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Délivrance ! ou …c'est beau la bourgeoisie ! – Chapitre 9




Marie-C, dans sa Merco noire, retrouvait l’ivresse de la conduite. En se regardant dans le rétro, elle vit une très belle jeune femme de 25 ans, blonde, superbement maquillée, qui avait un regard tendu. Car Marie-C n’était pas libre… plus libre. Elle restait attachée par la "chaîne de son sens des valeurs", et elle devait bien se l’avouer à elle-même, son désir de sacrifice charnel.

Marie-C savait que son expiation serait violente, saugrenue, difficile à supporter… mais aussi très excitante. Elle savait qu’elle allait souffrir et jouir. Elle acceptait son sort avec humilité, une humilité telle qu’elle n’en avait jamais connue. Aujourd’hui elle regrettait toutes les fois où elle s’était mal comportée avec les gens du commun. Elle devait payer pour cela, elle le savait !

Elle n’eut pas loin à aller. Elle découvrit le lieu-dit Malbosc, "mauvais bois", tout un programme, et s’avança jusqu’à la clairière, non loin de la route, au centre de laquelle se trouvait une table en pierre. Elle pensa tout de suite, en frissonnant, aux tables de sacrifice des Aztèques… Trois hommes plutôt bien baraqués, assis contre des troncs d’arbre, fumaient une cigarette et la regardèrent arriver, un sourire vicieux aux lèvres :

C’est toi la salooope ? Moi, Igorz, lui Vlad et l’autre, là, trèèès costaud, Youri. Lui, grossse bite… Moi je fraaappe !

Et il sortit un knout de son long manteau.

Avec çaaa ! Toi bleuir jolie peau !

— Toi, foutre à poil maintenant. Nous, mercenaires ukrainiens, Français duuur pour nos ! Maais femme… nous connnaaaitre trèèèès bien !

Marie-C regardait les trois brutes slaves. Igorz, brun avec une grande cicatrice sur la pommette droite. Vlad, le blond qui avait parlé en second, petit mais très carré, Et Youri, un géant au crâne rasé d’environ deux mètres, avec un regard bovin sans expression. Elle prit peur, et conformément au scénario défini par son maître, se mit à courir. Les trois ne mirent que peu de temps à la rattraper. Criant, gesticulant ; elle ne pouvait pas résister aux bras puissants de Youri qui la ceinturaient. Il la posa sur la table en pierre, et lui maintint les bras. Marie-C criait, suppliait qu’on la laissât partir, elle savait que plus elle en ferait, plus son maître serait satisfait… ainsi avait été défini le scénario vicieux, avec son accord plein et entier, signé d’une écriture de sang !

JMDL regardait avec satisfaction le viol scénarisé de sa femme. Une grosse bosse déformait son pantalon. Voir ces trois brutes maltraiter sa petite Marie-C l’excitait à mort ! C’était bien fait pour sa gueule à cette petite frigide.

Vlad arracha le chemisier d’un seul coup, puis la jupe de tailleur. Marie-C se retrouva en sous-vêtements, soutien-gorge, Tanga et porte-jarretelles blancs ; alors Marie-C reçut le premier coup de knout sur le ventre, et l’homme n’y alla pas de main morte. Marie-C hurla !

Un sourire vicieux aux lèvres, JMDL se dit :

Ah, elle veut jouer les Blandine ! Elle va pas être déçue, notre petite apprentie martyre !

Puis il regarda avec ravissement Igorz arracher le Tanga, et le soutien-gorge… l’homme foutait sa petite femme à poil…

Puis il plongea son visage vers la petite chatte offerte, les cuisses étant bien écartées, et commença à lui laper le sexe, tel un clébard en rut… Marie-C ne se retint pas de gémir. Alors Vlad lui redonna un coup de knout sur les seins. Nouveau cri de Marie-C, cette fois-ci, pas de plaisir. Mais Marie-C endurait, elle savait qu’elle le méritait. Et en un sens cette souffrance lui offrit aussi un mélange de peur et d’excitation…

Elle, toute mouillée, elle scurva (pute) ! s’écria Igorz, le visage barbouillé de cyprine.

Puis Marie-C fut retournée sans ménagements et placée debout contre la table, le ventre appuyé contre la roche froide et le cul offert. Vlad lui écarta brutalement les jambes, et baissant son pantalon pénétra la jeune femme passive. Aussitôt celle-ci commença à crier de plaisir, elle incitait ses tourmenteurs à la prendre comme une chienne en chaleur, une traînée. L’argot de Marie-C n’allait pas très loin dans la vulgarité, c’était néanmoins suffisant pour étonner son mari.

Marie-C fut baisée brutalement par la chatte, par les deux premiers, puis la brute Youri prit leur place. Son sexe en érection était effectivement très impressionnant. Il la pénétra d’une traite sans aucune préparation. Heureusement que Marie-C, excitée par ses deux acolytes, mouillait beaucoup. Elle reçut l’intromission de l’énorme braquemart avec une expression de souffrance, mais bien vite elle prit son plaisir. Vlad, pour la rappeler à la réalité de la punition, la flagella de nouveau avec le knout, laissant des zébrures rouges sur son dos.

Une fois Marie-C baisée avec brutalité par les trois hommes, et copieusement fouettée, ceux-ci s’éloignèrent, en ayant pris soin de ramasser ses vêtements, et lui ayant craché dessus.

Marie-C avait été traitée comme la dernière des putes, avilie, et méprisée par ces trois hommes, qui n’usèrent même pas de fins stratagèmes pour la soumettre et la corriger avec classe. Elle prit alors conscience du peu de valeur de son existence, face à de telles brutes. D’autant plus qu’ils l’abandonnèrent nue, sans vêtements en plein cur de la forêt, sans sa Merco avec laquelle ils partirent.

Ayant repris ses esprits, Marie-C se demanda bien comment elle allait rentrer au village, distant d’environ 12 kilomètres, pour rejoindre le château de ses maîtres, d’autant plus que la nuit se mettant à tomber, la température se rafraîchissait très vite. Elle se voyait déjà nue, grelottante, à moitié morte de froid dans cette campagne inhospitalière. Elle se mit à pleurer sur son cruel destin. Elle savait d’intuition que les gens du château n’allaient pas venir la chercher, et qu’elle devrait se débrouiller par ses propres moyens. Cela aussi faisait partie de sa punition !

Jean-Michel Desprin-lejean regardait tout cela avec amusement. Sa femme abandonnée au milieu de nulle part, nue, sans défense… Quelle ironie, elle, qui faisait partie des Maîtres du monde  !

Néanmoins une chose l’ennuyait. Il avait compris l’étendue de la perversion de Fantomas… pourtant il était sûr que celui-ci aurait eu l’envie de voir les trois malabars slaves s’occuper de son esclave. Et il n’y avait aucune caméra !? Bizarre. Cela ne correspondait pas au personnage, tel que Jean-Michel se l’imaginait !

Lui, au moins avait eu accès aux caméras planquées dans la Merco, pour assister à toute la scène. Alors ?? A moins que… mais non ! JMDL ne pouvait imaginer cela, trop compliqué à mettre en place. Pirater ses propres transmissions vidéo, qui étaient assurées par les techniciens du 13° RDP, ici dans le camion de commandement. Pas à la portée des gens du village, ni d’un quelconque maître chanteur, fut-il affublé du masque de Fantomas !

Ou alors le second joueur devait être un cador, du même niveau que lui… cela commençait à donner des migraines à Jean-Michel.

Le second souci c’est qu’une fois la "Merco" partie, JMDL n’avait plus de moyens de visionner ce qui arrivait à sa petite femme chérie. Il ne savait pas que le brigadier-chef Dejoinville avait suivi la voiture et s’était placé en observation discrète, à environ 100 mètres de la scène. Il avait vu les trois salopards malmener et violer la pauvre "Messaline". Quand l’un des salopards l’avait frappé avec le knout, il n’avait pu s’empêcher de placer son doigt sur la queue de détente de la TIKKA ; une toute pression de l’index et ce fils de pute n’avait plus de tête. Il avait dû s’obliger à enlever le doigt, pour le replacer sur le pontet.

Et puis là, voir cette jolie jeune femme abandonnée de Dieu et des hommes, laissée par son salopard de mari, il n’en pouvait plus. Paul Dejoinville était un chevalier des temps modernes, un vrai, un homme d’Honneur, tout le contraire des enflures qui malmenaient Messaline. Il regarda avec angoisse le soleil décliner et le froid commencer à mordre. Fin août dans le massif central, à 700 mètres d’altitude, la nuit pouvait être fraîche, trop pour une femme qui n’avait connu que la chaleur des appartements parisiens. Et effectivement, la rage au cur il regardait Marie-C recroquevillée sur elle-même en ftus, souffrir du froid.

Alors il enfreignit les instructions. Il sortit du buisson et se dirigea vers Messaline. Il l’observa à trois mètres de distance et fut émerveillé par la beauté de la jeune femme, malgré les zébrures qui parsemaient ses cuisses, son ventre et son dos. Il releva la jeune femme qui, étonnée, regarda son sauveur, un sniper de taille moyenne, la Tikka sur le dos, la Ghillie suit sur le treillis, un pistolet Glock 17 à la ceinture, et le visage zébré de traces de peinture de camouflage vert, jaune, rouge. Il prit une petite sacoche dans sa besace, et en sortit une couverture de survie dont il entoura la jeune femme. Il la serra contre lui pour la réchauffer et lui donna une barre multivitaminée. Quand elle eut un peu plus chaud, il badigeonna ses écorchures avec une pommade calmante, sans profiter de la situation…

Dejoinville était un gentleman qui savait se tenir ! Il faisait honneur à son prestigieux régiment, fondé sous le règne de Louis XIV ! Et à son saint patron, Saint Michel !

Il amena Marie-C près de la route, et lui dit de s’assoir sur le sol, serrée contre lui. Prenant ses jumelles à intensification de lumière quatrième génération, il inspecta ce qui arrivait sur la route. Une heure après, il devait être trois heures du matin, un véhicule arriva. Dejoinville sortit son Glock, et au milieu de la route, le binoculaire NVG Bresser sur les yeux, attendit le véhicule.

Celui-ci freina quand il vit le militaire. Sous la menace de l’arme, le conducteur sortit du véhicule.

Armée française, opération spéciale ! Je suis délégué par le COS pour évacuer cette femme et l’emmener au château de Villandre à 13 Kilomètres d’ici, tu connais ?

— Oui, mais qu’est-ce qui me prouve que c’est vrai ?

— Ce flingue et cet insigne, le 13° RDP, ça te parle ?

— Oui, oui, que dois-je faire ?

— Tu emmènes cette femme au château, tu la laisses à 300 mètres et tu te casses… COMPRIS !

ET défense de la toucher. On a ta plaque et on sait déjà où tu habites ! Il y a des drones qui nous surveillent…

Mal à l’aise, l’homme, un agriculteur du coin, leva la tête pour essayer de repérer les drones imaginaires. Mais le Glock du soldat, son insigne, (le type, qui avait fait son service militaire à Paris, dans un QG de la défense, comprit très vite que les services secrets n’étaient pas loin et que tout cela puait), et son attitude d’autorité, firent qu’il se dépêcha d’obtempérer pour éviter tout problème.

Le sniper aida Marie-C à monter dans la camionnette:

Tu as compris, tu gardes tes mains, sinon…

— Oui, oui ! Dit l’homme en pâlissant.

— Comment vous appelez-vous ? Dit Marie-C, en regardant fixement le commando.

— Dejoinville, Paul, 13° RDP, $première section, deuxième compagnie, infiltration et surveillance en milieu hostile. A votre service Madame.

— Je me souviendrai de ton nom. On se reverra !

Et Marie-C l’embrassa doucement, Dejoinville se laissa faire, ensorcelé par le goût des lèvres de la jeune femme.

Une heure après, Marie-C retrouvait le lieu de son calvaire… mais cette fois-ci, elle savait qu’elle avait un "ange-gardien" dans ce monde de folie ! Et en plus elle était amoureuse… pour la première fois de sa vie !

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