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Le récit angoissexy de gretito – Chapitre 1




Julien n’avait jamais aimé Halloween.

Lorsque le 31 octobre, il était à la maison, il débranchait sa sonnette, s’installait dans son salon et en profitait pour mater un bon film, le casque sur les oreilles pour ne pas entendre les mioches frapper à la porte et prononcer leur sentence : « Des bonbons ou un sort ».

En ce soir du 31 octobre 2016, Julien n’a rien de prévu. Après une bonne douche, sur son canapé vêtu d’une robe de chambre à même la peau, il regardait Vampire Lesbos, un film de vampires lesbien, dont il avait vu des extraits quelques semaines auparavant. Sous le soleil d’Anatolie, Linda tombe dans les filets de la comtesse Carody, descendante de Dracula.

Cela faisait une semaine que Julien ne s’était pas branlé. Dès les premières scènes, il sentit son sexe durcir et pointer le bout de son gland entre la fente de la robe de chambre. De sa main gauche, il caressa négligemment son extrémité. Il ouvrit la ceinture, écarta les deux pans de son peignoir et se retrouva nu sur son canapé, la main droite désormais sur son sexe, la gauche titillant les tétons.

Après quelques va-et-vient, le sexe désormais bien décalotté, il se saisit du gel qu’il avait pris soin de préparer, imaginant bien que devant un tel film, il ne résisterait pas à une branlette. Il déposa une noisette sur le gland avec son index droit et une autre sur son anus avec son index gauche. Il était désormais affalé sur le canapé, les pieds en l’air, se masturbant avec un doigt bien enfoncé dans son cul.

Lorsqu’il pensa qu’il était suffisamment dilaté, il se releva, retira complètement sa robe de chambre et s’approcha du mur où il avait accroché un gode-ventouse en prévision. Il ne regardait plus le film, seuls la musique érotico-kitsch et les bruits de jouissance ajoutaient un degré d’excitation.

Mais Julien n’en avait même pas besoin. Après avoir mis un peu de gel sur l’extrémité du gode, il approcha son anus du gland en plastic, le fit entrer et ressortir plusieurs fois avant de l’enfoncer au plus profond de lui. Lorsque ses fesses touchèrent le mur et les fausses couilles, il sentit un profond sentiment de bien-être.

Il fit quelques mouvements puis commença une série de lents aller-retours avant d’accélérer. Même si c’était lui qui dirigeait la manuvre, il avait le sentiment de se faire baiser par le gode, qu’il était comme un jouet dans les mains de ce morceau de plastic.

Son sexe bandé balançait au même rythme, parfois choquant contre la cuisse, parfois contre le ventre. Ses mains alternait les caresses sur le torse, les fesses, son sexe. Au bord de la jouissance, il décrocha le gode, s’allongea sur le sofa, et, sans même se toucher mais faisant aller et venir le gode en lui, Julien éjacula en poussant un long cri de jouissance. Un premier jet épais alla s’écraser sur la commissure des lèvres, un deuxième inonda les lunettes et les suivants maculèrent son torse.

Encore tremblant, Julien passa sa langue sur ses lèvres pour récolter son jus, lécha les lunettes avant de finir en suçant ses doigts qui avaient récolté l’amer nectar sur son ventre.

Il était bon pour une bonne douche. Il se leva et quelques secondes après avoir retiré son casque, il entendit tambouriner à la porte.

« Ouvrez ! Nous savons que vous êtes là ! Ouvrez ou vous irez en enfer ! »

On tambourina à nouveau.

« Ouvrez ! Des bonbons ou un sort ! »

Julien soupira, ne tenant pas compte des menaces. Il n’allait quand même pas ouvrir à ces mioches, à poil, le corps plein de traces de sperme jusqu’au visage, le sexe encore à moitié bandé et l’anus ouvert !

Passant devant le frigo en allant vers la salle de bain, il sortit une bouteille de vin rouge entamée, se servit un verre qu’il posa ensuite sur le rebord de la baignoire. La main sur le mitigeur, il entendit qu’on tambourinait une dernière fois à la porte.

« Vous l’aurez voulu. Voilà votre sort : Si tu jouis encore avant minuit, tu ne survivras pas à cette nuit. » Un dernier coup dans la porte et puis plus rien.

D’habitude, Julien souriait à ce genre sort. Mais là, il était vraiment intrigué. D’une part des enfants parlent de jouissance. Et l’utilisation de l’adverbe « encore » supposant qu’ils était au courant pour sa séance de masturbation de ce soir. Il se rassura, pensant à de simples coïncidences, sans doute une phrase qu’ils avaient vu dans un film ou sur Internet. Ce ne sont pas quelques chiards qui allaient l’emmerder et l’empêcher de profiter de son bain.

L’eau commençait à refroidir, le verre de rouge était terminé et Julien s’apprêtait à sortir de son bain lorsqu’il entendit sonner.

Surpris, il était persuadé d’avoir désactiver la sonnette. N’ayant de toute façon pas l’intention d’aller ouvrir, il laissa sonner deux ou trois fois, le temps de se sécher et d’enfiler sa robe de chambre.

Sortant de la salle de bain, il s’approcha de l’armoire électrique et, à sa grande surprise, constata que la sonnerie était bien désactivée. Perturbé, Julien vit accrochée au porte-manteau de l’entrée une veste qui n’était pas la sienne.

— Qu’est ce que c’est que cette histoire ? Pensa-t-il

Il s’approcha, vit que la veste appartenait certainement à un enfant, vu sa taille. Julien ne comprenait pas comment elle avait pu arriver là, se pinça pour voir s’il ne rêvait pas, se demanda si ce n’était pas l’effet de l’alcool. Non, impossible, pas après un seul verre.

Il entendit du bruit dans le salon et, se rapprochant, il vit une silhouette d’environ 1m30, de longs cheveux bruns tombant jusqu’aux épaules.

« Mais que m’enfin qui comment … »

Julien ne put que balbutier ces quelques mots avant que la fille mystérieuse ne disparaisse dans le couloir. Julien s’engageait derrière elle et vit que la robe désormais traînait dans ce couloir qui menait à sa chambre. A mesure qu’il s’en approchait, il vit au sol une paire de chaussette, un T-shirt et, devant la porte, une petite culotte

En temps normal, réalisé par une vraie femme, un tel effeuillage aurait eu le don d’exciter Julien Mais ce soir, avant d’entrer dans la chambre, il était plutôt rongé par l’angoisse de ce qu’il allait découvrir.

Lorsqu’il ouvrit la porte, la lumière tamisée de la lampe de chevet donnait une atmosphère douce renforcée par la musique planante. Julien était éberlué, il ne reconnaissait pas sa chambre. Son lit était fait au carré, avec des draps propres, une douce odeur parfumait la chambre. Ses vêtements sales ne traînaient plus ça et là, la poussière avait été nettoyée.

La bouche ouverte et saisi par la surprise, Julien était incapable du moindre mouvement.

— C’est quoi cette blague ? Pensa-t-il

Comme en écho, il entendit une voix grave lui répondre :

« C’est pas une blague. Mets toi à l’aise mon chéri »

Julien vit alors assis dans son fauteuil celle qu’il avait pris pour un enfant. Il s’agissait en fait d’un nain, dont l’imposante virilité et les quelques rides sur le visage ne permettaient pas de douter de la majorité.

Il était musclé, complètement épilé et sa verge, déjà bien bandé, devait sans doute dépasser les 25 cm. En temps normal, Julien se serait précipité dessus tant il rêvait depuis longtemps d’une aventure avec un homme, sans oser franchir le pas.

Mais là, c’était plutôt l’angoisse qui saisissait Julien, angoisse qui le poussait à fuir cet individu étrange qu’il n’avait pas invité et dont il ne savait ni l’identité, ni comment il était entré.

Il se retourna et commença à courir dans le couloir. Le nain se leva alors et se lança à la poursuite de Julien qu’il rattrapa rapidement, le faisant trébucher en s’accrochant à son peignoir. Julien était maintenant à plat ventre, un nain débarqué de nulle part sur le dos et une bite géante qu’il sentait vibrer contre la raie des fesses.

« Où tu vas, mon bonhomme ? Tu ne vas pas nous laisser comme ça, non ? Tu es notre esclave. »

— Nous notre Ils sont plusieurs ?

A peine avait-il pris conscience de ces mots qu’il vit 4 petits pieds s’approcher de son visage. Levant les yeux, il vit deux autres nains, à poil. Un homme, musclé, cheveux courts coupés en brosse mais dont le membre était de taille normal. L’autre nain était une naine avec un cul et une poitrine d’une telle taille qu’il était à peine exagéré de croire qu’elle était plus large que haute.

« Allez, laisse toi aller  »

« Lèche ! »

La naine avait positionné ses jambes autour de la tête de Julien et tirant sur ses cheveux, commençait à se masturber avec son nez. Le nain sur le dos de Julien se masturbait tandis que le deuxième approcha son sexe de la bouche de la naine. Au bout de deux minutes, Julien avait de plus en plus de mal à respirer et tenta une ruse. Forçant pour se dégager de son étreinte, il put prononcer ces mots :

« On serait pas mieux dans la chambre ?

Les nains se regardèrent et acquiescèrent. Au moment de se relever, Julien bouscula ses deux tortionnaires et tenta de s’échapper. La naine, toujours à terre, se retourna vivement et fit un croc en jambe en jambe à Julien qui s’écrasa le front contre l’angle de la porte, faisant jaillir un peu de sang. Un peu groggy, il sentit ses deux jambes s’élever dans les airs ce qui provoque un nouveau choc contre sa tête, cette fois ci avec le sol. Les deux nains le traînèrent jusqu’à la chambre, attacha son bras gauche au cadre du lit.

« On pensait pas en venir là, mais tu nous y oblige. Alors voilà les règles :

1. On va se faire du bien. Finies les courses poursuite, tu vas nous donner du plaisir avec ta bouche, ton cul et ton sexe.

2. Je ne veux pas entendre un mot de ta part. Des gémissements, oui, des cris de jouissance, oui.

Mais c’est tout

C’est clair ? »

Julien fit un signe de la tête indiquant qu’il avait compris. Après tout, même si cela risquait d’être un peu douloureux, n’allait il pas assouvir son fantasme de baiser avec une femme et un homme et même deux en l’occurrence ?. Et quitte à ne pas maîtriser la situation, il était bien motivé pour en profiter un maximum.

La naine se mit tête bêche et frotta à nouveau son sexe contre la bouche de Julien alors qu’elle engloutissait goulûment sa verge. Le nain à la bite la moins grosse commençait à doigter Julien.

Au bout de quelques instants, Julien sentit la bite immense de l’autre nain s’approcher de ses lèvres et essayer de rentrer dans la bouche. La naine s’avança, Julien écarta les dents et sentit glisser le gland contre ses lèvres. Le nain fit quelques va-et-vient et Julien y pris du plaisir : pour la première fois, il faisait une fellation.

L’autre nain enfila un préservatif et approcha son sexe de l’anus dilaté de Julien. Il sentit son membre s’enfoncer doucement mais profondément et lorsqu’il sentit les couilles contre ses fesses, il failli jouir d’extase, malgré la légère douleur.

La douce torture allait prendre un caractère encore plus voluptueux lorsqu’il sentit la naine se retourner, lui passer un préservatif et commencer à s’empaler bien profondément. Seule la bite dans la bouche empêchait Julien de crier son bonheur. A ce rythme-là, il ne tiendrait pas 5 minutes.

La naine s’approcha alors de son oreille et, après l’avoir léchée et mordillée, dit ses mots à Julien :

 

« Et n’oublie pas le sort : si tu jouis avant minuit, tu passeras pas la nuit » avant de reprendre sa chaude cavalcade.

Julien fut saisi d’effroi. Il voulut se dégager de l’étreinte de ces nains, s’échapper. Mais entre le poids des uns et les menottes, Julien était coincé. Il essaya vainement de perturber le rythme de pénétration du nain et de la naine, sans succès. Il pensa également à d’autres choses pour le faire débander. Rien n’y fait.

Et au moment où les trois nains exprimèrent leurs jouissances, qu’il sentit à travers le préservatif la chaleur du sperme de l’un, la cyprine de l’une et de puissant jet de foutre dans sa bouche, il ne put se retenir et, venant de réaliser son fantasme, éjacula dans un mélange savoureux d’effroi et de bonheur.

Les nains se retirèrent. La naine, encore sur lui, s’approcha à nouveau de son oreille avant de lui susurrer : « on t’avait pourtant prévenu ».

* * *

Ce sont les pompiers qui ont découvert le corps de Julien. Les voisins du dessous, alertés par les gouttes d’eau qui s’infiltraient par le plafond, avait vainement tenté d’entrer. Mais la sonnette ne fonctionnait pas et personne ne répondait, malgré les coups forts sur la porte.

« Que s’est il passé, d’après vous, docteur ? »

« Sans doute un jeu sexuel qui a mal tourné. »

« J’y avais pensé. Quand on retrouve un homme avec un vibromasseur en forme de nain de jardin dans le fondement, il n’était sans doute pas en train de faire de la pâtisserie. Quelles sont vos hypothèses ? »

«  A la vue des premiers éléments, l’homme se sert un verre qu’il ne boit même pas, prend son bain, se fait une petite gâterie, veut jouer avec son gode mais, trop excité, oublie qu’il est en train de charger. »

« Tristement banal mais pourquoi riez vous, docteur ? »

« Vous ne trouvez pas qu’il ressemble à Claude François ? » 

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