’autre caresse ses testicules. Dans son ventre, elle sent l’appel du désir. Elle se relève d’un bond, l’enjambe et s’empale sur lui. Blottie contre son buste, elle reste immobile pour le sentir frémir et le laisser languir encore.

-Regarde dans le miroir derrière moi, l’invite Bruno.

Nathalie redresse la tête, aperçoit Camille, torse nu, embrasser tendrement Angélique. Elle se dégage de son mari, fait volte face, le reprend en elle puis, les yeux rivés sur elles deux, entame un lent balancement de son bassin. Le regard des trois filles se croisent. Elles échangent un sourire et de concert, arrondissent leurs lèvres pour s’adresser un baiser.

Camille déboutonne la robe d’Angélique, fait tomber les fines bretelles de ses épaules, baise chaque parcelle du corps qu’elle découvre. Du bout des doigts, elle dessine les contours de ses seins, tète ses aréoles gonflées par sa maternité. Une de ses mains erre sur les rondeurs de son ventre, s’insinue sous la ceinture de son string, lisse sa fente consentante et humide.

Les fesses au bord du siège, Angélique s’enfonce profondément dans la banquette, presse ses seins l’un contre l’autre, les pétrit, étire voluptueusement leurs pointes.

Camille se laisse glisser à terre, lui retire son slip, passe ses mains sous ses fesses et se penche sur son clitoris. Il s’épanouit sous sa langue, atteint rapidement la taille d’une petite cerise.

Antoine s’approche d’elle par derrière, retrousse sa jupe sur son dos, effleure lascivement ses fesses puis il prend son pénis à pleine main, promène le bout de son gland entre ses lèvres et d’une seule poussée s’enfonce en elle. Camille pousse un cri. Un orgasme ébranle tout son corps. Son visage révèle son incrédulité d’avoir succombée à sa seule pénétration. Ses coups de rein la projettent contre son amoureuse. Elle a de plus en plus de mal à sucer son clitoris. À chaque fois il s’évade de ses lèvres et dans une lutte incessante, elle le reprend. Angélique se cambre, s’agrippe à ses cheveux pour la maintenir contre elle. Sa respiration s’accélère, ses yeux se révulsent, elle ouvre grand la bouche et jouit bruyamment, inondant sa bouche.

En appui sur les genoux de son mari qui tend son bassin, Nathalie monte et descend sur un rythme endiablé. Son excitation s’écoule sur son pubis et ses bourses. Intense, interminable, l’éjaculation de Bruno déclenche sa propre jouissance. Dans une demi lucidité, elle aperçoit Antoine puis Camille la suivrent dans le plaisir. Quand Bruno quitte son ventre, elle s’adosse contre sa poitrine, les jambes pendantes de chaque côté des siennes, offrant sa fente dégoulinante et repue à tous les regards.

Arnaud contemple ses nymphes ouvertes comme les ailes déployées d’un papillon se chauffant au soleil. Son sexe à la verticale dépasse de sa chemisette. S’appuyant sur le dossier de la banquette, il se place au dessus d’elle, trempe le bout de son pénis dans leur suc d’amour qui inonde sa fente, monte sur leur siège et l’approche de ses lèvres. Dans son souvenir, Nathalie le revoyait long, épais, puissant, et ses bourses pleines et lourdes, mais là, si près de ses yeux, elle les trouve encore plus impressionnants. Elle enroule ses deux mains autour de sa hampe, ouvre en grand sa bouche ne laissant pénétrer à peine plus que son gland qui déforme sa joue. Sa langue l’explore, suit le bourrelet de son prépuce, revient sur lui. Attentive à la montée de son plaisir, elle sort sa verge, se caresse le visage avec, cueille les gouttes mielleuses, l’engloutit de nouveau, la tète de plus en plus fort. Abondante, onctueuse, sa semence submerge sa langue. Elle ronronne de plaisir en la buvant, à petites gorgées, jusqu’à la dernière goutte.

-Viens vite dans mon ventre, implore-t-elle, en le voyant garder toute sa rigidité.

Arnaud saisit ses chevilles et lui replie délicatement les jambes, les genoux contre sa poitrine. Laissant Bruno maintenir ses cuisses grandes ouvertes, il la pénètre avec une lenteur insupportable.

Comme aspiré par sa vulve, elle regarde son pénis disparaître peu à peu entre ses lèvres. Balbutiant des mots inintelligibles, elle sent son gland démesuré écarteler ses parois intimes et remonter loin, très loin dans son vagin baigné du sperme de son mari. Il attend un peu au fond de son corps puis tout doucement se retire presque entièrement, la pénètre de nouveau vivement continuant ainsi à la même cadence.

Les paupières mi closes, Nathalie jouit chaque fois qu’il revient en elle. Ses seins sont gonflés, leurs pointes dressées, extrêmement sensibles. Dans un délire verbal, elle lui réclame d’aller plus vite, plus fort, plus profond. Ses va et vient se font alors plus amples, plus intenses, plus rapides. Elle sent venir son éjaculation. Elle le prend par les fesses, bloque son ventre contre le sien. À chaque spasme de son pénis, sa semence remplit peu à peu son vagin. Arnaud embrasse tendrement ses lèvres et se retire, la laissant revenir à elle dans les bras de son mari.

Lorsque Nathalie reprend ses esprits, Bruno la cajole, l’embrasse longuement et lui dit:

-Je te laisse te remettre, la soirée ne fait que commencer et tu en es la reine. Je vais voir nos invités.

Elle lui fait un sourire, le regarde traverser la pièce, admire ses fesses toutes blanches, referme les yeux et se laisse sombrer dans une torpeur voluptueuse. Quelqu’un, qu’elle pense être une femme, pose la main sur ses seins puis sur sa vulve, enfonce doucement un doigt dans son ventre, le ressort tout aussi lentement, le fait remonter le long de sa fente. Le bassin tendu, Nathalie attend impatiemment qu’elle recommence. Un souffle tiède effleure son visage, des lèvres pulpeuses se posent sur les siennes, une langue s’avance entre ses dents, s’enroule à la sienne. Un goût de sperme se propage dans sa bouche.

-Hum! fait-elle, de plaisir.

-Tu l’aimes, le sperme, hein pucelinette chérie?, lui souffle Alexandra. Tu vas te régaler, ton vagin en est plein.

À maintes reprises, elle plonge ses doigts dans son ventre, en recouvre ses mamelons qu’elle lèche ensuite avec gourmandise puis revient l’embrasser. Elle la fait étendre sur la banquette, ouvre en grand ses jambes, boit le fruit de leurs jouissances. L’instant suivant, elles inversent les positions. Une fine cascade laiteuse s’échappe du ventre d’Alexandra. Son clitoris carminé exhibe ses rondeurs. Nathalie plaque sa bouche sur sa vulve, aspire son suc dans un bruit de succion retentissant. Elle arrondit ses lèvres, tète son clitoris, l’agace du bout de la langue. Dans sa bouche il grossit encore. Dans un mouvement incoercible, Alexandra referme ses cuisses sur sa tête et se met à geindre doucement. Quand elle les desserre enfin, Nathalie rampe entre ses jambes, vient s’étendre de tout son long sur elle, pose ses lèvres dégoulinantes sur les siennes et l’embrasse avec une infinie tendresse.

-Tu as bu du sperme d’Arnaud! ?a ne te dérange pas?

-Ce n’est pas la première fois, répond Alexandra, en se pourléchant lascivement les lèvres.

-Tu suces ton frère?

-Je couche aussi avec lui.

Puis après un temps d’arrêt, elle poursuit:

-Nous avons passé toutes nos vacances dans des villages naturistes et à la maison nous étions souvent tout nus. Nos parents nous ont eus très jeunes et s’ils ne s’affichaient pas délibérément, ils ne faisaient pas grand chose non plus pour se cacher quand ils se caressaient ou quand ils faisaient l’amour. Tous petits, on les regardait et on les imitait.

-Ils vous laissaient faire?

-?a les amusait beaucoup. Ils étaient très fiers de notre précocité. Quand ils avaient fini de s’aimer, on venait dans leur lit. Arnaud allait avec maman et moi avec papa. On se faisait de gros câlins, des câlins qui ont fini par devenir de moins en moins innocents. J’aimais le sentir bander contre mon ventre. Plus je grandissais, plus j’avais envie qu’il me fasse l’amour comme à maman. L’année de mes quinze ans, je lui ai demandé de me dépuceler. Son sexe m’avait donné la vie, je voulais qu’il me fasse femme. Il n’a pas hésité longtemps. Après maman a dépucelé mon frère. Lui aussi était aux anges. Nous avons passé la journée au lit. Ensuite, j’ai fait l’amour avec Arnaud et avec maman. Je n’ai jamais été aussi heureuse que ce jour là.

-C’est de l’inceste.

-Surtout de l’amour. Regarde les choses tout simplement, Papa et Arnaud sont aussi des hommes. Des hommes avec un pénis magnifique et des testicules bien pleins, des hommes qui me donnent beaucoup de plaisir. Arnaud peut en dire autant de maman et de moi.

-Vous continuez toujours?

-Toujours. Chaque fois nous rend encore plus unis, plus complices… ?a te choque?

-Je sais pas, mais ça me sidère!

-Tu te rappelles d’Emmanuelle et de Marc?

-C’étaient tes parents?

-Oui! Ils ne sont jamais les derniers à venir aux soirées.

-Allons nous rafraîchir, suggère Nathalie, un peu déboussolée, en l’entraînant vers les douches.

Au fond de la pièce qu’aucune cloison ne partage, les mains passées sous ses fesses pour la soutenir, Alexandre accompagne les va et vient de Julie accrochée à sa nuque, les jambes croisées derrière ses reins. À gauche de l’entrée, assises face à face sur un bidet, paraissant plus se caresser que se laver réciproquement la chatte noyée sous une épaisse couche de mousse, Camille et Valérie s’embrassent à pleine bouche.

-Valérie prend goût aux filles, se réjouit Alexandra. J’espère que ce n’est pas seulement dû au champagne.

Antoine arrête la douche et vient se sécher vers elles. Camille tend la main, caresse ses testicules, Valérie fait lentement aller et venir la sienne le long de sa verge, puis chacune leur tour ou toutes les deux ensemble, elles lèchent son gland. Quand Alexandra et Nathalie repassent devant elles, leurs lèvres et leurs mentons sont ornés de sperme que leurs langues s’empressent de récupérer. En longeant la verrière elles s’arrêtent un instant pour regarder en bas. Dans l’eau jusqu’au ventre, prise en levrette par Xavier, Diane suce Nicolas et Arnaud assis sur la margelle de la piscine.

-Je vais jouer aux hommes, lui dit Alexandra en prenant l’escalier menant au sous sol. Amuse-toi bien!

Deux doigts enfoncés dans son vagin, le pouce agaçant son clitoris, Laetitia embrasse les seins et la bouche de Florence, allongée sur une sorte de podium circulaire, qui lui rend ses caresses et ses baisers. Après quelques mots échangés entre elles, Laetitia monte la rejoindre et s’accroupit sur son visage.

Les yeux rivés sur elles, Angélique se pourlèche les lèvres avec une moue lubrique. Elle s’empare d’une boule de geisha électrique, s’avance vers Florence qui ouvre et referme sans cesse ses jambes, met le mécanisme en route, l’enfonce dans son ventre, et plonge sur son clitoris.

Nathalie se hisse sur un des grands tabourets, les fesses au bord du coussin, le dos appuyé au comptoir. Ses talons posés sur la barre font ouvrir ses jambes, offrant sa féminité à la concupiscence de Julien venu regarder le trio.

-Elle va jouir très fort! lui indique-il.

-Alors, je vais être très jalouse, réplique-t-elle.

Il s’avance entre ses cuisses qu’elle écarte en grand, appuie son sexe contre le sien, verse le fond d’une bouteille de Champagne sur ses seins, lèche ses mamelons que le froid a érigés.

Nathalie le prend dans sa main trop petite, pour en faire le tour. Elle le caresse un moment, découvre son énorme gland, l’engage dans son ventre, pose ses mains sur ses fesses et lentement l’attire à elle. Une plainte continue accompagne sa pénétration. Quand il vient en toucher le fond, elle jouit violemment et reste tendue vers lui, comme pétrifiée.

L’embrassant voluptueusement sur la bouche, Julien reste longuement sans bouger. Il se retire un peu, s’enfonce de nouveau. À chaque fois ses mouvements deviennent plus amples, plus vigoureux et elle pousse son ventre au devant de lui, orientant son bassin pour que toutes ses parois intimes en profitent.

La tempête gronde dans ses entrailles. Elle dégage son clitoris, le presse tendrement entre ses doigts. Son orgasme déclenche celui de son amant. Les yeux hagards, la bouche entrouverte, elle soulève ses jambes et les referme autour de sa taille pour le maintenir plaqué contre elle.

-Allons voir ce qui se passe en bas! propose Julien, quand elle revient à elle.

Arrivée dans l’alcôve, une pointe de jalousie pince son coeur. Allongés l’un sur l’autre, Diane et Bruno se caressent et s’embrassent tendrement. Par de petits mouvements de son bassin, elle promène son pénis dans son ventre d’où s’échappe leurs liquides d’amour qui s’écoulent sur les bourses de Bruno.

Adossé contre le mur, Antoine les regarde en se masturbant lentement. Nathalie vient s’asseoir près de lui, ouvre ses lèvres, enfonce deux doigts dans son vagin, tend l’autre main vers lui, la referme sur sa verge et poursuit à sa place, ses va et vient.

Du bout des lèvres, Diane lui mime un baiser puis se redresse et sans se désunir de Bruno, pivote autour de son pénis. Elle se tourne vers Julien, aspire ses testicules, lèche sa hampe, ouvre enfin grand la bouche. Ensembles ou à contre sens, elle fait aller et venir ses lèvres et sa main le long de son membre puis se laisse aller en arrière, le dos sur la poitrine de Bruno, bascule son bassin pour se dégager un peu de lui et dit:

-Viens aussi.

Du bout de son gland, Julien caresse un peu son clitoris et d’une lente poussée, s’enfonce dans son corps à côté de Bruno. Diane se raidit et tout le monde devine qu’elle jouit. D’un geste répété de l’index, elle fait venir Arnaud, saisit son pénis, le caresse avec ses lèvres, aspire les gouttes qui perlent à son extrémité puis se met à le sucer doucement.

-Antoine, viens! supplie Nathalie, en s’allongeant face à lui, les cuisses grandes ouvertes, offerte, impudique.

Il s’étend entre ses jambes, embrasse sa vulve, boit longuement le fruit de son excitation puis remonte le long de son buste, suce ses mamelons dardés par le plaisir. Il se hisse encore un peu, introduisant juste le bout de son gland dans l’entrée de son ventre. Impatiente, Nathalie se tend vers lui, agrippe ses fesses, l’attire résolument en elle et verrouille ses jambes autour de sa taille. D’abord lents et sensuels, leurs mouvements s’accélèrent, deviennent presque sauvages, leurs ventres claquent l’un contre l’autre et leurs halètements résonnent dans la pièce.

Vaincu, Antoine se répand longuement en elle. La chaleur de son sperme se propage jusqu’à la pointe de ses seins qu’elle serre entre ses doigts.

Il roule sur le dos, l’entraîne au dessus de lui. Très vite, il retrouve toute sa raideur. Le buste dressé, Nathalie tournoie autour de lui, va d’avant en arrière, alterne les sensations, rythme elle même la montée de son plaisir. Intriguée par les gémissements de Diane, elle tourne la tête à l’instant même où Julien et Arnaud s’échangent leurs places. Cette image décuple sa propre jouissance. Quand elle rouvre les yeux, Xavier et Nicolas l’entourent, leurs pénis tendus vers son visage. Elle en prend un dans chaque main, lèche leurs glands, les pompe à tour de rôle.

Nicolas, qu’elle a laissé s’échapper, vient derrière elle et d’une lente poussée, se faufile dans son vagin à côté d’Antoine. Les deux hommes entament de lents va et vient et trouvent rapidement le bon rythme qui l’amène de nouveau à l’orgasme. Avant qu’elle ne revienne à elle, Nicolas sort de son ventre et pose son gland contre son anus. Comme si elle ne voulait pas, Nathalie secoue la tête mais ne se dérobe pas. Au contraire elle se surprend même à tendre les fesses vers lui. Il pousse un peu pour éprouver sa résistance. Son gland franchit l’étroit passage et lentement, très lentement, poursuit sa pénétration. Une fois entièrement en elle, il attend, immobile, qu’elle s’habitue à sa présence et se détende complètement. De concert avec Antoine, il ressort puis revient en elle. Les mouvements des deux hommes se font plus amples, plus réguliers. Presque simultanément elle les sent jaillir au fond de ses entrailles et une fois de plus, le vertige l’emporte.

-Encore! s’entend-elle réclamer. Encore!

On l’aide à se dégager des corps entremêlés. Les directives fusent et docilement elle se laisse faire. Xavier se glisse entre ses jambes. Elle s’accroupit au dessus de lui, engage son gland dans son anus encore ouvert et se laisse descendre. Lorsqu’il est entièrement en elle, que ses fesses touchent son abdomen, Nathalie est prise d’un formidable orgasme. Pantelante, elle se couche le dos sur la poitrine de son sodomite. Assis sur ses talons, le sexe dressé, Bruno, qu’elle n’a jamais connu autant excité, se tient dans l’angle ses jambes, les autres tout autour d’elle. Diane et Camille se penchent pour téter ses seins que Xavier leur offre.

-Nathalie, regarde ces deux belles bites qui attendent ta bouche, lui souffle-t-il à l’oreille.

Avec un air lubrique, elle s’en saisit, les caresse, les suce, les pompe pour qu’elles retrouvent au plus vite toute leur superbe.

-Viens me baiser! réclame-t-elle à son mari, en ouvrant largement les jambes.

-Je ne vais pas te baiser, je vais te pourfendre, prévient-il, en la pénétrant d’un seul trait.

-Pourfends moi, pourfends ta salope de femme!

-Plus tu le seras et plus je t’aimerai. Chez une femme, ma chérie, c’est une qualité!

Alors, avec des propos inhabituels dans sa bouche, elle ordonne:

-Alors, appelez tous les garçons! Je veux qu’ils me baisent tous, je vais leur vider les couilles. Pour toi mon amour, je vais être la plus salope.

Sous les assauts de son mari et de son amant, Nathalie hurle son plaisir, profère des insanités. Un de ses amants succombe, un autre le remplace. Elle sent leurs semences remplir son ventre et son rectum. Les orgasmes succèdent aux orgasmes. Elle a de plus en plus de mal à poursuivre ses fellations. Des jets atterrissent dans ses cheveux, sur son visage, d’autres sur sa poitrine et le sperme qu’elle ne peut pas avaler s’échappe de ses lèvres en longues coulées poisseuses.

Longtemps après, la figure et les seins couverts de sperme, Nathalie revient lentement à elle dans les bras de Diane.

-Je n’en peux plus, soupire-t-elle, la tête sur son épaule.

-Tu as tout fait pour.

-J’ai quand même un peu honte.

-De quoi?

-De m’être fait prendre de partout. C’est la première fois que je me faisais sodomiser.

-Ton plaisir était beau à voir…Bruno était si heureux et si fier de toi.

-Je suis vraiment une salope! La vue des sexes, du sperme, son goût, son odeur m’enivrent. Je vais courir toutes les soirées auxquelles on voudra bien me convier. Je vais entrer en luxure comme d’autres entrent en religion ou en politique.

Puis après un moment de silence, elle demande, inquiète:

-Tu m’aimes encore?

-En voila une question.

-Alors embrasse-moi!

Diane pose doucement ses lèvres sur les siennes, attache sa langue à la sienne. Elle ont toujours le goût des spermes qu’elles ont bus. Elle la serre un peu plus contre elle, caresse ses seins, étalent sur eux les petites flaques nacrées. Elle lui fait écarter un peu les jambes. Avec son index elle puise délicatement dans son vagin un peu de leurs semences. Dans un geste gracieux elle l’essuie sur un mamelon puis se courbe pour le sucer.

-J’aime tant!

-Bois tout ton soûl, mon vagin en est plein!

Quand Diane est rassasiée, elle lui dit:

-Regarde là haut sur la verrière, le spectacle est grandiose.

Presque à regret, Nathalie sort de sa langueur. Au milieu de la piste, jambes grandes ouvertes, empalée sur un gode ventouse posé par terre, Florence se déchaîne jusqu’à l’orgasme. À ses côtés, Angélique danse lascivement, en se caressant la chatte. Secouée par le plaisir, elle tend ses doigts mouillés en l’air. L’un après l’autre, Laurent et Julien viennent les lécher, mais elle les repousse gentiment. Elle les replonge dans son ventre et c’est Camille qui vient. C’est certainement ce qu’elle voulait car elles recommencent ensemble le même manège. Laetitia vient les rejoindre et sous le regard envieux des deux hommes, elles s’enlacent, se caressent et s’embrassent à pleine bouche. Tournant sur place au rythme de la musique, Julie danse collée avec Alexandre et Romain. L’un a son sexe raidi coincé contre son ventre, l’autre presse le sien entre ses fesses. Elle se hisse sur la pointes des pieds, glisse leurs deux membres entre ses cuisses, se cambre légèrement et d’un léger mouvement de son bassin, caresse sa fente et son clitoris avec leurs glands. Antoine s’approche avec un caméscope.

-Il va les prendre en vidéo!

-Toi aussi, tu as été filmée, l’informe Diane.

-Je n’ai rien vu.

-Un vrai morceau d’anthologie! Tu vas te régaler.

Julie se pend au cou d’Alexandre, encercle sa taille avec ses jambes, guide son pénis vers son ventre, celui de Romain vers son anus et lentement s’empale sur eux. Les mains passées sous ses fesses et sous ses genoux, écartant ses jambes devant l’objectif, ses deux amants la soulève et la laisse redescendre.

-J’aimerais bien essayer cette figure aussi, avoue Nathalie, en regardant les garçons se succéder en elle.

-Eh! Tu y prends goût.

Quand tout son être est repu de tendresse, soulé du plaisir que lui donne Diane, Nathalie lui demande presque à contre coeur:

-Emmène-moi dans mon lit.

-Tu ne veux pas te laver?

-Non! Je ne veux pas effacer déjà les traces de cette folie.

    *

Malgré l’heure tardive, tout Mon Plaisir dort encore. À pas de loup, une silhouette féminine se faufile dans les couloirs, inspecte l’une après l’autre toutes les chambres, entre finalement dans l’une d’elle où dorment deux couples. Elle contourne le premier lit et se dirige vers celui de Laurent et de sa partenaire. Elle se déshabille en vitesse, reste un moment à admirer son sexe en érection.

-Interdit d’ouvrir les yeux, interdit de me toucher! commande-telle.

Elle découvre son gland, le suce quelques instants puis, avec d’infinies précautions pour ne pas réveiller sa partenaire, vient s’étendre sur lui. Appuyée sur ses avant bras, elle picore ses lèvres, avec la pointe de ses seins elle effleure ses pectoraux et lentement, très lentement, le prend en elle.

?Putain qu’il gros.? savoure-t-elle, en faisant tournoyer sensuellement son bassin.

-Hum! Si tu continues comme ça, je vais jouir tout de suite, ronronne Laurent, en se laissant faire.

-Oui! Jouis en moi, je pars aussi, exulte-t-elle, en crispant ses muscles intimes à chaque spasme de sa verge.

-Delphine? C’est de la folie! s’étrangle-t-il, en réalisant qu’il s’est vidé dans le ventre de l’adolescente.

-Bonjour Laurent chéri! Je suis si heureuse que tu te rappelles de moi.

-Que fais-tu là? Comment m’as-tu retrouvé?

-Le hasard. Mes parents m’ont surprise en train de baiser avec Olivier et deux autres copains. J’avais du sperme partout. J’ai pris une de ces engueulades! Heureusement qu’on s’était bien éclaté avant. Pour m’éloigner d’eux, ils m’ont emmenée à la campagne chez Angélique et Antoine.

-Angélique et Antoine? Tu les connais?

-C’est ma tante et mon oncle. Ils leur ont tout raconté. Le soir même, j’étais dans leur lit et depuis, on a passé notre temps à baiser tous les trois. Mes pauvres parents, s’ils savaient… Tu avais raison pour les femmes. J’adore me gouiner avec elle. C’est encore plus excitant qu’elle soit enceinte.

-Delphine, fais un effort! Arrête de parler aussi mal.

-Quand ils m’ont annoncé qu’ils étaient invités à une soirée chez des amis et qu’ils ne rentreraient que le lendemain, j’ai tout de suite pensé qu’ils allaient à l’auberge des partouzes.

-À quoi?

-L’auberge des partouzes. Tout le village ne parle que de ça. C’est comme ça qu’ils appellent Bon Plaisir. J’ai pris mon vélo et je suis venue voir tout ça de plus près. Je ne regrette pas mes efforts. Putain, quelle orgie! Et en plus je t’ai retrouvé.

-Tu t’es cachée où?

-Dans le parc. J’ai bien failli me faire repérer. J’y suis restée le temps que vous mangiez et après je suis venue vous regarder bais… enfin faire l’amour par les fenêtres. Je me suis bran… masturbée toute la soirée, tellement j’étais excitée.

-Tu as dormi dehors?

-Non, en bas sur les grands matelas. J’étais bien, ils sentaient l’amour. J’ai même essayé un gode qui traînait. Ma fente en est encore toute endolorie.

-Comment es-tu rentrée?

-Par la porte! Elle était grande ouverte.

-Tu es vraiment culottée!

-De moins en moins souvent depuis que tu me l’as suggéré.

-Qui est-ce? demande Diane que Delphine a réveillée en se laissant glisser du lit pour sucer et caresser amoureusement le sexe de Laurent.

-Delphine! Tu te rappelles?

-Elle n’est pas un peu jeune?

-Je suis une femme, s’insurge l’intéressée. Tu es Florence?

-Non Diane. Florence est dans l’autre lit avec Alexandre, précise-t-elle. On aime bien se prêter nos maris.

-Vous en avez de la chance de pouvoir vous échanger.

-Patiente encore un peu. Comment as-tu atterrie ici?

-Je suis la nièce d’Angélique et d’Antoine.

-Eh bien, tu vas être à bonne école avec eux!

-Je vais te ramener avant que les autres ne se réveillent, décide Laurent.

-Pas question. Je reste ici. Je veux bais… je veux faire l’amour avec vous tous, comme Nathalie. Putain, qu’est-ce qu’elle a pris! J’aurais bien aimé être à sa place.

Doucement mais fermement, Delphine écarte les jambes de Diane, lèche un long moment sa fente et son clitoris, rampe entre ses cuisses, tète ses mamelons puis s’allonge de tout son long sur elle, ventre contre ventre, seins contre seins, bouche contre bouche.

Diane oublie son âge. Son corps épouse le sien, ses lèvres lui rendent ses baisers et ses mains, ses caresses.

Quand sa jeunesse a donné à Diane son content de plaisir, Delphine lui demande:

-Tu veux bien que j’aille avec Alexandre et Florence? Regarde ils sont réveillés.

?Jusqu’où va se nicher l’atavisme…? songe Diane en s’imbriquant contre Laurent.

À suivre…

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