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Mélanie, étudiante à Bordeaux – Chapitre 37




Tom s’agenouilla derrière elle et retira doucement la main de Mélanie de l’anus qui resta ouvert, obscène bouche avide d’accueillir à nouveau un membre viril. Au lieu de quoi il enfonça lentement quatre doigts joints, les poussant peu à peu, les faisant tourner pour habituer la jeune femme à cette nouvelle intrusion. Puis il glissa le pouce entre les autres doigts et entreprit de s’enfoncer encore plus loin. Bien aidé par le lubrifiant spécial, il poussa malgré la résistance de plus en plus grande des muscles anaux distendus.

Mélanie poussa un cri aigu quand toute la main disparut dans ses reins. Le corps magnifique de la blonde se cambra et frémit, mais elle n’essaya pas de s’échapper, acceptant la douloureuse intromission. Tom ressortit entièrement, observa l’anus obscènement béant sur les muqueuses rouges, et enfonça derechef sa main luisante de lubrifiant.

Mélanie hoqueta quand il replia ses doigts et s’enfonça presque jusqu’au coude, distendant les muscles anaux de son avant-bras conséquent. Il entama un lent va-et-vient, ressortant complètement pour forcer à chaque fois les reins de son poing, indifférent à la plainte continue qui échappait à la jeune femme. Les yeux clos, bouche ouverte sur un cri mêlé de halètements oppressés, elle fut soudain emportée par un orgasme dévastateur qui la fit presque disjoncter.

Retombant sur terre, la jolie blonde reprit son souffle difficilement, douloureusement consciente de la dilatation hors norme qu’elle subissait ; se redressant, elle aperçut son ventre déformé au niveau du nombril par le poing de Tom. Celui-ci recula et sortit précautionneusement son avant-bras de l’anus de Mélanie, qui se sentit tout d’un coup vide.

Reviens, par pitié, démolis mon cul !

You want more ?

Destroy my ass, wreck me, please… Aaaah ! Mon Dieu… C’est dément. Ah, pas si loin…

Tom avait bien compris ce que lui demandait la jolie Française ; il la pilonnait sans pitié, démolissant ses reins en plongeant jusqu’au coude, ressortant complètement puis donnant un coup de poing au centre du cratère rouge des muqueuses abondamment lubrifiées. Celles-ci n’opposaient plus guère de résistance et s’ouvraient encore et encore pour accueillir le gigantesque envahisseur.

Mélanie pleurait et vagissait, mais restait offerte, tremblant de tout son corps sous l’assaut bestial. Un nouvel orgasme s’approcha. Elle empoigna ses mamelons percés et les tordit cruellement avant de s’écrouler, les yeux révulsés, sur un dernier hurlement aigu.

Quand elle reprit ses esprits, une bonne minute plus tard, Tom la sodomisait allègrement de puissants coups de boutoir, fermement agrippé à ses hanches. Il se répandit peu après en claquant les fesses de son amante. Il se retira en soufflant, Mélanie restant prostrée, à bout de force.

Freddy la laissa se reposer puis l’aida à aller sous la douche ; la jeune femme avait mal partout et savait aussi que ce serait bien pire le lendemain, quand ses muscles intimes trop sollicités se rappelleraient à elle. Il lui servit du thé et accepta alors d’en venir à ce qui avait conduit Mélanie chez lui.

Don est à Prague pour tourner chez XLEGAL. Un des patrons est français ; il s’appelle Nick Hafayst.

Tu le connais ?

Eh, Freddy il connaît tout le monde.

Tu crois que je pourrais le rencontrer ? Avec ma copine ?

Tu as une idée, toi ! Je te connais assez, ma zolie petite…

J’ai pensé essayer un truc : mettre Kath en situation dans un film, et que Don la voie entourée de hardeurs prêts à la sauter. Pour lui montrer qu’elle n’est pas inaccessible, qu’il doit leur laisser une chance de s’aimer. Qu’en penses-tu ?

Ecco ! J’en pense qu’il ne faut pas que ta copine se brûle les ailes. Toi, tu es solide ; je te connais : tu peux tourner avec les hardeurs de Nick, tu vas les épuiser tous. Mais elle, je ne sais pas comment elle réagira, entourée de types montés comme des ânes, alors j’ai peur pour elle. Elle connaît quoi de toi ? Elle sait que tu es percée et tatouée, que tu appartiens à Thomas ?

Non, elle ne sait rien de tout ça, reconnut Mélanie en fronçant les sourcils. Je crois qu’il va falloir une sérieuse explication de texte.

* * *

Le lendemain, après une journée de cours très calme, Mélanie entraîna sa copine dans le bar habituel. Kath observa la jolie blonde s’asseoir en grimaçant et s’en étonna ouvertement :

Dis donc, tu es blessée ? Depuis ce matin, tu te déplaces et tu t’assois comme une mamie. Tu t’es pété le coccyx ?

« Je ne peux quand même pas lui expliquer que hier soir, je me suis fait fister le cul jusqu’au coude par un culturiste black, si ? » se dit Mélanie en faisant la moue.

Je… j’ai fait des folies de mon corps cette nuit, et j’en paie le prix aujourd’hui.

Mais… Thomas est à Paris, non ?

Oui. Disons que nous sommes un couple moderne. Ne fais pas cette tête, s’il te plaît. Je ne l’ai pas trompé : il était au courant et m’a donné son accord sous condition.

Il… Si je comprends bien, tu lui as demandé son autorisation avant de… Et c’est quoi, les conditions ?

Tu veux vraiment le savoir ? Je ne sais plus ce que je dois te dire, Kath, car si on veut faire quelque chose pour Don, il faut que je t’explique plein de choses.

Tu me fais peur, Mél… Allez, accouche !

« Bon, ça va pas être simple, cette histoire. Ma cop’ est sur les nerfs depuis plusieurs jours ; elle va exploser si je lui donne l’impression de la mener en bateau. Sans compter le risque qu’elle me rejette si elle a honte de moi… »

Bon. Comment tu crois que j’ai connu Don, pour commencer ?

Par ton beau-père, non ?

Admettons. Mon beau-père est ami de vingt ans avec Freddy Sirocco.

Freddy, tu veux dire… LE Freddy ? L’acteur italien ?

Oui. Et Don est un ami et collègue de Freddy. Je suis allée chez lui hier soir pour savoir ce que fait Don et avoir une idée. La suite ne va pas te plaire, Kath.

Laisse-moi deviner ; tu as couché avec Freddy ? Tu as trompé ton mec ?

N’embrouille pas tout. Les réponses sont oui et non. Oui, j’ai couché avec Freddy ; non, je n’ai pas trompé mon mec, comme tu dis.

Tu as couché avec LE Freddy ? Ça alors !

Eh, tu as bien couché avec Don ! Il est moins connu, certes, mais sa bite n’a rien à envier à celle de l’Italien. Si tu veux savoir, quand je suis arrivée il y avait deux Blacks américains avec lui. Deux hardeurs. Ils m’ont baisée tous les trois, et jamais de manière conventionnelle, comme on dit dans la bonne société.

Ils t’ont en… sodo…

Oui. Me dis pas que Don te le faisait jamais.

Ben non, je ne suis pas très chaude pour faire ça ; en plus avec son poteau…

Putain, Don est si timide que ça ? Ou alors c’est de l’amour, je ne sais pas.

Tu crois que c’est pour ça qu’il est parti ? s’inquiéta la jolie rousse. Parce que c’est idiot : je veux bien qu’il me prenne par là si c’est ce qu’il aime. Pourvu qu’il revienne…

Elles burent un moment sans rien dire, réfléchissant chacune dans son coin à ce qu’elles avaient appris. Ce fut la petite Irlandaise qui rompit le silence en premier.

Bon, tu as vu ton copain et ses amis, vous avez fait des galipettes tous les quatre… Et quoi ? Tu as dit que tu allais m’expliquer plein de choses qui n’allaient pas me plaire. Vas-y, tout de suite. S’il te plaît.

OK. Tu tiens à Don ? Tu es prête à mettre ta carrière en danger pour lui ?

Oui, et oui. Mais je ne ferai rien d’illégal, bien sûr. Je n’ai pas embrassé une carrière dans la magistrature pour rien.

Je ne te propose rien d’illégal. Juste de te mettre sur un pied d’égalité avec Don.

Tu me proposes de…

Oui. De tourner dans un film porno chez XLEGAL, à Prague.

J’ai bien cru que ma copine allait disjoncter. Bouche ouverte, yeux écarquillés, et une rougeur intense envahissant son visage, du cou au bout des oreilles, faisant ressortir encore plus ses innombrables taches de rousseur. Longtemps figée, elle a enfin retrouvé l’usage de ses poumons, déglutissant à répétition.

Deux mojitos, please ! Mon amie en a grand besoin ! commanda Mélanie en riant. Bon, remets-toi ; je sais que c’est dur, mais tu ne tourneras pas vraiment puisque Don te verra et t’emportera au loin sur son blanc destrier. Qu’en dis-tu ?

J’en dis que tu es folle, croassa Kath. Complètement crazy !

Ouais, merci, je le savais déjà.

Mais tu seras là ? Tu tourneras aussi, non ?

Hélas non, je ne peux pas : j’ai des marques trop reconnaissables, s’il doit y avoir une enquête de moralité un jour.

Hein ? Tu as quoi ?

Si je te le dis, tu ne vas pas me croire. Si je te le montre, tu me traiteras de folle.

C’est déjà fait, objecta-t-elle, l’air dubitatif.

Pas faux. J’ai trois tatouages, pubis et chaque biceps, assez hauts pour être masqués sous un chemisier.

Le pubis ? Tu… tu te rases ?

Non, je suis épilée définitivement.

Oh ! Tu as quoi, comme tatoo ?

Mél souleva la manche gauche de mon chemisier tout en pivotant pour qu’elle voie bien.

32 ? Pourquoi 32 ? s’étonna ma copine.

Je suis inscrite sur un registre français sous ce nombre, c’est tout.

Dis donc, faut te tirer les vers du nez, aujourd’hui ! C’est quoi, ce registre ?

Tu veux vraiment savoir ! En réalité, je suis EF 32, esclave femelle n° 32. Et sur mon pubis, il y a marqué « ESCLAVE 32 ».

À nouveau Kath se figea, bouche ouverte, cherchant manifestement à trouver un sens caché à ce que son amie venait de lui dire.

Et… et c’est tout ? Tu as d’autres marques ?

Des piercings. Deux tunnels d’un centimètre aux grandes lèvres, un à chaque sein, stretché à 5 millimètres, la langue. J’ai fait percer mon clito il y a à peine deux mois, comme cadeau d’anniversaire pour Thomas.

Putain… Je confirme, tu es bel et bien folle !

Je te l’avais dit.

Je ne comprends pas comment tu peux être aussi joyeuse tout en portant ces fucking marques d’infamie ! Mél, tu es super intelligente, bosseuse, fonceuse, et… et… Comment tu as pu accepter ça ?

Simplement par amour, Kath. Je suis heureuse avec Thomas comme jamais je ne l’aurais rêvé. Ces marques ne sont que le symbole de mon amour, de notre amour. Paradoxalement, je suis libre comme je ne l’ai jamais été auparavant.

Tu pourras me montrer ? Bien sûr, si tu ne veux pas…

Tu as le temps ? On va chez mon beau-papa chéri.

Ne me dis pas que lui aussi… hasarda Katheleen.

Bon, je ne te le dis pas, alors. Mais c’est fini maintenant.

Crazy girl !

Les deux jeunes femmes partirent peu après sur leurs scooters. Deux mojitos dans le nez, ce n’était pas très professionnel… Kath avait dîné plusieurs fois chez Lenoir par le passé, mais n’était jamais montée dans la chambre de Mélanie. Elle parut presque surprise que la pièce soit « normale » et non pas un donjon ; ça se voyait à sa mine curieuse, voire un brin déçue.

Les instruments de torture sont dans la cave, Kath. Ici, c’est simplement ma chambre. Bon, tu tiens à voir ?

Bien sûr, Mél. Je suis venue exprès.

La blondinette se déshabilla rapidement, sans afféterie. Il s’agissait juste de convaincre son amie qu’elle était sérieuse. Elle roula des yeux quand elle vit les tétons percés, et Mél ne put se retenir de rire.

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