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L'ascenseur – Chapitre 1




Lascenseur (I Partie)

— Bonjour, Sylvain

— Bonjour, Sandra

— As-tu trouvé facilement ?

— Jai un bon GPS Tu es encore plus belle que sur les photos !

Jai mis une robe Desigual avec un énorme décolleté en forme de V, aux motifs typiques de cette marque, à dominance des rouges et les formes géométriques. Un manteau noir par dessus et des bas en résille de la même couleur. Et mes cuissardes noires

— Toi Tu nes pas mal, non plus

— Mmm ! Merci, ma belle ! Super, ta robe !

— Tu as vu ! jouvre mon manteau pour la lui montrer en entier.

— Waouh ! Sacrée décolleté ! – il ne peut pas sempêcher de me peloter les seins.

— Et jai fait comme tu mavais dit : pas de soutien-gorge !

— Oh, putain ! Que tu es coquine ! il plonge une main à lintérieur. Il me pince le mamelon avec force, entre son pouce et son index. Comme il est dur, déjà !

— Aïe ! Doucement, grosse brute ! Ils sont très sensibles

— Et, tu mas obéi aussi pour – il glisse lautre main en dessous de ma robe, entre mes cuisses, légèrement écartées. Salope ! Tu es toute trempée !!!

Deux jours avant, et après de longues conversations à travers le chat du site, javais accédé à lui donner un rendez-vous chez moi. Je lui avais indiqué le nom dune rue proche de la mienne, au cas où il ne se manifesterait pas ou si, en le voyant, je sentais de mauvaises vibrations. Là, je ne sentais seulement de très bonnes vibrations, mais aussi, une presque insupportable excitation.

— Arrête ! Cest mon quartier Et, en plus, tu ne mas même pas embrassée.

Il arrête de me tripoter le sein mais enfonce davantage un doigt dans ma fente. Jémets un petit couinement et serre mes cuisses comme une tenaille. De sa main libre, il attrape mes cheveux derrière ma nuque et approche sa bouche de la mienne. Mes lèvres sentent le gout mentholé du bout de sa langue. Jouvre la bouche et lui offre la mienne. On se roule une pelle comme un couple dadolescents. Sauf que sa main experte et son diabolique doigt sont en train de me catapulter vers les sablonneux méandres du plaisir. Une dame passe tout près de nous et nous jette un regard réprobateur.

— Viens ! je lui dis en me libérant de son étau lubrique. Allons chez moi Autrement, on finira à la Gendarmerie.

Il me tient par la taille mais ne peut pas sempêcher de me taper sur les fesses, une grosse claque, par dessus mon manteau. Je le regarde. Il est beau. Très beau. Jai envie de le caresser, moi aussi.

— Je meurs denvie de te baiser, Sandra

— Cest réciproque, mon chaton Je suis une bouilloire !

Nous arrivons devant la porte de mon immeuble. Le concierge un homme bâti comme une armoire mais pas trop développé du ciboulot- est en train de balayer lentrée. Dès quil maperçoit, me lance un regard plein de sous-entendus :

— Bonjour Madame Sandra Vous ne travaillez pas, aujourdhui ?

— Non, Dom, les mercredis je ne travaille pas, généralement

Sylvain renforce son étreinte, comme sil voulait marquer son territoire. Dominique lui jette une illade pleine de méfiance.

— Passe une bonne journée, Dom lui dis-je, en guise dau revoir.

— De même, Madame

Nous entrons dans le hall et nous dirigeons vers lascenseur. Sylvain approche sa bouche à mon oreille et me dit :

— Il te baisse, celui-là ?

— Non !!!

— Donc, ce nest pas lenvie de le faire qui lui manque ! et me malaxe les fesses bien ostensiblement. Dailleurs, ça ne métonne pas !

— Ah, bon pourquoi ça ?

— Tu es zappé comme une escort-girl, ma belle !

— Arrête de me tripoter le cul, Sylvain Attend un peu, sil te plait !

— Touche ça, Sandra ! il mattrape la main et la dirige à son paquet. Dinstinct, je serre ma main sur sa bite.

— Purée, bébé ! Tu vas péter ton pantalon !

Je me retourne pour zieuter si le concierge est en train de nous regarder mais, non. Il est, maintenant, en train de parler avec Monsieur Pierre, mon voisin du cinquième, un papy qui vit avec sa femme juste dans lappartement au dessous du mien et qui me rappelle beaucoup un de mes grands cousins de Barcelone, toujours en costard cravate, élégant et très poli.

Nous entrons dans la cage et, simultanément, les mains de Sylvain se mettent à me caresser. Juste au moment où les portes se ferment, on entend la voix de M. Pierre

— Attendez-moi, sil vous plait

— Il va falloir attendre lui dis-je à Sylvain. Venez, Monsieur Pierre

— Ça, on va le voir – me répond mon amant dun ton plus que coquin.

Cest un grand ascenseur, complètement fourré dune horrible moquette couleur beige, très années 70. Il est horrible et sent le moisi. Je suis en train de penser à ça quand lascenseur démarre. A peine une seconde après et laissant le petit vieux en son début de phrase, Sylvain se jette sur moi et me pousse contre une des parois de lascenseur. Mon dos sécrabouille contre le panneau des commandes de lascenseur et celui-ci sarrête.

— Oh ! Nous nous sommes arrêtés -sexclame le vieux dune toute petite voix.

— Ne vous inquiétez pas, Monsieur Pierre dis-je, en me débarrassant momentanément du placage de Sylvain.

— Attends, Sandra Laisse-moi, faire… Papy ?

— Heu Oui, monsieur

— Comment la trouvez-vous, votre voisine ? en disant ça, il ouvre les pans de mon manteau pour lui montrer ma jolie robe. Je le laisse faire. Le ton est doux et je nai pas du tout limpression que Monsieur Pierre soit alarmé.

— Heu Belle, très belle

Son regard fixe mon décolleté. Mes seins sont presque au découvert. Par-dessus mon épaule, Sylvain introduit une main dans le haut de ma robe et sort entièrement un de mes nichons :

— Approchez, Papy ! Venez la caresser ! jai déjà les deux seins dans les mains de Sylvain. Je fais un dernier effort pour mopposer à cette impudique exhibition.

— Arrête, Sylvain Monsieur Pierre est tout gêné

— Hum Madame Moi

Je commence à sentir que cette histoire peut vite dégénérer. Je me pose la question : « Le souhaites-tu ? »

— Allo ? la voix du concierge sonne à travers linterphone du système dalarme de lascenseur. Tout va bien ? Madame Sandra, Monsieur Pierre Tout va bien ?

— Oui, Dom Ne tinquiète pas Nous avons touché le bouton darrêt par accident

— Touchez voire si ça remarche, Madame.

Je presse à nouveau le bouton du 5ème. Lascenseur démarre sans problème.

— Cest bon ! Cest parti ! dis-je dun ton espiègle.

— Super ! Me voilà soulagé. confirme bêtement le concierge

Je vois que Monsieur Pierre est très perturbé. Il regarde toujours ma robe ; il mate obscènement mon sein gauche. Je ne fais rien pour lui cacher. Sylvain me regarde dune façon très maligne.

— Voilà, Monsieur Pierre Nous sommes au cinquième.

Je mécarte légèrement pour le laisser passer. Il ne bouche pas. Sylvain rigole :

— Sandra, Sandra Tu ne vois pas quil ne veut pas rentrer chez lui toute de suite

— Eh, bien ; cest vrai, ça, Monsieur Pierre ? lui demande-je pleine de coquinerie.

Sylvain se place à la porte pour obturer le censeur et que celle-ci reste ouverte.

— Allez-y Papy, touchez-la ! Je surveille que votre dame napparaisse pas

Monsieur Pierre sapproche de moi et dune main tremblante et maladroite me caresse le sein. Je suis très excitée. Beaucoup plus par le contexte de la situation, totalement glauque, que par la pression que la main froide du vieux a sur mon sein. Sylvain nous regarde et se frotte la queue par-dessus son pantalon. Je prends doucement la tête du papi et lapproche de mon téton. Monsieur Pierre comprend vite et se met à sucer comme un bébé. Je sens comme la cyprine coule abondamment entre les lèvres de ma chatte.

— Papy Quel âge avez-vous ? -lui demande Sylvain

— 76 ans

— Vous bandez, encore ?

— Arrête, Sylvain, sil te plait ça suffit !

Je fais pour sortir de lascenseur en prenant Monsieur Pierre par son avant bras. Sylvain nous bloque la sortie. Soudain, linterphone se met, de nouveau, à grésiller ; la voix du concierge résonne comme celle de Dark Vader :

— Y-a-t-il quelquun ? Les portes sont restées bloquées ?

Sylvain sécarte et laisse que les portes se ferment

Fin de la première partie

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