Mon sommeil fut ponctué de rêves étranges, très diffus, et particulièrement angoissants. Je ne distinguais rien d’autre que de vagues images lointaines, des formes colorées rappelant vaguement ma chambre vue du sol tel que je l’avais vue durant mon accouplement forcé.
Peu à peu, je me mis à ressentir quelques émotions et quelques sensations que j’avais pu ressentir au moment de ma saillie. Je pouvais ressentir l’entrave de ses pattes sur mes hanches, le souffle chaud et haletant sur ma nuque et dans mes cheveux, le contact de sa salive sur ma peau, roulant sur mon épaule. Je pouvais presque sentir la douleur intrusive procurée par son sexe et la brutalité de ses mouvements déterminés.
Dans un état de semi-torpeur, je me mis à éprouver un étrange ressenti. Je sentais que quelque chose grattait sur ma couverture, avec insistance et maladresse. Cela ne me réveilla qu’à moitié, mais je compris assez rapidement d’où cela provenait. En tournant ma tête pour regarder ce que je devinais déjà, je pus apercevoir dans l’obscurité la silhouette du chien sur mon lit au-dessus de moi. La lumière de mon réveil dessinait ses contours d’une lumière rougeâtre, et je sentais le poids de ce molosse sur mon lit. Il ne me fallut également que peu de temps pour comprendre que ce chien cherchait à ôter l’obstacle qui le séparait de moi, et qu’il avait l’idée de me posséder une fois de plus.
Il me revient en mémoire m’être sentie si seule et si vulnérable à ce moment-là.
Avant cette nuit-là, j’étais la plus classique des employées de bureau, la jolie blondinette qui n’avait eu que des expériences consenties, le plus souvent empreintes d’amour et de tendresse.
Je me retrouvais malgré moi plongée dans une situation aux antipodes de tous mes principes et de mes valeurs morales.
Ce qui me tourmentait le plus à ce moment précis fut de sentir ce chien se démener pour parvenir de nouveau à ses fins, et que cela me fit éprouver une obsédante envie de soumission. Je le sentais dans mon ventre et dans mon entrejambe, je tremblais littéralement tant mon envie était grande, et ma conscience se refusait à accepter ce désir proscrit. Ma respiration s’accélérait et devenait de plus en plus brève ; javais comme le souffle coupé à la fin de chaque expiration, et à chacune de ces expirations, je sentais ma volonté de lui résister s’effondrer avec une facilité déconcertante. Je me souviens m’être surprise à commencer à faire glisser mon bas de pyjama le long de ma hanche, et je pouvais sentir mon excitation s’amplifier de seconde en seconde.
Je me rappelle avoir aidé le chien à enlever la couverture, puis le drap. Je me rappelle également m’être tournée afin de me retrouver sur le ventre.
Je le sentis tenter de m’agripper avec ses pattes avant et essayer de me remonter à sa hauteur. Avec mes mains moites et tremblantes, j’ai fini par descendre mon bas de pyjama, découvrant mes fesses à son regard. J’avais très envie qu’il me saillisse à nouveau, mais il devait faire l’effort des derniers gestes, car même si je me liquéfiais de désir, je ne pouvais plus faire un geste.
Il me renifla l’arrière-train et essaya maintes et maintes fois de me relever suffisamment, mais chaque fois je retombais à plat ventre, je ne tenais plus. J’ai donc fait le geste qui me fit franchir le point de non-retour ; moi, Tiffany, j’allais devenir ce que je n’aurais jamais osé imaginer auparavant : une femme zoophile. C’est cette barrière que jai franchie irrémédiablement lorsque j’ai fait monter mon bassin afin de lui tendre mon arrière-train.
J’étais là, les fesses en lair, la tête sur mon oreiller et les jambes à demi écartées autant que mon vêtement descendu au niveau de mes genoux me le permettaient.
J’ai très vite senti l’animal m’agripper de toutes ses forces, et après quelques tentatives infructueuses, me pénétrer le vagin de la même façon quil avait investi mes fesses quelques heures auparavant : très brutalement, très rapidement, et sans la moindre attention à mes réactions.
Je le désirais, mais au moment de la pénétration, je fus tout de même surprise, et un râle mêlé à une forte expiration s’échappa malgré moi.
Ce qui m’a le plus surprise, c’est que j’appréciais maintenant cette union. Son sexe me brutalisait le vagin et se frayait un chemin sans aucune délicatesse en moi, mais j’y prenais énormément de plaisir. J’étais tellement excitée avant qu’il puisse entrer en moi qu’en à peine quelques secondes et quelques va-et-vient, j’ai eu un orgasme monstrueux.
Je ne pus retenir un cri qui résonna dans la pièce.
Mon ventre se contracta et tout mon corps se crispa subitement.
Durant mon orgasme, je le sentais s’agiter en moi, ce qui me fit gémir de plus belle. J’eus tout le mal du monde à serrer les dents pour ne pas hurler à en réveiller les voisins. Ses coups aussi violents que secs me firent gémir à chacune de leurs entrées.
Heureusement, il eut rapidement à son tour sa jouissance, et je pouvais maintenant sentir ses éjaculations répétées. Il y eut de longues minutes où sa semence se déversa en moi. Il s’était tourné pour tenter de s’en aller, mais nous étions bloqués, lui à l’intérieur de moi. Sa tentative pour s’extirper fit tourner son sexe en moi, ce qui ajouta à mon plaisir. J’eus tout de même un peu mal, car il y eut deux ou trois tentatives de sa part pour se désaccoupler, et cela même si la base de son sexe était encore gonflée dans mon vagin. Nous étions dos à dos, lui prêt à s’en aller, et moi la tête posée, me mordant le poing tant je respirais fort et que je peinais à retenir de nouveaux gémissements.
Je suis retombée aussitôt que nous fûmes libérés, et je ne pris même pas la peine de reprendre une douche. J’avais franchi le cap et je voulais ressentir le plus possible les stigmates de mon choix.
Je me suis donc endormie avec la semence du chien en moi et sur l’arrière de mes cuisses, les traces de ses griffes sur les flancs et le sexe encore palpitant et très sensible.
Épuisée, je sombrai dans un sommeil profond, cette fois-ci comblée et apaisée.
Je pense que ma première saillie que je pensais forcée n’était que la résultante d’une suite d’actions entraînées par un désir profond refoulé.
Je l’ignore encore, mais cette nuit-là, j’ai eu le plaisir le plus intense et le plus incontrôlable de ces dix dernières années. Cette nuit-là, la petite blonde discrète et souriante tant convoitée par les hommes est devenue la sombre femme soumise à ses plus bas instincts.