Chapitre 6 : La soirée (partie 1/2)
Je sonne à la grille. Au bout de quelques minutes un mec, visiblement déjà éméché, regarde dehors puis se met à crier "ENZO RAMÈNE TOI YA DES GENS". Il nous lance un regard puis rajoute "et y a des sacrés bombasses !" avant de disparaître.
Caterina et Alice gloussent entre elles et la porte s’ouvre à nouveau dévoilant mon pote Enzo, ce dernier m’ouvre la grille avec un grand sourire.
— He Yanis ! Putain ça fait un bail qu’es-ce que tu deviens beau gosse ?! S’exclame-t-il en me faisant une accolade.
— Comme d’hab Enzo, comme d’hab, pas mal la soirée ! Réponds-je.
Je lui présente Alice, Daniel, Antoine et Caterina et il fixe avec appétit les filles, embrassant galamment le dos de leurs mains. Alice réagit plutôt froidement, mais Caterina est enchantée et lui lance un grand sourire quand il la salue en portugais. Enzo est en effet moitié portugais moitié italien, il est grand, belle gueule, des cheveux noirs soyeux et sa chemise moulante dévoile un corps plutôt musclé.
Il nous fait entrer et on le suit, je ris intérieurement en voyant Antoine lancer des regards noirs à Enzo.
L’ambiance est énorme. La maison est grande et toutes les salles du rez-de-chaussée sont plongées dans la pénombre, éclairées par des jeux de lumières multicolores, la musique déchire les tympans et le milieu du grand salon a été aménagé en piste de danse ou se déhanche un tas de filles, du lycée comme d’ailleurs. Moi et Daniel échangeons un regard entendu.
Enzo nous emmène prés de la table qui a été reconvertie en bar et les discussions se taisent, les mecs présents jaugeant du regard Alice et Caterina comme des hyènes affamées. C’est vrai quelles doivent être les filles les plus canons de la soirée. On commence à se servir à boire en discutant avec Enzo qui n’arrête pas de lâcher des regards en coin à Alice essayant à plusieurs reprises de la draguer, mais elle le rembarre à chaque fois. Caterina et Alice sont peut être au centre de l’attention mais elles aussi ne se gênent pas pour mater, commérant entre elle dès qu’un beau garçon passe.
Un besoin pressant se fait ressentir et je file aux toilettes, je dégage de la porte un mec bourré qui me crie dessus à propos d’une histoire de "taxe pour passer" et je fais rapidement ce que j’ai à faire. En ressortant mes amis ne sont plus au bar, je me dirige vers le grand salon et je vois un attroupement de mecs à l’entrée de la salle, sur les côtés ou debout dans les escaliers. Il ne me faut pas plus de 2 secondes pour comprendre ce qu’ils peuvent bien regarder avec tant d’assiduité.
Je les écarte et aperçois mes amis sur la piste de danse avec toutes les filles (et quelques mecs) de touts à l’heure. Ma parole ce qu’elles sont bonnes…Mais les morceaux les plus intéressants sont ceux que j’ai ramené.
Entre Caterina qui bouge à merveille de ses hanches, dans sa robe super sexy avec des mecs autour essayant de se frotter à elle, et Alice qui danse dans sa petite jupe serrée faisant remuer sa merveilleuse poitrine dans son petit top sous les regards avides des spectateurs…
Je les rejoint en commençant à danser et Caterina me fait signe en venant danser avec moi. J’ai du mal à me concentrer avec ce corps sublime qui bouge à mes côtés. Je remarque quEnzo tente de danser avec Alice, les yeux exorbités en direction de son décolleté et de ses énormes seins compressés à l’intérieur.
— Allez à mon tour ! S’exclame Antoine en me dégageant d’un coup de hanche et en prenant ma place en face de Caterina.
Furieux, je m’éloigne pendant que Caterina me lance un regard désolé par dessus l’épaule d’Antoine. Ces deux là s’éloignent et je me retrouve à danser avec une amie du lycée. Du coin de lil je vois Enzo qui renonce à draguer Alice (il fait bien, elle semble en avoir marre de tout les mecs qui tentent leur chance et je crains qu’elle ne décide de déchaîner sa maîtrise des arts martiaux sur un jeune innocent…). Beau joueur, il n’est pas vexé et s’éloigne avec un sourire, il fait signe au gars qui gère la musique et ce dernier change de son. Un morceau aux airs latino démarre alors, visiblement Enzo veut réchauffer latmosphère.
Il hèle Caterina en portugais, celle ci lui répond en souriant et il l’arrache au bras d’Antoine au moment ou celui ci la fait tournoyer ! Antoine est furieux et je suis mort de rire.
Caterina et Enzo se mettent alors à danser et ils éclipsent tout le reste de la salle. Enzo pose ses mains sur les larges hanches de Caterina et la plaque d’un coup contre lui cette dernière rougit mais cela ne l’empêche pas de continuer à bouger divinement du cul, faisant rouler ses mappemondes sous sa robe noire. Enzo pose une main sur sa cambrure et frôle audacieusement le haut des fesses de la jeune bombasse. Je crois que la musique c’est de la Kizumba mais bon n’étant pas un expert en la matière, je ne peux l’affirmer. Toutefois les mouvements de jambes et de hanches, lents et sensuels des deux partenaires me laissent penser ça.
C’est alors que je croise le regard d’Alice, son joli visage s’illumine et elle vient vers moi.
— Une petite danse Yanis ? Demande-t-elle avec un sourire charmeur.
— Tu sais bien que je ne suis pas doué pour ça, Répond-je en rigolant.
— Allez ! Ya un début à tout ! Sexclame-t-elle en se collant contre moi.
Bon, après tout lorsque deux magnifiques bonnets D (ou peut être est ce du E ?) se collent contre votre torse vous ne réfléchissez pas quatre ans…Je l’attrape par ses fines hanches et on commence aussi à danser. Contrairement à tout à l’heure avec les autres mecs, elle se donne à fond, bougeant son petit cul dans tout les sens et collant son ventre souple et chaud contre le mien. C’est marrant comme elle est petite et fine (à part son petit derrière bombé et ses énormes loches) je ne l’imaginais pas aussi forte.
J’essaye de regarder par dessus son épaule et en se faisant je m’approche d’elle, elle interprète mal mon geste et colle son visage contre le creux de mon cou, posant sur ma peau quelques baisers brûlants. Moi qui voulais juste voir ce que faisaient les autres, à la place, je me heurte à un mur de regards jaloux, agacés voir hostiles, quelques insultes fusent à mon encontre, discrètes dans le brouhaha ambiant. Je mets quelques secondes avant de comprendre que cela est dû à la présence de ce corps bouillant et tant convoité contre le mien.
Putain ça y est ça me reprend…ce moment ou je me demande pourquoi je repousse Alice alors qu’elle a tout pour elle et est à fond sur moi. Je sais franchement pas, parfois je culpabilise parce que je ne lui donne pas ce qu’elle attend mais ce nest pas de ma faute elle m’attire mais…il manque quelque chose, ce petit quelque chose qui me fait préférer Caterina. Sauf dans certains moments où je suis très prés de céder aux avances d’Alice…un moment comme celui-ci par exemple.
Je baisse les yeux vers la sublime créature dans mes bras et plonge mon regard vers ses fenêtres de l’âme…bon OK vers ses seins…d’habitude elle a la peau laiteuse et lisse mais elle est partie en Afrique du Sud ces vacances (pendant que Caterina était en train de se faire tripoter en Thaïlande…) et elle a bronzé, du coup la peau de ses seins et de son ventre est super bien mise en valeur dans son top blanc éclatant. Et qui semble d’ailleurs à la limite d’éclater au sens propre sous la pression de ses superbes nichons, généreux, fermes et brûlants contre mon torse, bordel j’ai envie de les lui saisir fermement et de placer ma bite toute aussi brûlante entre pour….mais je m’égare.
Je lève les yeux pour voir son visage, ses traits parfaits dans le genre froids, raffinés mais qui s’adoucissent quand elle sourit. Contrairement à Caterina qui conserve des traits ronds et enfantins, Alice, elle, ressemble déjà à une jeune femme avec ses pommettes hautes, ses lèvres pleines et le tout encadré par son épaisse chevelure rousse et bouclée, qui semblent être carrément enflammée à la lumière des projecteurs.
Je croise son regard et ses magnifiques yeux gris ne madressent pas une once de reproche pour le regard de charognard que j’ai jeté ces dix dernières secondes là où vous savez. Il n’y a qu’une lueur de désir qui brille dans ses pupilles. Elle se met sur la pointe des pieds, quêtant peut être un baiser de ma part et sans réfléchir je me penche vers elle….Avant d’écarquiller les yeux en voyant le spectacle offert par Caterina et Enzo derrière elle.
Ces derniers dansent comme si leur vie en dépendait, ils ont comme "emboîtés" leurs jambes, Caterina ayant une de ses cuisses contre l’entrejambe d’Enzo et la jambe d’Enzo se frottant contre celui de Caterina. Le jeune demi-italien la serre contre lui, menaçant de faire sortir ses globes de son décolleté et de son autre main, il attrape sa cuisse enveloppé d’élasthanne transparent.
Il la soulève soudain sous les applaudissement du public et à la joie de tout le monde, la robe de Caterina lui remonte à la limite des fesses. Comme il la tient contre lui par la taille, son derrière si vulgaire se cambre énormément et tout le monde a le plaisir d’admirer le cul de Caterina à son apogée, ce fessier parfait cambré et moulé dans sa robe.
Je bande presque aussitôt….Alice toujours collée contre moi. Cette dernière sent ma bite contre son ventre et suis mon regard. Elle aperçoit les deux autres danseurs au moment précis ou la musique s’arrête. Tout le monde applaudit mais Alice, elle, me lance un regard de pure colère. Je recule d’un pas croyant qu’elle s’apprête à me gifler mais elle se contente de détourner le regard et de déclarer.
— T’es vraiment un con Yanis.
Puis elle s’en va en percutant violemment deux gars à l’entrée du salon qui tentaient de l’aborder. Je reste circonspect quelques secondes puis soupire…je la comprends…mais ce nest pas de ma faute. Je me réconforte en voyant Antoine assit sur une chaise une bouteille à la main qui fixe, effaré, Enzo qui rigole avec Caterina, cette dernière toute rouge après la danse.
Enzo viens me voir avec elle.
— Ça va mon pote ? C’est sympa d’avoir ramener cette ravissante danseuse avec toi ! Déclare-t-il en souriant à Caterina.
— Ooooh merci…j’ai eu un bon partenaire, Répond-elle en rougissant.
— Bref ça te dit de bouger dans la salle à manger ? On va se faire quelque jeux et se bourrer la gueule. Reprend Enzo en me regardant.
— OK mais Caterina n’a pas l’habitude de….
— Si si tinquiète ! Je suis plus une gamine, Minterrompt Caterina en me lançant un clin dil.
Ah ça j’ai remarqué…petite cochonne cachottière va… Nous nous dirigeons alors vers le salon et pendant que Caterina passe devant, Enzo me chuchote tout en matant son gros cul.
— Dis mec…elle est célibataire ta pote ? Me demande-t-il.
— Ouai…enfin Antoine était en bonne passe de sortir avec elle ces derniers temps mais là tu l’a éjecté du jeu pour ce soir… Réponds-je, sans préciser qu’elle mintéresse moi aussi…potentiellement…enfin vous m’avez compris.
— Ah OK parce que au début c’est Alice qui m’a tapé dans lil, comme pour la plupart des mecs ce soir. J’ai demandé à Caterina si elle avait un copain et elle m’a dit que non…donc j’ai tenté ma chance mais je me suis fait recaler méchamment. Bref je me suis replié sur ta pote puis en commençant à danser je me suis rendu compte qu’elle était pas mal roulé elle aussi. D’ailleurs entre nous…Bordel mec t’attend quoi !! Alice a recalé tous les mecs qui l’ont approché et avec toi elle était toute contente. T’as pas vu comment ta foutu la haine à mes potes ? Bouge toi un peu tu peux te la faire !
— Ouais ouais…je vais voir ça. Lui réponds-je.
— Bon allez on va se faire des jeux à boire là, ta Caterina elle mintéresse pas mal. Je pense qu’elle a bien senti quand je bandais…et j’ai cru sentir qu’elle mouillait contre ma cuise ha ha ha.
Il s’en va vers le bar et rejoint Daniel et Caterina qui y discutent. Bon visiblement la soirée est loin d’être fini…
Il est 1 heure du matin. Les deux tiers des invités sont rentrés chez eux, chez les rescapés, une moitié est soit dans en train de dormir, soit de faire un coma éthylique, soit de baiser dans les chambres ou entre les buissons du jardin.
Je suis affalé dans un fauteuil, en train de rigoler bêtement à une blague de Daniel. Autour de nous dans les autres canapés il doit rester quoi ? Une vingtaine de jeunes, la plupart (moi y compris) relativement déchirés.
Caterina, qui était repartie boire un verre (décidément elle aime ça) entre dans la pièce en titubant et en gloussant et se dirige vers Alice.
— Ho… Alicounnette ! Accompagne moi dans la salle de bain me refaire une beauté, mon maquillage part et les escaliers bougent trop ha ha.
Alice, qui est assisse pas loin et qui tire un peu la tronche (à cause de moi) depuis 3 heures, la regarde de bas en haut et lui répond sèchement.
— C’est ça ouais, bah t’avais qu’à pas te tartiner la gueule de maquillage espèce d’ivrogne. T’as qu’à demander à Yanis, je suis sur que lui il se fera un plaisir de t’accompagner ! Et je t’ai dis de ne pas m’appeler comme ça.
— Oh t’es pas drôle Alicounette ! Répond Caterina en riant, elle se dirige ensuite vers moi et trébuche seffondrant sur notre fauteuil, le bassin sur les genoux de Daniel et les seins sur les miens. Daniel ravi, me lance un sourire goguenard puis fait mine d’être mit K.O par l’alcool et pique du nez. C’est à dire qu’il s’effondre sur Caterina et plaque son visage et ses mains contre son derrière rebondi. Caterina fronce les sourcils dans sa direction mais s’en désintéresse et me demande en levant ses yeux de biches vers moi.
— Tu m’accompagne pour…
— Oui, oui grouille, Réponds-je en me levant.
"Dépêche-toi de virer tes seins de ma bite avant que tu sentes un truc dur tasticoter le téton… " Me dis je intérieurement.
Elle me suit, toujours titubante dans le salon, maintenant désert et je lui fais signe de monter les escaliers (règle numéro 1 dans les escaliers, la fille passe d’abord pour que le mec puisse la…rattraper si elle tombe bien évidemment ^^)
Elle hésite, puis retire ses talons. Soudainement, sa démarche est beaucoup plus assurée. En fait elle n’est pas si bourrée que ça…
Elle monte rapidement pendant que je la suis, me penchant en avant pour voir sous sa robe. On entre dans la salle de bain et je referme la porte derrière moi.
Caterina sort sa trousse de maquillage de son sac à main et se place face au miroir se penchant, me dévoilant à la fois les rondeurs de sa croupe tendue vers moi et le reflet de ses lourds seins dans le miroir. Merde, elle m’excite énormément là…Elle commence à se maquiller, assez maladroitement, sans remarquer mon émoi.
— Je me demande ce qu’elle a Alice, franchement…
— Euh…C’est plus ou moins de ma faute. Répond-je en me dandinant, gêné.
Elle m’interroge du regard dans le miroir.
— Je l’ai repoussé plus tôt, mais j’ai l’intention de m’excuser de tout à l’heure !
— Mais pourquoi t’as fait ça ? Tu sais bien quelle sintéresse à toi depuis un moment maintenant…Me demande-t-elle en se retournant vers moi et en papillonnant de ses grands yeux.
Soudain, je n’y tiens plus, échauffé par l’alcool et surtout par cette bombe sexuelle, je m’approche d’elle et avec ma main, j’essuie le rouge à lèvre qu’elle s’est mit en trop autour de ses lèvres pulpeuses.
— Ouais mais moi c’est quelqu’un d’autre qui mintéresse…
Je l’embrasse alors.
MAIS WAW depuis le temps que je rêvais de faire ça, ça dépasse tout ce que j’imaginais ! Ses lèvres sont d’une douceur extraordinaire et sa bouche semble faite pour être embrassée (et pour sucer éventuellement).
Elle reste immobile quelques secondes puis répond au baiser, touchant ma langue avec la sienne.
Je l’attrape d’un coup et la soulève, elle entoure ma taille avec ses jambes parfaites et je me dirige vers le miroir puis pose ses fesses sur le lavabo manquant de le casser. Je me place entre ses cuisses, les caressant puis je colle mon bassin contre le sien. Elle a un grognement d’étonnement lorsqu’elle sent ma verge tendue. On continue à s’embrasser fougueusement quelques secondes et alors que je plonge une de mes main dans ses cheveux et l’autre dans son décolleté, cette dernière me repousse soudain. La scène n’aura duré que 20 misérables secondes.
— Attend, attend…Dit-elle en reprenant son souffle et en détournant le regard, toute rouge.
— Quoi ? Lui demandais-je impatient.
— Non rien vas-y déchire moi tout les orifices je suis toute à toi…
Ça c’est ce que j’aurais aimé entendre.
En fait sa réponse ressemble plutôt à…
— Je suis désolé Yanis, je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, c’est l’alcool et t’es mon meilleur ami et…Répond-elle cherchant ses mots.
Je recule d’un pas en la jaugeant du regard. J’ai envie de lui dire d’arrêter ses conneries, qu’elle vient après tout de léchouiller toute l’intérieur de ma bouche.
Mais bon. Je sais comment ça finira si je dis ça, ou bien peut être que je me dégonfle sur le coup.
— Non c’est moi désolé haha ! Je ne sais pas ce qui m’a pris ! J’ai trop bu la, et quand je vois une jolie fille je ne peux pas m’en empêcher ! Réponds-je avec un clin dil.
Dans ma tête ce nest pas crédible mais Caterina naïve, ne sent pas le trouble dans ma voix. Son visage s’éclaire.
— Ah d’accord, oui c’est normal, la soirée tout ça haha, donc tout va bien.
— Ouais pas de problème retournons avec les autres !
Elle me serre rapidement dans ses bras ravie d’avoir toujours son meilleur pote puis s’en va joyeusement. Elle est toujours bourrée mais l’expérience qui vient d’avoir lieu m’a pour ma part complètement ramené sur terre. Je redescends rapidement.
Juste avant d’entrer dans le salon elle me regarde avec des gros yeux puis sort un mouchoir de son sac.
— T’as du rouge à lèvre autour de la bouche !
— Et alors ? Réponds-je en m’essuyant.
— Ba je ne veux pas que Enzo…Euh que les autres croit qu’on s’est…Se rattrape-t-elle après sa bourde.
Elle tourne les talons (qu’elle a remis) en rougissant et entre dans le salon. Antoine lui fait aussitôt signe de venir s’asseoir à côté de lui et elle se dirige vers lui….mais en regardant Enzo juste à côté, elle s’assoit entre les deux et Antoine réussit à lui passer rapidement un bras autour de ses épaules nues. Maintenant c’est entre eux que ça se passe, je suis hors jeu…pour l’instant.
Nous reprenons les festivités, discutant, quelques uns dansant, et la majorité buvant. Un type veut faire un action ou vérité et Caterina rougit, je suis le seul à comprendre pourquoi lorsque je repense à la fameuse vidéo…
Je jette un regard à lhéroïne de la vidéo en question et croise le regard d’Antoine désespéré. A ses côtés Caterina n’a d’yeux que pour Enzo qui est penché vers elle, une main posée sur sa cuisse galbée, ignorant totalement le bras d’Antoine autour de Caterina.
Ce dernier tente alors une dernière feinte.
— He Caterina on na jamais fini notre massage !
Elle le regarde, distraite mais avant qu’elle puisse répondre, Enzo rebondit sur le sujet.
— En parlant de massage j’en fais d’excellents !
La jeune fille se reconcentre sur lui et Antoine, vaincu, soupire. Enzo se met à parler à Caterina en portugais à voix basse, se penchant pour lui parler dans l’oreille, sa bouche tout près de son cou, celle ci rougit puis ses yeux s’illuminent.
Bon c’est pas que tout ça m’ennuie mais ma vessie victime de la bière mappelle à nouveau, je me lève et monte à l’étage. Une minute plus tard je ressors des chiottes et je croise un type, accoudé à la rambarde de l’escalier qui regarde en bas. Je suis son regard et voit Caterina à l’entrée du salon suivie d’Enzo, suivie de très près d’ailleurs.
— Vous allez où !! Demande la voix de Daniel en provenance du salon.
— Enzo veut me faire un massage ! Il a dit qu’il savait très bien se servir de ses doigts, Répond Caterina en souriant, naïve et un peu conne de ne pas avoir compris le double sens de la phrase. Elle est encore plus étonnée quand les gens éclatent de rire dans le salon. " Bah quoi, qu’est ce que j’ai dit ??"
— C’est rien laisse, viens par là beauté… S’exclame Enzo en la tirant par la main en se dirigeant vers l’escalier.
Le mec dans l’escalier me lance un clin dil et me lâche avant de descendre dans l’escalier.
— J’en connais une qui va s’en prendre une dans le fion…Enzo adore ça et je sais de quoi je parle, j’ai pas pu marcher droit pendant 2 jours après ha ha ha ha.
Hein ?? Ai-je mal entendu ? Je ne savais pas quEnzo était bisexuel. Monsieur le séducteur joue donc sur tous les fronts…Je range l’information dans un coin de mon esprit au cas où elle me serait utile plus tard.
Je vous calme tout de suite aucune idée de plan à 3 avec Enzo et Caterina ne me passe par la tête, moi mon truc c’est les filles.
Je me cache rapidement dans l’ombre pendant que Caterina et Enzo monte dans l’escalier. C’est alors qu’une idée me vient à l’esprit. Je me précipite dans la chambre d’Enzo, et je m’enferme dans l’armoire, jubilant intérieurement…
Jentends des pas…des gloussements et puis le bruit d’une porte qui s’ouvre, se referme et qu’on verrouille….
…
La porte de la pièce dà côté.
Merde.