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Pulsion scopique – Chapitre 1




Elle était entrée, sans hasard aucun, dans ce cinéma d’angle non loin de la gare. La façade était la première à l’avoir charmée : des néons aux formes froides, des lumières chaudes, des airs d’années 50. Elle n’était pas discrète pour un sou, cette façade de cinéma X qui tranchait avec provocation le calme et la noblesse des environs.

Passé le pas de la porte, elle découvrit un univers tout autre. Glacial. Le hall donnait sur quelques cabines individuelles, un cabinet de toilette douteux, une pièce pour couple, et trois salles de projection. Le tout sentait une odeur de javel et de linoléum chlorés, ce qui lui donna un haut-le-cur faisant remonter son estomac dans le fond de sa gorge qui serait remplie à nouveau bien assez tôt …

Pour échapper à l’angoisse de cet espace impersonnel, elle se glissa discrètement là où on passait du porno hétéro. Très intimidée, elle alla se cacher vers les sièges du fond qui formaient quelques petites alcôves plus intimistes. Bien évidemment, malgré toutes ses précautions, les quelques spectateurs se tournèrent avidement à ce nouveau spectacle qui s’offrait sous leurs yeux. Une jeune femme frêle, à la poitrine trop opulente pour sa condition physique, aux lèvres entrouvertes, et aux longs cheveux bruns venant se perdre dans son décolleté profond.

Inconsciente de l’excitation qu’elle générait, elle se laissa happer par l’écran en glissant timidement une main sous sa jupe pour effleurer du bout des doigts sa toison. La scène était banale, une petite blonde – russe probablement – et un jeune homme se faisaient l’amour tendrement dans une chambre immaculée. Elle avait horreur de ces mises en scène soignées, de ce côté arty surfait, et elle commença alors à divaguer face aux images. Et si un autre type rentrait brusquement ? Et s’il abattait le jeune homme trop propret à bout portant ? Et si le sang s’écoulait pour venir souiller le corps trop pâle de la Russe ? De questionnement en questionnement, et d’évocations en images, elle recréa seule une uvre à la hauteur de ses attentes. Elle était curieuse des chairs qu’on ne voit pas, celles de l’intérieur. Elle était curieuse de l’odeur des viscères, de la texture des fluides et de la déshumanisation par la violence.

Elle recherchait du sexe sale et poisseux, de l’horreur à l’état pur, du répugnant et du sordide.

Perdue dans ses élucubrations, elle n’avait pas vu l’homme s’approcher d’elle. Bien plus âgé et bien plus habitué des lieux, il avait déjà pris son sexe en main et l’agitait doucement pour ne pas finir trop vite. Il l’observait depuis un long moment et s’excitait en regardant la courbe de sa bouche de petite pute, la pointe de ses tétons qui laissait deviner l’absence de soutien-gorge, le haut de ses cuisses fermes qui dissimulaient encore l’ouverture probablement moite de sa fente. Il s’excitait de se savoir pur voyeur face à celle qui paraissait si innocente aux premiers abords. Il était bien loin d’imaginer que ses fantasmes dépassaient l’entendement …

Lassé de sa propre main, il s’approcha lentement d’elle et lui saisit le poignet. Ce premier contact eut l’effet d’un électrochoc. Elle sortit subitement de sa torpeur et dévisagea le cinquantenaire affamé. Ils ne se dirent rien, se regardèrent, et comprirent que l’accord était commun. L’homme fit alors glisser sa verge d’une extrême dureté entre les doigts fins de l’ingénue. À sa grande surprise, il sentit rapidement les gestes d’une experte en la matière. Elle alternait entre rythme languissant et frénétique, le tout en donnant un mouvement de poignet qui le faisait gonfler un peu plus. Son gland énorme surplombait un sexe long et large. Déjà, la bouche de la jeune femme s’entrouvrait, appelant cette bite énorme, l’invitant à se loger dans sa gorge. Remarquant cette exaltation, il pressa violemment sa tête contre son ventre, et elle engloutit sa bite d’un seul coup. Il aimait voir les larmes couler lentement le long de ses joues. Il savait qu’il l’étouffait et il adorait ça.

Et elle également, adorait ça. Pendant que sa queue fouillait l’intérieur de sa bouche, il se mit, dans un élan impulsif, à la gifler, à couvrir ses joues de petites claques furtives. Son mascara répandu sur son visage lui donnait des airs de chienne en chaleur. Elle retira subitement son gourdin de sa bouche, cracha dessus, et étala sa propre salive sur son menton, son nez, et tous les centimètres de peau atteignable. Elle voulait être sa salope. Elle avait envie de cet homme plus que jamais.

Déjà autour d’eux s’étaient réunis une dizaine de curieux, des couples et des hommes seuls principalement, tous beaucoup plus vieux qu’elle. Ils observaient la scène avec une attention religieuse. Espérant découvrir avec plus de précision le corps de cette petite suceuse qui venait animer leur soirée …

Attentif à ces regards, et ne les connaissant que trop bien, l’homme exauça le vu de ces pervers en manque. Il tira sur le décolleté de sa soumise d’un soir et dévoila ses deux seins. La pression des bretelles de son débardeur sur ses épaules lui fit pousser un adorable gémissement de douleur et déjà la zone rougissait. Sa poitrine était terriblement gonflée, ses aréoles roses accueillaient en leur centre des petits tétons d’une extrême sensibilité. Il se mit à claquer ses deux globes tout en remettant sa pine dans sa bouche. À chaque gifle, elle mouillait un peu plus, à chaque coup, elle s’abandonnait de plus en plus à la soumission. Il pinçait aussi ses pointes pour lui arracher quelques cris aigus, ses gémissements le poussaient au bord de l’orgasme. Mais il avait bien trop envie de jouer avec elle pour jouir immédiatement. Il se délectait des va-et-vient de son chibre dans sa bouche chaude. Elle le suçait à merveille, en le prenant régulièrement dans sa gorge. Elle aimait ça.

Elle aimait ça à un tel point que déjà de la cyprine coulait le long de ses cuisses. Sa petite culotte souillée n’était plus qu’une barrière frêle entre sa chatte et cette bite énorme qu’elle aspirait.

Elle avait des envies qu’elle n’osait formuler, elle avait envie qu’il l’insulte, elle avait envie qu’il la défonce, elle avait envie qu’il l’humilie.

Il avait bien évidemment deviné ces attentes. Cette petite chienne était bien trop experte pour s’arrêter à une simple pipe. Il avait envie lui de son côté de la prendre par le cul, de la fesser, de la dresser surtout. Il voulait faire d’elle sa chose. Mais son public commençait à le lasser. Il la saisit alors par les cheveux, la cambrant en arrière. Une incommensurable envie de lécher et sucer ses seins s’empara de lui, mais il lutta, il lui réservait ce genre de traitement pour plus tard. Il la sortit alors de la salle, une main agrippant sa tignasse, l’autre en serrant sa nuque, pour l’emmener en salle de projection …

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