Toujours allongée sur le lit en compagnie d’Alexandre et dégoulinante de sperme je Je me rends compte que je me mets à parler de moi-même au féminin, et bien que cela ne me déplaise pas je trouve ça vraiment étrange. Je me relève, fébrile et regarde Alex, celui-ci s’est assoupi sur le lit, comme si rien de tout ça n’était arrivé. Il était toujours nu, son sexe reposant contre sa cuisse. Sans réellement savoir pourquoi je déposais un baisé sur celui-ci. Me levant du lit, j’attrapais mes vêtements, enfilais mon string, mon short et mon débardeur moulant toujours trop à mon goût mes mamelons. Je sortais de la pièce, sans vraiment savoir où je me dirigeais, mais il fallait que j’aère mes neurones. Je voyais finalement une porte menant sur un balcon, avec une splendide vue sur la ville. Je m’asseyais sur une chaise et regardais la vue, perdue dans mes pensées. Au-delà de moi et de mon corps, je pensais à ma famille, mes amis, est-ce que j’allais pouvoir les revoir un jour ? Serrer de nouveau ma petite sur dans mes bras ? Tout ceci me faisait tourner la tête, cela faisait à peine deux jours que tout avait commencé que mon quotidien me manquait déjà.
Une femme ouvrit la porte, c’était la même femme que pendant la réunion. Elle me sourit et m’adressa la parole.
— Bonjour Léa, nous ne nous sommes pas encore présentés, prise dans les évènements j’en ai totalement oublié les formalités. Je m’appelle Claire et je suis la présidente de cet établissement. Avant tout je veux que tu saches que je suis navrée qu’Amy t’ait transformé sans ton consentement, ce n’est pas une chose à prendre à la légère. Outre cela, comment te sens-tu ?
— N’en veuillez pas à Amy, elle
— Léa, me dit-elle tendrement, ce n’est pas d’Amy dont il est question, mais de toi, raconte-moi comment tu as vécu l’acte avec Alexandre.
— Je ne sais pas vraiment par où commencer, il a été doux et je pense avoir apprécié ce que j’ai vécu, j’ai découvert une parcelle de moi que jamais je n’avais soupçonné auparavant. Me voir dans cette position, soumise aux désirs d’un homme m’a troublé, je suis bloquée dans un corps que je n’ai pas voulu, et même si pour le moment cela ne me déplais pas, je sais qu’à un moment, la réalité me rattrapera et je ne saurais pas comment l’affronter. Je pense à ma famille, mes amis, je les aime, ils vont très vite se rendre compte que j’ai disparu, si ce n’est pas déjà fait
— Dans notre époque, les hommes et les femmes faisant l’objet de cette expérience étaient avertis des risques, et en avaient parlé à leur famille. Cela ne va pas te plaire, mais nous n’avons que deux alternatives : soit nous contactons ta famille, soit tu les rayes de ta vie.
Cette dernière phrase était très dure, les rayer de ma vie ? Impossibles, ils allaient devoir apprendre la vérité.
— Je veux qu’ils sachent la vérité, dis-je d’un ton ferme et décidé.
Elle hocha la tête en disant que ça serait fait le plus rapidement possible.
Au bout d’un certain temps à rester seule sur ce balcon, je me décidais à descendre voir Amy. En descendant les escaliers, je sentais ma poitrine balloter sans retenue, et je n’arrivais pas à savoir si cette sensation m’était désagréable ou non.
J’ouvrais la porte de la salle de réunion, Amy était toujours là et discutait avec des collègues, ou amis ? Dès mon entrée dans la pièce, elle se dirigea vers moi et m’enlaça. Elle me chuchota de la suivre dans les toilettes. Je la suivis et arrivées là-bas elle me dit :
— Bon, ça va peut-être pas te plaire mais Claire veut que je vérifie si tout est OK au niveau de ton vagin, par ça j’entends pas de déchirure ou d’effets secondaires.
Comprenant où elle voulait en venir, je baissais mon short et mon string. Je m’asseyais sur une chaise, écartant mes jambes pour lui laisser une pleine vue sur mon vagin.
Elle s’approcha, et de deux doigts écarta mes lèvres, elle marmonnait sans que je comprenne quoi que ce soit. Elle touchait tantôt mon clitoris tantôt mes parois intérieures. C’était très perturbant de la voir me toucher ainsi, j’avais secrètement toujours voulu être dans une situation semblable avec elle, mais pas avec un vagin Je commençais à mouiller.
— Et ben, on dirait que je te fais de l’effet ma cochonne ! me dit-elle d’un clin d’il. Bon sinon tout va bien pour ton vagin, tes seins ont l’air OK aussi, tu veux changer de vêtements ?
J’hochais la tête et la suivais dans une autre pièce, un grand dressing où tout le monde pourrait trouver son bonheur. Je me rendais instinctivement vers la partie dédiée aux hommes avant de penser à la réalité, je n’étais plus un homme et j’allais devoir m’y faire. Amy m’indiqua toutes mes mensurations et me dit de choisir ce qui me plaisait le plus. J’optais pour une jupe en dentelle noire et un chemisier blanc. J’aime beaucoup l’opposition de ces deux couleurs. Pour les sous-vêtements, je m’orientais vers un ensemble blanc plutôt soft. En allant vers la cabine, Amy m’attrapa par le bras en me disant que l’on était seules ici, nul besoin de se cacher dans une cabine.
Je me déshabillais et enfilais mon nouvel ensemble. Contrairement à ce que je pensais, enfiler un soutien-gorge n’était pas si difficile, en passant les attaches sur le ventre, il est très facile de l’attacher. Je sentais pour la première fois mes seins portés, et c’était une sensation très agréable que de ne plus les sentir pendre. Amy me regarda en me lançant :
— Tu es tellement sexy, ça va être dur de passer inaperçue en ville ! Il va juste falloir apprendre deux ou trois trucs qui vont te faciliter la vie, des trucs de fille, me dit-elle avec un regard malicieux.
Je me regardais dans la glace, si ce n’avait pas été moi-même j’aurais sûrement été épris de cette demoiselle, des beaux cheveux roux tombants sur les épaules, de beaux yeux verts et un visage clairsemé de taches de rousseur. Sans vouloir me l’avouer, mon visage était angélique. Perturbée par cette vision de moi-même, je m’éloignais du miroir pour m’asseoir non loin de là. Amy s’assit à côté de moi et posa une main sur mon épaule.
— Tu vas t’y faire ne t’inquiètes pas, dis-toi que tu es la première à passer d’homme à femmes !
J’hochais la tête et elle me dit :
— Allez viens, il faut que je t’apprenne à te coiffer, te maquiller et tout un tas de choses, y compris enfiler un tampon malheureusement. Même si tu as tous les avantages à être une fille, tu en as aussi les inconvénients.
Pendant les jours qui suivirent, j’apprenais auprès d’Amy toutes les choses qui allaient faire de moi une vraie femme, dans un appartement situé non loin de l’établissement, jusqu’au jour fatidique : ma famille allait venir.
— Prépare-toi Léa, ta famille arrive dans deux heures ! lança Amy à travers la porte de la salle de bain.
J’entrais dans celle-ci et commençait à me coiffer, dorénavant, voir Amy nue ou me retrouver nue devant elle n’avait plus rien de fou, nous étions de femmes sans complexes. Même si j’étais loin d’avoir accepté ma nouvelle condition.
Plus que deux heures, deux si petites heures et ma famille allait savoir toute la vérité. J’attendais, stressant de plus en plus, jusqu’au moment où j’entendis frapper à la porte. La seule chose que savaient mes parents était que j’avais changé, mais ils ne savaient pas encore en quoi. J’ouvrais la porte, et je fus surprise de voir mon meilleur ami avec eux, mon père engagea directement la parole d’un ton ferme :
— Bonjour mademoiselle, nous venons voir mon fils Léo, il est ici ?
J’hochais la tête et les fit rentrer, je ne savais pas encore comment leur dire. Amy entra dans le salon et les accueillit avec le sourire. Ils demandèrent ou était leur fils avant qu’Amy ne me montre d’un signe de tête, pour toute réponse à cette question pourtant si importante.
Mon père la regarda, interloqué :
— Pardon ?
— Oui j’ai été un peu maladroite, lorsque nous vous avons appelé je vous ai dit que votre fils avait changé, sans préciser comment, et comme je ne sais toujours pas comment vous le dire je préfère vous le montrer, la jeune femme qui se tient devant vous est votre fils.
Tous les quatre se tournèrent vers moi, surpris.
— Oui elle a raison papa, c’est bien moi, c’est bien Léo. Je euh Je ne sais pas vraiment par quoi commencer alors posez-moi des questions et j’essaierai d’y répondre.
S’ensuit alors une grosse heure ou tous me posèrent des questions, de comment à pourquoi j’étais devenue une femme, je peinais à tout leur expliquer, mais je finissais par m’en sortir.
Mes parents et ma petite sur devaient partir car leur travail les appelait, il ne restait ici plus que mon meilleur ami Lucas, Amy et moi. Celle-ci partit pour nous laisser plus « d’intimité ». Et je voyais que je ne laissais pas Lucas indifférent, à la vue de la bosse qui déformait son jean. Nous étions côtes à côtes, sur le canapé, à discuter de tout et de rien, nous rappelant mutuellement nos souvenirs d’enfance. Malgré moi, je me sentais de plus en plus dériver vers lui, au point de poser ma tête sur son épaule. Je ne savais pas réellement ce qui me prenait, j’avais juste envie d’être avec lui, qu’il me prenne dans ses bras musclés. Je ne l’avais jamais vu autrement que comme un ami, mon nouveau sexe a sûrement dû altérer mes sentiments, et j’avais une terrible envie de l’embrasser. Il posa une main sur ma cuisse. Il la caressait de son pouce, et sentir sa peau contre la mienne me faisait frissonner. Je me collais de plus en plus à lui, mon sein gauche était pressé contre son bras et mes mamelons durcissaient à vue d’il. On les voyait nettement à travers mon chemisier et je voyais Lucas regarder avec insistance mon décolleté, je dois bien admettre que je ne pouvais lui en vouloir.
— Tu veux les voir ? Cette phrase était sortie de ma bouche sans que je le veuille !
— Oui s’il te plait, j’y pense depuis tout à l’heure, me dit-il en rougissant.
Obéissante à mon corps et mes fantasmes, j’ouvrais lentement les boutons de ma chemise, dévoilant ma poitrine à Lucas. Il me regardait, ébahis et j’enlevais mon soutien-gorge. Je me rapprochais de lui, m’asseyant à califourchon sur ses genoux. Il approcha ses mains de ma poitrine et commença à la malaxer, il faisait rouler mes tétons entre ses doigts et je frémissais à chaque changement de pression. Je savais que Lucas était puceau, et cela avait le mérite de le rendre extrêmement doux, il n’osait pas y aller trop fort et j’aimais cette sensation d’être traitée avec une telle douceur et tendresse. J’enlevais le t-shirt de Lucas et l’enlaçais, pressant ainsi ma poitrine contre son torse, je bougeais doucement mon bassin de façon à ce que mon vagin frotte contre son érection. Je décidais de prendre les choses en mains et baissais son pantalon et son caleçon. Je me trouvais nez à nez avec un magnifique et vierge pénis au garde à vous. Sans réfléchir, je commençais à le masturber, et le fis rapidement entrer dans ma bouche. Entendre ses gémissements de bonheur me faisait ressentir un plaisir fou, il était totalement sous mon emprise. Je léchais du bout de la langue son frein, avalais son pénis en entier, gobant ses testicules, j’adorais sucer et sentir un pénis dans sa bouche. Il fut soudain pris de spasme et déchargea des litres de sperme dans ma bouche, j’avalais à grosses gorgées, malgré mon impression d’être une trainée.
— Léa c’était fou !
— Et ce n’est pas fini, je te l’assure, lui lançais-je en le prenant par la main et l’amenant dans la chambre.
Je finissais de me déshabiller, enlevant jupe et culotte sans aucune pudeur. La vue de mon vagin lui avait visiblement fait de l’effet car son érection était de retour, plus puissante que jamais.
Il était allongé sur le lit, et je voyais clairement qu’il n’osait pas me toucher. Je lui souris et lui dit :
— Allez viens n’aie pas peur, viens me lécher !
Il s’approcha lentement et sortit sa langue en direction de mon vagin. Il me léchait avec attention, prenant bien soin de ne rater aucun recoin. Bien que vierge je voyais bien qu’il connaissait l’anatomie féminine. Il n’a eu aucun mal à trouver mon clitoris et à la titiller comme il fallait. Au bout d’un certain temps il se releva et positionna son pénis à l’entrée de mon vagin. Je lui dis d’un signe de la tête qu’il pouvait y aller et il rentra doucement en moi. Il commença les vas et viens en moi, tout comme avec Alexandre c’était magique, il était décidément bien mieux d’être une femme qu’un homme sexuellement parlant. Il accélérait la cadence tout en restant doux, il approchait sa tête de mon visage et m’embrassait avec fougue, en malaxant mes seins. Il rentrait, sortait et ainsi pendant de longues minutes, il était très endurant ! Après quelque temps, il sortit et je compris qu’il allait jouir.
— Lucas, on va attendre quelques secondes pour que ton pénis se calme et on va changer de position, tu verras je suis sûre que ça sera encore meilleur.
Après une trentaine de secondes, je me tournais sur le ventre. Il comprit immédiatement ce qu’il fallait faire et écarta mes fesses. Il pénétra à nouveau mon antre, et cette position favorisait le contact entre son pénis et mes parois internes, c’était tellement bon ! Il allait de plus en plus vite, et ce n’était pas pour me déplaire, je le sentais au fond de moi et c’était tout ce que je voulais à ce moment précis. D’un coup, je sentis son pénis pris de spasmes, et il se vida au fond de mes entrailles, j’adorais toujours autant sentir se liquide chaud m’envahir de l’intérieur. Il tomba d’épuisement sur le lit, bandant toujours à moitié. Je l’embrassais :
— Je crois qu’on a bien mérité une petite sieste Lucas, fais de beaux rêves.
Mais avant de dormir, je renfonçais son pénis en moi et il passa un bras autour de ma taille. Nous nous endormions quelques minutes plus tard, en cuillère
À suivre !