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Histoires d'un mâle alpha – Chapitre 6




Je voyais Élise et Sophie, qui rigolent toutes les deux, et Manon, suivie de près par son mec, Greg. Élise et Sophie s’avançaient vers leurs places ce qui me laissait voir Manon, de plain-pied. Greg semblait lui parler, mais déjà elle me cherchait du regard, ses yeux désirant accrocher les miens.

Elle portait un mini short en cuir, des sandales à talons aiguilles, un top dos nu très sensuel, les cheveux relevés en queue-de-cheval haute, elle était à tomber. Greg fut obligé de s’asseoir, lui glissa un dernier mot, elle ne le regardait pas. Elle me regardait moi. Elle est venue s’asseoir. Je n’ai rien dit. Elle non plus.

10 minutes de silence.

— Merci ma belle.

— Monsieur est satisfait ?

— Très.

Elle souriait. Je me reculais et m’attardais sur ses jambes, elle avait vraiment de très très jolies jambes. Et son dos nu me donnait envie de la caresser, de lui faire des bisous dans le cou.

— Donc finalement tu as réussi à te décider.

— Pffff, j’ai galéré.

— Tu es irrésistible, bravo.

— Je gagne quoi ?

Je souris et sortis de ma poche un petit chocolat dans son emballage. Je lui glissai de son côté de la table.

— C’est tout ?

— Il faut goûter pour savoir si on aime.

— Ahhhhhh… d’accord… des conseils de dégustation ?

— Ouvre le sachet.

— Oui.

Elle le fit.

— Ferme les yeux et mets le chocolat en bouche… (elle le fait)… Laisse-le fondre sur la langue.

Elle le fit. Je passai mon bras derrière elle. Ma main se posa dans son dos, elle frissonna, sursauta un peu, puis sourit, se cambra.

— Tu aimes ?

— C’est un bon avant-goût oui.

— Gourmande.

— Très.

Mes doigts dessinaient des cercles sur son dos. Elle se mordillait les lèvres. Puis je retirai ma main.

— Et ton petit petit copain t’a dit quoi ?

— Sur ?

— Sur ta tenue.

— Rien.

— Rien ?

— Non. Enfin il m’a juste demandé si je ne trouvais pas que c’était un peu trop sexy.

— Ah ah. Tout doit être un peu trop pour lui ces derniers temps.

— C’est-à-dire ?

— Toi trop sexy, moi, trop tout…

— T’es bête.

— Oui, je sais.

Plus tard :

— Au fait, tu sais qu’Élise veut vraiment en savoir plus.

— En savoir ou en voir ?

— Ah, ça… je pense les deux.

— Et toi ?

— Moi ?

— Tu en as envie.

— Un peu, je ne vais pas te mentir, elle est pas mal.

— Pas mal ?

— Pas mal. Mais j’ai mieux en tête.

— Ah oui ?

— Oui. Beaucoup mieux. Mais je ne lui ai pas dit non.

Elle fit une petite moue.

Le reste de la journée se passa à peu près normalement. Après le déjeuner je lui dis :

— Ce soir, tu as déjà choisi ta tenue ?

— Oui.

— Merde.

— Pourquoi ?

— Je voulais que tu t’habilles pour moi.

— Encore.

— Et toujours.

— Ce sera un peu le cas…

— Ah ?

— Je me suis décidée hier soir…

— Mmmmmm…

— L’autre sera là ?

— Qui ?

— Ton petit petit copain.

— Pourquoi tu l’appelles comme ça ?

— C’est ton petit copain non ?

— Oui.

— Il est petit non ?

— Pas vraiment, il est pas grand mais il est pas pe…

— Je ne parlais pas de sa taille…

— Ohhhhhhhh… arrête…

— T’as pas dit non ah ah

Elle rit. Je ris avec elle et posai ma main dans son dos. Frissons, cambrure, sourire. Elle me regarda. Je la regardai, je ne la lâchai pas des yeux. Elle finit par baisser la tête.

— Et tu comptes te rattraper comment ?

— Comment ça ?

— Et bien de ne pas choisir ta tenue pour moi ?

— Mais…

— Mais rien du tout. Comment comptes-tu faire ?

— Je ne sais pas.

— Moi je sais.

— Ah oui ?

— Oui. Tu comptais prendre un maillot de bain avec toi ?

— Bien sûr oui.

— Alors on va aller t’en acheter ensemble.

— Mais t’es fou.

— Non, et c’est ton mec qui va te le payer. C’est la moindre des choses.

— On peut pas faire ça.

— Faire quoi ? Du shopping ?

— Ben oui. Et puis tout ça. Et je dis quoi à Greg moi ?

— La vérité. Enfin tu lui dis juste pas que je t’accompagne.

— Je ne sais pas. Non, je ne peux pas.

— Ok… Dommage… Mais je comprends, il faut que tu sois sage, y a ton petit petit copain.

Je me taisais. Je me fermais même. A une pause je parlais avec Élise, elle me demandait si elle avait été assez sage jusqu’à maintenant.

— Écoute, si Manon continue, clairement, je passe à autre chose.

— Et c’est moi l’autre chose ?

— Ça te choque ?

— Pas du tout.

Élise était châtain clair, de grands yeux, elle devait faire dans les 1m65, pour 60kg, et donc des énormes loches. En plus elle n’hésitait absolument pas à porter de gros décolletés. Ça, j’adorais. Je matais ouvertement ses seins.

— Ils te plaisent ?

— A priori oui. Et en plus j’ai un truc qui irait parfaitement entre.

Élise sourit.

— Un truc à la hauteur d’un 100f tu veux dire ?

— Oui. (Dans ma tête : 100f putain je vais me régaler)

On reprenait les cours. Manon avait l’air fâché. Tant mieux.

— Ça avance avec Élise ?

— Jalouse ?

— Pfffff… pas du tout. Je m’en fous, vous êtes grands.

Silence.

— Je ne veux pas que tu lui fasses du mal.

— Je ne fais que du bien aux femmes, Manon.

Silence.

Je me tournais vers elle.

— Manon ?

— Oui ?

Elle se tournait vers moi.

— Oublie tout ce que je t’ai dit. On repart de zéro ok ? Ce soir ?

— De zéro ?

— De zéro, comme si on ne s’était jamais vus.

— Greg sera là.

— Je m’en fous de lui je te l’ai déjà dit.

— Mais pas moi.

— Donc en, gros, je ne peux pas te draguer, parce que tu es avec lui.

— C’est comme ça que ça marche non ?

Je la regardais dans le fond des yeux. Je glissais ma main dans son dos.

— Non, ce qui marche c’est de faire ce dont on a envie.

— Parle pour toi.

— Je ne parle jamais que pour moi.

Plus tard : alors qu’on se rasseyait pour le dernier cours de la journée, nos mains se frôlaient, j’en profitais, ma main pivota et se saisit de la sienne. Si petite et douce. Je la tenais, entre nos chaises. Elle ne s’en allait pas. On ne disait rien. Je tournais un peu la tête vers elle et lui souris, elle me rendait mon sourire. On restait dix bonnes minutes comme ça et j’étais obligé de lâcher sa main lorsque le prof passe dans les rangs. Elle se tournait vers moi et me sourit à son tour.

Je rentrais chez moi. Je devais partir d’ici trente minutes environ, je prenais une douche. Je voulais Manon, et vite. Je lui envoyais un message.

— Je pense à toi, et…

— Ah oui ? Moi aussi… Et quoi ?

— A comment te faire plaisir. Une tenue en particulier ? Je m’habille pour toi;-)

— Ok ! Mets du blanc.

— Et pour le maillot de bain ?

— Un comme à la piscine l’autre jour c’est parfait;-)

— Parfait ?

— Parfait ! Tu arrives bientôt ?

Je ne répondais pas.

J’arrivais chez Élise, j’étais en pantalon en lin sable et chemise cintrée blanche, légère, mocassins, boxer blanc, dans un sac, un petit boxer maillot de bain blanc…

Élise m’accueillait et se pendit à mon cou pour me faire la bise. Je sentais ses gros seins presser contre moi. J’adorais. Je balayais vite le hall d’entrée, on est seuls : d’un bras je la soulevais et la porte, instinctivement elle enroulait les jambes autour de ma taille et ses bras toujours autour de mon cou.

— Eh bien, quel accueil !

— Tu aimes ?

— J’adore.

— Ce n’est pas pour tout le monde.

— J’espère bien. Ne me dis pas que je suis le premier.

— Non… malheureusement… Et pour répondre à ta prochaine question, oui Manon est là;-)

Je lui souris. On était à deux doigts de s’embrasser, et je ne cachais pas qu’à cet instant il me fallait me maîtriser pour ne pas la baiser direct. Je la reposai.

— Allez viens, suis-moi beau gosse.

Je la suivais. Elle portait juste une robe de plage très très légère et courte et manifestement son bikini en dessous. Elle avait un bon cul, un peu gros, mais qui avait l’air quand même ferme. Elle s’entretenait la garce. La soirée promettait…

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