— Lugos —

Tabatha sans jamais avoir été témoin d’une telle scène, avait compris que l’esclavagiste avait pris son plaisir sous les caresses des deux femmes. Farla et Tully, leurs bouches sur le sexe de l’homme en étaient venu à bout et il avait joui entre leurs lèvres.

Elle avait vu du coin de lil que Farla s’était essuyé le menton d’un revers de la main avant de se relever pour sasseoir sur les coussins brodés. Tully elle, était restée assise entre les cuisses de Lugos, une main sur un genou de l’homme.

— Alors quoi princesse ? Tu es tombée amoureuse de ma queue ?

L’homme riait de sa propre plaisanterie. Encore qu’avec ce genre de personnage, on ne devait jamais être sûr de rien.

Plaisantait-il vraiment ?

Il suffisait de le voir et de l’écouter quelques instant pour comprendre que Lugos était présomptueux. Cruel autant qu’arrogant et certainement bien d’autres choses encore. Pourtant, pour être ce qu’il était devenu, il devait être intelligent et manipulateur. L’or ne suffisait pas pour devenir esclavagiste. En tout cas, un imbécile ne le restait pas assez longtemps pour devenir riche.

— C’est vous qui le dites ! Je pourrais être un ornement ! Gardez-moi comme votre ornement personnel ! Comme le signe que vous savez privilégier la qualité des femmes que vous vendez.

— Je tirerai deux caissettes d’or de toi princesse si tu es vraiment ce qu’on m’a laissé entendre.

Et je le saurai vite…

Tabatha se maudissait mais l’idée qui faisait son chemin dans son esprit était la seule qui lui était venue. Et au fur et à mesure qu’elle y réfléchissait, elle savait que ce serait son meilleur choix.

Son père le lui avait assez souvent répété pour qu’elle ne l’oublie pas.

— Quand tu es en paix, cherche à reconnaître tes amis. Tes ennemis tu les connais déjà et rien ne changera. Alors apprend d’eux et assure-toi que ces amis le soient réellement. Mais petite… Face à ton ennemi, oublie tes amis et apprend à connaître celui qui te veut du mal.

Lugos avait enlevé la riche toge qu’il portait et s’était installé plus confortablement, jouant avec une dague et examinant Tabatha de son regard cruel. Il éclata brusquement de rire.

— Et pour couronner le tout… Tu n’es pas idiote ! Mais flatter ma vanité est inutile princesse… Demain Tully me certifiera que tu es bien vierge et tu combattras quelques uns des gardes. Et si ce que j’ai appris sur toi est vrai… C’est une petite fortune que tu me rapporteras ! Je satisferais ma vanité en montrant à tous que je suis encore plus riche !

Tabatha elle aussi eut un petit rire et l’esclavagiste la fixa d’un air méchant.

— Ne pousse pas trop loin ma bonté princesse. Quelques coups de fouet ne détériorent pas les marchandises quand ils sont administrés par quelqu’un qui sait les donner…

Farla elle aussi fixait la jeune femme et encore, fit passer un appel au calme dans son regard. Les yeux presque noirs de Farla se firent suppliants quand Tabatha rit encore. Elle savait qu’elle devait aller au bout de son idée. Elle devait se battre pour un début de plan qui pourrait éloigner l’échéance. Elle se tuerait plutôt que devenir la propriété d’un autre. Elle n’avait pas d’autre choix que de convaincre Lugos. Elle supporterait certaines choses pour réussir à retrouver sa liberté, elle essaierait en tout cas mais quelques temps seulement. Une vie desclave lui serait insupportable.

— Je n’ai jamais corrigé de princesse… Mais tu crieras comme une esclave ma belle !

Il s’était relevé vivement, des lueurs de colère dans les yeux. Tabatha ne put s’empêcher de constater que le sexe de l’homme s’était à nouveau redressé. Elle avait entendu des femmes dire que certains mâles prenaient du plaisir à frapper ou à torturer leurs femmes. Il semblait que ce porc en fasse partie et cela ne l’étonna pas.

— Je me moque oui ! Je vous croyais plus intelligent que vous ne l’êtes !

— Et tu vas constater que je suis plus mauvais que j’en ai l’air princesse ! Par Zuul le cerbère de la porte je vais te remettre à ta place esclave ! Oh oui tu vas te rendre compte que tu n’es qu’une marchandise ! Tully ! Mon fouet vite !

L’esclave noire s’était relevée et pressée d’obéir, avait traversé la tente en courant presque pour revenir avec un long fouet de cuir qu’elle tendit à son maître.

Lugos, la dague toujours en main, empoigna la jeune femme par un bras, la relevant d’une seule main. Tabatha nota qu’elle ne s’était pas trompé quand à la force de l’esclavagiste. Sa tunique de toile se déchira avec un bruit sec, le tissu lui labourant les omoplates sous la poigne qui l’arrachait de son corps. Elle réussi à ne pas se jeter à la gorge de l’homme qui venait de la mettre nue. La haine qu’elle éprouvait venait de se trouver une alliée de poids et la honte qui la submergeait maintenant ne devait pas la pousser à commettre la pire faute qui soit. Elle n’avait aucune chance et devait ravaler sa fierté et repousser cette haine comme sa honte nouvelle.

Son membre maintenant dressé et dur, Lugos repoussa d’une main Tabatha qui ne put lui résister et recula d’un pas. L’autre arracha des mains de Tully le fouet sans quitter le corps dénudé de son esclave du regard.

La vie au grand air donnait à la peau une jolie couleur dorée et les cheveux de jais de la jeune femme brillaient sous les feux des torches. La chevelure longue et épaisse encadrait un visage aux traits réguliers. Un front haut et large qu’elle tenait de son père. Sous des sourcils fournis ne sacrifiant pas à la mode de l’épilation de ces dernières années, le regard émeraude derrière de longs cils noir défiait toujours un Lugos immobile.

— Tu es plutôt bien tournée princesse ! Relève tes bras que je constate du galbe de tes mamelles !

Tabatha déglutit ravalant sa rage et obéit, relevant lentement les bras, se forçant à ne pas penser. Ou plutôt à penser à ce qu’elle ferait de cette pourriture quand l’occasion se présenterait. Elle sentit ses seins lourds se tendre dans le mouvement et constata que Lugos appréciait ce qu’il voyait.

Il s’approcha et d’un doigt sous le menton lui releva la tête, la fixant d’un air mi cruel mi moqueur.

Le nez était trop fort pour être qualifié de délicat. Et la bouche de l’octroisienne était à l’avenant. Des lèvres pleines et bien dessinées, mais un rien trop grandes pour passer pour sensuelles. Une mâchoire un peu trop carrée et un menton puissant marqué d’une légère fossette, donnaientt un aspect un brin masculin à l’ensemble du visage. Sauf quand Tabatha souriait ou riait.

Tabatha grimaça mais contint un cri de surprise quand lesclavagiste la gifla.

Lugos délaissa son visage et ses doigts descendirent pour pincer l’une après l’autre les pointes brunes de ses seins. Cette fois la jeune femme gémit sous les doigts qui la malmenaient.

Elle eut un sursaut quand les doigts de l’homme tirèrent sur les poils de son pubis et cria quand ils pincèrent durement sa chair.

— Demain ta chatte de princesse sera débarrassée de ses poils ! Retourne-toi esclave ! Montre-moi si ma princesse à un cul qui va avec le reste…

Une autre gifle, plus forte cette fois fit bouger la tête de Tabatha.

— Vite princesse ! Ne me fais pas attendre !

L’humiliation plus que la douleur la faisait trembler et Tabatha sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle n’en supporterait pas plus !

— Farla ! Tully ! Mettez-la à quatre pattes !

Les deux femmes furent aussitôt contre elle et leurs mains sur ses bras et ses épaules cherchèrent à amener Tabatha à se baisser. Farla lui demanda de sexécuter d’une voix douce et son regard croisa celui embué de larmes de son amie.

Tabatha n’arrivait plus à surmonter une véritable montée de peur. Le fouet n’était pas l’objet de sa frayeur. Elle ne contrôlait plus rien et ne savait pas comment éviter la fin qui sannonçait. Si elle ne se reprenait pas très vite, elle se jetterait sur Lugos… Et bien sûr, il la tuerait.

— Parfait mes beautés ! Tenez-la bien !

Tabatha sentit peser sur ses épaules les mains des deux femmes et se décida à agir. Le claquement la surprit et une douleur cuisante lui fit lâcher un cri. Puis un autre claquement et une nouvelle onde de douleur brûlant cette fois sa fesse droite la fit à nouveau crier. Farla dit quelque chose qu’elle n’entendit pas et Tabatha se dégagea des mains qui la maintenaient d’un mouvement brusque. Les deux femmes n’avaient rien pu faire pour la retenir et Tabatha était debout. La peur comme la rage l’aveuglaient et elle s’apprêtait à se retourner pour mourir sous les coups de dague de Lugos quand elle sentit à nouveau les mains des autres sur elle.

C’est le rire gras de Lugos qui la fit s’arrêter, laissant les femmes la maintenir contre elles.

L’esclavagiste riait toujours, mais sa longue dague pointait vers le ventre de sa captive.

Il riait mais restait méfiant. Tabatha ne put s’empêcher de jeter un regard sur le membre épais qui se dressait contre le début de bedaine de son tortionnaire. Lugos bandait toujours. Cet homme était un porc immonde et torturer des femmes lui apportait un plaisir pervers. Tabatha pensa que peut-être elle pourrait se servir de cette perversité. C’était peut-être un point faible à exploiter.

— Et courageuse notre petite princesse ! Faite-là sasseoir les filles ! Là ! Sur ces coussins !

Tabatha se retrouvait aux pieds de son maître…

Cette pensée la fit rougir de colère et de honte.

C’était la main et non le fouet de Lugos qui s’était abattue sur elle. Et l’esclavagiste semblait passer de la colère à ce qu’il appelait plaisanter avec facilité. Il dit en riant encore qu’un coup de fouet marquait à jamais s’il était mal donné et qu’il ne prendrait pas ce risque avec un pareil trésor.

Tabatha sentait ses fesses la brûler sous la chaleur des coups. Le fouet devait être insupportable.

Elle avait peu-être une opportunité de reprendre le cours de son plan et se força au calme.

Lugos ordonna aux femmes de se déshabiller et Tully et Farla obéirent d’un même mouvement.

— Tu es certainement vierge princesse mais je vais me satisfaire tout de même de toi…

La lame de la dague qu’il manipulait brilla comme pour accentuer la menace du ton qu’il avait employé. Une nouvelle vague de peur bouscula la résolution de Tabatha. Elle réussit à refouler les pensées horribles qui lui venaient à l’esprit et espéra réussir à parler du ton le plus assuré possible. Pourtant elle savait que son tortionnaire ne serait pas dupe. Et si la peur qu’il infligeait lui plaisait, cela pourrait l’amener à moins de défiance. Alors pourquoi cacher cette peur ?

— Et je dois le rester… Vierge je veux dire !

— Oh tu le resteras ma belle ! Gozer m’en est témoin ! Pour l’instant du moins…

La jeune femme baissa la tête, mais il lui fallait continuer malgré la peur que cette nouvelle menace.

— Imaginez un instant… Vous êtes le maître d’une princesse de sang… Il suffirait que je puisse rentrer à M’nor pour prouver mon titre et…

— Ne rêve pas princesse !

Le ton était sans réplique et Lugos allait très vite se lasser de cette discussion. Il avait sa main sur son sexe et le caressait, son regard concupiscent allant des seins de Tabatha à ses cuisses.

— Écarte les jambes esclaves ! Je veux voir ta chatte de princesse ! Et tu devrais obéir si tu tiens à ta virginité.

Ravalant sa honte, se battant pour l’idée qui pouvait à long terme la sauver, elle comme peut-être Farla et leurs compagnes, Tabatha obéit, écartant ses cuisses l’une de l’autre, n’osant plus regarder ni Lugos, ni les femmes.

— Soyez sûr que mon titre est authentique ! Je suis une princesse de sang ! Et une princesse vierge ! Demain vous serez témoin d’autre chose et,,,

— Tu te répètes ! Alors viens en vite au fait ! J’ai envie que tu me suces la queue !

L’octroisienne lutta contre l’envie d’en finir une bonne fois pour toute.

Jamais elle n’accepterait de toucher au sexe de ce porc immonde. Elle allait en terminer de sa tentative et se jetterai sur l’une des dagues qu’il tenait à sa portée… Vornia déciderait !

— Demain je combattrai les meilleurs de vos gardes et je les vaincrais ! Dix ! Vingt ! Vous choisirez vous même… Que pensera le monde des acheteurs si vous refusez de me vendre ? Que Lugos possède à titre personnel une princesse de sang vierge qui de plus est une combattante hors pair ! Que Lugos pourrait vendre cette esclave une véritable fortune mais qu’il préfère se la garder pour lui… Lugos est-il donc si puissant ? Si riche ? Qui pourrait refuser une telle opportunité de s’enrichir ? Un homme si puissant et si riche qu’il peut satisfaire tous ses caprices !

L’esclavagiste la fixait sans un mot et ses yeux avaient perdu toute lueur de perversité.

— C’est encore une manière de flatter ma vanité,,,

— Non maître ! C’est une façon bien réelle de vous faire une réputation plus qu’enviable ! Et tout est vrai… Demain vos doutes tomberont ! Personne ne pourra dire que vous vous pavanez sur des mensonges ! Votre esclave fera des envieux… Et qu’avez-vous à perdre de toutes façons ! Plus le temps passera et plus la nouvelle se répandra… Et plus votre esclave prendra de la valeur ! Des acheteurs lointains auront le temps de connaître votre bonne fortune et pourront faire des offres… Des acheteurs qui pour l’instant ne sont pas au courant… La patience peut vous apporter plus d’or qu’une vente rapide maître !

Elle avait frémi en prononçant les « maître » mais les mots lui étaient venus, Lugos réfléchissait et Tabatha compris qu’elle avait fait mouche.

— Tu sais te vendre princesse. Et tu dois avoir compris que je ne suis pas idiot… Qu’y gagnerais-tu toi ?

Elle avait gagné du temps, elle saurait convaincre cet étron puant de lui accorder ce choix.

— Vous protégerez votre investissement… Je préfère cela à un maître qui se lasserait vite et se débarrasserait de moi pour des arènes ou je ne sais quoi… Et puis je serai avec Farla ! C’est ma meilleure amie, la seule amie qui me reste… Et pour cette vie plutôt qu’une autre je vous servirai bien…

— Oh non tu ne me serviras jamais de bon cur… Tu es trop sauvage ! Tu ne cesseras jamais de chercher à m’échapper… Mais tu m’as donné une idée princesse…Ce que je ne pourrai pas te faire à toi si tu n’obéis pas… Je pourrai le faire à ta chère Farla ! Si tu tentes de t’échapper, il me restera Farla sur qui passer ma colère. Et je ne vendrai pas les autres femmes de ton village. Tu comprends pourquoi bien sûr ! Tu as raison… Pourquoi Lugos ne vend-il pas certaines esclaves ? Ils vont tous se poser cette question !

Tabatha écoutait l’autre parler, cachant son soulagement maintenant entamé par les dernières paroles de l’esclavagiste. Mais c’était mieux que rien.

Tabatha entendit la voix de son père lui répéter d’apprendre à connaître son ennemi…

— Oui maître… C’est certain…

Lugos avait retrouvé son regard cruel et sa bouche se tordit dans un ricanement grinçant.

— Les femmes d’Octroi ont toujours été très rares sur les marchés aux esclaves. Un pays si bien protégé par les trop fiers guerriers de ton pays. Trop fiers mais terriblement efficaces je te l’accorde. On en trouvait parfois une ou deux sur un marché lointain mais jamais plus. Et moi j’en ai capturé deux centaines. Un énorme risque ! J’ai défié l’Octroi et gagné le droit de monter les prix ! Les acheteurs pourront se vanter d’avoir une octroisienne pour esclave et ce n’est pas rien vu la rareté de la marchandise… Et la perle de mes prises… Je me la garde pour moi ! Par Gozer oui, ils vont se poser des questions…

Lugos avait cessé de se caresser tout en parlant et il sembla s’en étonner en regardant son membre au repos. Tabatha l’avait détourné de ses intentions premières et il baissa les yeux sur l’entrejambe offert de sa dernière acquisition.

— Tu m’as convaincu princesse ! Sous réserve que les acheteurs qui m’accompagnent te voient rosser mes gardes demain. Tu es trop finaude pour que je te t’accorde la moindre confiance mais çà… C’est tant pis pour toi ! Tully te confirmera que je ne suis pas un mauvais maître et que je la laisse plutôt libre de ses mouvements. .. Sers-moi une coupe de vin ma beauté !

Il s’était adressé à Tully et Tabatha contint un sourire.

Ainsi cette Tully était relativement libre de ses mouvement… Elle lui serait donc très utile ! Il suffirait de gagner sa confiance… Tabatha et Farla trouverait bien un moyen de se servir de la femme noire…

La voix grave de Lugos la tira de ses pensées optimistes !

— Viens ici princesse ! Il va falloir me prouver tes bonnes intentions !

L’esclavagiste bandait de nouveau et son sexe se dressait aussi dur qu’avant leur discussion. Tabatha sentit son optimisme et ses bonnes résolutions s’envoler. Elle allait tuer ce porc !

— Maître ! Puis-je parler ?

La blonde Farla, elle aussi à genoux aux pieds de l’homme regardait les coussins posés au sol dans une attitude de soumission qui dégouttait son amie. L’esclavagiste lâcha une parole d’assentiment sans quitter Tabatha des yeux.

— Maître… Tabatha est ma meilleure amie et je la connais mieux que quiconque ! Elle obéira je le sais… Mais par peur ! Elle est vierge maître ! Elle ne l’avouera jamais mais elle semble terrorisée ! Donnez-moi cette nuit pour lui parler ! Pour lui apprendre ce qu’elle ignore ! Pour la convaincre que ce n’est pas si terrible de donner à un homme ce qu’il attend… Elle ne sera que plus réceptive et bien meilleure à vous satisfaire… Et vous la rassurez sur votre gentillesse….

Lugos en était bouche bée !

Manipulateur et expert jusqu’ici pour dissimuler ses intentions, l’intervention de Farla l’avait désarçonné et il n’avait pas pu s’en cacher.

— Vous n’allez pas commencer à me pourrir la vie toutes les deux ! Zuul m’est témoin que vous allez rester à votre place d’esclave !

Lugos s’emportait aussi facilement qu’il se laissait aller à réfléchir. Tabatha eut le temps de penser qu’il n’était pas aussi intelligent qu’elle se l’imaginait. La main de l’homme crocha dans les cheveux blonds de Farla, attirant son visage jusqu’à ce qu’il se colle à son sexe tendu.

— Suce-moi esclave ! Ta bouche !

Sans s’occuper plus avant de Farla qui avalait son membre, la colère faisant fulminer ses yeux clairs plantés dans ceux de Tabatha, il lui cria en postillonnant de venir rejoindre son amie.

La jeune femme obéit sans réfléchir, plus pour protéger Farla que par peur des représailles de celui qui se prenait pour son maître.

Elle resta coite quand l’autre main toujours nantie de la dague se posa sur son épaule. Puis Tabatha sentit la lame sur son cou.

— Regarde donc et apprend vite esclave !

Tabatha regardait Farla dont la bouche allait et venait sur le sexe de Lugos. Elle suçait le membre viril et de petits bruits de succions troublait un silence devenu pesant. La main de l’homme pesait sur les cheveux blonds de temps en temps et Farla avalait plus encore du sexe épais, le faisant presque entièrement disparaître entre ses lèvres. Lugos poussait de petits grognements prouvant sa satisfaction, maintenant sa dague sur la peau de son esclave. Tabatha croisa le regard de son amie et cru y voir briller une lueur étrange.

— Farla ! Montre a notre princesse que tu aimes ce que tu me fais ! Peut être que ça la rassurera !

Il lâcha un rire sans que Tabatha puisse en saisir le sens.

Farla bougea et sa main toucha la sienne, se posant un instant sans rien faire avant de la prendre pour l’amener sur sa cuisse. Tabatha n’osait bouger mais ce n’était pas par peur de la dague sur sa peau. Elle en était à l’avoir oubliée, curieuse de savoir ce que Lugos désirait qu’elle fasse. La jolie blonde fit glisser sa main entre ses cuisses, entraînant celle de son amie avec elle. Tabatha bloqua son geste mais Farla, délaissant le membre qu’elle suçait lui murmura de se laisser faire. La lueur dans ses yeux s’était intensifiée…

Farla continua son mouvement et Tabatha sentit sa propre main contre le sexe de son amie. Elle-même se caressait depuis des années et elle comprit que Farla était excitée par ce qu’elle faisait. Son sexe était trempé !

Les doigts Farla enlacèrent ceux de sa compagne et Tabatha sentit le sexe de son amie s’ouvrir quand leurs doigts mêlés glissèrent sur la fente mouillée.

— Ta bouche Farla ! Tully ! C’est le bon moment pour vérifier si notre princesse est bien ce qu’elle prétend !

La lame de la dague accentua sa pression et se rappela au bon souvenir de l’octroisienne quand elle tenta un geste pour se relever. Farla elle aussi raffermit ses doigts sur les siens, continuant à se servir de leurs doigts emmêlés pour se caresser. Tabatha n’arrivait plus à respirer, une nouvelle bouffée de peur lui mordant les entrailles. Puis une honte terrible la submergea, et ses joues écarlates devinrent brûlantes quand les doigts noirs se posèrent sur elle. Tully plantant ses grands yeux marrons dans les siens tout en lui demandant en souriant de ne pas bouger, l’assurant qu’elle ne lui ferait aucun mal…

Tabatha sentit des doigts s’insinuer en elle avec douceur, bouger un instant et enfin se retirer lentement. Tully fixa à nouveau Tabatha avec un drôle d’air et annonça son verdict

— Oui maître… Elle est vierge !

— Tu es sûre !

La négresse hocha la tête affirmativement avant de reprendre de sa voix chaude et grave.

— Oui maître ! La fille est bien vierge ! Et toute mouillée !

Tabatha, fouillée par une autre main que la sienne, ses propres doigts dans le sexe de sa meilleure amie était incapable de penser. Farla approcha son visage du sien et ses lèvres se posèrent sur les siennes.

— Nous resterons ensembles Tab… Et les autres… Pense à la joie des autres… Fais comme moi s’il te plaît !

La blonde embrassa les lèvres offertes et Tabatha recula quand elle sentit la langue de son amie tenter de s’insinuer das sa bouche.

La voix redevenue calme de Lugos empêcha Tabatha d’insulter sa compagne.

— Tully ma belle… Caresse-cette jolie chatte et fait jouir notre princesse… Et toi princesse ! Prend ceci pour un autre défi à relever ! Une esclave frigide perd beaucoup de sa valeur ! Alors applique toi à satisfaire mes désirs en y prenant du plaisir comme le font tes compagnes !

Tabatha aimait se caresser et en jouissait chaque fois.

Ses pensées tournées vers ce qu’elle se faisait où vers Conan et ce qu’elle aimerait qu’il lui fasse.

Les doigts de Tully reprirent avec douceur possession de son sexe et elle la laissa faire. Comme elle laissa Farla déposer un autre baiser sur ses lèvres.

Elle remarqua du coin de lil que l’homme s’était un peu laissé aller en arrière, yeux clos et grognant sous la main de Farla qui le caressait.

Sans cette fichue dague…

Tully elle aussi avait maintenant son visage tout contre le sien. Tabatha sentait les énormes seins de la noire peser contre elle. Tully murmura, sa grosse bouche sur sa joue, proche de son oreille .

— Je ne sais pas si tu es vierge ou non mais lui croit que je peux le savoir… Farla a raison Tabatha… C’est quand nous le satisfaisons que ce cochon est au plus proche d’’être manipulé… Réfléchis-y 

Lugos eut un mouvement brusque et Tabatha sentit la dague bouger sur sa chair.

L’homme donna un ordre et Farla lâcha la main de Tabatha pour se lever. Elle alla rejoindre Lugos et s’assit sur ses cuisses. Il la prit d’un coup en grognant plus fort.

Les doigts de Tully étaient doux et la noire les retira d’un coup et Tabatha ne put retenir un soupir de frustration. Elle en eut honte quand elle s’en aperçut ! Honte décuplée quand Tully lui fit sucer ses doigts inondés de son propre plaisir.

Tabatha entendit Farla gémir, puis gémir plus fort et finissant par crier…

-Tully !

L’esclave abandonna Tabatha et alla rejoindre l’homme qui lappelait. A son tour elle imita la blonde qui venait de jouir et s’empala sur la verge qui se dressait entre ses cuisses. Farla elle, se laissa glisser au sol, le corps couvert d’une fine pellicule de sueur.

Elles entendaient les fesses fermes de Tully claquer de plus en plus vite contre les cuisses de son maître qui ahanait sous le plaisir.

Farla lui parla à voix si basse que Tabatha du se rapprocher.

— Laisse-moi te faire du bien Tab…

— Non ! Tu me dégouttes !

— J’en ai eu envie si souvent et depuis si longtemps… Mais jamais je n’aurai osé… Sache que moi je ne me forcerai pas d’obéir pour te donner du plaisir.

Tully elle aussi criait maintenant mais ce n’était pas vraiment des cris de plaisir et les deux femmes relevèrent les yeux pour voir ce qui se passait.

D’abord Tabatha ne comprit pas. Tully semblait souffrir mais seuls certaines intonations le laissaient penser et ses fesses rebondies continuaient à monter et descendre sur le pal qui la prenait. Tabatha eut un regard anxieux vers son amie et Farla eut une moue gênée…

— Il n’est pas au bon endroit…

— Quoi ?

— Regarde mieux Tab !

Tully criait toujours et s’activait avec toujours autant de vigueur et la jeune femme compris. Elle avait entendu parler de cette pratique. Et pendant que Tully criait elle pria Vornia en pensée. Cette façon de faire était souvent pratiquée par des jeunes filles voulant préserver leur précieuse virginité sans décevoir leur amants exigeants. Si Lugos y pensait pour elle…

Un nouvel ordre de leur maître et Tully cessa de le chevaucher. Elles durent venir toutes trois jusqu’à ses genoux et la noire reprit ses caresses sur Tabatha devenue stoïque et résignée. Tully et Farla avait sans doute raison et en satisfaisant l’esclavagiste, elle le rendait vulnérable. Cela les servirait un jour et finirait peut être par calmer sa méfiance.

Farla suçait à nouveau le sexe toujours dur et Tabatha eut une moue de dégoût en songeant d’où il sortait. Ce qui ne semblait pas déranger celle qui le prenait en bouche.

Le corps de Tabatha se tordit et elle lâcha un gémissement quand elle jouit sous les doigts de la noire qui jouaient sur sa fente et sur son clitoris. Et elle fut bousculée par l’orgasme à l’instant même où elle s’apprêtait à simuler son plaisir.

Tully lui fit sucer ses doigts trempés et elle accepta de le faire encore sous le choc de s’être laissée emportée avec cette femme. Elle se dégouttait sans comprendre ce qu’il lui était passé par la tête,

La honte la bouleversa réellement quand elle prit conscience qu’elle avait jouit et qu’elle avait sucé ses doigts sous les yeux de Lugos.

— Une princesse bien mouillée !

Il leur ordonna de s’occuper de lui. Et elles devaient le faire toutes les trois ! La princesse en ayant assez appris !

Farla et Tully se partageaient la queue toujours raide, se la passant de la bouche de l’une à celle de l’autre et Tabatha, coincée entre les deux femmes sentait leurs souffles sur ces joues.

Lugos regardait la scène et semblait se repaître de voir de la peur dans les yeux de sa petite princesse. Sa dague se promenait sur la poitrine de Farla, passant et repassant sur les petits seins de la blonde.

— Allez princesse ! Aide les à satisfaire ton maître !

Tabatha quitta la dague des yeux et approcha son visage de ceux de ses compagnes. Sa bouche entra en contact avec la base de la queue encore luisante de salive que les deux suceuses avaient laissée sur elle et resta là, ne sachant plus que faire. Elle sentit une main peser sur sa nuque, peut-être celle de Tully, et elle se laissa guider. La négresse caressait le sexe dur de la main tandis que Farla en suçait le gland et Tully lui dit de lécher les bourses velues et gonflées. Tabatha obéit, limage de la dague que ce porc d’esclavagiste promenait sur la poitrine de Farla à l’esprit.

Tabatha, langue sortie et à peine posée sur une peau ridée et couverte de poils roux n’eut pas le temps de la lécher que Lugos poussait un long râle avant de lâcher quelques mots qu’elle ne comprit pas.

La jeune femme s’était reculée, regardant la main de Tully qui s’activait et la bouche de son amie qui recevait le plaisir de leur maître…

Farla et Tully allongées contre elle, Tabatha les écoutait lui chuchoter leurs impressions sur leur début de nuit.

Chacune lui parlait à l’oreille et Tabatha trouvait cette sensation rassurante. Rassurante et étrangement excitante. Jamais elle n’avait ressenti un tel sentiment et jamais elle n’avait connu une telle intimité.

Il en crèverait plutôt que l’admettre mais l’esclavagiste donnait l’impression de beaucoup tenir à Tabatha. Et le simple fait de la voir penchée sur lui l’avait fait jouir… La jeune femme le rendait fou de désir, elles en étaient persuadées.

Et il leur fallait se servir de ce désir !

Farla avait une cuisse sur la jambe de son amie et racontait comment elle avait fini par comprendre qu’il était préférable de faire du bien à cette pourriture plutôt que de se laisser mourir sous le fouet. D’autant qu’il s’était servi de son amour pour Tabatha comme d’un vil chantage. Tully approuvait le comportement de la blonde, allant jusqu’à avouer ne pas bouder son propre plaisir. Dans les débuts, elle se forçait et avait vite compris que Lugos ne s’encombrerait pas dune esclave qui subissait ses envies sans éprouver de joie à lui procurer de la jouissance. Alors elle avait fait contre mauvaise fortune bon cur…

Au mieux elles réussiraient, au pire elles serviraient les besoins de sexe de Lugos, le temps qu’il faudrait.

Tully les assurant que d’autres femmes servaient de paillasses aux gardes, passant des bras puants des uns aux mains avides des autres.

Sous les lourdes peaux qui servaient de lit à Tully, elles se serraient les unes aux autres et se rassuraient sur leur avenir.

Tabatha jurant sur Vornia qu’elle se montrerait docile dorénavant afin de ne pas gâcher une chance de s’enfuir.

Farla embrassa son amie sur les lèvres et Tabatha la laissa faire. Elle ne se déroba pas quand elle sentit une main chaude sur sa cuisse. Une main qui devint plus impérieuse pour que cette cuisse s’ouvre. Tabatha bougea et la douce main de son amie s’insinua entre ses jambes ouvertes.

Elle ferma les yeux quand Farla lui murmura qu’elle était mouillée. Elle s’écarta plus encore quand une autre main vint caresser son autre cuisse. Tully à son tour lui souffla à l’oreille qu’elle adorerait qu’elle les laisse s’occuper d’elle.

— Détends-toi petite princesse…

Tully l’avait appelée ainsi avec toute la gentillesse du monde.

Et entendre ce mot que l’autre employait sans cesse avec dérision fit réagir la jeune femme.

— Un jour… Je tuerai ce Lugos ! Je le jure sur la lance dorée de Vornia…

Puis des lèvres prirent possession des siennes.

Farla l’embrassait encore et cette fois elle accueillit sa langue sans broncher. La sensation d’embrasser sa meilleure amie la laissant surprise d’aimer le faire.

La bouche de Tully s’était approprié la pointe de son sein droit et Farla lui mordillait doucement le téton gauche.

Tabatha soupira quand des doigts ouvrirent doucement son sexe. Elle ne chercha pas à savoir à qui ils appartenaient et elle se laissa glisser vers le plaisir…

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