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La soirée dégénère – Chapitre 1




A cette époque, je travaillais dans un grand service public.

Nous formions une grande famille et toutes les occasions étaient bonnes pour se retrouver ensemble au cours d’une soirée.

Ce soir là, nous fêtions l’anniversaire de Robert.

Nous avions retenu une salle à l’éléphant, un motel à la sortie de la ville ou nous avions nos habitudes.

Elle était isolée de l’établissement, nous permettant d’être bruyants sans gênes pour les clients et la quitter quand bon nous semblait.

Un buffet froid était servi, accompagné de seaux à champagne remplis de sangria.

Au fond, une estrade avec sono, micro, écran, et tout le nécessaire pour un karaoké.

La salle se remplit peu à peu d’une vingtaine de personnes, il ne manquait plus que le roi de la fête.

Les discussions allaient bon train, quelques uns s’essayèrent au karaoké.

L’ambiance montait doucement, aidée par la sangria, et tout le monde s’interrogeait sur le retard de Robert .

— Il doit faire un câlin a Evelyne, lança Francis !

En effet, bien qu’ étant le boute en train de l’équipe, toujours le premier à faire des blagues, raconter des histoires – souvent olé olé – il avait la réputation d’être casanier, amoureux fou de sa femme et de leur fille.

C’est d’ailleurs pour cela que nous avions choisi comme cadeau, un pyjama en pilou pilou avec des mules assorties, du plus bel effet !

— Tu crois qu’il lui fait ça en levrette ?

— Oh, non, plutôt classique : en missionnaire, sous les draps et la lumière éteinte !

— Lui qui est gourmand, dans la cuisine !

— Sur la machine à laver, en position essorage !!

La sangria aidant la soirée s’annonçait bien, même les plus timides se désinhibaient.

Les blagues coquines s’enchainaient, et les tours de chants déclenchaient des fous rires .

Enfin, il est arrivé, salué par des hourras, des sifflets, et plein de questions sur son retard.

On a trinqué à sa santé et lui avons présenté son cadeau qu’il s’est empressé de déballer en riant, se doutant bien que nous lui avions fait une grosse blague .

— Oh, merci ! Ma chérie sera ravie quand j’irai la rejoindre au dodo dans cet accoutrement !

— Nous on veut voir, fit une voix féminine .

— Oui, pour te faire pardonner ton retard, tu dois le mettre, fit une autre .

— Vous croyez quand même pas que je vais me déshabiller devant vous fit il .

— Si si, en caleçon !, en caleçon !! reprirent en coeur presque toutes les filles.

— Non, non, je ne me mets pas en caleçon, ou alors tous les hommes m’accompagnent !

— Oui ! c’est ça : les  mecs   en    caleçons ! les   mecs   en   caleçons !! reprirent certaines.

— Et pourquoi on se mettrait en caleçon ? Vous n’avez qu’à vous mettre en culotte rétorqua Pierre.

— Oh la la, c’est ça, tu veux voir nos culottes fit josy . Et si on en a pas ?

— Les filles, vous avez toutes des culottes ? lança t ’elle .

— Ouiiiii !!!!!!

— Et bien venez, on va leur montrer, fit elle en montant sur l’estrade.

On s’est regardées, et une à une nous l’avons rejoint, même Martine la timide de l’équipe .

Mais ça demande un peu d’intimité : Lumières tamisées et musique de circonstance, fit elle.

Pierre a lancé une musique douce, puis tripoté les boutons, ne laissant que deux spots allumés.

On a commencé à se déhancher, tournant sur nous même.

Josy à dézipé ma robe que je maintenais sur mon ventre.

Lumière ! demanda Josy .

Pierre a éteint….. avant de rallumer aussitôt.

Un concert de sifflets et d’applaudissements a salué notre prestation.

Ils avaient ce qu’ils voulaient : un échantillon de petites culottes, en dentelle, en coton, de différentes couleurs, et Aurore leur offrait même un supplément : un minuscule string surmonté d’un porte jarretelles qui maintenait ses bas noirs, tentant de cacher sa poitrine nue de ses bras croisés.

— Voilà, vous êtes contents ? Vous voulez voir le haut aussi ?

Sans attendre leur réponse, elle à défait son corsage, l’a retiré avant de le faire tournoyer au bout de son doigt et le laisser partir au fond de l’estrade.

Marie Jo l’a imitée, suivie de Martine.

Moi j’étais déjà en sous tif, alors !

En passant elle a retiré les mains d’Aurore, découvrant ses jolis seins en poires.

Les sifflets ont repris, certains tapaient en cadence sur les tables en scandant : a poil ! a poil !!

— C’est ça, comptez y !!! fit Josy en descendant de l’estrade, abandonnant ses fringues sur place.

On l’a rejoint, faisant de même .

— A vous maintenant ! fit elle.

— Montrez nous vos caleçons et vos tablettes de chocolat !

Christian a réagi le premier, les autres l’on suivis.

En caleçons ! en caleçons !!! scandaient toutes les filles .

Ils ont commencé à se dandiner, faisant durer leur numéro, pendant que nous continuons de crier.

Enfin, Christian à fait tomber son pantalon .

— Ouhhh ! ouuuhhh !!!!!

Les autres l’ont imité.

— Le haut ! le haut !! on veut voir le haut !!!

Après un long déboutonnage qui se voulait langoureux, les chemises ont rejoint nos vêtements .

Nous étions complètement déchainées, tapant sur les tables, essayant de siffler ……

Nous avions à notre tour un bel échantillon de sous vêtements masculins, petit caleçons imprimés, slips kangourou , mais tous avaient un point commun : ils avaient du mal a cacher ce qu’ils contenaient.

Et quand Pierre s’est baissé pour remonter son pantalon, ce fut un cri unanime de notre part :

— Ah non !!!!! On est en culottes, vous restez en caleçon !

Ils ont fait mine d’hésiter, puis on retirés chaussures et pantalons avant de venir nous rejoindre.

— Pour une fois qu’on vous voit en caleçon, ça s’arrose fit Josy. Allez : tchin !

Nous étions tous autours du buffet, mais l’ambiance avait changé.

La proximité de ces corps qui se frôlaient, parfois se touchaient, la rendait plus ……. électrique, plus sensuelle ….

— Allez, Robert, montre nous ton pyjama, fis je pour détendre l’atmosphère.

Il s’est prêté de bonne grâce au jeu, enfilant le vêtement avec peine, aidé par Aurore.

— Ouhhh ! Ouhhhh !  Les rires reprirent de plus belle, mais ce n’était plus les mêmes, comme si nous avions la tête ailleurs.

Pierre, jouant les D.J. avait remis de la musique, des slows sirupeux des années 60.

Francis qui se tenait derrière moi, me glissa à l’oreille : tu danses ?

Il m’a prise par la main et m’a entrainée vers le fond de la pièce, et m’a serrée dans ses bras.

Dans la pénombre, on distinguait des corps serrés qui dansaient lascivement.

J’ai fermé les yeux et posé ma joue sur son torse.

Hummm! sa peau contre ma peau, ….. et contre mon ventre, cette bosse !!!

Il a posé ses lèvres sur mon cou, y déposant un tendre baiser.

J’ai frémi de bonheur, c’était bon, comme dans les boums d’adolescence.

J’ai levé la tête vers lui, nous avons échangé un long baiser d’amour.

Et quand ses mains ont glissé sur mes reins, je n’ai pu m’empêcher de me serrer plus fort contre lui.

A l’évidence, il avait envie de moi autant que moi de lui.

Mes seins gonflés me faisaient mal et ma culotte devait déjà être trempée.

Je retrouvais cette sensation des prémices à l’amour, de deux corps qui se cherchent, de ces instants, déjà vaincue, on sait que l’on va s’offrir sans retenue pour le plaisir des sens .

— Je crois qu’on va faire des bêtises, murmurais je.

— Et alors, tu n’en a pas envie ?

Je n’ai pas répondu, partagée entre l’envie folle qui m’avait gagnée et le tabou a briser de me donner comme ça, au milieu de mes collègues .

Nous avons continuer à danser, tendrement enlacés.

Peu à peu, il s’enhardissait, continuant ses caresses, glissant une jambe entre les miennes ….accentuant sa pression, …. posant des baisers sur mon cou, à la commissure de mes lèvres.

Je m’abandonnais entre ses bras, c’était boonnn !!

J’ai regardé autour de nous .

Quelques uns entouraient Robert près du buffet, ignorant ce qui passait dans leur dos, d’autres dansaient comme nous, et à l’évidence, certains manquaient à l’appel.

Le clin d’ oeil de Josy, lovée dans les bras de Julien et la vision d’Aurore embrassant avec passion le grand Fred eurent raison de ma retenue.

Dans la pénombre complice, j’ai levé la tête, réclamant un baiser.

Ses caresses se firent plus précises, plus appuyées, et quand il a glissé une main entre nos ventres, j’ai cru défaillir de plaisir.

Ses doigt descendaient lentement, atteignant ma culotte.

J’ai creusé le ventre, lui facilitant le passage.

Hummm ! j’adore les petites chattes toutes lisses, murmura t ’il à mon oreille.

Presque malgré moi, j’ondulais du bassin, reculant pour lui échapper, revenant pour m’offrir ….

Il continuait ses caresses se baisers, me rendant folle d’envie .

J’ai plaqué mon ventre contre le sien, emprisonnant sa main, cherchant ses lèvres avec avidité.

Vient ! fit il en m’attirant vers la porte.

Il faisait nuit, le parking semblait désert.

A l’angle du bâtiment, Martine la timide, agenouillée devant un homme s’activait sur son ventre.

— T’es garée ou ?

— Là !

Nous avons rejoint la voiture, il m’a poussée sur le capot, s’est immiscé entre mes cuisses, fouillant dans son boxer et m’a prise comme ça, d’un coup.

Il me maintenait par les hanches, me fouillant à grands coups de reins.

Il ahanait sourdement, et très vite, s’est calé contre moi, le souffle court, déchargeant sa semence.

Puis il m’a abandonnée, m’a tendu la main. Vient !

— Non, vas y, je te rejoins, articulais je faiblement.

Oh le salaud, il aurait pu me faire jouir, au moins !

J’étais déçue, frustrée, …. j’avais envie de pleurer …….et j’avais toujours envie de jouir.

Sans réfléchir, je suis montée dans la voiture. Les clefs étaient dessus.

Je suis partie vers ma maison, les larmes aux yeux.

Et j’ai éclaté, me mettant à crier : salaud, salaud, tu voulais juste tirer un coup !!!

Ce n’est que dans les escaliers que j’ai réalisé dans quelle tenue j’étais.

Les enfants étaient couchés et Daniel m’attendait au lit en bouquinant.

Je me suis jetée sur lui, le serrant dans mes bras.

— Que t’est il arrivé ?

— Baise moi, baise moi, j’ai trop envie !

J’ai dégrafé mon sous tif tandis qu’il retirait ma culotte.

Et ben dit donc, je ne sais pas ce que vous avez fait, elle est trempée !

— Fais moi jouir, s’il te plait, fais moi jouir !!

Je l’ai embrassé d’un baiser à en perdre le souffle, posé ses mains sur mes reins, mon ventre contre le sien, réclamant des caresses.

Et il m’a fait l’amour longuement, comme il sait le faire, me faisant tordre, crier de plaisir, avant de déposer sa semence sur celle d’un amant maladroit.

Mais, chutt !! C’est notre secret !

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