Résumé de lépisode 27

-Quest-ce que je me branle, Évelyne, dit Louise. Je nen peux plus je sens que bientôt je vais lavoir regarde moi entre les jambes est-ce que tu vois ce que je fais ? Cest sale, dégoûtant, mais cest dautant meilleurje me toucheregardefaisouioui lune devant lautre comme des garces nous allons jouir comme des garces

    Épisode 28

-Louise LouiseJe le sens aussije ne savais pas que ça pouvait être ainsi je le ferai encoresouvent parce que jaime ce que vous venez de mapprendrequelles sensationscomment pouvais-je ignorer cela stupide que jétais

Elles râlèrent ensemble, exactement au même moment, sans se quitter du regard, en proie au plaisir qui sunifiait à la folle sarabande de leurs doigts. Elles navaient même pas envie de rabattre leurs jupes et éprouvaient encore des sensations à rester là, les ventres nus, les poils mouillés de foutre.

-Vous le ferez encore ? dit Louise lorsquelles furent quelque peu apaisées. Vous voyez que cest délicieux de se faire ainsi, à soi-même, sans le souci de qui que ce soitIl ne faut pas chercher loinOn a cinq doigts à chaque main

-Vous mavez appris quelque choseJen suis honteusemais cétait bonje crois que souvent jeEmbrassez-moi, Louise, vous êtes mon amieRendez-moi aussi perverse que vous lêtesdites – moi et faites-moi tout ce que vous connaissez

Du coup Évelyne accepta de se déshabiller complètement dans la cuisine. De son côté Louise fit de même. Elles se contemplèrent, eurent une grande joie à se regarder, à examiner leurs poitrines fortes, leurs ventres ronds, ponctués dune toison pareillement sombre. Instinctivement elles promenèrent leurs mains sur leurs nudités grasses, caressèrent leurs tétins encore excitées, se touchèrent aux hanches et aux fesses. Puis elles se serrèrent lune contre lautre, sembrassèrent passionnément sur la bouche.

-Je voudrais déjà recommencer, dit Évelyne.

Moi, aussi, je répondis Louise. Comme nous sommes. Toutes nues, ici, dans cette cuisine, deboutseins contre seinsTenez je me prends le con des deux mainsles cuisses bien écartéesOh jen ai besoincest bonles vilaines manières la même poseVous aimez, nest-ce pas ?

Évelyne avait la tête baissée et regardait son sexe quelle manipulait avec ardeur. Dune main elles se masturbaient et de lautre elles se touchaient les fesses, les pinçaient, les écartaient pour atteindre lanus qui était également en effervescence. Elles sembrassaient, écrasaient mutuellement leurs poitrines, sentre frottaient les tétins dressés.

-Regardez ça, dit Louise en sécartant de sa patronne. Elle plaça un de ses pieds sur une chaise, joua de la mandoline. Ça me procure un plaisir fou de le faire devant vous, ajouta-t-elle. Et je nai aucune honte de la joie rien que de la joie

De son côté, lil luisant, Évelyne sassit à même le carrelage, face à Louise. Les genoux levés, les cuisses très écartées, elle exhiba sa fente dans laquelle sagitait son doigt avec une vélocité croissante. Ce nétait plus une passionnette entre les deux femmes. Elles y allaient presque avec sauvagerie, en proie à une luxure très personnelle, mais sabreuvant du regard à leur vice solitaire.

-Que cest bon de se le faire soi-même, gémit Évelyne. Être une femme respectable mais en secret sadonner à ce vice. Cest adorable Jaime ma fente quand je la touche Je maime tout à fait, des pieds à la tête. Je voudrais membrasser partout pour me sentir heureuse et amoureuse

-Moi aussi je suis amoureuse de moi-même, râla Louise. Le faire toujours le fairechaque jourà nimporte quel moment, dans nimporte quel endroit Mais je veux vous apprendre davantage encore Vous verrez vous ne vous ennuierez plus jamaisJe serai près de vous et vous ferez nimporte ce que vous aurez envie de me demander où dexiger

Cet évènement nempêcha pas les deux femmes de soccuper du ménage. Elles furent même plus actives que dhabitude, les rapports de patronne à servante ayant complètement changé. Mais en travaillant elles ne pouvaient réprimer lenvi quelles avaient de parler encore de ce qui les tenait tant à cur. Cétait surtout Louise qui était en veine de confidence.

-Quand je suis arrivée dans cette maison, dit-elle, quand je vous ai vue jai cru que nous deviendrions très vite des amies. Cela peut paraître prétentieux car je ne suis en fait quune servante

-Ne dites pas ça, Louise plus maintenantNous sommes en effet devenues des amies très intimesmais continuez, je vous en prie

— Pendant que vous minterrogiez sur mes antécédents je vous examinais, poursuivit Louise. Votre visage si avenant, cette expression à la fois douce et sensuelle. Je regardais vos lèvres rouges et épaisses, vos yeux sombres mais pleins déclat, vos cheveux bruns Vous aviez des expressions très vives avec parfois un peu de mélancolie qui me touchait et éveillait lenvie de me rapprocher de vous et de vous consoler de je ne savais pas de quoiJavais limpression que vous nétiez pas heureuse et quil vous manquait quelque bonheurMais laspect de votre corps, replet mais non sans élégance, minspirait dautres pensées encore. Je devinais la forme de vos seins ronds. Je regardais la chair nue de vos bras, la longueur de vos jambes aux mollets bien faits. Jaime regarder une femme telle que vous. Sa vue éveille ma propre sensualitéHélas, jusquaujourdhui vous êtes restée hors datteinte. Je nai pu enfin réaliser un de mes désirs que ce matin

Tout au long de ces semaines jai ardé damour pour vous. Un amour sans réponse, sans contrepartie. Javais beau vous regarder avec langueur, vous ne compreniez pas le désir que javais de vousJe me suis, et fréquemment, satisfaite seule. Mais ici, près de vous, ce fut chaque fois pour vous que je me caressais et me masturbais. Mon corps nexistait quen fonction de vous.

-Vous me faite une véritable déclaration damour, fit Évelyne. Je trouve la chose très agréablecest comme une douce musiqueet surtout venant de vous, une femme qui a mon âge, les mêmes attraits physiques le même désir de dévergondage secret, que nous sommes seules à connaître et à pratiquer. En peu de temps jai beaucoup appris

Évelyne se rendit dans sa chambre à coucher. Les tentures étaient fermées, le lit encore défait, et il y avait une douce pénombre propice. Louise la suivit, regarda sa patronne immobile dans le fond de la pièce, le large lit entre elles. Dune voix chevrotante Évelyne lui demanda de fermer la porte. Ce quelle fit immédiatement.

-Jai envie, Louise, fit Évelyne. Je trouve que cette pénombre est si favorable au plaisir, à des choses éhontées et coupables

-Nous sommes bien, dit Louise en laissant tomber son peignoir. Jai envie dêtre nue voyer.

Sans hésiter, Évelyne fit aussi glisser son vêtement dintérieur. Elle eut la sensation de commettre une action coupable ce qui fit venir le rouge à ses joues. Elle trembla sur ses jambes.

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