Alors voilà, cela fait trois semaines que les galipettes et autres crapuleries s’enchaînent avec Jeanne; C’est toujours aussi réjouissant, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit mais j’ai des scrupules: jusqu’ici quand je trompais Véro c’était des petits coups innocents par ci, par là; Parfois deux ou trois fois avec la même camarade de jeu mais jamais plus.
De par le fait, avec Jeanne c’est différent: on se côtoie du matin au soir, on se fait couiner au moins deux fois par jour et je sens bien que la petite dame en voudrait plus. En deux mots, ça devient vraiment sérieux et pour la première fois de ma vie, mon infidélité me fait culpabiliser.
Le soir quand je rentre à la maison, jai la conscience lourde face au sourire de ma femme lorsqu’elle amène le plat de saucisses-purée pour notre dîner familial. Je regarde mes trois enfants: Kevin, Jason et La Toya, ma petite dernière, et je ne suis pas très fier de moi.
Evidemment dans le feu de l’action, j’oublie ces balivernes et autres flibusteries. Par exemple, après être monté au cinquième étage avec Jeanne dans un bureau en train d’être refait, ma mauvaise conscience me laisse enfin tranquille: En la voyant enlever son soutien-gorge et se mettre à genoux, je n’ai même plus l’impression d’être dans le dultère.
— "Jean-Claude, tu peux mettre tes mains derrière ma tête, je me laisserai faire".
Ma Jeannette commence à bien me connaître.
Devant une opportunité pareille, je m’exécute et j’offre sa récompense à ma collègue obéissante. Les lèvres de la jolie blonde sont toujours aussi douces et elle s’accommode de ma présence même lorsque je me fais envahissant.
Il faut que je romps mais à chaque fois c’est la même chose; La Jeannette, c’est des prestations toujours irréprochables alors je termine systématiquement en reportant à l’après-demain.
Mais pour le moment, je profite. Jeanne m’a fait comprendre que je pouvais me laisser aller alors j’oublie que je sais parfois être un gentleman et je m’approprie sa bouche sans ménagement. L’exercice ne tarde pas à avoir raison de mon endurance et je craque les doigts toujours cramponnés dans la mise en pli de la secrétaire et ma virilité au contact de sa langue.
Après ce traitement de faveur, ma Jeannette se sert dans mes bras avec tendresse et gratitude. Comment vous voulez que lui brise le cur après ça ?
Le lendemain midi, après deux belles ventes réussies par mes soins, c’est chez elle que nous nous retrouvons pour une séance bien méritée. La Jeannette s’est dévêtue et les différents fauteuils me servent de support pour la gratifier simultanément de ma créativité et de ma souplesse.
Sur la fin, j’y vais même d’une originalité un brin vicelarde en profitant d’avoir installé Jeanne en lévrière pour tenter de m’introduire dans son orifice interdit. Les petits cris outrés et les protestions molles de ma partenaire ne me découragent pas: il en faudra un peu plus pour me faire changer d’idée.
— "Dis donc Jean-Claude, je suis une mère de famille respectable tout de même !"
Je ne sais pas ce qui m’excite le plus: les jolies fesses de ma Jeannette, ses demi-protestations ou la pression de ses muscles intimes sur le premier tiers de ma virilité; Mais le fait est que linstant est mémorable.
— "Haa Jean-Claude, Tu vas m’ouvrir en deux avec ton gros machin !".
Je prends cette maladresse pour un compliment et je ne tiens guerre plus que quelques vas et viens. Ma semence vient récompenser les efforts de la petite dame et je vois même une certaine élégance dans le tableau que m’offre le postérieur souillée de ma collègue. Même à l’époque où il peignait encore des toiles avant de se mettre à faire des bagnoles, Picasso n’aurait sans doute pas fait mieux.
J’appréhende un peu les minutes à venir avec ma nouvelle maîtresse: il faut dire que prise à la fois par derrière et par surprise, elle pourrait légitimement se laisser aller à quelques remontrances. Étonnamment, il n’en est rien et c’est un petit câlin plutôt qu’une engueulade qu’elle exige pour se remettre de ses émotions.
Cette réaction n’est pas loin de me faire envisager sérieusement de quitter Véro quand subitement Jeanne me refroidit:
— "Jean-Claude, il va falloir qu’on arrête".
— "Mais comment ça, c’est parce que…"
— "Non, non: tout va bien côté coucheries, tu es spectaculaire, je m’amuse comme une petite folle… mais j’ai trente-cinq ans, trois enfants et tu ne quitteras jamais ta femme."
— "Je ne sais pas. Peut-être. C’est un peu tôt pour parler de ça quand même".
— "Ne te moques pas de moi: tu ne la quitteras jamais. Et moi c’est maintenant ou jamais si je veux retrouver quelqu’un avant d’être toute fripée… Alors nous deux, ça doit s’arrêter."
— "Ne prends pas de grandes décisions comme ça sur un coup de tête. Ce soir on va aller dîner à la Pintade Qui Fume: on y verra plus clair après trois-quatre pichets".
— "Jean-Claude, je suis sérieuse. C’était génial, ce n’est pas la question mais il faut que je cherche quelqu’un qui soit vraiment libre".
Il fallait se rendre à l’évidence, Jeanne avait pris sa décision. Je dois dire que bien que je cherchais moi-même une porte de sortie quelques heures plus tôt, le fait que ce soit elle qui ait mis fin à nos parties fines me mettait un sacré coup au moral.
J’avais beau me dire "une de perdue, dix de remorquées" tout mon pétillant m’avait quitté; Même mon poteau Hervé voyait bien que ça n’allait pas fort.
Et puis un jour…
Hervé me paye mon café du matin, me dit de rester à l’espace détente et qu’il va m’envoyer une surprise.
L’intrépide syndicaliste s’éclipse et quelques minutes plus tard, je vois une petite brune, la vingtaine, débarquer pour un cappuccino.
— "Bonjour, je suis Juju, la nouvelle standardiste".
— "Jean-Claude, JC pour les intimes… autant dire que vous pouvez d’ores et déjà m’appeler ainsi".
— "D’accord JC ! Vous avez l’air sympa dans cette boîte".
— "Vous verrez, vous allez vous plaire comme un poisson"
— … dans l’eau ?"
— "Oui si vous voulez, on pourra aller à la piscine; Je crois qu’il y a des réductions avec le CE… Et sinon, ça vous fait quel âge ?".
— "Vingt-quatre ans et vous ?"
— "La même chose, plus ou moins".
— "Plutôt plus que moins j’imagine"
— "Mais c’est que la demoiselle a de l’esprit, en plus d’être charmante !"
Après un échange de sourires déjà complices, elle repart en me gratifiant d’un déhanché qui ferait triquer même un eunuque. Une révélation !
Quand Hervé revient, je lui paie son court-sucré avec plaisir.
— "Alors JC, comment tu la trouves ?"
— "Ha Hervé, ça y est. Enfin ! J’ai retrouvé le feu du lundi".
— "Ha bah ça c’est bien, surtout qu’on est Jeudi".
— "Mais chipotes pas pour des broutilles comme une petite vieille assise sur son banc, mon Véver. Ce soir, la Juju je l’attrape dans la Xantia et je lui fais tester les nouvelles mousses de la banquette arrière"
— "Toi mon JC, tu auras bientôt de nouvelles histoires à raconter !"
Fin