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Amandine, ma voisine d'en face – Chapitre 7




On arrive dans la chambre. Lola a ses petits yeux brillants du début. Elle se retourne vers moi avec un sourire malicieux. Elle s’amuse à me toiser de haut en bas, passant sa petite langue sur sa bouche. D’un geste, elle ôte sa jupe. De ses mains, elle relève son top. D’un coup, elle s’arrête, à hauteur de ses seins. Son visage se ferme. Elle se pince les lèvres. Elle se met à rougir. Comme si elle s’apercevait à cet instant que dessous elle ne porte rien. Elle mordille sa bouche, se demande comment elle va faire. Elle lève le regard…

— Mathis ?… Ma chaîne !… Je ne l’ai pas sur moi. J’espère que je ne l’aie pas perdue. Tu peux aller voir au salon si elle n’est pas tombée ?…

Je fais une petite moue…

— S’il te plait !…

Son visage penchée comme çà sur le coté, je ne peux rien lui refuser. Elle souffle. Je cherche, partout, sur la table du salon, par terre, sur le fauteuil, sur la chaise du bureau, autour de l’ordinateur. Je relève les yeux. En face, une lumière, une seule, celle de chez Amandine. Je la vois qui passe dans la pièce. Elle s’approche de son homme avec un grand sourire, des flûtes à la main. Il est assis à table. Elle lui en tend une. Ce n’est pas la première qu’ils prennent. Sur la nappe au milieu des assiettes finies, des plats à moitié vides, cinq cadavres de bouteilles !. .. Ils n’y ont pas été avec le dos de la cuiller pour fêter son anniversaire !… Le champagne a coulé à flots.

Elle se place sur lui, ses jambes pendant sur le coté. Son bras entoure son cou. Ses lèvres s’approchent des siennes…

— Mathis ?…

Lola !… Merde !… Amandine pose ses lèvres sur lui…

— Mathis ?.. C’est bon, je l’ai retrouvé, viens !…

Je regarde par la fenêtre. Amandine presse sa bouche contre celle de son homme. Leurs langues se chevauchent. Je suis presque jaloux. Je repars vers la chambre. Lola est dans le lit, assise. Elle a mis la nuisette que j’adore, qui me fait un effet fou…

— Écoute, je ne peux pas rester, Lola. J’avais oublié, je dois passer un mail…

— A cette heure-ci !…

— Oui, c’est pour un entretien, lundi. J’ai peur de ne pas me réveiller demain. Il m’a dit qu’il passait au bureau à six heures avant de partir en week-end pour faire son choix. Tu comprends, c’est important, je dois lui envoyer mon CV…

— J’ai jamais vu çà, moi. Bon, va-y, je t’attends !… Mathis ?…

— Oui ?…

— Dépêche-toi !…

J’arrive. Amandine continue de faire de petits baisers sur les lèvres de son homme. Je suis encore jaloux. Heureusement, j’entends son portable qui sonne. Elle s’étire pour l’attraper. Vu le sourire qu’elle fait lorsqu’elle sait avec qui elle est au téléphone, cela doit être quelqu’un de proche. Pas sa famille, il est trop tard, il n’y a pas de décalage horaire jusqu’à Toulouse. Cela doit être sa copine, celle avec qui elle venait d’acheter des fringues quand elle est rentrée l’autre jour. Huuuummmm !…

Elle fait claquer son verre sur celui de son homme qui sourit. Il n’a pas l’air ennuyé par cet appel nocturne qui vient les déranger. Sa main, innocemment est passé sous la taille de sa femme. Elle masse lentement à travers le tissu le haut de ses fesses. Elle passe jusqu’à ses cuisses, remonte. Amandine prend entre ses doigts son collier, l’amène vers l’avant comme pour montrer à sa copine au téléphone. Elle paraît aux anges, semble porter aux nues celui qui lui a offert.

Lui, fait celui qui minimise, détaché, ailleurs, les yeux s’amusant à fondre sur la robe en V, le décolleté ouvert. Sa main passe en-dessous, relève le tissu. Il fait une moue pour montrer qu’il apprécie vivement. Elle sourit à le voir jouer, continuant de boire, répondant avec enthousiasme aux paroles de sa copine. Il relève plus. D’où je suis, je pourrais presque voir le bout du sein. Il rebaisse d’un coup, lisse le bord, de façon très pudique. On pourrait le croire sage, s’il n’y avait l’autre main. Elle s’affaire à passer sur la robe mini, la relève, faisant apparaître le bord de la fesse. il la palpe, la presse. Amandine lève le visage, ferme les yeux. Elle les rouvre pour mieux sourire et reprendre le fil de ce que lui dit sa copine.

A ce moment, l’homme pose l’autre main sur la cuisse, passe, relève le tissu à l’avant, fait apparaître le string coton blanc sur lequel ses doigts glissent. Les jambes d’Amandine s’ouvrent un instant, se ferment. Elle le regarde comme pour lui rappeler qu’elle est au téléphone. Il enlève sa main, fait celui qui n’y est pour rien, sifflote tout en regardant chaque détail de l’habit. Il le lisse par endroits, s’amuse à toucher le tissu de l’échancrure en V.

D’un coup il le rabat, faisant apparaître le sein. Il le regarde comme si il le voyait pour la première fois. C’est mon cas. Il est beau, présent sans trop. Il le montre à la fenêtre. J’aurais envie de le prendre, le téter. Elle rabat le tissu en lui lançant des yeux pour dire qu’il est incorrigible…

Elle sourit. Il place sa main dessous, se pose sur sa poitrine, la saisit. Elle laisse faire pendant que l’autre main s’affaire sous le bas de la robe à un massage, glissant des fesses à l’entrejambe. Elle se mord…

— Tu as fini, Mathis ?…

— Presque, Lola !…

La voix vient de la chambre. Lui, sort la main de sur la poitrine, rabat le tissu pour montrer une nouvelle fois le sein. Cette fois, elle laisse faire. Je vois la forme ronde, le bout tendu comme un appel. Les doigts glissent sous l’avant de la robe sur le coton, massent à l’endroit de la fente. Elle ferme les yeux, ouvre ses cuisses, ne les referment pas. Elle essaie de répondre à sa copine alors que la main glisse, s’immisce sous le tissu. Elle se mord, se contorsionne comme elle peut, tandis que l’autre main s’affaire à caresser la fesse ronde.

Lui, regarde tranquille, comme hypnotisé vers le sein, le bout qui grandit. Amandine finit son verre d’un trait, le pose comme elle peut sur la table. Sa paume vient se placer sur le pantalon, cherche, passe sur le sexe, l’agrippe de ses doigts. Elle a les yeux fermés. Elle essaie de parler tandis qu’ils filent sur l’objet, que les mains de son homme s’immiscent dans sa chair. Elle le serre fort. Il sourit. Sa langue s’approche du téton, se tend pour l’atteindre. Il avance la tête tout en tournant le pouce dans le string coton. Elle écarte ses cuisses. Je vois sous le tissu la main qui s’enfonce. Je défais mes boutons pour faire respirer mon objet trop serré.

Lui, attrape de sa bouche le bout de la poitrine, l’enfonce entre ses lèvres, le mord. Mon boxer baissé, mon sexe se tend dans la pièce. Elle, lâche le sexe pour retenir un cri de sa main sur sa bouche. Il serre plus fort. Elle repose sa paume, branle le tissu alors qu’il s’enfonce dans ses lèvres ouvertes énervant le clito sous la culotte humide.

Je ne sais pas ce qui se passe. Tout va s’y vite. Ils se lèvent. Elle dit deux mots au téléphone à sa copine, raccroche. Ils partent dans la chambre…

Je me dresse, renfile comme je peux l’objet où il se trouvait. Je cours dans la mienne. Lola dort !…

Je la réveille…

— Non, Mathis, laisse moi !…

— Mais, je…

— Non, j’ai trop sommeil !… On a tout le week-end pour faire çà !…

Je la vois qui se rendort. Ma bouche est grand-ouverte. C’est une question presque de vie ou mort. Je reste là. Ma bouche ne se referme pas. Mes gestes restent bloqués. A mon esprit, seulement des mots que je récite un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, le héron au long bec emmanché d’un long cou.

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