Et la vie continue…
Je suis Myriam et mon frère jumeau se prénomme Hervé. Suite à un accident peu grave, il est venu passer quelques jours chez moi. Et malheureusement ou heureusement, je ne sais pas comment vous dire cela, le mieux sans doute étant que vous lisiez le premier chapitre de mon histoire, nous avons ensemble fait l’amour.
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Ça s’est passé tout, trop simplement sans que nous en éprouvions le moindre remord. De toute façon, nous sommes tous les deux majeurs et libres de nos actes, de nos choix. Cette route découverte à cause, grâce diront certains, à un banal accident de la circulation, nous a permis de comprendre que non seulement nous avions vécu longtemps dans un même ventre, mais que les manques que nous ressentions parfois étaient sans doute dus à cet état gémellaire.
Ma maison – finalement – a vu mon frère Hervé s’installer avec moi. Depuis, il s’est d’abord refait une santé. Son tibia brisé s’est remis sans problème et sur le plan personnel, il a d’un coup, semblé mûrir. Comme si le fait de vivre en couple avec moi lui permettait de se stabiliser. Lui qui papillonnait partout, qui empilait les conquêtes sans jamais garder une seule femme plus de deux semaines, est devenu l’homme de la maison. Mon mari en quelque sorte.
Nous vivons donc chez moi, filant le parfait amour. Personne bien entendu n’est au courant de notre lien de parenté et le fait de porter le même patronyme nous fait tout bêtement passer pour mari et femme. À mon travail, mon patron, Gilles, reste un vieux vicieux qui lorgne sans vergogne sur mes formes, mais je me doute bien qu’il doit aussi reluquer mes collègues. Celles-ci sont plus anciennes que moi dans la filiale d’un grand groupe d’assurance où je suis employée.
Nous avons Hervé et moi des discussions sans tabous. De toute manière, vu notre situation… il est impératif que nous communiquions sur tous les sujets. Dans notre vie quotidienne, nous nous retrouvons chaque soir et j’avoue que je reste très attirée, je n’ose pas dire amoureuse, mais c’est sans doute le cas, par ce beau mâle dont je connais pratiquement tout. Il est bien évident que notre osmose ne se limite pas aux dialogues anodins ! Il me fait l’amour comme j’en ai toujours rêvé, et comme tous les couples normaux, nous avons nos chamailleries, nos disputes, nos énervements, nos engueulades quoi !
Le sexe occupe une place prépondérante dans notre existence et les échanges verbaux houleux parfois se transforment en baises effrénées… réconciliations sur l’oreiller bien sûr. Orphelins depuis plus de douze ans maintenant, nous n’avons de compte à rendre à personne, bien que nous n’étalions pas au vu de tous, cet amour incestueux. Il est inutile de provoquer des rumeurs, des on-dit, voire des jalousies mal placées. Voilà pour mémoire quelques bribes de notre quotidien et ma foi, c’est sa vie, c’est la mienne, donc la nôtre !
Mais ce soir, par exemple, je rentre encore passablement agacée par un moment difficile au bureau. Il faut dire que mon singe, installé dans un fauteuil devant son écritoire, a sans doute un peu changé tout seul, la disposition du siège servant aux visiteurs qu’il reçoit. En fait, c’est celui que j’occupe trop souvent à mon goût, et j’ai saisi la raison de ce chambardement de cet unique mobilier. En arrivant, il a sans doute remarqué que je portais une jupe relativement courte. Assise derrière mon pupitre, ça ne gêne en rien pour travailler.
Seulement ce saligaud, en éloignant le fauteuil d’un bon mètre de sa place originelle habituelle a une vue plutôt plongeante sur… mes cuisses. J’ai beau tenté de me mettre légèrement de travers, de garder serrées mes deux quilles, ce foutu salopard reluque mes cuisses avec presque un filet de bave aux coins des lèvres. Il me dicte une lettre bien inutile et insensée. Je le soupçonne de profiter de la vue et ce con me fait recommencer son courrier débile, me rappelant à plusieurs reprises dans son antre sous des tas de prétextes fallacieux.
Je ne sais pas jusqu’où son regard de porc a bien pu monter. A-t-il réussi à entrapercevoir ma culotte en se démontant le cou comme il l’a fait ? C’est plus que probable et j’ai dû rester stoïque et me taire. Mais il me reste simplement quarante-huit mois de traites à régler sur l’achat de ma maison. Après à mon avis, le vieux pervers va sans doute avoir une belle surprise. Il ne perd donc rien pour attendre.
À la maison, j’attends avec une nervosité visible le retour de mon… comment l’appeler ? Frère, mari, Hervé ? Je m’emmêle un peu les pinceaux dans cet embrouillamini-de termes peu appropriés. Dès son retour, après le baiser sur les lèvres d’usage, depuis que nous sommes amants, il me jette de fréquents coups d’il. Mon agitation intérieure doit rejaillir sur mon comportement général. Au bout de quelques minutes, il se manifeste enfin verbalement.
Myriam, il y a un problème ?
Pourquoi me demandes-tu cela ?
Parce que je te sens terriblement tendue, prête à exploser. Si j’ai fait quelque chose de mal, il faut me le dire…
Non ! Non rassure-toi ! Tu n’as rien à voir dans cette affaire.
Donc, il y a bien un malaise ! À ton boulot, peut-être ?
C’est ce gros porc de Gilles…
Ton boss ? dis-moi tout !
Il n’arrête pas de m’appeler dans son bureau pour des riens. Mes collègues commencent à jaser et je ne sais pas comment m’en dépatouiller de ce sale type. Tu sais bien que je n’ai pas fini de payer la maison et j’ai besoin de mon job…
Je vois… et ce n’est pas avec ce que je gagne que je vais pouvoir subvenir à nos besoins. J’ai juste de quoi nous nourrir et encore.
Ce n’est pas le but. Je ne te demande rien… ou plutôt si, un conseil pour m’en débarrasser une bonne fois pour toutes…
Je ne sais pas trop… ou si en fait…
Ah, dis-moi alors, si ça peut m’aider…
Ça risque de ne pas te plaire… si je te révèle le fond de ma pensée !
Ben… dit toujours, je verrai bien.
Couche avec lui et sans doute qu’il te lâchera la grappe.
… ? Tu es sérieux là ? Je ne comprends pas ! C’est une boutade ou tu es vraiment sérieux ?
Au fond de moi, j’ai l’impression qu’Hervé se moque de moi. Mais il reste d’un grand calme… et je m’assois pour ne pas lui montrer que j’ai les jambes coupées par sa réponse. Il me jure à longueur de nuit un amour sans faille et au premier petit problème que je rencontre, il ne trouve rien de mieux que de me coller dans les bras du pervers qui en est la cause…
Explique-moi ce que tu entends par « couche avec lui ! » J’avoue que j’y perds mon latin.
C’est pourtant simple. Une fois que tu auras baisé avec ton patron, tu seras en position de force et tu obtiendras tout ce que tu veux. Un meilleur poste, une rémunération plus forte également… que des avantages en fait.
Mais… et nous deux ? Tu n’es donc pas jaloux ?
Je suis ton amant, et ton frère accessoirement et notre situation n’est guère claire. Un jour peut-être que nous devrons… nous séparer… la vie, tu sais bien qu’elle est dégueulasse. Puis je pense que toi comme moi, nous désirerons un jour avoir des enfants et… tu suis bien mon raisonnement ? En faire ensemble pourrait s’avérer dangereux pour ceux-ci… enfin, je n’en sais rien, mais on le dit non ?
Je ne vois pas ce que ce mec vient faire dans une hypothétique grossesse de ma part.
Réfléchis juste une minute ! Il te met enceinte et nous élevons l’enfant tous les deux. C’est une solution.
C’est surtout relativement pourri comme plan, comment peux-tu me proposer un truc pareil…
C’est tout bête, je t’aime ! J’ai envie d’un bébé, enfin d’un enfant de toi et j’ai peur que si nous en faisons un tous les deux… il y ait des problèmes…
Et tu crois que Gilles serait d’accord pour que j’élève son gosse avec un autre que lui ?
Si c’est le chien que tu crois, il sera bien content de se débarrasser du fardeau. Mais peut-être est-il tout bonnement amoureux de toi. Ce ne serait pas anormal non plus.
Tu parles ! Il me déshabille des yeux vingt fois par jour, il se tord la nuque pour aller mater sous mes jupons et il a déjà essayé avec toutes les femmes du bureau. Un cochon doublé d’un gros con, je te dis ! De là, à lui faire assumer une paternité qu’il ne désire pas, juste pour satisfaire ton désir d’être papa.
Alors, ne me demande pas mon avis si ce que je te dis ne te convient pas. C’est seulement une suggestion, pas un ordre. Et puis parler de ça réveille la bête qui sommeille là… au fond de mon slip.
Tu ne peux pas être sérieux cinq minutes ?
Mais je suis très sérieux, tu veux voir ? Donne-moi ta main… ma belle ! Viens donc là…
D’une main, il m’attire contre lui et je me sens fondre. Pas moyen d’échapper à cette étreinte qu’il sait provoquer en me collant contre sa poitrine. Dans la mienne, mon cur bat à cent à l’heure. Déjà, une pointe d’envie naît au très fond de mon ventre pour aller en s’amplifiant. Il me connaît trop bien ce petit futé. Comme nous sommes à la cuisine, il ne s’embarrasse d’aucune fioriture. Sa voix suave me caresse aussi les oreilles.
Je peux la voir moi aussi… ?
Quoi donc Hervé ?
Cette fameuse culotte qui affole ton bon patron ! Laisse-moi deviner… noire et rouge avec de la dentelle sur le devant ?
Non… violette et assortie au soutien-gorge.
Tu m’étonnes que le grigou ait envie d’en voir plus… tu es sublime là-dedans… Je peux farfouiller à l’intérieur sans peur ?
Qu’est-ce que tu fais depuis quelques secondes ? Du tricot peut-être ?
Chut… donne-moi aussi tes jolies lèvres…
Le baiser langoureux clôt notre discussion, mais en prépare une autre autrement plus sérieuse. Ma jupe n’est que relevée. Et c’est sur le plan de travail à gauche de l’évier que mon amant me pose les fesses. Il s’engouffre dans l’espace ouvert entre mes deux cuisses qu’il tient. Ses doigts sont déjà partis en éclaireurs et ma culotte n’est pas non plus un obstacle pour les pattes qui me fouillent. Mais il n’a pas vraiment envie de préliminaires longs et je lui en sais gré. En deux temps et trois mouvements, il ouvre sa braguette et je suis saillie très vite.
Jadore ses épousailles qui sont réduites au minimum. Il est, dune seule poussée rectiligne, planté en moi et me laboure le ventre en me tenant par les fesses. Mes bras noués autour de son cou, je me laisse aller à goûter à ces sensations chaque fois renouvelées. Une petite baise qui me calme les nerfs, qui membarque aussi dans une jouissance rapide et bienvenue. Il ne se retient du reste pas vraiment, et en quelques minutes, intenses incontestablement, nous jouissons à quelques secondes dintervalle.
Il a cependant, comme presque à chaque fois, pris soin de se retirer avant d’éjaculer et c’est un arrosage du persil qui me surprend, alors que mes spasmes m’entraînent bien loin d’une analyse sereine de la situation. Quand enfin il me soulève de mon piédestal pour me reposer au sol délicatement, mon bas-ventre est tout englué par sa semence abondante. Il me sourit, m’embrasse à nouveau sur la bouche et c’est trop bien. Je me sens vidée, calmée, heureuse bien sûr. Et ensemble, nous gagnons la salle de bain.
L’endroit est prétexte à encore des jeux de mains sans pour cela que ce soient des jeux de vilains. Et alors que je me pomponne un peu, lui s’en va suivre un match de foot à la télé. Une vie normale entre amoureux classiques à cette différence près que nous sommes aussi un frère et une sur. Je passe une nuisette relativement transparente et c’est avec l’intention de lire que je m’installe sur un fauteuil face au canapé sur lequel Hervé est allongé. Le match n’a pas l’air de l’enthousiasmer plus que cela.
Alors que je me plonge tout juste dans ma lecture, il me surprend par une sorte de murmure…
Tu es superbe Myriam. Tu me donnes envie…
Déjà ? Mais nous venons tout juste de terminer… une séance assez chaude non ?
J’ai toujours envie de toi… On pourrait un peu jouer tous les deux ? Tu ne serais pas d’accord ?
Quel genre de jeux ? Un truc tordu, je suppose ?
Et si… si j’étais ton patron… Gilles.
Pourquoi lui ? Rien que d’entendre prononcer son prénom, ça me donne des sueurs froides.
C’est pourtant lui, enfin… imagine que je suis lui, en cet instant.
Il a les yeux brillants et un courant bizarre me parcourt l’échine. Mon livre soudain n’a plus le même attrait. Mais malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à voir sous les traits de mon frère ceux de ce sale type qui s’arroge des droits.
Mets-toi debout, tu veux ?
Ça va servir à quoi cette mascarade ?
Oh mon cur ! Fais ce que je te dis…
Curieuse de voir où il veut en venir, je pose mon bouquin devenu inutile et me relève devant mon fauteuil.
Montre-moi comment tu t’assois devant lui !
Devant lui ?
Oui ! Fait comme si j’étais lui et que je venais de t’appeler pour prendre des consignes ou parler d’un dossier.
Ah ! Je ne sais pas où ça va nous mener… tout cela !
Essaie ! Tu verras bien. Peut-être que ça te déridera et que tu pourras une fois dans ta vie faire un truc hors du commun.
Parce que pour toi, ce qui se passe entre toi et moi, ce n’est pas déjà hors de la normalité ?
Ce n’est pas pareil !
Ah bon ! Explique-moi alors ce qui est hors des normes pour toi.
Ceci… tu joues le jeu et tu vas comprendre !
… ?
Je reste là à le regarder bêtement et lui, tranquillement, enchaîne comme s’il se mettait dans la peau de Gilles.
Bonjour Myriam ! Alors ce dossier, vous en avez terminé ?
…
Vous êtes très en beauté ce matin.
…
Vous pouvez vous asseoir ! Nous serons mieux pour parler d’une autre affaire qui nous intéresse.
Une autre affaire ?
Oui ! Ce qui va se passer entre vous et moi.
Quoi ? Tu es complètement cinglé Hervé !
Mais joue un peu le jeu bon sang ! Je veux te faire comprendre comment tu vas t’y prendre avec ton boss.
Parce que tu t’imagines que je vais faire ce que tu me demandes là ?
Ben… oui ! Ne serait-ce que pour m’émoustiller et me faire encore plus bander ? Tu n’es pas obligée de baiser avec lui, mais seulement le rendre dingue de toi. Si tu m’écoutes et fais comme je te le dis, il va en baver tellement que tu n’auras plus qu’à tendre la main pour le cueillir, tel un fruit mûr.
Une poire blette alors !
Si tu veux… je continue ou pas ?
Si ça peut te faire plaisir à toi, pourquoi pas et puis, ce n’est qu’un petit moment entre nous, alors… autant que je profite de cette grosse trique qui… s’allonge dans ton caleçon.
Ah, tu as remarqué que je suis déjà dans de bonnes dispositions ?
Dis-moi plutôt quand tu ne l’es pas, on gagnera du temps !
Ben… lorsque je suis loin de toi, de ta maison, de ce qui fait nous !
C’est gentil…
Bon alors Mademoiselle Myriam, vous avez bien saisi mes directives ? Plus de culottes pour venir au bureau. Pour la poitrine, c’est comme vous voudrez. J’aime assez savoir vos seins prisonniers de deux bonnets sympas.
Tiens donc !
Alors ? Prenez donc la posture que je viens de vous détailler. Genoux entrouverts, jupe relevée pour que seul votre joli cul touche le cuir ou le tissu du siège.
Je souris et me relève légèrement. Puis d’un mouvement souple, je retrousse l’arrière de cette nuisette qui me fait office de jupe. Je n’ai pas jugé bon de remettre une culotte et mon derrière est nu. Incroyable, mais ce jeu m’excite soudain. Alors qu’il n’y a guère plus d’une heure que nous venons de faire l’amour, je sens à nouveau le feu qui se rallume au fond de mon sexe. Et qui dit chaleur, dit risque d’inondation. Je mouille comme une folle. Et Hervé qui insiste d’une voix monocorde.
Bien. Maintenant, vous allez venir vers moi, mais sans vous mettre sur vos pieds. Vous allez marcher à quatre pattes plutôt. Allons ! On vient par là !
Et me voici qui exécute l’ordre lancé d’une voix sèche. Je ne sais plus faire le distinguo entre le jeu et le réel. Et je me sens toute molle. J’avance comme il vient de me le dire.
Parfait ! Vous êtes enfin devenue raisonnable. Faites descendre mon caleçon ! Non pas avec vos mains, seulement à l’aide de vos dents…
La sotte que je suis, j’obéis au doigt et aux dents. Je tâtonne avec ma bouche pour trouver l’élastique de la ceinture, effleurant la bosse conséquente que forme le dard en extase sous le tissu. Quand je parviens à serrer la ceinture du slip entre mes mâchoires, il me faut encore louvoyer de la tête pour parvenir à le faire glisser le long des guibolles velues d’Hervé-Gilles. J’y arrive au bout d’efforts assez compliqués. Et mon visage touche ses pieds.
Lèche salope !
Je me raidis sous l’ordre accompagné d’une insulte. J’ai beau savoir que c’est juste un jeu… un moment particulier tout droit sorti du cerveau de mon amant, je tremble de rage sous le mot « salope » surtout dit dans ce contexte.
Allons, tu n’as pas fait tout cela pour renoncer à la dernière minute. Lèche mes pieds, jolie cochonne.
…
Cette fois, je ne renâcle plus. Ma langue passe et repasse d’abord sur un pied, puis sur l’autre, léchant à tour de rôle, tous les orteils. Pourquoi en cet instant « T » ai-je l’impression que c’est Gilles, mon patron, que je léchouille ? C’est assez spécial comme idée, plutôt loufoque devrais-je dire. Et cependant, ma mouille se fait plus abondante, à tel point que j’ai l’impression que mon ventre émet de petits gargouillis. Hervé semble les entendre également.
Tourne-toi. Je vais te prendre en levrette… d’accord Miss Myriam ?
Je ne sais plus si c’est mon amant qui me parle ou mon patron par la voix d’Hervé. Par contre, je fais un demi-tour, toujours à quatre pattes. Et je sens cette queue raide qui m’assaille de suite. Il n’y a pas, là non plus, matière à attendre. La possession est immédiate et totale. L’engin s’enfonce en moi avec une facilité déconcertante. Il faut avouer que je suis huilée un maximum et que je n’attendais que cela depuis quelques secondes. Hervé me pistonne en me cramponnant par les fesses et je rue comme une damnée.
Une fois encore, un orgasme puissant s’annonce pratiquement tout de suite. Il insiste toujours alors que je hurle comme si on m’égorgeait, mais c’est simplement le plaisir insupportable qui me fait crier. Je ressens toujours comme une douloureuse opération, l’arrachage brutal de sa bite de ma chatte. Cette fois, il la frotte sur ma raie du cul tout en éjaculant. Le jet est violent, m’atteignant le milieu du dos… et la bête dans ses derniers sursauts se love sur mon anus pour essuyer les gouttes qui suintent au bout de son gland.
Elle n’est plus très raide et mon amant fléchit un peu les jambes. Je sens sur ma rosette la tête de sa queue qui s’y frotte langoureusement. Il persiste encore un temps, cherchant visiblement un troisième souffle pour rebander. Mais grâce au Ciel, le sexe ne remonte pas aussi vite qu’il le voudrait ! J’évite ainsi une sodomie que j’aurais eu du mal de refuser. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, finalement.
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Nous sommes pelotonnés l’un contre l’autre. Il y a belle lurette que le match est terminé. Pas celui de foot, mais bien celui qui nous a opposés ou rapprochés plus exactement. Je me serre contre Hervé dans notre grand lit. Ma tête est logée au creux de son épaule et il me caresse négligemment les seins. J’adore cette caresse et reste en extase depuis que nous sommes venus nous allonger sur les draps, avec juste ce qu’il faut de lumière pour que je devine ses mains sur ma peau. Une des miennes est restée sur le paquet bien mollasson qui se love sur son entrejambe. Il a l’air aussi d’apprécier la chaleur de ma paume.
Et bien entendu, ça se finit encore par un round tendrement mené. Je suis sous lui et après que sa baguette magique ait repris quelques vigueurs, c’est tout en douceur que nous faisons l’amour, pour la troisième fois de la soirée. C’est calme, sans recherche particulière de jouissance. Simplement une façon de nous démontrer que nous nous aimons. Ensuite, je me relève pour essuyer la vidange du Monsieur qui m’a inondé la toison.
Visiblement, il n’a pas très envie de dormir et je garde moi aussi les quinquets ouverts. Bien que je ne sois plus très attentive à ses paroles. Et la musique de sa voix me parvient comme à travers un voile. Les mots qui surfent dans mon esprit n’ont pas un grand impact et je somnole plus ou moins. Je réponds machinalement par des oui, des non à ses questions que je ne comprends plus totalement. Pour finir, il vient se coller à moi et c’est dans la position de la petite cuillère que nous nous enfonçons ensemble, dans un sommeil pour moi agréable et réparateur.
Au réveil, nous prenons ensemble le petit-déjeuner et alors que je vais finir de me maquiller pour partir bosser, il surgit dans la salle de bain.
Ça tient toujours ce que tu m’as promis cette nuit ?
Je t’ai promis quelque chose cette nuit ? Je ne crois pas !
Mais si… avant de nous endormir… après notre jeu… tu m’as bien dit que tu étais d’accord !
Mais d’accord pour quoi bon sang Hervé ?
Pour continuer quelques jours à assumer le rôle de cette nuit.
Le rôle de cette nuit ? Rafraîchis-moi donc la mémoire ? Je ne garde pas le souvenir de t’avoir fait une quelconque promesse… ou je n’ai pas compris ta question, ta demande.
Ben… souviens-toi, sur le fauteuil, les ordres et pas de… enfin, tu vois ce que je t’ai demandé.
Tu veux que j’aille travailler sans culotte et que je m’assoie comme tu me l’as ordonné lors de notre petite mise en scène ? Devant Gilles ? Jamais !
Allons, une promesse est une promesse et que vaut ta parole si tu te débines au moment de la tenir ?
… Je n’ai pas pu te promettre un truc pareil…
Pourtant si ! Je ne vois pas pourquoi je mentirais. Bon, fais comme tu veux, mais ce n’est pas cool.
Attends ! J’ai promis quoi au juste ?
Que tu lui collerais l’envie de sa vie et que tu le ramènerais ici. Nous le baiserions à deux. Sa part du gâteau, toi en l’occurrence, il devra la payer de son cul !
Comment ça ? Tu veux dire que tu le brancherais ? Tu veux le… sodomiser ? Et je devrais coucher avec lui ? Là… pas question de ce genre de plan. Il est trop gras, trop…
Peut-être que tu n’auras pas à le faire. Ça ne te plairait pas de le voir me sucer la queue et de prendre quelques photos pour qu’il te foute la paix ? La seule chose que tu as à faire c’est de l’aguicher suffisamment pour qu’il te mange dans la main. Le ramener à la maison ne devrait plus être qu’un jeu d’enfant, non ?
Et toi tu serais capable de… de lui faire ce que tu dis ? Mince alors ! Il ne ferait pas bander un bouc, mais tu penses toi avoir le courage de… te le taper ?
Juste pour te donner la main et qu’il te lâche un peu… et puis si la carotte c’est toi… l’âne qu’il est devrait marcher.
Je ne sais pas trop si… et puis, si je dois y passer, ça ne me donne vraiment pas envie…
Mais c’est moi qui te chaufferais et puis une fois chez nous… nous verrions bien comment on agirait. De toute façon, c’est à toi de décider…
Bon ! Je veux bien essayer… un jour ou deux de le faire mijoter dans son jus.
C’est vrai ? Je t’aime Myriam… et regarde, j’en bande encore. Je peux te demander une faveur ?
Si c’est encore pour un petit coup rapide, non ! Je suis déjà presque en retard…
Non, je veux juste… faire cela !
Hervé s’est baissé rapidement alors que souplement, sa main est remontée sous ma jupe. Ses doigts s’accrochent à l’élastique de ma culotte et je sens qu’il la tire vers le bas. J’ai compris qu’il veut me savoir le cul à l’air pour aller travailler. Après tout, je viens bien de lui donner le feu vert pour faire marcher ce gros sac de Gilles. Alors, pourquoi ne pas aller vraiment jusqu’au bout de nos rêves ? Je me sens étrangement aérienne pour me rendre au bureau. J’ai une chanson qui me trotte dans le crâne, ça fait si longtemps que je ne suis pas allée à la boîte avec le cur léger… comme quoi, il suffit de peu de choses pour changer la donne.
Mes deux collègues, Sophie et Maria, sensiblement plus âgées que moi sont déjà à leur poste lorsque j’arrive. Je les salue gentiment. Même si elles jasent un peu, elles sont cependant relativement sympathiques avec moi. La bise est de rigueur comme chaque matin. Maria me regarde avec des yeux inquisiteurs, et je me demande si dans ma tenue, quelque chose cloche ou pire, si elle a déjà remarqué l’absence de cache-sexe chez moi. Mais c’est en parole qu’elle me rassure.
Tu as une mine superbe. On ne dirait pas que tu vas encore subir les humeurs du vieux débris. Il est déjà dans son bureau, il fait grise mine.
Ah ! Il est bien matinal. J’espère que je n’ai pas fait de bêtise dans un dossier.
Non ! Il a encore dû lorgner sur une autre bonne femme qui n’aura pas répondu à ses avances. Comme Maria toi ou moi. Il court après tout ce qui bouge ce saligaud…
Sophie a énoncé cela avec un mouvement du menton vers la porte de cuir close du bureau patronal. J’ai un sourire qui doit leur paraître suspect. Pas question de leur dire ce pour quoi je jubile en mon for intérieur. Ça doit gravement se remarquer pour qu’au moins l’une d’elles ait relevé ma bonne mine. Je me mets à l’ouvrage et vers neuf heures, Maria me hèle depuis sa porte ouverte.
Le café est prêt ! Sophie a apporté les croissants, c’est son anniversaire aujourd’hui.
Ah, c’est vrai ! Heureusement que j’ai un agenda et que j’avais prévu… j’arrive.
Je finis mon contrat en cours et je sors d’un tiroir un paquet cadeau. Un carré « Hermès » acheté depuis un moment en prévision de ce jour si particulier pour ma collègue. Vieille fille, elle adore ce genre de petites attentions. Elle change souvent de foulard et j’ose espérer que celui-là va nous garantir de bonnes relations. Dans le bureau de Maria, ça embaume le café et quand la troisième employée arrive, je lui tends le cadeau.
Tiens Sophie ! Bon anniversaire.
Oh ! Tu y as pensé ? C’est gentil et je t’en remercie…
Voilà le mien…
Maria aussi lui donne un petit paquet. Les joues rosies par l’émotion, notre bonne dame ouvre ce qu’elle vient de recevoir. Devant la jolie pochette dorée et le cache-cou, elle ne peut retenir une petite larme…
Vous êtes… adorables toutes les deux. Merci… c’est trop… tellement trop.
Maria se charge de remettre son amie dans un état moins… démonstratif.
C’est bon, juste une bricole ! Pas de quoi s’extasier et puis… au bureau, nous nous entendons toutes les trois fort bien. Alors… dommage que…
Oui Maria ? Dommage que quoi…
Surprises, nos trois têtes se lèvent vers l’encadrement de la porte d’où émerge une voix mâle. Gilles est là à nous observer. Une chance que nous n’ayons pas été médisantes. Il nous scrute tour à tour et bien entendu, s’attarde sur mes formes. Ces yeux vont de mes cheveux à mes escarpins, lentement, avec un air vicieux. Si les deux autres femmes dans le bureau le remarquent, aucune ne bronche. Sophie pourtant ramène le patron à une juste réalité.
C’est mon anniversaire Monsieur. Vous voulez un café et un croissant ?
Ah ! Votre anniversaire ? Ça vous fait combien ?
… mais…
Oui ! Oui ! Vous minaudez ! Enfin, c’est bientôt l’heure d’un repos bien mérité… pour vous, après tant d’années de bons et loyaux services…
Il se fiche d’elle ouvertement. Mais il avance tout de même pour prendre une tasse du breuvage noir que son employée vient de lui servir. Et il pose sa grosse patte sur une viennoiserie. Nous ne parlons plus, il nous a coupé le sifflet ce crétin. Sur le bureau, le carré de soie et le baise-en-ville sont bien en évidence. Lui n’a pas de cadeau à offrir à la secrétaire. Mais son regard lubrique ne m’a toujours pas quitté. Et je me sens bouillir… il ne perd rien pour attendre. Je vais vous venger moi, de toutes les humiliations qu’il nous fait subir ce tordu.
Il est reparti dans son bureau et dès que notre pause-café est terminée, il devait nous épier, il déboule dans mon espace de travail.
J’ai encore une lettre à vous dicter Myriam… vous pouvez venir quelques instants ?
Bien sûr Monsieur…
La porte se referme sur mon passage ! Il file vers son siège et moi, vers celui qu’il n’a toujours pas remis en place et qui se trouve décalé d’un bon mètre par rapport au bureau. Toujours la même intention de voir, de savoir sans doute ? Eh bien, mon petit père, tu ne vas pas être déçu de la manuvre. Je prends bien soin de faire froufrouter ma jupe alors que je me rapproche de la chaise. Puis d’un mouvement nonchalant, mais discret, je soulève légèrement le bas de mon cotillon. Mes fesses atterrissent sur l’assise de velours du siège où je me pose.
Il a suivi, sans trop y croire, l’opération. Il est tout rouge lorsque je le regarde. D’étranges éclats dans ses billes m’indiquent que mon show a fait son petit effet sur le pervers. Sa voix m’arrive dans les oreilles.
Myriam, j’ai une question à vous poser !
… Je vous écoute Monsieur.
Gilles, pas Monsieur ! Nous travaillons ensemble depuis pas mal de temps, il me semble que c’est suffisant pour que nos relations se désacralisent.
Le Monsieur, c’est pour le respect… entre employée et Patron.
Je comprends… mais ma question va vous sembler incongrue… connaissez-vous les goûts de Sophie en matière de fleurs ?
De fleurs, Monsieur ?
Ben oui… je ne suis pas aussi bien organisé que vous deux, ses collègues, et je voudrais me faire pardonner mon oubli de son anniversaire. Il me semble qu’un bouquet de fleurs s’impose… alors si vous pouviez m’aiguiller ?
Je crois qu’elle apporte souvent des lys pour orner son bureau… Elle doit donc les apprécier.
Merci… merci Myriam ! Votre secours m’est précieux… vous voulez bien vous charger de commander un joli bouquet pour Sophie ? Faites-les livrer chez elle, elle aura la surprise en rentrant…
Bien Monsieur. Ce sera fait… pour notre courrier ? Vous me le dictez…
Ah oui ! Le courrier… oh, il peut attendre un peu… je vous appellerai un peu plus tard.
Je suis revenue à mon bureau et me suis empressée de téléphoner au fleuriste du coin de la rue. Au moins Gilles ne pourra-t-il plus se rétracter. Ça fait moins de deux heures que j’ai fait ce qu’il m’a demandé lorsque la ligne interne de mon téléphone sonne. Rebelote ! Me voici une fois de plus debout pour rejoindre le bureau du boss. Deux paires de mirettes féminines souriantes me suivent sur le court trajet qui me sépare de la porte de cuir. Je leur fais un signe ressemblant à un soupir et les deux copines se mettent à rigoler franchement.
Un cérémonial identique au premier. À savoir que ma jupe se relève délicatement et que mes fesses viennent se poser lascivement sur l’assise douce. Mais cette fois, j’entrelace mes jambes délibérément, le buste tourné vers un Gilles qui n’en perd pas une miette. Puis je décroise lentement les deux genoux, levant plus que nécessaire celui qui se trouve sur le dessus. Il va me faire une crise d’apoplexie si je n’y prends garde. Je devine une fine sueur qui couvre son front. Et je me réjouis finalement de cette fabuleuse idée d’Hervé.
Il bafouille tout le long de l’absurde lettre, qui, j’en suis certaine, ne sortira jamais de ce bureau. Il n’en peut plus tellement il est obnubilé par l’ombre de mon pubis, entrevu un quart de seconde. Après quinze minutes d’un calvaire qui a changé de camp, je rejoins mon poste de travail. Maria vient me rejoindre, pour avoir des nouvelles, je présume.
Eh bien ! On ne peut pas dire qu’il ne t’aime pas, notre Gilles !
À ce niveau, ce n’est plus de l’amour, mais de la rage, ma pauvre Maria… si tu savais comme il me pompe l’air ce vieux schnock.
Quel sale type parfois…
Et j’ai encore un courrier à taper, comme s’il ne pouvait pas les écrire tout seul sur son ordinateur.
Tu crois qu’il sait seulement comment ça fonctionne, le traitement de texte ?
Oh ! Il sait bien quand il veut. Mais c’est pour jouer au chat et à la souris… pas sûre non plus que la souris est bien celle qu’il pense… il pourrait bien être refait le vilain rat. Enfin, ne le dis pas à Sophie, mais il s’est senti obligé de lui faire envoyer des fleurs…
Des fleurs ?
Oui un énorme bouquet de lys, c’est moi qui aie passé la commande chez « Mimi la Rose », au coin de la rue.
J’espère que tu lui en as collé pour un max de pognon à ce vieux pingre…
Ne t’inquiète pas, il va être soigné…
Elle a un sourire en coin… et pendant que nous bavardons, j’en profite pour taper rapidement le courrier si urgent du patron. J’imprime la lettre et une idée me vient.
Je n’ai pas envie de retourner dans son bureau ! Tu ne voudrais pas aller la lui porter sa missive si urgente ?
Bof… ce n’est pas que ça m’enchante, mais on doit se serrer les coudes. Un jour, je te raconterai tout ce que j’ai dû subir quand je suis arrivée ici… tu sais, ça n’a pas toujours été rose non plus et je le soupçonne également d’avoir aussi essayé avec Sophie.
Tu crois vraiment ?
C’est comme un chien, un chien de chasse, tu as bien compris que tout ce qui bouge… il est prêt à sauter dessus !
Oui… tiens ! Son foutu courrier…
Eh ben, j’y vais…
Merci en attendant.
Elle me fait un clin d’il en guise de parole et je la suis des yeux alors qu’elle fonce chez le vieux. Elle ne s’embarrasse pas de s’annoncer, ouvrant sans gêne la porte et je la vois se retourner vers moi. Un étrange sourire sur les lèvres, elle secoue la tête comme si elle venait de voir le diable. Mais elle est entrée et je n’en sais pas plus. Je reprends mon travail et fignole mon dossier. Un accrochage entre un véhicule et une porte de garage. Encore un pépère qui ne peut plus tourner la tête et qui, à quatre-vingts ans s’obstine à conduire… C’est vrai aussi que le volant dans la tête des hommes c’est la liberté, l’autonomie.
Résultat : un pare-choc, une aile et un portail endommagés. Pas de quoi fouetter un chat, mais pour les réparations, ça ne va jamais assez vite pour les assurés. Je fais toujours diligence, sans parvenir à maîtriser les choses et ça me vaut quelques prises de bec au téléphone avec des gens toujours anxieux. Leur faire entendre raison n’est jamais simple. Et je ne suis qu’une petite employée. Je range l’affaire dans une pochette qui doit passer chez mon boss pour qu’il émarge mon rapport.
C’est au moment où je glisse le dossier dans le livret de contrôle que Maria arrive avec un sourire qui lui fend le visage jusqu’aux oreilles.
Tu ne peux même pas imaginer ce que j’ai vu en entrant dans le bureau.
Ben tu vas sans doute me le dire… alors ?
Figure-toi que l’asticot de Gilles était à l’air.
L’asticot ? Tu ne veux tout de même pas dire… sa…
Si ! Je crois même qu’il se branlait dans son bureau, tu te rends compte ?
Tu es certaine de ce que tu avances là ? Et après tout, il doit bien avoir aussi des pulsions cet homme-là, comme tous les hommes.
Ouais ! Ce que je saisis moi de cette histoire, c’est qu’après ton passage dans le burlingue du boss, je le trouve en train de s’astiquer la queue…
Tu es bien certaine de ce que tu as vu ?
Appelle-moi conne aussi.
Que veux-tu que je te dise ? Il me convoque à tout bout de champ pour me dicter des lettres qui n’ont ni queue ni tête…
Pas de tête peut-être, mais pour la queue, je peux t’assurer que la sienne était bel et bien à l’air libre, même s’il a eu le réflexe d’avancer son fauteuil pour que je ne la voie pas.
Il sait que tu as vu ?
Sans doute ! De toute façon, je n’en ai pas perdu la vue. Et je peux t’assurer que ça ne doit pas être très… efficace un drôle de bout pareil ! Elle est plutôt moche sa bestiole…
Ne sois pas aussi mesquine. Après tout, il est chez lui dans cette boîte !
Oui ! Mais à force de nous faire chier toutes… de toujours nous déshabiller du regard, il doit bien se douter que cette fois, il va souffrir.
Ne va pas trop loin non plus ! Sans preuve, et tu ne peux en avancer aucune, il peut se rebiffer…
Je l’ai vu se branler et le reste, je m’en tamponne. À trop tirer sur la corde… il va finir par s’étrangler tout seul.
Je me retiens de lui dire que je vais m’occuper sérieusement de son cas. Mieux vaut se taire et travailler dans l’ombre. Puis je comprends parfaitement les réactions de ma collègue. Gilles s’est sûrement attaqué à elle et à Sophie avant de tenter sa chance avec moi. Sa position lui donne de l’assurance, mais c’est normal puisque nous sommes dans un cabinet qui ne traite que de cela… Et je reste donc sur ma position ! Agir en sous-main, sans rien dévoiler pour mieux piéger l’adversaire. C’est bien vraiment mon Hervé qui a raison !
Mais l’avenir nous le démontrera-t-il ? Saurais-je amener Gilles là où mon amour de frère le désire ?