Je m’appelle David. Je vais vous raconter l’histoire qui m’est arrivée quand j’avais 18 ans.

Je venais de débarquer à Paris, pour faire des études de droit. Comme je n’avais pas d’idée très précise de ce que je voulais faire de ma vie, j’avais choisi cette voie. Je voulais surtout sortir de mon village paumé, et pouvoir vivre ma sexualité sans rendre de comptes à personne.

J’ai découvert que j’aimais les mecs à 14 ans. Mais dans mon village, personne n’était au courant, ni ma famille, ni mes amis. Je n’étais pas le plus populaire, mais je n’étais pas non plus renfermé sur moi-même. J’avais quelques potes, je n’étais pas efféminé, je faisais du foot comme les autres garçons. C’est con à dire, mais comme je faisais tout comme tout le monde, personne n’a jamais soupçonné mes préférences. La pratique du sport m’a fait un corps assez sculpté, mais sans plus. J’étais un garçon moyen, banal. Bien foutu mais pas trop, mignon mais pas extraordinaire, les cheveux bruns, les yeux verts, quasiment imberbe…

A Paris, j’étais logé dans un petit studio que j’avais eu grâce à des amis de mes parents. J’étais fils unique, et souhaitant que leur fils puisse faire des études, mes parents se chargeaient de payer le loyer, et me versaient de l’argent tous les mois. Je n’avais donc pas à travailler, j’étais bien installé, et prêt à démarrer ma vie. Pour découvrir un peu la capitale, je m’y suis rendu un mois environ avant la rentrée universitaire. Mes premières sorties dans le Marais, le quartier gay de Paris, furent très décevantes: un certain nombre d’hommes visiblement attirés par la « chair fraîche », et bien plus âgés que moi, passant d’un bar glauque à l’autre, voilà ce que je retenais surtout de ce quartier. Comme je n’avais jamais couché avec un garçon, je refusais de céder aux avances insistantes d’hommes qui auraient pu être mon père, attendant de rencontrer « le bon ».

J’ai très vite cessé d’aller dans le Marais. Comme je ne connaissais personne, et que j’étais plutôt timide , je n’avais pas réussi à me faire d’amis. Mais je comptais sur la fac pour me sortir un peu de ma solitude.

Quand les cours ont commencé, je me suis tout de suite senti plus à l’aise. Je voyais des jeunes qui, comme moi, venaient de débarquer, ne connaissaient personne. Je me suis dit que, le temps aidant, j’allais pouvoir me faire quelques potes. J’avais aussi remarqué quelques garçons plutôt mignons… Au bout de quelques jours je commençais à prendre le rythme de l’étudiant lambda: lever, cours, bibliothèque, quelques courses et retour chez moi. J’avais parlé un peu à quelques personnes, je voyais, quand j’allais à la bibliothèque, des étudiants que j’avais croisés dans les cours d’amphi ou les TD, nous échangions quelques mots, je commençais à prendre mes marques.

Et un jour, dans un TD, la chargée de cours nous a demandé de faire un exposé à deux. Dans la salle, par un malheureux hasard, j’étais le seul de ma rangée, une chaise à côté de moi était restée vide. Voyant que la plupart des élèves, ne connaissant personne, avaient par défaut choisi leurs voisins, je paniquais un peu. J’étais encore un lycéen dans ma tête, je ne voulais pas avoir l’air « sans amis ».

A ce moment, un garçon est arrivé dans la salle. Il s’est excusé de son retard, et s’est assis à la seule place qui restait, celle à côté de moi. Je suis immédiatement tombé amoureux de lui. Il était blond, avait des yeux bleus et clairs qui m’ont tout de suite envoûté. Le léger bronzage conservé de ses vacances augmentait le charme de ce jeune homme qui respirait la confiance, le charme et l’insouciance. La chargée de TD lui a parlé de l’exposé, et a proposé que nous travaillions ensemble. Le jeune homme s’est tourné vers moi, et a acquiescé. Je passais tout le reste du cours à le regarder autant que je pouvais, sentir son odeur, cherchant la moindre occasion de provoquer un contact. A la sortie du TD, il a proposé de discuter devant la fac. Je l’ai suivi dehors. J’avais un cours magistral juste après le TD mais je n’y pensais plus. Le jeune homme voulait me parler, le reste ne comptait plus.

    « Je m’appelle Edouard, et toi?

-David, enchanté.

-Putain, on est à peine rentrés de vacances, et on a déjà des devoirs… En plus je viens de rentrer de vacances, j’étais pas là la première semaine, je suis totalement largué… Tu sais ce qu’il faut faire toi?

-Ben on pourrait commencer par prendre quelques bouquins à la bibliothèque, et puis se poser là-bas…

-Mouais… C’est pas super chaleureux, apparemment, tu veux pas qu’on aille ailleurs?

-Euh, tu veux aller dans un café?

-On pourrait aller chez moi, mais je vis chez ma mère et elle bosse pas, elle sera dans nos pattes… On pourrait pas aller chez toi?

-Euh… Si tu veux…

-Tu vis seul?

-Oui.

-Parfait, on va à la bibliothèque et on va chez toi ça te va? Sur le chemin j’achèterai un truc à boire.

-Euh… J’ai un cours en fait là…

-Un cours magistral? Ils sont pas facultatifs?

-Si mais…

-Mon frère m’en a parlé, il m’a dit que ça ou un bouquin c’était pareil… J’ai décidé de pas y aller. T’as qu’à faire comme moi!

D’accord… »

Je n’arrivais pas à le croire… Je séchais, moi qui n’avais jamais raté un cours de ma vie… J’avais laissé ce garçon s’inviter chez moi, au lieu d’aller en cours… Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, mais il ne fallait pas lui déplaire, il ne fallait pas qu’il s’éloigne de moi… Il fallait tout faire pour qu’il continue de me parler.

Nous sommes allés prendre quelques livres à la bibliothèque, puis nous sommes allés chez moi. Il était midi, je n’avais qu’un seul cours, le cours magistral que je venais de manquer. Nous sommes partis en métro, nous avons acheté à manger et il a acheté une bouteille de vodka et du jus de fruit. Sur le trajet, j’en appris un peu plus sur lui. Parisien, il avait 19 ans, habitait chez sa mère, ses parents étaient divorcés et sa mère vivait avec la généreuse pension que lui versait son ex-mari. Il était visiblement d’un milieu assez riche, il portait ses vêtements de marque fièrement. Arrivés chez moi, nous avons mangé. J’avais voulu refaire mon lit en canapé pour avoir plus de place, mais comme ça lui plaisait de pouvoir s’allonger, je l’ai laissé comme il était. Après le repas, j’ai suggéré de se mettre au travail, mais il a envoyé les livres par terre.

« Faut apprendre à t’amuser, David, t’es étudiant, loin de chez toi, t’as personne pour te faire chier… Je t’envie tu sais, t’es libre de faire ce que tu veux… Et toi tu penses qu’à bosser! Faut te détendre! »

Il ouvrit la bouteille de vodka, prit deux verres, rajouta du jus de fruits, et m’en tendit un.

« A ta vie d’étudiant! Faut en profiter, mon gars! »

Il vida le verre d’un trait. Ne voulant pas paraître trop bête, je fis de même. Il y avait beaucoup d’alcool, je fus tout de suite un peu ivre. Pendant tout l’après-midi nous avons discuté de tout, de filles, il me racontait ses prouesses sexuelles avec ses différentes conquêtes, je m’inventais quelques relations avec des filles, mais n’allais jamais très loin dans les détails.

Il mit un peu de musique. De temps en temps il dansait un peu, et je restais sur le lit à le regarder, un peu trop ivre pour tenter de danser. Ce jour-là, il avait fait un temps de fin d’été, et il faisait chaud dans l’appartement. Il ouvrit une fenêtre, mais ça ne suffit pas. Il enleva son t-shirt. Il avait un corps magnifique. Je voyais les lignes de ses pectoraux, de ses abdos, se dessiner au gré de ses mouvements. Il était imberbe, encore bronzé. Il était beau. Et il le savait. Il se regardait de temps en temps dans la glace, s’admirait un peu. Je faisais de même, sans oser trop le regarder directement.

Nous avions discuté de tout et de rien, j’étais ivre, lui aussi, et au bout d’un moment il s’allongea sur le lit à côté de moi.

« Allez, avoue, t’es puceau?

-Qu’est-ce qui te fais dire ça?

-Ben t’as rien raconté, si tu racontes rien c’est que t’as rien fait…

-OK, j’avoue…

-Comment ça se fait? T’es romantique? T’attends celle avec qui tu vas te marier? Ou alors t’es homo?

-Hein? Pourquoi tu dis ça?

-Allez, je t’ai vu, tu me matais! C’est pas grave, hein, j’ai rien contre! Tu peux me le dire!

-Ben…

-T’es homo?

-Je crois…

-Et t’as déjà couché avec un mec?

-Ben… Non…

-Putain, t’attends quoi? Tu veux entrer dans les ordres ou quoi?

-Non, je… J’ai pas encore… rencontré… de garçons…

-Et dis, je peux te poser une question? Tu me trouves comment? »

J’étais de plus en plus mal à l’aise. Je venais de dire pour la première fois à quelqu’un que j’étais homo, j’essayais de toutes mes forces de ne pas lui montrer que j’étais attiré par lui comme je ne l’avais jamais été par personne. Il semblait ne pas voir le trouble qui m’agitait. Quand il me demanda si je le trouvais séduisant, il s’était levé, face au miroir en face de mon lit, et s’admirait encore. J’eus l’impression, tandis qu’il se passait la main sur son corps, qu’il se posait cette question à lui-même.

« Alors? (Il attendait ma réponse)

-Ben… T’es pas mal…

-Pas mal? Je suis un putain de beau gosse oui! Je sais pas ce qu’il te faut! Bon allez, assez rigolé, si je rentre pas bientôt ma mère va crisser!

-Eh attends, on a pas travaillé!

-Oh putain… Bon écoute, tu fais les recherches sur ce truc qui m’emmerde, et on se donne rendez-vous une demi-heure avant le cours pour que tu me brifes, OK? Faut que j’y aille! Salut, petit pédé! »

Il avait remis son t-shirt, pris ses affaires, et était parti comme une flèche. Il m’avait lancé « petit pédé » comme une taquinerie, je savais qu’il n’avait aucun problème avec ça. En rangeant les verres, je réfléchissais à ma journée. J’avais passé un moment avec le garçon parfait. Son arrogance n’enlevait rien à son charme, bien au contraire. Je réalisai qu’il m’avait presque ordonné de faire l’exposé tout seul, et que j’allais devoir travailler pour deux. Mais je n’arrivais pas à lui en vouloir. J’étais prêt à faire tout ce qu’il m’ordonnait. Je ne savais pas ce qui m’arrivait.

Pendant la semaine, je n’eus aucune nouvelle de lui, je ne le vis pas en cours. Je travaillais sur l’exposé, afin qu’il soit prêt pour le TD, qu’ Edouard soit content de moi, qu’il me remercie d’avoir fait le boulot à sa place. Je me fichais d’avoir à travailler davantage, faire son boulot ne me dérangeais pas. J’avais son numéro de portable, je lui envoyais un message afin d’avoir de ses nouvelles, il ne répondit pas. Je me mis à craindre qu’il ne revienne plus en cours, qu’il abandonne la fac, que je ne le revois plus…

Et puis le samedi soir, vers une heure du matin, à l’heure où les jeunes normaux sortent et s’amusent, j’étais resté chez moi, à bosser, quand mon portable sonna. C’était Edouard. Je me préparais, je ne voulais pas qu’il sente que j’avais attendu ce coup de fil depuis qu’il était sorti de chez moi.

« Allo?

-David? C’est Edouard.

-Salut, ça va? (Air détaché)

-Ouais ouais, écoute, j’ai un service à te demander… T’es chez toi?

-Euh… Oui…

-J’en étais sûr! Faut vraiment que t’apprennes à faire la fête toi! Bon écoute, c’est un peu délicat, je suis avec une fille, là, et elle est super chaude, si tu vois ce que je veux dire…

-Oui…

-Et faudrait un endroit… Moi je peux pas, avec ma mère, et elle non plus… Alors je me suis dit… Chez toi, si ça te déranges pas…

-Edouard… Est-ce que t’es en train de me demander de te prêter mon appartement pour que tu puisses coucher avec une fille?

-Ouais, exactement… allez, s’il te plaît, je sais que t’as déjà fait le boulot pour la fac, et tout, et que j’ai aucun droit de te demander ça… mais ça me rendrait un putain de service, allez, s’il te plaît!!

-Et je fais quoi pendant ce temps moi? J’attends à la porte de l’immeuble?

-Ben t’auras qu’à aller dans ta salle de bain, tu prends ton ordi et ton casque et tu mates un film! C’est pour une heure maxi, j’ai grave besoin de me vider, et elle est chaude comme la braise, ça devrait pas durer super longtemps! Après je la vire et je te rends ton appart’… »

J’étais furieux. Non seulement il n’éprouvait aucun remords de m’avoir refilé sa part de travail, et maintenant ça… Mais pourtant, je sentais que je n’arriverais pas à lui dire non… Je ne pouvais rien, véritablement rien lui refuser… Je lui dis de se ramener. Je laisserais la porte ouverte.

Une demi-heure plus tard, j’entendis des bruits dans la cage d’escalier. Ils étaient visiblement éméchés. Je pris mon ordinateur, mon casque, et je partis m’enfermer dans la salle de bain. J’étais en colère contre moi, je venais de laisser mon appartement ouvert pour un garçon que je connaissais à peine, je venais de faire une chose complètement irresponsable. Tout en mettant un film en marche sur mon ordinateur, je tentais de me calmer. Je me considérais comme quelqu’un de sérieux, et je n’arrivais pas à comprendre comment ce garçon arrivait à obtenir de moi une chose pareille… J’étais dans la salle de bain, coincé, pendant qu’un couple profitait de mon appartement! Quelle situation ridicule!

J’allais me lever quand je les entendis fermer la porte d’entrée. Presque sans m’en rendre compte, je mis sur pose, retirais mon casque, et écoutais. J’entendis les rires et les baisers, des bruits de vêtements, le bruit de mon lit, les soupirs de la fille, les soupirs d’ Edouard…

Ma fureur avait totalement disparu, faisant place à autre chose… Machinalement, sans faire de bruit, je me collais contre la porte de la salle de bain. Puis, poussé par une curiosité violente, j’ouvris la porte, tout doucement, sans aucun bruit.

Edouard étais allongé sur le dos. Nu. Je pouvais voir ses pieds, ses jambes légèrement poilues, ses cuisses fermes et musclées. La fille, nue elle aussi, était entre ses cuisses. Edouard, les yeux fermés, la tête renversée en arrière, appréciait la fellation de la fille. Il prit sa tête entre ses mains et l’appuya sur son sexe. « Allez, vas-y salope! Applique-toi! » La fille, loin d’être offensée, redoublait d’efforts pour le satisfaire, passant ses mains sur son torse, ses cuisses… J’assistais à ce spectacle, excité comme jamais. J’avais porté ma main à ma bite: elle était dure et sur le point d’exploser. Je me retenais de me caresser, de peur de jouir et d’être surpris. Je ne voulais pas le déranger.

Il retira le visage de la fille. Je vis alors sa queue, une superbe bite bien droite, large, assez longue, le gland totalement sorti. Je retins un soupir, mais je sentis que j’allais bientôt jouir. Je fermais les yeux un instant. Quand je les rouvris, je vis Edouard, face à moi (mais il ne me voyait pas), à genoux, la fille à quatre pattes devant lui. Il lui tenait les cheveux, lui maintenait la tête baissée, glissait parfois un doigt dans sa bouche que la fille s’empressait de sucer. Les coups de bite assénés par Edouard étaient rapides, forts, j’entendais ses cuisses claquer contre les fesses de la fille. De temps en temps la fille laissait échapper un mot: « Baise-moi! Comme une chienne! Vas-y! – Ca te plaît hein, sale pute! – Oh oui! Plus fort! »

Je le sentais depuis un moment, je n’allais pas pouvoir me retenir. Lorsque’ Edouard, au bout de vingt minutes, se retira de la fille, attira sa tête contre sa bite, et jouit dans sa bouche, lançant un « Avale tout, pétasse! », je portais ma main à ma bouche, pour ne laisser échapper aucun son, pendant que je lâchais moi aussi mon sperme, dans mes vêtements. Je n’avais jamais joui autant, aussi intensément. La fille avalait sans rechigner toute le foutre d’Edouard. Au bout d’un moment qui me parut interminable, je finis de jouir moi aussi. Je regagnais alors ma place. Et j’entendis Edouard et la fille.

« C’est la meilleure baise de ma vie, j’aimerais bien que tu me la remettes un de ces quatre.

-On verra. Allez, casse-toi maintenant.

-Je peux prendre une douche?

-Non, je t’ai dit de te casser, tu prends tes vêtements et tu t’en vas!

-T’es vraiment un connard!

-Ben ouais. Si ça te pose un problème, n’hésite pas à partir!

-Je m’en souviendrai de celle-là, gros con! »

J’entendis la porte se refermer. Un instant plus tard, Edouard entra dans la salle de bain, complètement nu. Je ne pus me retenir de le détailler.

« Alors, ça t’a plu? dit-il.

-De quoi tu parles?

-Allez, je t’ai vu nous mater, petit pervers!

-Pas du tout, j’étais en train de regarder…

-Ah oui? Pourquoi le film est sur pause et au début, alors?

-Euh…

-C’est pas grave, je t’en veux pas, ça me dérange pas d’avoir un public! T’as aimé?

-Mais non, je…

-C’est ça… Bon faut que je prenne une douche moi, tu veux pas me laisser la salle de bain? »

Sans un mot de plus je sortis de la salle de bain, et quelques secondes plus tard, j’entendais l’eau couler. Je voulus rapidement me changer, je ne voulais pas qu’il voie les traces de sperme sur mes vêtements. J’enlevais mon jean et mon boxer, et j’en attrapais rapidement un autre. Je venais de ramasser mon caleçon plein de sperme quand je me retournais, et je le vis sur le pas de la porte.

Il avait fait semblant de rentrer dans la douche. Je compris qu’il m’avait observé depuis le début, et qu’il m’avait vu nu, quelques secondes. Il regardait tour à tour mon visage décomposé et le caleçon souillé. Il avait un grand sourire.

« Alors? Tu m’expliques?

-Je… je…

-Tu sais ce que je pense? Que t’as pas perdu un miette de la séance. Et peut-être même que t’aurais adoré être à la place de la fille.

-Non… je…

-Ta gueule. »

J’obéis. Je me tenais devant lui, en boxer, en silence. Je n’étais plus maître de moi. Il s’avança, me prit le caleçon des mains, et le retourna, mettant en évidence la tâche de sperme.

« Lèche. »

Sans réfléchir, je m’approchai de ses mais et commençai à lécher mon propre sperme. Je n’avais jamais goûté de foutre de ma vie. Instantanément, j’aimais ça. Je me mis à lécher avec application. Soudain, il me repoussa. Je le regardais. Il laissa le caleçon tomber sur son pied, et me regarda droit dans les yeux.

« Lèche. »

Doucement, je tombais à genoux devant lui. Je me mis à lécher le caleçon, puis son pied. Au bout d’un moment, le caleçon avait disparu pour moi, je léchai le pied de ce jeune dieu. Je sentis son autre pied appuyer sur ma tête. Je passais ma langue sur les orteils, le contour, je léchais chaque parcelle de sa peau.

« Arrête. »

Je cessai immédiatement. Toujours prosterné à ses pieds, je relevai la tête. Il me regarda en souriant.

« Finalement, je vais rester dormir ici.»

Et sans rien ajouter, il rentra dans la salle de bain. Cette fois, il prit sa douche réellement. Je restai planté, à genoux, au milieu de la pièce. Quand il ressortit, encore mouillé, une serviette autour de la salle, je ne pus me retenir de bander à nouveau. Il était réellement magnifique.

« Eh ben, je te fais de l’effet dis-donc! »

Je ne répondis pas. Il enleva la serviette, finit de se sécher, et jeta la serviette par terre, puis se glissa dans le lit.

« Et alors quoi, tu vas rester planté là toute la nuit? »

Je me relevai, pris la serviette, et allais la ranger dans la salle de bain. Il éteignit les lumières. Timidement, je m’approchai du lit. Il m’arrêta.

« Tu dors à poil. Et apporte-moi de l’eau. »

J’allai lui chercher une bouteille d’eau, je la posai par terre de son côté. Puis, alors que j’enlevai mon boxer et mon t-shirt et mon boxer, plus nerveux que jamais, plus intimidé aussi, il me dit:

« Je le savais. Je savais que t’avais envie de moi depuis le début. Je pensais pas que c’était à ce point. On va bien s’amuser toi et moi! Allez, viens, fait pas ta prude, t’es pas moche, petit pédé! »

Presque rassuré par le compliment et le ton presque amical avec lequel il avait parlé, je me glissais dans le lit, mais n’osais le toucher. Tout à coup, il passa son bras autour de mon épaule et m’attira contre lui, puis m’embrassa.

« Allez dors, maintenant! On a une grosse journée demain! »

Une grosse journée? J’étais incapable de comprendre, je savais seulement que j’allais passer la nuit aux côtés de l’homme le plus beau que j’ai jamais vue, celui dont j’étais amoureux. Le reste ne comptait pas.

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