ÉVOLUTION

Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.

Chapitre 28 : Une nouvelle semaine s’écoule.

À présent que je me retrouve seul, il me faut tuer le temps, par conséquent et comme beaucoup de gens lorsqu’ils s’ennuient, je vais sur Internet. J’en profite pour commander un second tapis de sol parfaitement identique au premier; bien qu’il soit décliné dans plusieurs teintes, de manière qu’aucune personne autre qu’Alice et moi ne puisse savoir quelle est leur véritable fonction. Bien entendu, c’est une précaution quelque peu exagérée, étant donné que mis à part la femme de ménage, Marc, Charlène, et plus rarement Dorine; personne ne se pénètre dans ma chambre à coucher. Il y a bien évidemment l’exception qui veut que je fasse visiter ma maison à mes invités lorsqu’ils y viennent pour la première fois, mais à partir du moment où ils ont vu toutes les pièces, il y en a parmi elles dans lesquelles ils ne remettent plus jamais les pieds.

Ensuite, je me mets en quête de vêtements féminins qui pourraient aller à Alice, tant au niveau du style que de la taille. Je connais déjà ses mensurations exactes, étant donné que je ne me suis pas privé de la questionner à ce sujet pendant nos conversations téléphoniques de la semaine passée, et elle me les a données sans aucune hésitation, même si je l’ai sentie rougir à l’autre bout de la ligne. Bien entendu, je choisis des habits plus sexy que ceux qu’elle a l’habitude de porter, sans qu’ils paraissent pour autant vulgaires, et je les commande également en me disant que si je perds mon pari, je pourrai toujours les lui offrir pour une autre raison. Dans un cas comme dans l’autre, le plaisir que j’en retirerai sera ajouté à celui de la voir les porter.

Lorsque j’ai éteint mon ordinateur je vais me baigner pour faire quelques brasses, puis je m’occupe jusqu’au repas du soir, pendant lequel je mange des restes. Ensuite, je vais me coucher nu et seul dans mon grand lit, parce que je sais qu’Alice ne va pas tarder à me téléphoner, étant donné qu’elle l’a fait tous les soirs de la semaine passée. C’est en effet toujours elle qui en a l’initiative, sans que nous ayons pris la peine d’en discuter, car je suis parti du principe qu’elle a la vie de sa petite famille à gérer, et que par conséquent, c’est à elle de me contacter, une fois qu’elle n’a plus qu’elle à s’occuper.

Je souris avant de décrocher lorsque mon portable sonne, et je réponds :

Allo, vous êtes bien à la maison des plaisirs, et nous sommes prêts à vous donner une entière satisfaction.

J’entends mon petit bout de femme rire à l’autre bout de la ligne, et elle réplique :

J’en suis ravie, tout comme mes filles l’ont été lorsque je leur ai annoncé qu’elles allaient manger une paëlla cuite au feu de bois.

Même Léa ?

Oui, même Léa, je t’ai dit qu’elles l’adorent, toutes les deux.

₪₪₪

Puis Alice marque une courte pause avant d’ajouter :

Mais j’ai une autre requête, qui, je l’espère, ne te contrariera pas.

Dis toujours.

Voilà, je leur ai également parlé du restaurant, et elles voudraient que je les y emmène. Alors, comme vendredi c’est pour elle la fin des cours, et qu’elles vont après commencer à réviser leur bac pour de bon, je me suis dit que ce serait bien qu’on y aille tous les quatre, avant qu’elles ne se mettent sérieusement au boulot.

Eh bien, il va falloir qu’on s’organise pour ce qui sera de tirer un coup en cachette toi et moi. Sinon, je trouve que c’est une excellente idée, qu’on se voit une première fois en terrain neutre avant qu’elles ne viennent ici. Ça leur permettra de se sentir plus à l’aise le lendemain, puisqu’elles me connaîtront déjà un peu.

Tu es un ange, mon amour, et bien entendu, c’est moi qui paierai l’addition.

Alors ça ! Pas question ! Selon la condition que tu m’as toi-même imposée, ce sera mon tour, et tu n’as pas le droit de revenir là-dessus.

Je sens que mon petit bout de femme est en train de sourire et elle n’insiste pas, par conséquent, je comprends qu’elle m’a dit cela par courtoisie, et qu’elle n’a pas l’intention de se bagarrer avec moi à ce sujet. Cela m’est confirmé par le fait qu’elle change carrément de sujet de conversation, en me demandant :

Tu es où là ?

C’est à mon tour de sourire, et je réponds :

Sur mon lit, complètement nu et allongé sur le dos, la tête bien calée avec un oreiller, et en train de me tripoter.

Tu te tripotes pendant que je te parle de mes filles ?! Espèce de vieux pervers !

₪₪₪

Bien entendu, je sais que sa colère est feinte, et je réponds à Alice, pas le moins du monde inquiet :

Tes gamines je n’y pensais même pas, c’est ta voix sensuelle qui m’excite, pas autre chose.

Hum. Seulement ma voix ?

Bien sûr que non, il y a également ton superbe corps qui me manque déjà.

Puis, j’ajoute pour la taquiner :

Avec tes gros seins qui pendent lamentablement.

Espèce de salaud ! Mais tu les aimes quand même mes gros nichons.

Oui, je les adore. Surtout lorsque tu les exhibes sur une plage naturiste, et que tous les mecs peuvent les mater alors que je suis le seul à avoir le droit de passer de la crème solaire dessus.

Tu n’es qu’un sale macho.

Peut-être, mais un macho qui est en train de bander pour toi.

Hum, attends, j’entre dans ta chambre. Je ne porte que les sandales rouges que tu m’as offertes; celles de baiseuse de haute compétition, comme tu les appelles, et je m’avance lentement vers toi en me déhanchant.

Hum, je te regarde venir.

Je monte sur le lit, en me mettant à genoux au-dessus de ton corps, avec une jambe pliée, posée de chaque côté de ton bassin. J’attrape ta queue, et je la guide jusqu’à l’entrée de mon con.

Hum oui ! Tandis que tu abaisses ton bassin pour que mon sexe entre en toi, j’en profite pour caresser tes gros nichons qui me plaisent tant.

Mais pas longtemps, car j’attrape tes poignets et j’écarte nos bras, pour pouvoir me pencher sur toi et me retrouver à quatre pattes, et mes tétons viennent se frotter contre ton torse. Tandis que je commence à t’embrasser, tu places tes mains sur mes tempes pour me tenir la tête, et c’est à ce moment-là que quelqu’un d’autre grimpe à son tour sur le lit. Je ne l’ai pas entendu venir, car croyant que nous étions seuls, j’ai laissé la porte de la chambre ouverte.

₪₪₪

Comprenant qu’Alice est en train de me raconter un nouveau fantasme, même si ce dernier ne manque pas de me surprendre, je la laisse continuer tout en me masturbant, et je me contente de répondre :

Hum, continue…

Je ne peux pas me retourner pour voir qui c’est, puisque tu as resserré ta prise sur mon crâne dans le but de m’en empêcher, et tu me dis « Détends-toi ma chérie, ça va très bien se passer ». Je sens alors qu’on m’écarte les fesses, qu’un gland se pose contre mon trou du cul, et tandis que des mains inconnues se posent sur mes hanches, une deuxième queue s’enfonce en moi. Mais elle le fait sans brutalité, et je n’ai pas mal étant donné qu’elle est lubrifiée, parce que tu es le seul à avoir le droit de m’enculer en me faisant souffrir. Ce que vous êtes tous les deux en train de me faire pour la première fois de ma vie est tout simplement délicieux, vu que je me sens à la fois transpercée et comblée.

Hum, oui…

Toi tu es cloué sur le lit, condamné à ne pas pouvoir bouger, alors je me mets à avancer lentement pour me reculer ensuite, en prenant garde que vos deux glands restent en moi, tandis que le deuxième homme reste lui aussi passif. Je sens alors la lente montée du plaisir qui va me mener tout droit à la jouissance, et je me mets à geindre comme une chienne en chaleur, tandis que tu me souris, visiblement heureux de me voir me comporter comme la reine des cochonnes.

Hum, ça oui, tu es devenue leur reine.

Bien que j’en aie très envie, je ne peux pas aller plus vite, parce que je suis limitée dans mes mouvements, alors mes râles sont également dus à ma frustration, ce qui ne m’empêche pas de finir par ressentir un orgasme comme je n’en ai jamais eu avant, étant donné qu’il est à la fois provoqué par la stimulation de ma rondelle, et de celle de mon autre trou à bites. Je pousse alors un long gémissement tandis que vous vous videz tous les deux en moi, et je m’affale ivre de bonheur et de fatigue, en posant ma tête sur ton épaule.

₪₪₪

Au moment de l’apothéose de son histoire, j’ai éjaculé dans un mouchoir en papier, tandis que j’ai entendu Alice marquer une légère pause pour glapir entre deux mots, mais son récit n’est pas terminé puisqu’elle le conclut :

Lorsque je reprends mes esprits, l’autre s’est retiré de moi alors que tu y es encore, et quand je tourne la tête pour voir qui c’est, étant donné que tu l’as lâché pour me caresser le dos et les fesses, comme tu le fais toujours si bien une fois que j’ai joui, je constate qu’il n’est plus là. Il est reparti en refermant la porte de la chambre derrière lui, ce qui est la preuve que je n’ai pas rêvé, puisque je suis certaine que je l’avais laissée ouverte en arrivant.

L’excitation étant retombée, nous restons un petit moment tous les deux silencieux, et tandis que je réfléchis à l’envie qu’a mon petit bout de femme de se faire prendre par deux hommes en même temps, je me dis qu’elle se tait probablement parce qu’elle attend une réaction de ma part. C’est pourquoi je finis par lui dire :

Hum, c’était… très bien raconté…

Tu as aimé ce genre de fantasme ?

Oui, beaucoup.

Ça ne te choque pas, que je pense à ce genre de choses ?

Pas du tout. Je t’ai raconté mon passé, et j’ai déjà eu ce genre de rapports avec certaines de mes compagnes.

Mais tu m’as également dit, que pour l’une d’entre elles, ça avait été pour toi une grosse déception, parce qu’elle en voulait toujours plus, et qu’elle avait fini par te quitter.

C’est ce dont tu as peur ? De devenir comme elle ?

Non, parce que je sais parfaitement ce dont j’ai envie. Mais il faut que ce soit en accord avec ce que toi, tu veux.

Tu sembles oublier un détail, ma chérie, et il a une grande importance.

Lequel ?

C’est que la femme avec laquelle j’ai le plus pratiqué la double pénétration, et ce depuis des années, c’est Charlène. Et non seulement ils sont toujours ensemble Marc et elle, mais en plus ils sont restés amoureux l’un de l’autre comme au jour de leur rencontre, même s’ils s’appellent Bobonne et mon Gros.

Visiblement, Alice n’avait pas du tout pensé à cela, puisqu’elle reste muette quelques instants, sans doute pour réfléchir à ce que je viens de lui dire.

Je décide alors de changer de sujet de conversation, et lorsque je lui demande comment va son trou de balle, elle me répond que lorsqu’elle est allée à la selle, elle a dû se retenir pour ne pas crier de douleur, mais que cela n’enlève absolument rien à l’amour qu’elle a pour moi ni à son envie de se faire à nouveau enculer brutalement dès que cela lui sera possible. Sur le coup, je suis complètement rassuré, étant donné que j’avais peur qu’elle ne soit dégoûtée de la sodomie, cependant, je ne lui fais aucune remarque à ce sujet. Ensuite, nous papotons pendant un petit moment, puis nous raccrochons en nous souhaitant de passer une bonne nuit.

₪₪₪

Le reste de la semaine se passe de la même manière que la précédente, c’est-à-dire que le midi, nous prenons le café ensemble sur la terrasse du bistrot d’en face, sans trop parler, et le soir nous nous masturbons au téléphone avant de discuter de sujets divers.

C’est ainsi que le mardi, j’apprends à mon petit bout de femme que la maison de Port-Leucate sera disponible au mois d’août, parce que mes amis ne sont toujours pas disposés à la louer à des gens qu’ils ne connaissent pas. Ils m’ont même annoncé que maintenant que leurs enfants sont grands, ils envisagent de la vendre, et ce pour la somme avantageuse, mais tout de même conséquente de cent mille euros. Je ne comprends pas trop leur logique, étant donné que s’ils la louaient, ils auraient également des acheteurs potentiels, et lorsque je fais part de mes doutes à Alice à ce sujet, elle me répond qu’elle est du même avis que moi.

Le mercredi, c’est elle qui a deux importantes nouvelles à m’annoncer. La première, étant qu’elle a avoué à ses filles qu’elle était devenue une nudiste, et que les jumelles ont très bien accepté la chose, même si Léa est devenue écarlate. Léo au contraire a affirmé que c’était une excellente idée, et elle s’est mise immédiatement nue; bientôt imitée par sa maman. Pour sa sur, cela a été moins rapide, étant donné qu’elle a attendu le lendemain avant de se décider à se déshabiller, elle aussi. Au départ, elle s’est sentie gênée, mais au moment d’aller se coucher, elle semblait plutôt à son aise.

La seconde nouvelle est qu’une fois leurs épreuves du bac passées, c’est-à-dire après le 22 juin, les filles d’Alice ont décidé d’aller passer trois semaines chez leurs grands-parents à Marseille, pour ne revenir ici que la veille du 14 Juillet. Tout d’abord, je reste sans voix, en pensant avec morosité que je vais me retrouver tout seul comme un pauvre hère. Mais lorsque ma compagne me dit ensuite qu’elle va être triste de ne pas voir Léa et Léo pendant si longtemps, je comprends mon erreur. Je vais au contraire avoir Alice pour moi seul pendant tout ce temps, par conséquent, je lui propose immédiatement de venir habiter chez moi pour être en mesure de la réconforter, en tout cas le soir. Bien entendu, elle accepte, ce qui fait de moi le plus heureux des hommes.

₪₪₪

Le jeudi soir, c’est moi qui apprends à Alice que je me suis fait traiter d’andouille par Charlène, lorsque je lui ai demandé si une pommade astringente pouvait être appliquée sur la rondelle d’une femme, dans le but de la resserrer. Mon amie m’a en effet affirmé que l’anus étant un muscle, un être humain n’a besoin de rien d’autre que sa volonté pour le contracter. Bien entendu, lorsque je lui fais part de ces commentaires, mon petit bout de femme et moi éclatons tous les deux de rire, puis elle me dit que je suis un idiot, elle et moi nous en formons une belle paire, étant donné qu’elle n’avait pas non plus envisagé la chose sous cet angle.

Lorsqu’arrive le vendredi midi, j’ai reçu le deuxième tapis de sol et les vêtements commandés, et si j’ai rangé le premier dans le placard de la chambre, j’ai mis les seconds dans celui d’une des chambres d’amis à l’autre bout de la villa, sous les habits laissés par mes compagnes précédentes.

Pas une seule fois, mon amante ne m’a parlé d’être allée chez Dorine ou de devoir s’y rendre, par conséquent j’en suis arrivé à la conclusion qu’elle n’est pas encore prête à se lancer dans ce genre d’expériences. Je ne lui ai fait aucune remarque à ce sujet pour ne pas l’inciter à le faire sur un coup de tête et en me disant qu’elle ira voir notre amie lorsqu’elle sera suffisamment motivée. Après tout, je suis déjà bien assez comblé d’avoir la plus belle des femmes comme amante, alors qu’elle me masse en frottant son corps contre le mien ne serait qu’un bonus dont je peux facilement me passer.

L’important pour moi est qu’elle soit heureuse, et en tout cas, elle a l’air de l’être si je me fie à la tête qu’elle fait, à chaque fois qu’elle me voit le midi. Quant à moi, je le suis tout autant, d’autant plus qu’au fil des jours de la semaine, j’ai constaté que la trace laissée par son alliance s’atténuait encore, et qu’elle a fini par disparaître complètement.

À présent, Alice m’appartient tout comme je suis à elle, et rien ni personne ne pourra changer cet état de fait tant que je ferai tout mon possible pour la combler, au sens propre comme au figuré du terme.

À suivre…

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