RDV 19h, métro porte de Vanves.
Tu avais fixé le lieu cette fois-ci. Un peu en avance, je m installe en retrait de la station pour te voir arriver. Savoir que je suis ton unique spectateur le temps que tu croises mon regard me fait frissonner.
Tes cheveux noirs tombent sur tes épaules, une robe cintrée épouse tes formes et de légers talons donnent à tes mollets un galbe parfait.
Nos yeux pétillent de retrouvailles et nous nous retrouvons rapidement attablés dans un coin d une brasserie.
Nos doigts peinent à se trouver durant le repas et ces échanges de banalités comblent les vides de nos appréhensions.
La petite table t oblige souvent à passer ta jambe de côté, que je dissèque dans ma tête me demandant si ces collants ne s’arrêteraient finalement pas à mi cuisse.
Cette futilité passagère accapare alors mon esprit, le laissant s aventurer au delà.
Le café expédié, nous hésitons à poursuivre ailleurs. L’appréhension d un mauvais mot, d un mauvais geste.
Je décide de te raccompagner chez toi,’à l ancienne’. La nuit est sombre et la chaleur de la lune s engouffre pleinement dans ces faubourgs d’été.
Nos doigts ne se lâchent pas, se frôlent et se caressent au rythme de nos pas.
Tu t’arrêtes alors et m embrasses. Pas légèrement, fougueusement, ta main derrière ma nuque,puis finis par t excuser d avoir eu envie.
Les rues sont calmes, je prends ta main, t entraîne ds une ruelle sans éclairage publique. Je m’arrête sous le porche d un vieil immeuble plus sombre encore.
Je plaque ton dos contre la porte, mon ventre contre le tien, remonte ta jambe avec ma main droite le long de ma cuisse,tandis que l autre s immisce sous tes cheveux, longeant ta nuque.
Je sens ton souffle acquiescer.
Mon jean se plaque contre toi et la couture vient frotter doucement le tissu de ta culotte. Ma main droite remonte ta cuisse, découvre les bas et passe entre tes fesses.
Tu peux déjà sentir mon sexe dur à travers mon pantalon.
Tu décides alors de le déboutonner. Tu descends délicatement mon caleçon et commences à me masturber lentement. Ma bouche vient mordiller ton oreille et tu commences à me sentir haleter de plus en plus rapidement. Ta main gauche écarte alors la dentelle de ton sexe, chaud et humide, et me fais entrer en toi. Ta jambe autour de ma cuisse me presse de manière franche et je te pénètre au maximum. Nos deux râles étouffés nous excitent encore plus. j exécute quelques va et viens, sortant chaque fois entièrement puis entrant au plus profond de ton intimité. J’explose peu de temps après, enfonçant mes doigts ds la chair de ta cuisse. Tous tes muscles se contractent et ta jambe me garde contre toi, pour profiter des derniers moments en toi.
Je me retire,t embrasse, ma main caresse ta nuque,et nous nous éloignons, main dans la main, encore excités de ce qu’il venait de se passer