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Des cours de piano un peu particuliers – Chapitre 1




Sophie est une mère de famille, un peu bourgeoise, un peu rondie par ses deux grossesses. Il n’empêche qu’elle restait une belle femme de 39 ans. Elle faisait du sport quotidiennement pour essayer de retrouver sa ligne, mais sans y mettre une motivation et une volonté accrue. Son principal souci était ailleurs, l’ennui.

Ses deux enfants qui avaient maintenant cinq et sept ans étaient à l’internat. Leur père Eric, quelqu’un d’assez rigide et strict voulait une éducation ferme pour ses enfants, ils sont donc en à la frontière Suisse dans une école réputée toute la semaine. De la région parisienne cela fait loin. Eric quant à lui est cadre commercial dans une société en plein essor. Ses jours de présence à la maison par mois n’atteignent jamais la dizaine.

Pour remédier à cette solitude certaine, Sophie avait pris la décision de se servir de son ancienne passion, le piano. Elle avait pris des cours pendant plus de dix ans au conservatoire, et avait continué à jouer en privé de son côté. Elle s’était donc lancée dans les cours de piano à domicile.

L’activité démarrait doucement seulement trois élèves, surtout que seuls deux étaient vraiment passionnés par le piano. La troisième une jeune fille de 18 ans, était là uniquement pour satisfaire les envies de son père et qu’il continue à lui payer son école, voiture, logement, une contrepartie qui donnait lieu à des ambiances parfois tendues lors des cours de piano.

Sous ses airs de jeune fille distinguée, Carole, de taille moyenne, assez fine avec des petits seins en poire et des fesses légèrement bombées, elle était en réalité tout autre. Une fille très rebelle, malpolie et vulgaire. L’opposée totale de Sophie, qui ne veut jamais déranger, n’a jamais un mot plus haut que l’autre et cherche à tout prix à éviter les ennuis.

Cependant le bouche-à-oreille ne donnant pas des miracles pour le moment, Sophie n’était pas en mesure de refuser une cliente. Elle redoutait simplement chaque séance, et était pressée qu’elle se termine. Les cours se déroulaient toujours le mercredi en début d’après-midi. La jeune étudiante ne travaillant que le mercredi matin, elle plaçait son cours juste avant de sortir avec ses amies. Ce qui amplifiait encore la volonté d’en finir le plus vite possible à chaque fois.

Le problème étant que son père chaque mois venait vérifier les progrès de sa fille en écoutant un morceau qu’elle avait pris pendant le mois, donc il est tout de même nécessaire de travailler pour que chaque partie y trouve son compte. Surtout qu’un mauvais avis d’un parent ruinerait certainement toutes les chances de Sophie de trouver de nouveaux élèves.

Ses deux premiers élèves étant le lundi et le mardi soir, elle finit toujours sa semaine par Carole. Et ce mercredi, la séance commence bien elle arrive une demi-heure en avance pour partir plus tôt.

« Salut, bon je suis là plus tôt on s’y met histoire de vite terminer cette merde.

— Bonjour Carole, tu n’as pas besoin d’être grossière, et c’est très impoli d’arriver en avance sans prévenir, tu penses que je suis à ta disposition

— Dans un éclat de rire Carole lui répond, Ben oui la vieille, t’as trois pauvres clampins à tes cours, et t’es toute seule toute la journée alors n’essaye pas de faire genre !

— Sophie qui avait désormais le visage fermé, Je n’ai même pas envie de te répondre, assieds-toi qu’on ’y mette

— Ben voilà tu vois quand tu veux.

Carole commençait à jouer le morceau qui avait été travaillé la semaine précédente. Il était évident à la vue de sa prestation qu’elle n’avait pas joué une seule fois chez elle pour s’entraîner. Malgré toute la mauvaise volonté mise, Sophie était obligée d’admettre ; intérieurement, qu’elle était plutôt douée.

Des fautes arrivaient quand même de temps à autre. Carole paraissait particulièrement excitée et énervée. Ce qui n’était pas dû uniquement au piano, c’était assez facile à remarquer. Après plusieurs essais infructueux de réaliser le morceau sans fautes, Sophie dû intervenir.

Sophie s’abaissait alors à côté d’elle pour lui montrer l’accord sur lequel elle butait.

— Dis donc mégère tu ne veux pas poser tes pies de vaches ailleurs que sur ton épaule !

Sophie voulant se reculer tomba sur les fesses en arrière, sous le coup du choc. Certes elle était vulgaire mais jusqu’à présent jamais elle n’avait insulté Sophie.

« C’est bien en tout cas t’as pas du te faire mal avec ton gros cul ! Sérieusement j’en peux plus de toi, et toutes les grognasses dans ton genre. Des vieilles bourgeoises qui se sont fait engrosser par des mecs qui se croient supérieurs. Vous cultivez l’image de la pauvre conne soumise qui fait le ménage et s’occupe des gosses. Tu sais quoi ça me dégoûte. En plus je suis sûr que ton gros cul ça fait des années qu’il pas était visitée, tu dois tellement être une mal-baisée, putain j’en suis sûr !

— Sophie tenta alors d’intervenir, maintenant ça suffit Carole

— Directement interrompue par une gifle sur sa joue gauche. Ferme ta putain de gueule, je ne tai rien demandé. Tu sais très bien que tout ce que je dis c’est juste la putain de vérité, mais t’es trop conne pour l’admettre. Et tes putains de gros seins pleins de graisses, je suis sûr que la dernière personne qui y a goûté c’est ton fils ! Je suis sûr que ton mari il va se taper des putes je ne sais pas où pendant que toi grosse conne de bobonne tu t’occupes de tout aussi.

Sophie restait silencieuse, des larmes coulaient de ses yeux dans un mélange de colère, frustration et dépit.

« Regarde-toi par terre, comme une abrutie. De toute façon je nai jamais pu saquer ta sale gueule, tes manières de pute bourgeoise, tu m’as toujours foutu la haine. Avec ta dégaine tu devrais faire un tour dans une cité pour te faire défoncer dans une cave, ça te remettrait les pieds sur terre sale conne.

Une autre gifle venait de frapper la même joue que précédemment.

Carole tournait en rond, dans un état de colère, limite de rage que Sophie n’avait jamais vu jusqu’à maintenant.

Elle s’approcha de Sophie et arrachait sa chemise laissant apparaître sa poitrine opulente sans soutien-gorge.

— Regarde-moi ça, t’es tellement sûre de ne pas te faire sauter que tu ne mets même pas de soutif. Et puis regarde-moi ces seins, ça joue la connasse bourgeoise élégante, et ça a des seins de grosse pute qui se fait tourner.

Carole mit deux grosses claques sur les seins de Sophie, qui rebondissaient nettement. Avant de les saisir à pleines mains et de les palper sans ménagement. En seul retour elle obtenait des petits couinements.

Sophie était totalement abasourdie par la situation, ne sachant presque pas où elle était, ce qu’il se passait. Elle n’arrivait pas à réagir, se laissant faire sans sourciller.

— Non mais sérieusement t’es consciente qu’à ce niveau-là c’est plus des seins, c’est des pies de vaches. Elle remit deux grosses claques dessus. Et t’es là avec ta gueule de cul tu restes immobile, tu ne dis rien. Regarde juste là situation pauvre conne, ça ne te fait rien

Devant le manque de réaction patent de Sophie, Carole décida de profiter de la situation !

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