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Alexia

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  Quand Hugo m’a tout avoué, je ne l’ai d’abord pas cru. C’était impossible, impensable ! Pourtant je n’ai eu qu’à le regarder pleurnicher en me suppliant de lui pardonner pour comprendre que c’était vrai. Que tout était vrai.

  Je ne comprenais pas comment Nabil pouvait avoir une telle influence sur nous. Sur nous deux. Comment avait-il pu détruire notre couple en seulement quelques petits jours ? Mais d’ailleurs, était-ce vraiment lui qui l’avait détruit ? Notre couple n’était-il pas fondé sur le mensonge et la dissimulation, bien avant Nabil ? Ne nous avait-il pas, au contraire, révélés à nous-mêmes en nous montrant ce que nous étions vraiment ?

  J’avais beau retourner en boucle les questions dans ma tête, ça ne suffisait pas à leur apporter une réponse satisfaisante. Je ne me reconnaissais plus. Je ne reconnaissais plus Hugo. Je ne reconnaissais plus notre couple. Que restait-il de nous dans ce chaos ?

  Nous sommes restés dans un état second toute la journée, jusqu’à la fin d’après-midi. A ce moment-là, j’ai pris mon courage à deux mains pour essayer de crever l’abcès une fois pour toutes.

— Tu ne crois pas qu’on devrait lui demander de venir ce soir ? ai-je murmuré timidement.

— A Nabil ?

  Il y avait à la fois de l’espoir et de la frayeur dans la voix de mon petit ami.

— Oui, à Nabil. Il faudrait qu’on en parle avec lui, non ? Qu’on essaye de déterminer quelle est notre relation à tous les trois.

— Tu plaisantes ? a ricané Hugo. Qu’est-ce que tu veux qu’il détermine avec nous sur la place qu’il est censé occuper ? Pour lui elle est toute trouvée : il fera de toi ce qu’il veut, quand il veut.

— Et il fera pareil avec toi, ai-je lâché avec acidité.

  Ok mes motivations étaient ambigües, c’est vrai. Je savais pertinemment que si Nabil venait ce soir, ce ne serait pas pour discuter. Or je présentais les choses de cette manière pour les faire accepter, sans doute, mais d’abord à moi-même.

  Je n’avais pas encore réellement acceptée consciemment la situation, alors prétendre que je voulais « discuter » était une excellente manière de le faire venir puis de lui laisser la responsabilité du « dérapage » qui ne manquerait pas de survenir.

  Hugo a haussé les épaules.

— Peut-être, mais je ne suis pas sûr de vouloir le faire revenir dans notre vie.

  J’étais estomaquée : quel hypocrite !

— C’est toi qui lui as couru après ce matin ! ai-je fais remarquer.

— D’accord, j’ai fais une erreur, mais je m’en rends compte et je compte bien la réparer : je ne veux plus de lui entre nous.

  Alors là, je devais bien avouer qu’il me mettait mal à l’aise. Que devais-je faire ? Devais-je vraiment rompre tout lien avec Nabil ? C’est ce que j’avais cru faire ce matin, mais Hugo lui avait couru après. Honnêtement, je n’étais pas sûre d’avoir vraiment envie de recommencer

  Quand je pensais à lui, j’étais saisie de deux sensations intenses et contradictoires : un profond dégoût et une excitation extrême. Mon bas-ventre s’enflammait à la seule pensée de sa verge dressée, un goût de bile me montait à la gorge en imaginant son sourire mauvais. Comment gérer tout ça ? Je n’en avais aucune idée.

  Pourtant, sur le moment, quand Hugo me parlait d’une fin définitive, ma libido protestait. Je ne supportais pas Nabil, mais j’avais besoin de lui. Besoin à un niveau profond, instinctif, animal.

  Pourtant mon copain avait raison : je ne pouvais tout simplement pas le rappeler. Ce serait non seulement humiliant, mais surtout ça ferait aller notre couple droit dans le mur ! Et je ne voulais pas ça

— Hugo, fais-moi l’amour.

  Je l’ai lâché sans réfléchir, mais je ne l’ai pas regretté. J’avais envie de goûter de nouveau à ce sexe auquel Nabil m’avait initié, mais je n’avais après tout pas besoin de lui pour ça, j’avais mon copain ! Or, puisque j’avais abandonné ma virginité à ce salopard, il n’y avait plus de raisons de se priver.

  Le visage d’Hugo s’est illuminé, il n’attendait manifestement que ça. Il s’est approché de moi et nous avons commencé à nous déshabiller, jusqu’à nous retrouver nus l’un devant l’autre. Je ne ressentais toujours pas ce frisson que j’avais ressenti avec Nabil, mais je supposais qu’il finirait par arriver. Il fallait laisser un peu faire le temps !

  Par contre Hugo ne bandait pas, ce qui était plus gênant. Je ne l’excitais donc pas ?

— Pardon mon cur, je pense qu’il faut que tu me caresses un peu pour que

  Je lui ai répondu par un sourire, résolue à le mettre à l’aise, puis je me suis agenouillée devant lui pour le sucer. Après tout, je l’avais bien offert à Nabil, pourquoi pas à lui ? J’ai donc pris sa bite encore molle dans ma main, puis je l’ai doucement masturbée pour lui faire prendre une taille plus raisonnable.

  Au bout d’une bonne minute de branlette, c’est à peine si j’avais obtenu une demi-molle. J’ai donc essayé de la prendre dans ma bouche, n’ayant aucun mal à en engloutir la totalité. Je l’ai sucé en gémissant, dans une tentative peut-être maladroite de l’exciter au moins par mon comportement.

— Tu peux me caresser, lui ai-je indiqué.

  Il s’est exécuté en prenant mes seins dans ses mains, puis en me les malaxant doucement. Il semblait aimer ça, mais ça ne suffisait pas à le rendre vraiment dur. Je me suis donc arrêtée, assez mal à l’aise.

— Hugo, tu ne serais pas gay ?

  Je ne voulais pas le vexer, mais la question me turlupinait. Il avait couru après Nabil avec une hâte que je ne lui avais jamais connue, et maintenant il n’arrivait même pas à bander alors que j’étais nue devant lui, accroupie en train le sucer ! Qu’est-ce qu’il lui fallait de plus ?

— Bien sûr que non ! s’est-il insurgé. C’est juste que

  Il s’est interrompu, mais je ne savais pas s’il n’osait pas poursuivre ou s’il ne trouvait pas les mots. S’il ne s’agissait pas de ça, alors qu’est-ce que c’était ?

Peut-être faudrait-il aller faire un tour dans sa tête à lui pour le savoir

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Hugo

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  Lexie m’excitait beaucoup, mais je n’ai pas réussi à bander. Que m’arrivait-il ? J’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose, que je ne pourrais pas réellement prendre mon pied juste avec elle.

  Alors j’ai saisi mon courage à deux mains puis, d’une toute petite voix, j’ai repris l’idée d’Alexia :

— On devrait peut-être appeler Nabil?

  Quand Nabil est arrivé, une bonne heure plus tard, on avait déjà eu largement le temps de parler de la situation avec Alexia. On était tous les deux gênés, on avait beaucoup de mal à admettre qu’on avait besoin de lui, mais c’était le cas. Lui, bien sûr, jouissait de notre questionnement existentiel.

— Alors, on peut pas se passer de moi ? a-t-il lancé en entrant dans notre appartement.

  Il s’est dirigé aussitôt vers Lexie, qui n’était vêtue que d’une courte nuisette, comme il nous l’avait ordo demandé, puis il a posé sa main sur les fesses nues de ma copine et les a caressées sans vergogne en me regardant.

— T’aime ça, quand je la tripote ?

  Il attendait manifestement une réponse, mais j’étais hors d’état de lui en fournir une. Ou plutôt si, mon corps lui en a fourni une à ma place : j’ai rapidement été gagné d’une érection fabuleuse ! J’étais pourtant aussi angoissé qu’excité, peut-être plus encore. Je haïssais ce connard et sa morgue de cocufieur, et malgré ça je n’arrivais même plus à bander sans lui !

A quoi j’en étais réduit quand même

— Elle a pas de culotte cette coquine, et c’est pour moi qu’elle a fait ça ! Ça t’excite de savoir ça ?

  Putain oui, ça m’excitait comme un dingue ! J’avais beau me considérer comme un grand malade, me détester pour ce que je ressentais, il n’empêche que je le ressentais.

  Nabil a mis une claque sur les fesses de Lexie, qui a lâchée un petit cri de surprise. Il a ensuite recommencé à lui caresser son délicieux postérieur, puis il a carrément glissé un doigt le long de sa fente que je devinais déjà humide

  Il l’a poussée sur le lit, où elle s’est allongée à côté de moi. Je le regardais faire, les larmes aux yeux et la queue dressée. Je mourrais d’envie de me branler en le regardant tripoter ma copine, mais j’étais pas encore prêt à me rabaisser à ce point.

  Nabil a baissé son pantalon et enlevé son T-shirt, il était nu devant nous. Il nous a ordonné de faire de même, et bien sûr on a obéit.

C’est ce qu’on voulait, non ?

  Alexia m’a lancée un regard étrange en voyant que je bandais maintenant comme un taureau, mais après tout elle était mal placée pour me donner des leçons. Et pis c’est elle qui avait commencé tout ça !

  Nabil l’a autorisée à garder sa jupe, apparemment ça l’excitait. Ceci dit je le comprenais, c’est vrai qu’elle était terriblement bandante avec juste ça.

  J’ai regardé ma copine un moment, sans comprendre ma réaction de tout à l’heure. Comment j’avais pu ne pas bander ? J’avais l’impression que là, je pourrais lui faire l’amour sans problème. Etait-ce seulement dû à la présence de Nabil ? Ça semblait évident, mais je n’arrivais pas complètement à l’accepter.

  Les seins de Lexie étaient magnifiques, et ils étaient tout proches de moi. Comme nous nous étions imposé de ne pas avoir de rapports sexuels, nous limitions les contacts physiques trop explicites au minimum. Je n’avais donc que très rarement vu ses seins, et je ne les avais jamais pris dans mes mains.

  Maintenant que j’étais follement excité par la situation, l’envie de les malaxer était dévorante !

  Je me suis alors rendu compte que la situation était pire encore que je l’imaginais : je semblais avoir besoin de la présence Nabil pour être en capacité de faire l’amour à Lexie, mais quand il était là il me l’interdisait.

Serais-je donc réduit à la désirer toujours, sans jamais pouvoir franchir le pas ?

  C’était trop horrible !

  Nabil a coupé court à mes pensées en prenant les seins de Lexie dans ses mains. Il les a malaxés sous mes yeux en me défiant du regard, sa bite dressée juste devant ma copine.

— T’aimerais bien être à ma place, hein ? m’a-t-il lancé avec méchanceté.

  Il savait particulièrement bien comment me faire du mal : oui je rêverais d’être à sa place, c’était vrai. Je désirais maintenant Lexie plus que tout, ma bite était dressée comme jamais, rien ne semblait s’opposer à ce que je lui fasse enfin l’amour.

  Rien si ce n’est lui.

— Suce-moi, a ordonné Nabil à Lexie.

  Elle n’a rien dit, elle s’est simplement avancée vers lui et a attrapé son sexe d’une main, puis elle l’a porté à ses lèvres et a commencée à le faire aller et venir dans sa bouche. Le salaud adorait ça, et il ne se privait pas pour le montrer : il poussait de grands râles de plaisir, sans doute exagérés, et il n’arrêtait pas de nous insulter. C’est comme ça qu’il semblait prendre son pied.

Ce qui était étrange, c’est surtout que ça me plaisait aussi

  Je regardais Alexia avec envie, moi aussi je rêvais de sucer la belle bite de Nabil. Heureusement, il a voulu m’humilier encore davantage, alors il s’est retiré de la bouche d’Alexia et il a présenté son membre dans ma direction.

  Je n’ai même pas réfléchi, je me suis jeté dessus avec voracité.

  Du coin de l’il, je voyais bien qu’Alexia me regardait bizarrement. Sans doute lui était-il difficile de m’imaginer avec un autre homme, alors me voir était encore pire. Pourtant, je n’ai pas réussi à faire semblant de montrer de la retenue : j’ai dévoré la bite de Nabil comme un affamé.

  J’étais affamé. Affamé de sa longue queue bien dure. Il la faisait coulisser dans ma bouche chaude, humide et accueillante, j’adorais ça. Malheureusement, ça n’a pas duré aussi longtemps que je l’aurais souhaité. Ce qui l’intéressait lui, c’était Lexie.

  Il s’est donc retiré de moi, privant ma langue de son délicieux esquimau, puis il s’est présenté de nouveau devant ma petite amie. Il m’a jeté un nouveau regard dominateur, on pourrait même dire mauvais, puis il l’a pénétrée.

  Il n’a pas arrêté de me regarder tout en faisant l’amour à ma Lexie. J’avais beau savoir que ma présence ne l’excitait que dans la mesure où ça lui plaisait de m’humilier, ça ne manquait pas de me blesser à chaque fois que je le réalisais. Je n’étais même pas l’un des amants dans un trio, j’étais le copain cocu. Ma seule fonction était d’accentuer le plaisir de mon bourreau en lui fournissant se surplus de puissance dominatrice.

Quel salopard !

  Mais alors, pourquoi en étais-je aussi dépendant ? S’il était aussi affreux, qui étais-je, moi qui ne cessais de le rappeler dès qu’il avait le bonheur de s’en aller ? Une lopette ? Un soumis ? Un masochiste instable ?

  Je ne voulais même pas y penser. Quoi qu’on dise de la moralité de Nabil, sur un plan purement psychanalytique, c’était certainement moi le désaxé. Ou tout du moins plus encore que lui.

  L’objet de ma réflexion ne se posait pas autant de questions. Il besognait Alexia en lui arrachant de petits cris de plaisirs à chacun de ses coups de rein.

Parviendrais-je à lui donner autant de plaisir quand je lui ferais l’amour ? Pourrais-je d’ailleurs seulement lui faire l’amour un jour, vu l’état de délabrement dans lequel se trouve désormais notre couple ?

  Alexia faisait ce qu’elle pouvait pour ne pas trop montrer son plaisir, mais il était évident qu’elle était transportée de bonheur. Nabil ne s’y est pas trompé, mais il voulait bien entendu qu’elle le clame haut et fort :

— T’aime quand je te baise ? lui a-t-il demandé.

  Elle n’a pas répondu, comme si elle allait pouvoir noyer le poisson.

— T’aime ou pas ? Je veux t’entendre le dire !

— Oui, a-t-elle gémit d’une toute petite voix.

— Quoi ? a insisté Nabil, qui ne voulait pas qu’elle s’en tire à aussi bon compte.

— Oui, j’aime quand tu me baises ! a hurlé Alexia, totalement dominée par son plaisir.

  Nabil a rit en me regardant, il était très fier de lui. Pourtant, ce n’était pas encore assez.

— Dis-le lui, à lui, a-t-il encore exigé en me désignant du doigt.

  Cette fois, Lexie n’a même pas cherchée à lutter. Elle savait sans doute que c’était sans espoir. Elle s’est tournée vers moi, puis elle m’a murmuré :

— Mon amour, j’adore quand Nabil me baise

— Je sais mon cur, ai-je acquiescé en lui caressant la joue pour la rassurer.

  Car oui, je voulais bien jouer le jeu moi aussi. J’étais plus excité que je ne l’avais jamais été, je me suis même rendu compte que j’avais commencé à me caresser, bien malgré moi.

  Nabil a accéléré son rythme, puis il a fait se retourner Lexie pour la prendre en levrette. Ma copine était à quatre pattes juste devant moi, en train de se faire prendre par un autre. Le salaud lui plotait les seins sans vergogne, usant de son corps comme de sa propriété.

— Fais attention Nabil, Vic ne prend pas la pilule ! l’ai-je averti.

  Il n’a pas semblé tenir compte de ma remarque, c’est à peine s’il n’a pas accéléré.

— Arrête, je te dis qu’elle peut tomber enceinte !

  Nabil a rit, puis il a asséné une violente claque sur les fesses d’Alexia.

— Bien sûr qu’elle va tomber enceinte, je vais l’engrosser ta meuf, bouffon ! Et je suis sûr que vous allez kiffer

  Les larmes se sont multipliées dans mes yeux. Autant je pouvais jouir de la situation, autant cette idée m’a démoli.

  Mais alors, pourquoi est-ce que je continuais à me masturber, de plus en plus frénétiquement même ?

— Vic, dis-lui ! ai-je imploré ma copine.

  Mais elle n’a rien dit, elle a juste serré les lèvres pour ne pas crier de plaisir. Soudain, elle n’a plus tenu : elle s’est mise à hurler sa jouissance, criant comme une folle. Nabil n’était pas en reste, la jouissance de ma copine la rendue dingue.

— Oh putain ouais ! a-t-il crié à son tour. T’aime ça, quand je te baise ta petite chatte ? Je vais te foutre en cloque et je continuerais à te démonter pendant que ta lopette s’occupera de notre gosse !

  J’ai bien vu que ses paroles devenaient plus espacées, son visage était déformé par l’orgasme : ça y est, il se déversait en elle. Il inondait le ventre de ma petite amie de sa semence, il la mettait peut-être enceinte. Le tout sous mes yeux, en m’insultant et en continuant à faire aller et venir son gros sexe dans le petit minou trempé de ma Lexie.

  S’en fut trop pour moi : dans le même temps je me suis mis à pleurer à chaudes larmes et j’ai joui, paralysé par l’orgasme le plus fort de toute ma vie. Sauf que pendant que Nabil fécondait ma future femme sous mes yeux, moi j’éjaculais bêtement sur mon ventre

  Fier de lui, Nabil s’est retiré de ma copine, puis il s’est placé devant moi.

— Nettoie-moi, m’a-t-il ordonné.

  Je me suis exécuté, bien sûr, léchant son sexe pour en soustraire toute trace de sperme. Puis j’ai léché la vulve de ma petite amie, comme il me l’a ordonné, pour en récolter également tout son nectar.

— Gentil toutou, m’a alors dit Nabil en me tapotant sur le crâne. Maintenant à la niche, j’ai encore envie de baiser ta maîtresse !

  Les larmes sont réapparues dans mes yeux.

Mais pourquoi diable l’avais-je rappelé ?

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