En hommage à cette première fois dans un local glauque de la fac, Flo et moi avions développé un petit jeu qui consistait à échanger des faveurs contre des services sexuels. C’était une façon comme une autre de mettre en avant nos fantasmes, de pousser à leur réalisation : plutôt que de simplement demander, nous échangions contre une partie de jeu de rôle, le prêt d’un jeu vidéo, d’un film ou d’une série. Et plus l’objet du troc nous importait, plus les fantasmes allaient loin. Souvent, ça ne dépassait pas le stade du choix de la position de notre prochaine partie de jambes en l’air. Parfois, c’était plus détaillé ou osé.
Ainsi, pour me passer V pour Vendetta, Florence avait exigé un cunnilingus en retour, que je n’avais été que trop heureux de lui accorder. Et pour rejoindre une table de L5A qui se montait hors asso, elle avait accepté, pour la première fois de sa vie, de laisser quelqu’un jouir dans sa bouche – moi, en l’occurrence – avant chaque partie (au final, je ne l’ai fait que deux fois avant de passer à autre chose).
Je vous l’ai déjà dit, Florence avait une poitrine imposante, un D ou un E selon les marques de soutien-gorges, encore plus grosse que celle de ma copine qui affichait pourtant un D pas trop rempli. Ses tétons, plutôt petits, semblaient perdus au milieu de cette masse de chair blanche aux veines violacées, quelque peu tombante (mais toujours plus rebondie que les loches de ma moitié), mais sur laquelle j’adorais faire courir ma langue. Je préfère les petites poitrines fermes aux grosses en chute libre, mais Flo disposait finalement d’un assez bon compromis qui, couplé à ses magnifiques fesses, lui attirait nombre de regards pervers, quand bien même elle n’était pas très jolie.
L’histoire que je m’apprête à vous conter commença, comme souvent pour nous, sur msn, tard dans la nuit. Je lui parlais de ma dernière découverte vidéo-ludique, Uncharted sur PS3 (qui, soit dit en passant, est un petit bijou), la conversation ressembla à peu près à ceci :
« Elle : Tu me le prêteras ?
Moi : Je l’ai pas encore fini, mais oui, si tu y mets le prix ;)
E : Tu sais que je suis bonne… payeuse ;)
M : Ah ça, j’ai pas à me plaindre de tes paiements :p
E : Tu veux combien ? »
Je pris un temps de réflexion. Que pouvais-je bien demander ? Suivant notre code, je ne pouvais rien demander de trop détaillé ou spécial. Tout au plus pouvais-je choisir la position, ce qu’elle porterait ou l’endroit où j’éjaculerai, pas beaucoup plus. Pourtant, je me décidai à franchir le pas et à demander un truc qui me trottait derrière la tête depuis qu’on couchait ensemble.
« M : Je veux bien une espagnole :p
E : Avec les seins tu veux dire ?
M : Oui, si ça te dérange pas.
E : Non, non, pas de soucis, j’ai jamais fait ça sera marrant ;)
M : Deal alors 🙂
E : Je te fais ça demain avant la partie ? »
Nous avions une partie de jeu de rôles prévue chez elle le lendemain après-midi. Pour nous, ces jours rimaient avec partie de jambes en l’air avant que tout le monde n’arrive ou après leur départ. Parfois les deux, d’ailleurs.
« M : J’aimerai bien, mais j’ai pas fini le jeu.
E : ’tain t’es chiant. Tu peux pas le finir cette nuit ?
M : C’est deux heures du mat, j’aimerai dormir…
E : Et si je te motive ? :p
M : Si c’est pour me raconter des trucs cochons, ça va pas me motiver, je vais juste rester à te lire :p
E : Ah oui… Bah je te montre alors ?
M : Hein ? »
Une seconde après, je reçus une invitation à allumer la webcam. La sienne uniquement. Et bien évidemment, j’acceptai.
Sur l’image de mauvaise qualité (vive la lumière éteinte), je pouvais voir les jambes sculpturales de Flo, le haut de ses cuisses recouvert par sa nuisette mauve. Autour d’elle, sa couette gisait en boule, elle avait posé son ordinateur portable sur son lit, comme souvent lorsque nous parlions jusqu’au bout de la nuit. Ses mains retroussèrent doucement, avec une atroce lenteur, les pans de son vêtement.
Aucun doute possible, elle n’avait rien en-dessous. Malgré la qualité atroce de l’image, je voyais son petit abricot surmonté d’une touffe de poils bruns. Comme dans un rêve, je vis ma maîtresse écarter les cuisses et s’approcher pour me laisser profiter du spectacle. Ses doigts s’activèrent lentement, doucement, sur sa fente et son bouton. L’essentiel me demeurait masqué, mais ces mouvements, accompagnés du balancement des hanches de ma maîtresse, m’excitaient terriblement.
Comme si elle comprenait qu’elle ne m’en donnait pas assez à voir, elle se pencha en avant, tira sur son décolleté, dont jaillirent deux énormes masses de chair, celles qu’elle me destinait le lendemain et que, délaissant momentanément son entrejambe, elle entreprit de pétrir pour mon plus grand plaisir. Elle joua avec ses obus pendant deux ou trois bonnes minutes, les malaxant, les frottant l’un contre l’autre, pinçant les tétons ou les effleurant du bout des doigts, avant que sa main ne redescende entre ses cuisses. J’avais beau ne rien voir, les mouvements de son corps et l’énorme poitrine se balançant en rythme me mirent au bord de l’éjaculation spontanée…
Et je n’étais pas au bout de mes peines, car ma maîtresse se retourna et se mit à quatre pattes devant la caméra, m’offrant une vue imprenable sur sa fente, dans laquelle elle inséra un, puis deux et enfin trois doigts. Tout en se pénétrant, son autre main vint martyriser son bouton, et elle accompagnait le tout de larges mouvements. Et moi, je devais vraiment avoir l’air con à fixer mon écran, hébété, sûrement avec un peu de bave aux lèvres.
Flo se toucha pour moi pendant cinq bonnes minutes avant de venir, de mon observatoire je pouvais voir ses cuisses accompagner les contractions de son antre. Puis elle remit de l’ordre dans sa tenue et coupa la webcam.
« E : J’vais me coucher, je compte sur toi pour m’amener le jeu demain ;)
M : T’es chiante à me laisser en plan comme ça !
E : A demain <3 Rêve pas trop de moi ;)
M : T’es vraiment une pute…
E : Salope, je te fais pas payer ;) Allez, bonne nuit.
M : Bonne nuit… »
Que me restait-il à faire, sinon allumer ma console et me lancer à corps perdu dans l’aventure, malgré la fatigue ?
Il était presque 9 heures du matin lorsque, à bout de forces, je vins enfin à bout du jeu et allai enfin me coucher. Je devais être pour midi et demie chez Flo, ça me laissait trois courtes heures de sommeil pour essayer de récupérer un minimum. Je réglai mon réveil pour 11h45 et m’effondrai sur mon oreiller. Je fus tiré de ma torpeur par la sonnerie de mon téléphone portable. Florence mappelait.
« M’allo? » fis-je, encore mal réveillé.
« Putain, mais t’es où ? Je commençais à m’inquiéter moi, ça fait 10 fois que je t’appelle et que tu réponds pas ! »
« Bah je dormais après avoir fini ton jeu, figure-toi…. »
« Cool, ben tu rappliques, tout le monde t’attends. »
Bip.
Elle venait de me raccrocher au nez. Je regardai plus attentivement mon portable. 14H46, 19 appels en absence. Oups…
Je sautai dans mon jean, changeai de t-shirt, attrapai mon sac et en voiture Simone. Il était presque trois heures et demie lorsque j’arrivai finalement chez Florence. Et comme tout le monde était déjà installé pour la partie, il me faudrait attendre le soir pour avoir ma récompense… La gueule encore enfarinée, je m’installai pour maîtriser la suite de notre campagne de L5A, un jeu de rôle japonisant.
Flo avait revêtu un petit débardeur atrocement décolleté et, assise face à moi, m’en mettait plein la vue dès que les autres joueurs ne regardaient pas.
« Elle fait QUOI ?! »
Je regardai Laurent, plus tout à fait certain de ce que je venais de dire. Nous jouions depuis déjà trois heures et la combo fatigue + Florence malaxant ses seins de l’autre côté de la table m’avait fait perdre le fil de mes pensées comme de ma narration. La moitié du temps, je ne pouvais pas me lever à cause d’une vigoureuse érection savamment entretenue par ma maîtresse et j’avais plus de facilités à me concentrer sur son décolleté que sur la partie…
« Je savais que les Mantes avaient des techniques de putes» renchérit Fred « mais je pensais pas que c’était au sens propre… »
« Non, j’avoue » poursuivit Laurent « t’as fait fort. Je m’attendais pas à la bushi Mante qui se tripote les seins pour nous distraire. »
Oups… Apparemment, Flo avait une mauvaise influence sur ma façon de maîtriser… D’ailleurs, elle en avait parfaitement conscience si j’en jugeais par son fou-rire.
« Ça va les gars » hoqueta-t-elle finalement « je m’occupe de vos soucis de nichons, moi ça risque pas de me distraire. »
L’obstacle de la guerrière du Clan de la Mante et de ses techniques… exotiques passé (ou plus exactement découpé en rondelles par le personnage de Flo), nous décidâmes d’arrêter la partie là, il était un peu plus de 19heures et certains devaient rentrer. Je m’excusai encore une fois pour le retard et la piètre qualité de la partie, mais on me répondit que c’étaient des choses qui arrivaient.
Tandis que tout le monde remballait ses affaires et s’apprêtait à partir, je prétextais une dernière cigarette pour rester… Malheureusement, Laurent s’était remis à fumer et suivit le mouvement. A bout d’excuses, je dus partir en même temps que lui, à mon grand désespoir et malgré les regards de chien battu lancé par Flo dès que notre comparse avait le dos tourné.
Je n’étais pas encore sorti de la résidence que mon portable vibrait. Le temps que la barrière se lève, je jetai rapidement un il au sms envoyé par Florence.
Une photo de ses seins, en gros plan, avec la mention « T’as intérêt à rappliquer fissa. » La voiture de Laurent était juste derrière la mienne, je ne pouvais pas faire demi-tour comme ça et dus attendre que nos chemins se séparent, trois rond-points plus loin pour faire marche arrière et me ruer chez ma maîtresse.
Elle ne portait qu’un soutien-gorge en dentelle noire et un string assorti lorsqu’elle m’ouvrit la porte. Je la plaquais aussitôt contre le mur, l’embrassant à pleine bouche, une main qui pelotait son cul aux divines rondeurs, l’autre qui la débarrassait de son encombrant soutif.
« T’es bien pressé toi » rigola-t-elle quand nos bouches se séparèrent, au moment où son énorme poitrine se retrouvait à l’air libre.
« Tu m’as chauffé toute la journée » contrai-je « alors crois-moi que tu vas y passer. »
Elle rit en défaisant mon pantalon. Sa main vint saisir mon sexe à travers l’étoffe du boxer, le masturba doucement. Je bandais comme un âne, perdais toute patience. J’appuyai sur les hanches de Flo pour la faire se retourner et pressai sur son dos pour la pencher contre le mur. Ce faisant, je m’agenouillai pour lui retirer son string et enfouir ma langue dans sa fente. Elle était déjà tellement mouillée que je n’eus pas grand chose d’autre à faire que récupérer son jus. Puis je me levai, baissai mon boxer, et m’introduisis en elle.
« Tu veux plus ton espagnole ? » demanda Flo entre deux gémissements.
« Si » répondis-je « mais faut quand même que je te baise, tu m’as donné trop envie ! »
« Coquin ! »
Je la pris un petit moment contre le mur, en profitant pour caresser son dos et ses fesses, avant qu’elle ne veuille changer de position. Nous allâmes nous asseoir sur le grand canapé du salon, où elle me chevaucha tandis que j’enfouissais ma tête entre ses énormes seins.
J’adorai coucher avec Florence. Il y avait quelque chose de sauvage chez elle, une façon animale et primitive de baiser. Elle savait parfaitement onduler le bassin et donner des coups de reins pour maximiser amplitudes et pénétration, pour nous faire prendre un pied d’enfer et laisser le plaisir durer, durer, durer. Depuis un an que nous nous voyions deux ou trois fois par semaine, nos corps et goûts n’avaient plus de secrets pour l’autre, nous savions exactement quoi faire pour faire jouir notre partenaire rapidement ou, au contraire, prolonger indéfiniment l’acte.
Flo savait qu’en amazone, en ondulant le bassin d’avant en arrière, je ne jouirais pas à moins d’un rythme soutenu pendant de très longues minutes. Et moi, je savais qu’en introduisant mon pouce (pas l’index ni le majeur) dans sa petite rondelle, je n’aurais que quatre ou cinq coups de reins à donner pour…
« Oh putain, oui !! »
Gagné ! Les doigts de Flo s’accrochèrent fermement aux poils de mon torse, ses cuisses se serrèrent autour de mes hanches, elle jouit la tête levée vers le ciel. Comme toujours, elle avait ce besoin de crier son orgasme. Ce n’était pas quelque chose de spontané ou de simulé, ce n’était pas un cri animal, c’était juste sa façon à elle d’exprimer sa satisfaction.
Dès qu’elle fut remise de ses émotions, elle se dégagea de mon pal et s’agenouilla devant moi. Son jus avait trempé jusqu’à mes poils pubiens et mes bourses, mais cela ne l’empêcha pas de me prendre en bouche. En un an, ses fellations avaient évolué, étaient devenues plus profondes, plus langoureuses. Elle pouvait accélérer comme une folle, à la bouche et à la main, ou ralentir et se montrer d’une terrible douceur. Elle pouvait lécher, sucer, branler, un par un ou tout à la fois.
Mais ce jour-là, la fellation ne fut que de courte durée, car rapidement ma chère Florence posa ses seins de part et d’autre de ma hampe, serra et commença de lents va-et-vient.
« T’as intérêt à aimer, c’est pas confortable. »
Aimai-je ? A vrai dire, oui. Les mouvements de Flo étaient lents, limités, mais la douceur de cette chair, plus fraîche que sa bouche ou sa grotte, était délicieuse. Je découvrais de nouvelles sensations, trop rapidement interrompues.
« Bon, bah laisse tomber, c’est pas pratique » fit Flo en arrêtant tout. « Désolée, je sais que t’en rêvais, mais ça me tue les épaules. »
Je fis la moue, un peu déçu que ça s’arrête si tôt.
« Je te suce pour compenser si tu veux ? » proposa-t-elle. « Ou tu préfères qu’on baise ? »
« Ou alors, on essaye une autre façon ? » tentai-je.
Elle pencha la tête sur la côté, signe de perplexité chez elle.
« C’est à dire ? »
« Bah j’sais pas, genre si tu t’allonges et je viens sur toi ? »
Elle haussa les épaules.
« Ça se tente. Mais si ça marche pas, je te finis à la bouche, ok ? »
« Ok » approuvai-je.
Joignant le geste à la parole, elle s’allongea sur le tapis du salon et je pris place sur son ventre. Une fois de plus, elle serra ses énormes seins autour de ma virilité, mais cette fois-ci je donnai le rythme, qu’elle accompagnait comme le pouvait. Et mon dieu, les mots me manquent pour décrire quel plaisir je pris à cette espagnole pratiquée à même le sol.
Il faut bien comprendre que c’était la première fois de ma vie que je m’essayais à cette pratique, et le fourreau de chair que m’offrait Florence était d’une douceur et d’une fermeté incomparable. J’ai depuis essayé avec plusieurs autres filles, mais ce ne fut jamais aussi bon qu’avec ma maîtresse.
J’étais tellement excité, tellement obnubilé par cette divine extase, que le temps sembla s’étirer, que mon corps tout entier ne sembla plus se résumer qu’à mon sabre fiché dans la poitrine de Florence. Et la jouissance me saisit.
« Dans ma bouche ! » beugla Florence au moment où les premières gouttes se répandirent entre ses seins.
Je me ressaisis aussitôt, grimpait sur sa poitrine pour lui présenter son sexe dont elle ne fit qu’une bouchée. La chaleur humide sa bouche, après la douce fraîcheur de ses seins, fut comme un éclair qui me provoqua un second orgasme. Je vis ma maîtresse écarquiller les yeux, n’en revenant pas de la quantité de sperme que j’expédiais sur son palais, mais elle avala néanmoins tout.
« Désolée si tu voulais une faciale » fit-elle lorsque la fontaine fut tarie « mais je veux pas expliquer à mes parents pourquoi il y a du sperme sur leur tapis. »
« Pas de soucis » répondis-je en allant chercher un morceau de sopalin, avec lequel je nettoyais le peu sperme qui tâchait son décolleté et son menton.
Je l’aidai à se relever et nous nous rhabillâmes en évoquant cette petite aventure.
« Alors, ça t’a plu ? » demanda Flo.
J’acquiesçai.
« Carrément. C’était vraiment génial. Et toi ? »
Elle haussa les épaules en rajustant son soutien-gorge.
« J’ai pas détesté. Mais j’y ai pas spécialement pris plaisir non plus, c’est pas comme quand je te suce par exemple. Là le plus sympa, c’est de te voir t’éclater. »
Je fis la moue.
« Dommage. »
« T’en fais pas, ça veut pas dire que t’y auras plus droit. Et puis c’est marrant de voir ta bite rentrer et sortir entre mes seins. Mais bon, ça veut dire que c’est pas ce que je préfère, c’est tout. »
Nous nous embrassâmes plus doucement et sortîmes sur le balcon fumer une clope. Je ne partis qu’à deux heures du matin, non sans avoir baisé une autre fois. L’espagnole devint une faveur régulièrement obtenue contre jeux ou films, mais n’entra pas vraiment dans celles que Flo pratiquait d’elle-même.