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Martin et Caroline… et Louis – Chapitre 2




Je passai les quelques journées qui me séparaient encore de la rentrée à me masturber sans cesse, en repensant à cette scène de jouissance absolue. J’avais le sentiment d’être un homme nouveau, d’avoir atteint une sorte de paradis où mes désirs n’auraient plus besoin d’être réprimés. En contrepartie, une gêne s’était installée et je n’avais communiqué ni avec Caroline ni avec Louis depuis cette soirée bénie. Seule Manon squattérisait de mes états d’âme et me faisait connaître les siens.

Les premières fois, alors que mon souvenir était encore frais, mes orgasmes étaient très puissants, et mon excitation très vive. Cependant, je ressentis après quelques éjaculations le besoin de quelque chose en plus de ma seule mémoire, quelque chose qui puisse réveiller les merveilleuses sensations que je venais de découvrir. Après quelques hésitations, je décidai d’enduire un doigt de salive et de le glisser entre mes fesses en me masturbant. L’idée de jouer de nouveau avec mon cul réactiva mon excitation, mais j’avais maintenant envie d’aller au bout. J’entrai mon doigt en entier : drôle de sensation, mais rien de comparable à la queue de Louis. J’ajoutai un deuxième doigt : c’était mieux. Je me branlai ainsi le sexe et le cul quelques dizaines de secondes avant d’ajouter un troisième doigt dans l’espoir de faire renaître l’intensité que j’avais connue avec Louis et Caroline. C’était plus fort mais la forme était moins agréable que celle d’un pénis. Je continuai malgré tout jusqu’à l’éjaculation.

Quand l’excitation revint un peu plus tard, je devins obsédé par l’idée de retrouver la sensation précise de la présence d’une queue en moi. Je considérai les objets de ma chambre et de ma salle de bain avant de me raviser : il me fallait absolument un sex toy adapté, pour faire les choses bien. De plus, il serait excitant de posséder un tel objet et de devoir le cacher. Après une rapide recherche Internet à la recherche d’un sex shop, je sortis de chez moi avec un sac à dos et le cur battant fort. Quelques trajets de bus plus loin, me voici devant le magasin. Je vérifiai que personne ne me vît entrer et m’engageai dans la petite boutique. Après avoir salué timidement le vendeur et scruté la salle, je me dirigeai vers l’étagère dédiée à ce que je cherchais. Au milieu des DVD et des costumes étranges, il n’y avait pas beaucoup de choix ; cependant, un modèle retint mon attention. Il avait une forme imitée de la réalité, avec un gland et des veines, et la couleur de ma peau, mais était légèrement plus petit que le sexe de Louis. J’allais le saisir quand j’aperçus un autre modèle à la forme plus simple, noir comme du caoutchouc et plus gros, celui-ci, que le sexe de Louis. Était-il raisonnable d’en prendre un aussi gros ? Mais si je prenais l’autre, ne risquerais-je pas d’être frustré et de regretter mon choix ? J’étais en pleine hésitation quand la voix du vendeur me fit sursauter : "Je peux vous aider ?" Surpris et rouge de honte, je m’empressai de saisir le modèle noir et de répondre "Non, non, c’est bon." avant de me diriger vers la caisse pour le payer. "Je vous que vous êtes jeune, vous ne devez pas avoir beaucoup d’argent mais il faut bien s’amuser. Laissez-moi arrondir le prix à la dizaine inférieure, exceptionnellement", me dit-il en souriant. Je le remerciai, payai, cachai l’objet dans mon sac à dos et rentrai chez moi, de plus en plus excité et me demandant si je ne venais pas de commettre une erreur.

En arrivant chez moi, je m’empressai de m’enfermer dans la chambre pour déballer ma nouvelle acquisition. L’objet était impressionnant pour un débutant comme moi, mais rien de surhumain. Il brillait et était assez dur, avec une ventouse à la base. Après avoir retiré mes vêtements je l’enduis de salive et le portai à mon anus en me caressant le sexe de l’autre main pour l’essayer enfin. Allongé sur le dos et poussant le jouet vers moi à bout de bras, je n’arrivai à rien. Il ne voulait pas entrer. Je décidai de m’y prendre autrement : je le posai sur le sol, bien dressé entre deux coussins grâce à la ventouse. Après avoir rajouté de la salive, je posai mes genoux sur les coussins et laissai doucement tomber le poids de mon corps sur le bout du godemichet. Cette fois encore, il n’entrait pas facilement, mais je sentais qu’il progressait doucement. Je fermai les yeux, inspirai profondément et me concentrais sur la douce sensation de l’écartement progressif de mon cul, si bien que je ne bandais même plus. Après un long moment, l’objet pénétra enfin en moi, provoquant une extase plus calme que l’excitation du sexe à trois mais physiquement plus intense. J’avais envie de crier mais me contentai de gémir. J’ouvris alors les yeux pour me rendre compte que je m’étais installé en face de mon miroir. Je me toisai. Dans cette position lascive, j’avais l’air d’une salope. Mon reflet semblait m’inviter à me laisser aller dans le stupre le plus total, de profiter autant que possible du plaisir anal en acceptant définitivement ma qualité de preneur de queues. J’entrepris d’aller et de venir sur le gros manche qui me plaisait de plus en plus à mesure qu’il s’enfonçait profondément en moi. Je restai dans mon extase anale une dizaine de minutes sans vois le temps passer, totalement absorbé par le plaisir, avant de me rendre compte de ce qui venait de m’arriver. Soudainement excité par ma découverte, je me laissai tomber aussi bas que possible sur le godemichet et saisis enfin mon sexe pour me branler avec le cul rempli. Je vins très rapidement sur le parquet et le jet de foutre fut plus fort que je ne l’avais jamais vu. Décidément, j’avais fait le bon choix au sex shop et ce jouet devrait devenir mon nouveau meilleur ami.

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