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L'héritage de Franck ou Histoire de Famille. – Chapitre 25




Alain avait tout raconté à Marc, l’idée lui était venue après l’avoir croisé dans l’immeuble.

–    Bonjour voisin, vous n’êtes pas accompagné ce soir ?

Avait-il dit à Marc en attendant l’ascenseur.

–    Et non, mon amie ne vient pas aujourd’hui, mais je repars dans une petite heure pour une autre dame tout aussi prévenante.

–    Aussi douée que votre amie ? Et aussi délurée ?

Marc lui avait alors demandé ce qui lui avait laissé croire que Chantal était aussi « débrouillarde » Alain lui répondit que si ce soir il ne rentrait pas trop tard, il pouvait venir le voir pour en discuter ensemble. Marc n’avait pas répondu à cette invitation, mais sa curiosité avait été quelque peu excitée.

Il ne savait pas pourquoi il avait dit qu’il devait repartir voir une autre dame à ce voisin un peu curieux. Il voulait certainement faire le coq, frimer un peu, mais il s’en voulait maintenant d’avoir menti, car bien entendu, tout cela était faux.

En rentrant chez lui, il prit une douche se changea, puis décida de monter chez Alain.

–    Tiens, déjà revenu ?

Lui dit son hôte en le découvrant sur le palier de sa porte.

–    Oui, enfin non, cela est reporté à plus tard.

Alain l’avait invité à entrer en lui offrant un grand sourire qui montrait qu’il n’était pas dupe. Ils prirent l’apéritif et Alain commença à lui raconter comment il avait invité Chantal à son appartement et ce qu’ils y avaient fait. Il racontait tout à Marc et ce dernier se montrait très attentif et posait de nombreuses questions pour avoir le maximum de détail.

–    On dirait bien que cela vous excite.

Lui dit Alain face à ce flux de questions et aussi les commentaires que Marc faisait à chaque fois.

–    Oui, vous aussi je présume.

Alain éclata de rire sans répondre. Il se leva de son fauteuil, déboutonna son pantalon et le laissa tomber sur ses jambes. Marc fut surpris par ce geste, mais chercha à ne pas le laisser paraître. Il regarda le caleçon de son hôte et devina sans problème que le sexe d’Alain avait une belle érection.

–    En effet !

Dit-il en félicitant de la tête ce qu’Alain lui montrait.

Alain se déshabilla entièrement et vint s’asseoir à côtés de Marc sur le canapé.

–    A vous de me prouver que mon récit vous plait.

Dit-il en riant.

Marc se leva et sans rien dire se mit nu à son tour.

Il reprit ensuite sa place à côté d’Alain et commença à lui parler de ce que lui il faisait avec Chantal.

Alain l’écoutait avec attention tout en se masturbant, puis, il se décida à prendre la main de Marc et la posa sur son sexe. Ce dernier qui n’avait rien contre ce style de jeux commença à le branler. Alain voyant son invité aussi bien disposé s’occupa de la bite de Marc.

Lors de cette soirée ils délirèrent sur Chantal tout en se caressant et même en se suçant mutuellement.  Quand enfin Marc rentra chez lui, ils se promirent de nombreux jeux ensemble, avec ou sans Chantal.

Le lendemain, Marc raconta sa soirée à Antoine.

L’idée ne lui ai pas tout de suite venue, mais quelques jours après, Antoine appela Marc en lui disant qu’il avait peut-être la solution pour que Charlotte lui tombe dans les bras, ou plus honnêtement se couche dans son lit. L’idée est assez simple, faire en sorte que le nouvel ami de Marc invite Chantal pour un weekend complet chez lui ou ailleurs, à Marc de faire en sorte qu’elle accepte si jamais elle ne voulait pas le faire, puis Antoine inviterait Charlotte chez lui, sa mère étant absente, elle devrait accepter sans problème.

–    Tu viens me voir le dimanche matin, Charlotte ne voudra pas être vue par toi, je lui dirais de se cacher dans la pièce voisine du salon.

Marc écoutait Antoine, mais ne voyais pas encore comment il allait faire pour qu’elle s’offre à lui spontanément.

–    De là où elle sera, elle pourra nous entendre et nous ferons en sorte de faire germer la petite graine que j’ai déjà déposé dans sa tête, celle de devenir une experte au lit pour mieux me satisfaire  et orienter la solution vers toi.

Marc écouta la suite du plan, mais le trouver un peu complexe et n’y croyait pas du tout.

–    Pas grave si cela ne marche pas, nous en chercherons un autre.

Antoine relativisait l’échec possible, mais était certain que cela fonctionnerait.

Quand Marc proposa d’inviter Chantal tout un weekend, il était ravi de l’idée et amusait du jeu que Marc lui avait détaillé en détail.

–    Et moi, la petite charlotte, je pourrais me la faire aussi.

–    Euh, non, non, elle, c’est chasse-gardée

Marc se reprocha son indiscrétion, mais heureusement pour lui, Alain n’insista pas.

Marc n’était pas censé être informé de l’invitation à ce weekend avec Alain et se demandait comment il pourrait lui faire accepter cette invitation au cas où elle la refuserait.  Il fut un peu rassuré quand Alain lui a dit qu’elle avait accepté. Un peu rassuré, mais un peu jaloux aussi qu’elle accepte si facilement de partir avec un autre que lui.

Ce qu’il ignorait c’est que lorsqu’il lui avait proposé de partir un weekend complet dans sa maison de Campagne, Alain avait dans un premier temps essuyait un refus, mais il avait su trouvé les bons arguments pour la faire changer d’avis.

Marc lui avait dit à quelle heure, elle devait arriver chez lui, Alain avait donc fait en sorte de la croiser dans l’ascenseur et dans la cabine il lui avait fait sa proposition qu’elle avait refusée.

–    Oui, je comprends ton refus tu as peur que ton ami ne veuille pas, mais si personne ne lui dit, comment veux-tu qu’il le sache après, si tu veux, je peux aller le voir et lui demander ce qu’il en pense.

–    Non, ne fait pas cela

–    Mais si, je suis certain qu’il sera ravi de discuter avec moi et je saurais le convaincre de te laisser venir avec moi.

–    Non, non, c’est peut-être moi qui ne veux pas partir avec toi, tout simplement.

–     Tu ne veux plus me voir ?

–    Oui, j’aimerais que cela s’arrête là.

–    Mais je vais être triste et chaque fois que je vais le croiser, je ne pourrais m’empêcher de penser à toi

Il prit un air triste et s’approcha d’elle pour poser la paume de sa main sur sa joue.

–    J’espère que ma trop grande mélancolie ne me fera pas devenir trop bavard

Un grand sourire se dessina sur sa joue.

–    Je serai bien capable de lui raconter involontairement l’objet de ma tristesse.

Il approcha sa bouche des lèvres de Chantal. Elle comprit qu’elle ne pouvait refuser l’invitation ou alors elle devait tout raconter à Marc. Elle hésita, mais finalement s’approcha d’Alain et lui offrit le baiser qu’il attendait.

La porte se referma et l’ascenseur emmena les deux « tourtereaux » jusqu’à l’étage d’Alain. Quand la porte s’ouvrit à nouveau, il prit Chantal par la main pour l’inviter à sortir, elle refusa.

–    Tu me veux triste ?

–    Mais Marc m’attend.

–    Appelle-le et dis-lui que tu seras un peu en retard.

Elle se résigna et composa le numéro de Marc.

Une heure plus tard, alors qu’elle sonnait à la porte de Marc, celui-ci lui ouvrait en répondant en même temps au téléphone.

–    Parfait, voilà une excellente nouvelle.

Chantal ignorait, bien entendu, que Marc était au téléphone avec Alain et que celui-ci venait de lui confirmer qu’il partirait bien dès samedi matin en weekend avec Chantal.

L’affaire était dans le sac et si Antoine savait qu’il n’aurait aucun mal à faire venir Charlotte chez lui, cela fut encore plus facile qu’il ne l’aurait cru. En effet, quand sa mère lui a dit qu’elle ne serait pas à la maison ce weekend, Charlotte appela dès qu’elle le put Antoine.

–    Je ne te dérange pas ?

–    Jamais ma petite Charlotte.

–    Tu as quelque chose de prévu ce weekend ?

–    Euh, non rien de particulier

–    Cela te dirait de venir à la maison, nous y serons que tous les deux.

–    Non, je ne pense pas.

Charlotte fut surprise de sa réponse, mais avant même qu’elle puisse lui en demander la raison, il ajouta :

–    Car ce serait bien mieux si tu venais chez moi

–    GÉNIAL !!!

Cria-t-elle, rassurée. Elle avait en effet cru dans un premier temps qu’il n’avait plus envie de la voir.

Le samedi matin, Alain devait rejoindre Chantal au parking de la gare, elle ne voulait pas qu’il connaisse son adresse et avait trop peur de croiser Marc dans l’ascenseur pour rejoindre cet amant du weekend chez lui. A peine avait-elle quitté son domicile que sa fille avait envoyé un texto à Antoine.

–    Seule, quand tu veux !

Antoine laissa passer une dizaine de minutes avant de répondre.

–    J’arrive !!!

Alain avait lui aussi envoyé un texto, mais à destination de Marc pour lui indiquer que son amie venait d’arriver au parking. Le plan était maintenant en marche et il se demandait s’il était vraiment nécessaire de faire un truc aussi compliqué.

Quand charlotte ouvrit la porte à Antoine, ce dernier pris un air déçu. Il avait un peu exagéré la grimace pour qu’elle y lise sans problème sa déception. En effet, elle avait mis un haut en soie jaune à fine bretelle et un jean. Le haut était tolérable, mais le jean, est-ce vraiment la tenue pour sortir avec son amant ?

–    Bonjour, qu’est-ce qu’il y a ?

Demanda-t-elle inquiète en voyant son air.

–    Rien, rien

–    Si je vois bien que tu as l’air déçu.

–    Non ce n’est pas grave !

–    Si, dis-moi !

–    Je suis simplement un peu surpris, en fait je sais qu’un jean peut se faire très féminin et que le tien met à merveille tes formes en valeurs, mais

–    Désolé, je vais me changer.

–    Non ce n’est rien

–    Si si.

Elle le fit entrée l’invita à s’asseoir dans le salon et couru vers sa chambre.

Antoine en la voyant en pantalon s’est dit que ce serait une bonne idée de la mettre en faute. Elle se sentirait coupable et voudrait se racheter cela accentuerait aussi son impression de ne pas être à la hauteur pour lui.

Quelques minutes après, elle est revenue habillée, toujours de son haut jaune et d’une petite jupe noire. Elle avait gainé ses jambes de bas noirs et avait à la main un petit sac.

–    J’ai prévu un peu de change pour ce weekend. Ma tenue te convient mieux ?

–    Oui, mais tu n’étais pas obligée de te changer.

Il s’approcha d’elle, posa un baiser sur son front et laissa sa main se glisser sous son top jaune. Comme il l’imaginait, elle n’avait pas de soutien-gorge.

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