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Tentations – Chapitre 3




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Comme pour les deux précédents chapitres, aucune description physique ne sera donnée aux personnages principaux. Libre à vous de les imaginer tels que vous le voulez. Il en sera de même dans ce chapitre et les suivants pour leurs situations familiales et professionnelles, à l’exception d’une chose pour les besoins de l’histoire ;)

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Mégane m’avait amené à la jouissance en retirant ses mains juste après que j’aie passé le point de non-retour. Cela m’avait énormément frustré… et énormément plu aussi ! Je ne parvenais pas à mettre de mots sur cette sensation.

Mais pas le temps de savourer, ni de se poser des questions sur quel vocabulaire de notre langue française si fournie pourrait définir tout ça, car ma douce admiratrice s’était déjà couchée sur le dos en écartant les jambes.

— "À ton tour maintenant !" me dit-elle avec un regard lubrique.

Je m’exécutais donc avec grand plaisir, bien décidé à lui rendre le plaisir qu’elle m’avait donné. Je positionnai ma tête dans le creux de ses cuisses et commençai à embrasser son intimité. Petit à petit, je donnai quelques coups de langue de haut en bas, de gauche à droite. Je poussai sur son clitoris avec ma langue, je l’aspirai ensuite. Ce traitement eut l’air de lui plaire, si j’en crois les petits gémissements qu’elle tentait en vain d’étouffer. Elle ne put s’empêcher de placer ses mains derrière ma tête, manquant de m’étouffer dans ses lèvres.

Quelques instants de ce traitement suffirent à humidifier abondamment son vagin, et je crus qu’il était temps pour moi de passer à l’étape de la pénétration. Cependant, elle m’arrêta d’un geste, me faisant comprendre qu’elle n’en voulait pas maintenant. Elle se mit donc à jouer avec ses doigts sur son clitoris, vite rejoints par les miens. Une fois qu’elle eut joui, nous nous rhabillâmes et rebroussâmes chemin dans les dunes. Après être repassés devant divers couples qui se donnaient en spectacle plus ou moins intime, la plage nous accueillit toujours sous un beau soleil.

Nous décidâmes d’aller une nouvelle fois dans l’eau, mais pour nous détendre un peu cette fois-ci. Nous fîmes plus ample connaissance, elle me parla de sa famille, de son travail, et je lui parlai du mien. Ce fut un moment des plus agréables de cette journée.

Petit à petit, la plage se vidait. Je me suis dit qu’il allait bientôt être 18 heures. Nous sommes tous les deux retournés jusqu’à nos affaires et avons convenu d’aller manger dans un bon petit restaurant de la côte ensemble. Le repas fut délicieux, et l’alcool aidant, nous nous sommes de plus en plus livrés l’un à l’autre. Je lui avais notamment expliqué mes craintes et mon appréhension vis-à-vis du naturisme, de ma peur de me montrer nu comme un ver au monde. Elle me dit que lorsque nous avions discuté plus tôt dans la journée, elle s’en était bien doutée. 

Il paraît que tous les nouveaux venus dans ce genre de lieux, qu’ils soient en extérieur ou en intérieur (saunas, piscines, plages, etc. ) ressentent ce genre de sentiments la première fois. Mais que ceux qui passent au dessus de ces peurs ne reviennent jamais en arrière. Je ne sais pas si je deviendrai un naturiste habituel. Mais une chose est certaine, hormis la gène inventée de toutes pièces par mon esprit, je n’avais jamais été aussi détendu à la fin d’une journée. Se retrouver nu, sur une plage, en plein soleil, dans la mer, se promener dans le plus simple appareil avait quelque chose de très bénéfique. Plus de montre, plus d’horaire, plus de téléphone portable qui fait que vous êtes en permanence relié à tout ce qui vous entoure habituellement et vous stresse. Seulement soi, le sable et la mer. J’avais adoré cette journée. Et les rapprochements avec Mégane n’étaient que le bonus de tout ce bien-être. Mais quel bonus !

En sortant du restaurant, prise par une pulsion qu’elle ne saurait expliquer encore aujourd’hui, Mégane m’embrassa longuement. Je lui rendis son baiser, et me laissai entraîner à nouveau par sa main dans la mienne. Nous partîmes nous promener au clair de lune dans les dunes (pas celles libertines). Au bout de quelques minutes, n’ayant croisé personne, Mégane se déshabilla entièrement, prétextant qu’elle se sentait mieux ainsi et qu’on ne croiserait certainement personne à cette heure-là. Elle m’invita à faire de même, ce que je fis après une brève hésitation tout de même.

Nous avons donc continué notre promenade nus, côte à côte, en nous racontant nos vies, nous embrassant longuement. Je ne pouvais m’empêcher d’être émoustillé quand, face à face, ses seins frottaient contre mon torse pendant que nous nous embrassions. Mon sexe se gonflait et entrait de temps à autres avec ses lèvres qui m’avaient été interdites quelques heures plus tôt. Elle ne pouvait que le sentir, mais préférait faire comme si de rien n’était, ce qui redoublait encore mon excitation.

Nous nous sommes arrêtés sur un banc, toujours accompagnés par la lune. Elle arrêta à ce moment d’ignorer mon sexe durci, et posa sa main dessus. Elle le caressa en douceur de haut en bas, passa sa main en dessous pour attraper mes testicules, remonta dessus. Elle se mit ensuite à genoux et me prodigua une nouvelle fellation. Je la priai de ne pas me laisser jouir comme plus tôt dans la journée, d’aller jusqu’au bout, ou de ne pas le faire, car malgré le grand plaisir que j’avais pris, la frustration avait eu le dessus avec le temps. Elle ne répondit pas, se contentant simplement de continuer son traitement quelques secondes encore.

Elle se releva, reprit ma main dans la sienne et reprit la marche dans les dunes. De nouveau, je constatai qu’elle savait se faire désirer. Je lui fis remarquer tout de même que nous commencions à nous éloigner beaucoup de notre point de départ et qu’il faudrait bientôt faire demi-tour, bien que je n’avais pas envie de la quitter tout de suite. Et comme je finissais ma phrase, je reconnus l’endroit. Elle m’avait ramené à la plage naturiste, et je n’avais même rien remarqué tant j’étais aveuglé par nos discussions, ma frustration, et le désir charnel qui grandissait en moi à chaque étreinte.

Et comme elle me l’avait expliqué dans la journée… la plage avait un tout autre visage !

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