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Hélène – Chapitre 33




Hélène fouettée : deuxième partie

Hélène.

Elles bloquent mes chevilles, et elles tirent mes poignets vers le haut. J’aime être étirée, mes jambes sont affinées par l’étirement, et la cambrure remonte mes fesses, cela met mes courbes en valeur.

Je reprends mon souffle, je sens mon clitoris palpiter, ma mouille coule le long de mes cuisses.

Elles se replacent derrière moi.

Rien, elles me font attendre…

Alors, par défi, je me cambre, et j’agite mon glorieux popotin.

Cela ne loupe pas, une première cinglée énergique arrose mon cul et mes cuisses. Une deuxième cible le haut de mon dos. Une pause, elles me laissent déguster ce premier round.

Puis, elles recommencent méthodiquement, sans hâte, alternant fouet et martinet, descendant et montant de mes épaules à mes cuisses.

C’est l’enfer, je n’ai jamais été traitée sur tout le corps. Pierre ne s’occupait que de mon cul, de mes cuisses, parfois de mes seins.

Et surtout, il ajoutait toujours une pointe de plaisir à mes souffrances.

Là, en ce moment, je ne suis plus qu’une bête à fouet.

Je me perds, je ne distingue plus les cinglées, seulement une douleur continue, je hoquette, je pleure.

Et pourtant entre mes cuisses, je coule comme si je jouissais.

La mèche du fouet s’est enroulée autour du bas de mes cuisses et frappe le creux derrière mes genoux. J’ai l’impression que mes muscles sont coupés. J’ai un vertige. Mes jambes me lâchent.

Je pends au bout de mes bras crucifiés.

La croix qui me supporte est basculée vers l’avant, jusqu’à l’horizontale. Ma poitrine pend entre les branches de bois.

Lucie rassemble mes cheveux et y entremêle un long lien de cuir. Derrière moi, une main écarte mes pauvres fesses rougies. Elle me fouille, ses doigts crochent la rose de mon bijou, et tire. Je suis crispée, et elle doit forcer pour retirer mon rosebud, m’arrachant un gémissement. Un liquide froid coule sur ma rosette, puis une olive de métal pénètre sans douceur mon anus.

Pas besoin de me faire un dessin, c’est un crochet anal. Kate attrape le lien de ma chevelure et le passe dans l’anneau de métal; elle tire, cambrant ma tête en arrière.

Ouvre les yeux.

Et une main fine me présente une paire de pinces dentelées, reliées à des poids.

Des doigts massent et malaxent mes tétons qui se gorgent de sang et s’allongent.

En temps normal, j’adore ce travail des seins, mais à cet instant, je sais que ce n’est que la promesse de nouvelles douleurs. Les deux mâchoires mordent dans ma chair, étirant mes nichons.

Shrac. Je perçois le craquement d’une allumette, une odeur de cire. Nora présente devant mes yeux une bougie.

Pas besoin d’explication, ma belle, me lance-t-elle.

J’approuve de la tête. Puis je me laisse aller, docile. La première goutte percute sur mon omoplate gauche. La brûlure est terrible sur ma peau à vif.

Les perles de cire brûlante tombent en progressant le long de ma colonne vertébrale. A chaque impact, je me cambre, secouant ma poitrine lestée et pincée, et meurtrissant mon illet.

Quelques gouttes de plus et j’ajoute la douleur de mes mamelles blessées à celle de la morsure de la cire. Et à chaque fois, mes mouvements de tête malmènent mon anus et mon rectum.

Lentement mais sûrement, les larmes de feu s’approchent de mon cul zébré. J’appréhende ce moment. Je me crispe.

La goutte atteint ma fesse gauche, elle touche en milieu de la trace de la cravache. Je suis percée comme par un poignard chauffé au rouge. Je crie. Je me débats dans mes liens. Une deuxième larme me touche sur une autre cicatrice. Je me cambre. Je ne peux même plus crier, je pleure. Les suivantes percutent en pluie ma pauvre peau martyrisée.

Je m’abandonne inerte à la souffrance, je sanglote. Enfin, la brûlure frappe mon périnée entre mon anus et ma fente. C’en est trop, je m’abandonne.

Le reste passe comme un rêve. On libère mes pauvres seins, on lâche le lien qui me cassait la nuque, on débarrasse mon oignon de son envahisseur, on délie mes membres. Pierre me prend dans ses bras. Douloureuse, et épuisée, je m’enfonce dans le sommeil.

Je ne sais ce qui m’a réveillée, la lumière qui filtre à travers les volets, ou le clapotis du bain à remous.

J’essaie de me lever, mais j’ai mal partout, et j’ai l’impression que si je fais un mouvement, ma peau flagellée va craquer comme les coutures d’un vêtement trop étroit. Mon chéri s’est déjà réveillé, et il me soutient.

Attends, je t’aide, me propose mon valet de chambre préféré.

S’il te plaît, mets-moi debout, et accompagne-moi au jacuzzi, mon chaton.

Je marche comme une petite vieille, il faut toute la sollicitude de mon gentil bonhomme pour m’aider à enjamber le rebord et me couler dans l’eau chaude.

Les yeux fermés, je profite du chatouillis des bulles. La détente est immédiate.

S’il te plaît, passe-moi mon shampoing, je veux me laver la tête.

Ne bouge pas, j’arrive.

Il s’assoit sur le bord de la vasque, une jambe de chaque côté de mes épaules.

Il me mouille avec la douche, puis ajoute une bonne rasade de savon.

Il commence à pétrir ma chevelure, quand débute une petite musique de fond.

Je tends l’oreille, et je reconnais la musique d’Out of Africa. Sur l’écran de mes paupières fermées passe la scène où Robert Redford lave les cheveux de Merryl Streep. La douceur de la musique m’alanguit. Quel bonheur d’avoir un compagnon si romantique ! Je me glisse dans la peau d’une Baronne Blixen soumise, dans les mains d’un Finch-Hatton exigeant.

Je ne sens plus le temps passer. Pierre masse mon cuir chevelu, mais c’est plus pour me détendre que pour me laver. J’adore quand il est aux petits soins pour moi.

Une image chasse la précédente : celle d’une Cléopâtre au bain dans les mains de son grand eunuque; enfin grand, peut-être; mais eunuque ? Certainement pas.

J’ai posé ma tête contre sa cuisse droite, mais contre ma joue gauche, je commence à sentir l’intérêt croissant de mon chéri. Sa verge érigée frotte doucement contre ma peau.

Je tourne la tête, et de mes lèvres, je happe son gland.

Tss, Tss, ma belle, laisse-la tranquille.

Mais c’est que j’ai faim, il me faut quelque chose pour me remplir l’estomac.

Le plateau est prêt, je vais le chercher.

Il se dégage, et dépose l’assortiment de sushis et de sashimi, ainsi que les verres à saké sur le support amovible de la baignoire.

Attends un peu, je m’installe, fait-il en se glissant entre la paroi et mon dos.

Il m’entoure de ses bras et de ses jambes. Il attrape un morceau de thon rouge.

Pour toi ou pour moi.

Pour moi, fais-je, en ouvrant la bouche.

Il introduit entre mes lèvres ouvertes cette délicieuse pièce de poisson. J’en profite pour lui sucer les doigts.

Et celui-là est pour qui ? lance-t-il en présentant un rolls au saumon.

A toi, mon cur.

Saké ??

Et le petit jeu continue pendant toute la dînette.

C’est fini, les assiettes sont vides. Je suce les doigts de mon homme pour les nettoyer.

Ça va mieux. On va au lit s’il te plaît, mon chat ? fais-je, en me levant.

Je noue une serviette en turban sur ma chevelure. Pendant ce temps, il me tamponne avec une serviette toute douce. Il ne m’essuie pas pour que le frottement n’irrite pas ma peau maltraitée.

Au plumard, ma chatte, sur le dos, bras et jambes écartées, ferme les yeux.

J’obéis, en fermant les yeux; offerte et impatiente des caresses qui me sont promises.

Je perçois un craquement, puis un parfum de cire chaude.

J’ouvre les yeux. Pierre est au-dessus de moi, avec un sourire carnassier, une bougie à la main.

Instinctivement, je croise mes cuisses et je protège mes seins, je panique.

Mon chéri, je te supplie, pas la cire, pas la cire !

Ecarte tes jambes, enlève tes mains, bras en croix, m’ordonne-t-il, autoritaire.

Pourquoi veut-il me torturer ? J’étais si bien ; tant de douceur, et puis d’un coup cette violence.

Ouvre-toi, ma chérie.

Je pourrais me refuser, je sais qu’il s’arrêterait, il ne me reprocherait rien.

Bras tremblant, j’offre sans défense mes seins, mon sexe à la brûlure.

Je regarde le verre contenant la bougie, Pierre incline la coupe, la goutte liquide se forme sur le bord.

Je fixe cette goutte qui déborde et bascule. Hypnotisée, fascinée, je la vois qui tombe comme au ralenti. Elle va percuter mon mamelon, à la limite de l’aréole.

Je panique, je serre les dents, la cire percute ma peau. La brûlure va être effroyable sur ma poitrine déjà martyrisée. Je vais hurler…

Rien; je ne sens presque rien; le stress m’aurait-il anesthésiée ? Mais non, au point d’impact, je ne ressens qu’une douce chaleur, comme celle de l’eau chaude d’une douche.

J’ouvre les paupières, trois gouttes suivent la première, toujours accompagnée de cette délicieuse sensation.

Je lève les yeux vers mon bourreau, il me sourit, bienveillant. Sa bouche s’entrouvre sur ces mots.

Bougie de massage !!!

Mes nerfs me lâchent, j’attrape mon amour, je l’étreins passionnément et je viole ses lèvres. Je lui roule un patin d’enfer, je noue ma langue autour de la sienne, je l’étouffe par mon baiser. A bout de souffle, nous nous écartons.

Salaud, salaud chéri, j’ai cru mourir de peur.

J’aime assez réussir mes effets, et faire battre ton cur.

Mon cur, il a failli exploser à cause de toi.

Il reprend son arrosage avec l’huile, puis il me masse mon petit ventre dans un mouvement circulaire. L’onguent a certainement des propriétés échauffantes, car une bienfaisante chaleur envahit mon bedon.

Ses mains remontent sur ma poitrine. Elles commencent à pétrir mes seins, mes tétons se gorgent de sang et se dressent. Je bande des mamelons, je suis au septième ciel. Il me les pince avec douceur.

Mords-les sil te plaît.

Il embouche le mamelon gauche et l’aspire comme s’il pouvait encore gonfler. Je sens les pointes de ses canines qui s’enfoncent dans ma framboise, il serre doucement, puis une légère sensation de douleur. Juste ce que j’attendais, c’est délicieux.

Mais ce coquin se relève et abandonne mon petit bout.

Déjà ?

Il reste d’autres zones sensibles à traiter, me répond-il en posant ses mains sur mes cuisses.

Il reprend son application circulaire, se rapprochant de mon sexe. Je le soupçonne de faire durer le plaisir. Je cache mes yeux de mon avant-bras, impatiente de la prochaine caresse.

Avec précaution, il caresse mon mont de vénus. J’écarte mes cuisses en repliant mes jambes. Mon clitoris attend avec impatience le coup de langue râpeuse qui me propulsera au septième ciel.

Retourne-toi !

Mais.

C’est comme ça, il faut que je m’occupe d’urgence de ces pauvres fesses martyrisées.

C’est comme toujours, il n’y en a que pour mon cul.

Arrête de te plaindre, fait Pierre en glissant une paire de boules d’acier dans mon vagin.

Je me mets à plat ventre, la joue sur l’oreiller, et les bras glissés dessous.

Il commence par mes épaules et mon dos. Sous ses mains, mes brûlures s’adoucissent.

Mon homme a des mains magiques, et aussi une belle baguette de magicien.

Il descend sur mes reins pour finalement s’attaquer à mes fesses. Il sait que j’aime qu’elles soient pétries avec vigueur, il les malaxe énergiquement s’approchant de mon illet. Il le masse de ses deux pouces, il l’assouplit, mais ne le pénètre pas. Il va encore me laisser sur ma faim.

Il est temps de prendre les choses en main

S’il te plaît, Chéri, encule-moi. Baise mon gros cul de jument.

Et je joins le geste à la parole. J’écarte mes fesses à deux mains, mais en même temps, je bride mon anneau.

La belle verge de mon amant pousse sur mon étoile anale. Je résiste exprès une fraction de seconde et je cède.

Son gland passe mon bourrelet sans douleur.

Me serrer, puis m’ouvrir sous la poussée décuple le plaisir d’être pénétrée, et aussi celui de mon amant qui se sent gainé par mon muscle circulaire.

J’adore cette sensation d’être forcée, puis envahie.

Mon amant s’allonge sur moi, son corps épousant le mien, son petit ventre se coule dans la cambrure de mes reins. Il sappuie sur ses coudes pour alléger son poids et glisse ses mains entre ma poitrine et le drap. Ce coquin en profite pour s’occuper de mes pointes.

Les seins pincés, le cul empalé, avec mon amour qui me tient chaud comme une couette, je suis au paradis.

Il se recule, tirant mon illet vers l’arrière, puis il s’avance doucement. Puis son pistonnage s’accélère. Dans mon vagin, les deux billes s’entrechoquent.

Je l’encourage :

Trop bon mon amour !

Plus fort. Mon chéri !

Encore…

Encule ta salope. !

Baise mon cul de pouffe !

Dans l’élan, il dé-cule; je sens un petit courant d’air dans mon tunnel rectal. Puis il m’empale à nouveau avec force, bousculant les boules de geisha.

J’explose…

Je reprends pied. Il commence à se reculer. Je l’arrête.

Non, reste dans mon cul.

Sa main fouille ma chatte et attrape le cordon, et lentement, il retire les sphères d’acier. Il bouscule les muscles de mon vagin et masse mon ampoule rectale déjà hypersensibilisée. Je spasme à nouveau.

Pierre

C’est le dimanche en fin d’après-midi.

Nous venons de sortir du lit et nous nous sommes installés dans le canapé : moi, en kimono; elle, en peignoir de soie. Je l’enlace, une main sur son sein gauche, et l’autre sur son petit bidon.

Elle est bien. Tout doucement, elle murmure.

C’était terrible. Pourquoi ?

Tu voulais aller plus loin, n’est-ce pas.

Oui !

Puis un silence, et elle reprend :

-Pierre, promets-moi, tu recommenceras !

Oui.

Et tu tiendras le fouet.

Et je veux la cire !!!

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