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Un fil rouge pour Joëlle [Partie A] – Chapitre 5




Laurent avait promis à Joëlle de lui faire visiter ce pittoresque quartier que l’on nomme « La campagne à Paris ». Tout en haut du XXe arrondissement, juste le long du boulevard Mortier, un ensemble d’une centaine de maisons ouvrières entourées de jardins et construites à la fin du XIXe s. Trois ruelles pavées en impasse, on se dirait dans un village, petits murets et des jardins. Il lui avait promis de la baiser debout, dans la rue Irénée Blanc entre la ruelle et le passage Mondoville, ruelle-escalier dérobée. Mais il fallait qu’il fasse nuit, quand même, pour ce projet.

En ce beau jour, début mai, il faut attendre 23 heures pour une telle impertinence. Ils ont dîné en terrasse Parc Montsouris. Joëlle porte une longue et ample jupe en soie sauvage très colorée peinte à la main. Au-dessus un débardeur noir moule ses petits seins fiers et libres ; un châle blanc palliera une éventuelle petite fraicheur du soir. Ils sont tous trois éloignés autour de la grande table ronde et les garçons sont empêchés de balader leurs mains en dessous de la table ; alors c’est au-dessus que se situe l’érotisme, chacun raconte ses expériences les plus piquantes.

Franck n’est pas très disert, il n’a connu que Joëlle et, ensuite, c’est en cachette qu’il a tricoté ses aventures…

Joëlle peut esquisser ses amourettes, vécues avant de connaître Franck. Ah ils étaient de sacrés pervers ses petits amis, et Franck les connaissait tous, certains étaient ses potes, tous de la bande de la brasserie qu’ils fréquentaient comme lycéens.

— Quel obsédé ce Serge, l’ingénieur pétrolier, tu as bien fait de le larguer, un vrai malsain… Et je savais que tu étais sortie avec Pierre dans la cave de Denis. Alors moi qui ai mis deux ans à te réclamer une fellation, tu es sortie deux mois avec lui et tu le suçais ainsi tout le temps ? Quel temps perdu ! s’esclaffe Franck en se levant pour l’embrasser.

Laurent de son côté détaille et décrit les bourgeoises aisées, toutes mariées, seules à la maison, mais aussi cadre d’entreprises, médecins, architectes, parfois à leur bureau, souvent à l’hôtel auxquelles il procure des massages. Elles le recrutent au minitel où il se présente comme masseur à domicile. Et invariablement, comme il l’a fait pour Joëlle, elles craquent toutes et il les baise et elles le paient… et lui demandent de revenir… Il a la belle vie, le beau Laurent. (C’est sur cette même annonce que Franck l’a contacté en ajoutant la partie fitness).

Ils rejoignent la Mercedes, chacun une main sur les fesses de Joëlle en traversant le parc. Laurent monte à l’arrière et Franck pousse Joëlle à côté de lui, dégrafe la ceinture de la jupe et retire le débardeur. Joëlle est en string bleu, sur le cuir noir. Laurent le retirera vite pour le remettre au chauffeur, voilà encore une pochette pour la veste de Franck.

Direction le périphérique. Les camions se rincent l’il : Joëlle suce, Joëlle doigtée, à cheval sur Laurent, en levrette, seins collés à la vitre…

Ils sortent à Dauphine et longent les trottoirs, au pas pour exciter les mecs en attente d’une bonne opportunité. Franck se gare le long d’un trottoir et pas moins de cinq ou six hommes s’approchent et matent, en se branlant, Joëlle qui pompe superbement Laurent, alors que Franck écarte les fesses et doigte hardiment sa vulve.

Puis, après l’Étoile ils descendent les Champs-Élysées escortés de hauts 4×4 qui profitent du spectacle vivement illuminé.

Parvenus à La Campagne à Paris, Laurent leur fait les honneurs des ruelles. Il est tard, les maisonnettes en meulières sont fermées, certaines éteintes. Franck retire à nouveau le débardeur, Joëlle rouspète.

— Mais ils dorment tous, réplique Franck, regarde pas une fenêtre n’est éclairée

— Mais si, regarde là, et là et encore ici, ils vont me voir

— Ils sont tous devant leur télé, et c’est bien dommage on voudrait justement qu’ils te matent répond Laurent

Parvenus au bout là où les rues pavées se rejoignent, Laurent avise un banc qui fait face à la maison d’angle dont a large fenêtre du salon est éclairée. Une silhouette massive se découpe dans la lumière Laurent place les mains de Joëlle sur le dossier, et défait le bouton de la ceinture, la jupe tombe à ses pieds. Il se place derrière elle, s’accroupit, écarte les escarpins et vérifie, entre les fesses, la bonne préparation de la femelle. Parfait elle est tout à fait trempée.

— Elle mouille comme une salope, ta femme

— Regarde en face, Joëlle, la fenêtre est éteinte

— Le mec est allé se coucher, alors suggère Joëlle

— Non répond Franck, il a éteint pour mieux voir, il te mate dans le noir

Elle ferme les yeux, non pas pour éviter d’observer le voyeur, mais parce que Laurent la pénètre lentement, attisant le désir, stoppant la progression de son phallus, se retirant pour mieux s’engouffrer ; le mandrin envahit la vulve à fond et s’anime en cadence puis progressivement la pistonne violemment.

— Je veux qu’il se branle bien, le salaud. Plus ton cul bougera, plus tes nichons valseront, plus il s’astiquera sur toi. Pour lui, en face, tu n’es qu’un film de cul, Joëlle, une actrice de théâtre porno pour branleur. Ça t’excite, ça, Joëlle : une bite dans ta moule baveuse et une queue, là-bas qui va cracher son foutre en te lorgnant nue et défoncée en pleine rue ; j’espère qu’il a pris ses jumelles, le gars pour bien voir tes seins, ta touffe, tes cuisses écartées

Ces paroles excitent Joëlle, la verge la remplit et fait monter son orgasme, et ce membre invisible mais si présent, presque palpable ajoute au plaisir, décuple l’onde qui la ravage quand Franck viole sa bouche soudainement, de côté, debout sur le banc. Elle se laisse partir, ses genoux flanchent, Laurent et Franck la maintiennent debout elle se retient de hurler son plaisir dans la nuit, le corps secoué de spasmes.

Joëlle reprend ses esprits, assise sur le banc, cuisses écartées. Franck la rhabille et ils repartent en passant devant la maison.

— Tu m’as bien fait éjaculer, salope, entendent-ils murmurer dans un accent africain, en passant devant les buissons le long du muret.

Franck s’approche, salue l’homme d’un clin d’il complice et rejoint sa femme

— Il n’était pas à la fenêtre, mais beaucoup plus près de nous, dans le jardin et il avait bien des jumelles… organisé, le gars, commente Franck

— Tu vois Joëlle, c’est un endroit connu pour le type de prestation que tu viens de fournir, ajoute Laurent, il doit être exercé le black

Ils arrivent à l’hôtel, minuit est largement passé. Le bar en face du comptoir est allumé, Franck précède Joëlle et Laurent, cherche une table, pas de barman. Le réceptionniste les suit :

— Le barman est parti, mais je vais vous servir, installez-vous. Ils ont choisi une table à l’écart de la porte ouvrant sur le hall de l’hôtel. Ils passent commande et Franck propose en insistant que le garçon se serve un verre.

— Je vous l’offre avec plaisir, quel est votre prénom ?

— Max, Monsieur

S’il savait ! Il n’y a pas qu’un verre que Franck va lui offrir… Pendant que Max prépare les boissons, ce pauvre débardeur quitte de nouveau le torse de Joëlle et Franck lui ordonne

— À genoux, fais une pipe à Laurent

Joëlle hésite, puis Laurent ayant prestement ouvert son pantalon, elle se lève du fauteuil et s’agenouille entre les cuisses pour lécher le membre très en forme avant de l’engloutir progressivement toujours plus profond. Franck remonte le volant de la jupe, qui, froissé autour de la taille découvre totalement le postérieur de Joëlle. Une lampe en pied éclaire le dos, ses fesses, ses jambes ; d’ici on voit le sein que Laurent tripote, soufflette, pince.

Max manque lâcher le plateau… On dirait qu’il veut embrasser ce cul offert quand il se penche plusieurs fois juste au-dessus pour poser les verres sur la table basse. Franck arrache le plateau et prend Max par le poignet, le force à s’asseoir dans le fauteuil que vient de quitter Joëlle.

— Profite Max, je t’offre aussi de baiser ma femme ; ça ne se refuse pas ou je serais vexé !

Joëlle quitte un instant son pompage, tourne sa tête pour sourire au garçon en signe d’invitation.

Max s’enhardit et malaxe bientôt les deux globes tendus vers lui, puis descend le long des cuisses pour remonter au milieu. Toutes ses copines étant épilées, c’est une découverte ébouriffante, une expérience insoupçonnée qui s’offre à ses doigts ! Une divine pelouse ! De la fourrure, pas un glacis. Une toison frisée à la fois douce et rebelle : les poils, souples, s’enroulent et retiennent ses doigts comme des ressorts, pas comme des cheveux qui ondoient.

Il prend son temps, s’acclimate, troublé par la sensualité que cette touffe procure à ses phalanges. Sans la voir, il en arpente les bords triangulaires, juge du méticuleux entretien, évalue la tonte uniforme du gazon, les bordures nettes au long des grandes lèvres glabres, lisses et douces.

Joëlle est émue de cette lente et douce exploration de son buisson bien ouvragé. Les doigts qui visitent son jardin ne se précipitent pas dans sa grotte, se promènent tout autour, au milieu, au bord, sur la rive, lui procurant de délicates sensations. Des frissons parcourent les lèvres ourlées, son pubis, tempo moderato, impatiens maxima. Attentive à son triangle, elle s’applique sur Laurent, spectateur consentant de la scène lubrique.

Max goûte l’infini raffinement de la femme mûre qui résiste intimement à l’abolition des fourrures. Avec ses ongles, plongés dans cette luxure, il peigne les poils, carde délicatement les volutes, se fait horloger des ressorts.

Joëlle rappelle Max à la réalité temporelle, projette sa main à l’aveugle cherchant la braguette, tandis que Laurent tend une capote au garçon. Qui ne se fait pas plus prier pour se harnacher et enfin chevaucher la femelle avec toute la fougue de ses vingt-deux ans. Ses amples coups de boutoir, réguliers, et pourtant maîtrisés, pilonnent Joëlle, dont le régime s’emballe, gorge percutée, vulve culbutée, elle part en embardées.

Max est endurant. Il est maître des clés et seul à savoir que tous ses clients sont rentrés, il a d’ailleurs fermé le portail de l’hôtel. Il est libre Max. Alors il veut s’amuser, durer, perdurer dans ce con offert. De son fort braquemart qu’elle n’a même regardé, ni touché ni sucé, il offre plusieurs orgasmes à Joëlle et ne semble pas vouloir s’arrêter… Fougue de la jeunesse.

Franck redresse sa femme toujours à genoux, face au réceptionniste.

— Max, finis-toi sur ses seins, tu as été super, il est temps qu’on boive nos verres, il est tard, on va aller dormir.

Franck ne croit pas si bien dire !

Arrivés à la chambre, Joëlle, Franck et Laurent se retrouvent vite, nus et épuisés sur le lit. Joëlle s’empale sur le sexe de Franck, ambiance brouillard, un peu… Laurent s’est posté devant la petite porte, qu’il lubrifie consciencieusement, pendant que Joëlle se fait laborieusement limer. Franck prend son pied, et s’il ne s’endort pas, reste léthargique en dessous de sa femme qui tend toujours plus son anus.

Laurent vrille depuis un moment sa langue dans la porte étroite de Joëlle. Il alterne langue, pouce et beaucoup de salive pour pénétrer l’orifice vierge. Le mari engourdi, Laurent s’enhardit. L’épouse attisée s’offre, s’abandonne à la profanation, la réclame. Elle ressent un afflux de salive, puis le dard se pose sur la rosace. La pression, insensible n’en est pas moins déterminée.

Joëlle sait qu’elle s’est déjà trop offerte, même si elle ne s’est pas encore donnée. Elle implore la douceur ; invoque la douleur. Laurent la caresse, la rassure, mais Laurent persiste, progresse, s’introduit.

— Le gland est presque passé, tu vas aimer maintenant, tente de rassurer Laurent

— Tout doucement, tout doucement… ne bouge plus !

Laurent stoppe l’intromission mais tourne doucement son membre pour ameublir et roder ce cul inexploré. Joëlle répond à ses caresses, bouge son bassin autour du pieu. Imperceptiblement, elle s’empale, fait de son fessier un balancier, son sphincter s’adapte à l’intrus et progressivement se relâche. Le colosse englouti, Laurent reprend l’initiative et rythme avec douceur sa sodomie active.

Joëlle, encore tétanisée, se détend avec son clitoris et se laisse aller à l’initiation sodomite. Elle n’a pas vu venir la tourmente. Ces contrées inexplorées lui réservent encore des surprises, mais lui procurent violemment un embrasement, différent des orgasmes connus, qu’elle hurle sans se retenir d’une tonalité suraigüe, insolite, primale.

Les stridulations sortent Franck de son coma. Sa femme lui avoue :

— Laurent m’a prise par derrière

Et l’embrasse.

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