Il va sans dire qu’en plein orgasme, j’avais autre chose à faire que regarder lautre pouf à côté. J’étais toute à mon plaisir, les jambes recroquevillées sur les fesses de mon amant, mes bras l’enserrant le plus fort possible comme si j’avais pu le broyer et gueulant à tel point qu’on devait m’entendre dans toute la copropriété.
— Ouiii, ouiiii, vas-y, ouii c’est bon !
J’aurais voulu qu’il jouisse en même temps que moi, que son sperme m’inonde pendant que mon corps exultait.
— Remplis-moi, remplis-moi, remplis-moi la chatte comme une outre… Oooooh !
Je me demandai comment j’avais pu me priver d’un tel bonheur pendant dix jours. Je me fis le serment solennel que plus jamais je ne me séparerai de cet homme qui me faisait connaître toutes les outrances mais aussi les plaisirs les plus fous.
Enfin les spasmes s’espacèrent, je me détendis, mon corps brisé se relâcha et les larmes coulaient de mes yeux.
L’homme toujours s’agitait mais plus lentement. J’ouvris les yeux pour voir son visage immobile et souriant près du mien.
— C’est merveilleux dis-je.
Puis je tournai la tête vers la fille d’à côté.
Jamais choc ne fut plus violent. Je devins en un instant hystérique passant de la plus complète félicité à la rage la moins contrôlable.
— Gros porc, retire-toi de là, retire-toi ! Ah mais… comment, comment vous avez pu me faire ça !
Une fois debout, je le giflai violemment.
— Salaud, salaud… et toi, toi ! Comment as-tu pu !
Celle à qui je m’adressai, c’était… ma mère !
Furieuse, je quittai la pièce en entendant Pauline demander :
— Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ?
Je traversai le salon, ouvris la porte et la claquai derrière moi, juste avant de réaliser que j’étais nue et que je n’avais pas pris les clefs. J’étais donc à poil sur le palier, le corps trempé de sueur et d’urine, incapable d’ouvrir ma porte ou celle de JP.
Je trépignais de colère et m’assis finalement sur le paillasson dont la trame rugueuse me chatouilla le cul. Je restai là un temps qu’il m’est impossible d’évaluer tellement je ruminai ma rage, ne sachant que faire…
Et puis, j’entendis du bruit dans l’escalier. Ce fut la panique. Si on montait jusqu’ici, on me verrait dans cet état peu glorieux. Fort heureusement on s’arrêta en dessous. Il fallait que je ravale ma fierté pour frapper et que l’on m’ouvre… Et puis d’ailleurs il ne fallait pas tarder car ce gros porc, si ça se trouve était encore en train de sauter ma mère. Je ne pouvais pas le laisser faire.
Je sonnai et frappai donc frénétiquement à la porte.
Mes parents et moi n’avions jamais été proches. C’est une couple de petits bourgeois provinciaux coincés. Mon père a toujours montré une préférence outrée pour mon frère, un jeune homme dont il a fait un coq prétentieux. Ma mère s’est toujours écrasée, faible et soumise à la dictature de ces deux hommes. Bien souvent, j’aurais voulu qu’elle s’affirme, qu’elle se révolte, mais là, là ! Toute mesure était dépassée. Il fallait qu’elle s’explique.
Ils m’ouvrirent elle et lui. Maman avait revêtu un peignoir. Lui était entièrement nu.
— Vous allez m’expliquer !
— Qu’est-ce que tu veux ! C’est de ta faute ma jolie, dit Jean-Pierre.
— Quoi ?
— Tu as disparu… alors j’ai pensé que tu étais chez tes parents.
— Et où as-tu trouvé l’adresse ?
— C’est Kévin qui lui a donné, dit maman… d’ailleurs, tu ne nous avais pas dit que vous n’étiez plus ensemble.
— Ça vous intéresse ce que je fais ?
— Rapha ma chérie…
— Alors je me suis venu chez toi et j’ai rencontré ta mère…
— Et tu l’as séduite, salaud, salaud… tu as dragué ma mère…
— Est-ce que nous ne sommes pas convenus que chacun faisait ce qu’il lui plaît ?
— Mais pas avec ma mère ! Et toi, comment peux-tu tromper papa ?
— Tromper ton père ! Ah ! Tu crois qu’il l’a volé ! Où crois-tu qu’il est en ce moment ?
— Comment où je crois qu’il est… qu’est-ce que cela a à avoir ?
— Ça à tout à voir justement… alors, où est-il ton père ?
— Ben… euh… à la chasse, je pense.
— La chasse, la chasse, eh bien ! Ma pauvre fille… moi aussi j’ai été aussi naïve.
En effet, chaque week-end prolongé, mon père partait à la chasse avec des amis dans notre propriété de campagne non loin de Langres.
— Et Carine, tu sais pourquoi elle a divorcé Carine ? Me demanda maman.
Carine, c’était la secrétaire de papa.
— Quel est le rapport ?
— Parce qu’elle a accompagné ton père à l’un de ces week-ends pour travailler entre deux coups… et son mari les a suivis et a surpris ton père et ses amis en train de tirer autre chose que le chevreuil ! Ton père me trompe depuis toujours… alors quand JP m’a dit…;
— Qu’est-ce que tu lui as dit ?
— Tout, que Kev t’avait trompée et que tu t’étais consolée avec moi… et que nous entretenions une relation… une amitié… une complicité sexuelle…
J’ai trouvé ça choquant au début… j’ai même appelé Kévin;… qui m’a dit qu’il ne t’avait jamais vu si heureuse et si épanouie sexuellement… alors moi ma vie sexuelle est un désert, ma vie sentimentale un échec. J’ai voulu en savoir plus…
— Alors ta mère est venue ici… on a parlé et je lui ai proposé de lui faire connaître le plaisir…
— Je t’avoue ma chérie, je n’ai pas résisté bien longtemps… JP m’a fait l’amour et je n’avais jamais connu ça… Alors puisque ton père est en train de faire l’amour en groupe à sa secrétaire ou une inconnue… moi je suis venue ici ce soir. Je ne pouvais pas savoir que tu reviendrais.
— Quand tu m’as recontactée tout à l’heure par téléphone, j’ai décidé de vous réunir toutes les deux.
— C’est dégueulasse.
— Quoi ? Tu refuses à ta mère ce que je t’ai donné !
— Je sais plus… il faut que je réfléchisse… donnez-moi mes clefs. Tu viens Pauline.
— Non, je reste…
— Pauline, tu vas pas… pas avec maman ?
— J’l’ai fait, sans savoir que c’était ta mère… et c’était très bien.
— J’t’en prie Pauline, pas maman…
— OK. Que JP…
— Maman ?
— Je reste… j’ai décidé de reprendre ma vie en main… comme toi ma chérie… JP m’a ouvert à des choses que je ne connaissais pas. Je veux en profiter jusqu’à demain.
— OK, je vous laisse.
Je rentrai chez moi sûre que toute la nuit ou le lendemain matin, JP forniquerait avec ma mère et ma copine.
Que faire ?
Seule, sous la douche, je ne pus m’empêcher de revivre le plaisir intense de cette soirée avant la catastrophe que représentait la "trahison" de JP et de maman.
J’avais envie de baiser encore. Il était 23 H 30. Je voulais un homme… Baobab… si seulement Baobab était là. Mais je n’avais pas ses coordonnées. Kev peut-être ? Je pris son téléphone.
— Kev ?
— Rapha ? Rapha, c’est toi ? Qu’est-ce que tu veux ?
— Tu sais comment contacter Baobab ?
— J’suis avec lui là !
— Ah, dis-je déçue. Qu’est-ce que vous faites ?
Ce fut Baobab qui répondit.
— Salut ma belle, qu’est-ce je peux faire pour toi ? Un bon coup de bite ?
— Si tu avais été libre…
— Là non, on a rencard à" l’abattoir". Encore que…
L’abattoir est une boîte échangiste. Baobab reprit :
— J’ai rendez-vous pour un plan cul avec un jeune couple, reprit-il. Je vais me taper la meuf pendant que le mec va se taper ma petite pute… hein mon Kev ! Tu peux venir Rapha si tu veux ? Hein ? Tu nous rejoins ? Y a toujours plus d’hommes que de femmes.
— J’arrive.
Une demi-heure plus tard j’étais nue dans le vestiaire. Je partis à la recherche du quatuor et les trouvai rapidement au son de la grosse voix de Baobab qui donnait du plaisir à une femme. Il m’ouvrit. Kévin était à quatre pattes en train de se faire sodomiser par le mari, pendant que la femme attendait le retour de Baobab. Ses cuisses étaient ouvertes, la cave dilatée.
— Bouffe-lui la chatte, j’vais te casser le cul.
La fille était jeune et chaude. Quand Baobab nous eut ramoné toutes les deux et qu’il eut vidé ses couilles, il laissa les deux garçons entre eux et nous conduisit à travers les couloirs.
— Qui veut baiser mes deux putes ?
Nous fûmes assaillies de mâles de tous les âges et de toutes les tailles bites bien dardées.
Un gars se mit à genoux pour me bouffer la moule, un autre me pelotait les seins tandis que Baobab me glissait à l’oreille :
— Pourquoi t’es pas venue avec JP ?
— Il est chez lui à baiser ma mère et ma copine.
— Ta mère et ta copine ? Hmmm… On les rejoint ?
— Euh ?
— Ça ferme dans une heure et demie ici. On file chez toi…
— Ils dormiront peut-être.
— Pas grave, on attendra demain matin.
— Tous les trois ?
— Tous les cinq !
Les deux mecs qui s’occupaient de moi me chauffaient tellement que je n’eus d’autre volonté que le plaisir. Le souvenir de ces deux hommes sur moi en même temps, JP et Baobab… Je dis "oui".
L’homme qui me mangeait la chatte se mit debout contre moi et me pénétra par-devant. Celui qui me caressait se planta derrière moi et m’ouvrit le cul. Ils me baisèrent en sandwich et remplirent chacun leur préservatif. Puis d’autres types se succédèrent, toujours rameutés par Baobab.
Jusqu’à la fermeture de la boîte, je fus prise et reprise, en tournante, dans tous les trous et en double souvent. Baobab collectionna les préservatifs. Chaque fois qu’un gars me tirait, il gardait la capote à la fin. Il y en eut quatorze en tout.
— Beau tableau de chasse. Allez mes colombes, collez-vous les nichons l’une contre l’autre.
Nous le fîmes et il déversa les quatorze présos sur nous et demanda de bien nous frotter l’une contre l’autre.
— Tu es vraiment un porc aussi immonde que JP !
— Eh ! C’est lui qui m’a initié… Allez viens boire ton lait mon minet dit-il à Kévin.
Et ce dernier vint nous lécher les seins. Je le laissai faire bien que je me fusse promis de ne plus le laisser me toucher… jamais. Je trouvai sa langue agile et douce et passionnée comme s’il me mangeait les seins pour la première fois.
Mais il fallut partir.
Baobab fit la route avec moi. Kev et le couple nous suivirent dans la voiture.
Arrivés à l’appart, la porte de JP était entrouverte.
— C’est là qu’on va, dit Baobab.
— Hein ?
— C’est OK avec JP. Je lui ai téléphoné pendant que tu te faisais baiser. On dort là. Demain matin, partouze générale. Moi aussi j’ai envie de sauter ta mère. Il paraît que c’est un bon coup.
Tout dormait dans l’appart. Je jetais un il dans la chambre de JP. Il était couché avec les deux femmes à côté de lui.
Nous dépliâmes le canapé du salon et Baobab s’allongea entre Clémentine (c’était la jeune femme) et moi tandis que Kev et le petit mari s’isolèrent sur les futons du baisodrome, bien au chaud sous une couette prise dans un placard.
A suivre.