Alors voilà. J’allais passer une semaine de mes vacances au Havre, chez mon oncle adoré. C’est comme ça que l’avaient décidé mes parents. Un point c’est tout. Je commençais à en avoir un peu marre de me laisser diriger au doigt et à l’?il, encore à 20 ans, mais je n’ai jamais su m’imposer, devant qui que ce soit. Mes parents moins que d’autres.

Donc lorsqu’est venue l’heure, j’ai fait mes bagages, et j’ai filé là-bas en train. Il paraît que ça faisait tellement longtemps que je ne les avais pas vu, ça leur ferait plaisir. A eux peut-être, mais à moi. Je me serais volontiers passé de retrouver mon oncle et ses plaisanteries à la mord-moi-le-n?ud, ma tante et ses plâtrées de fond de teint, et ma chère cousine Nelly. Elle, je l’aimais tellement que la dernière fois que nous nous étions vus (c’est à dire deux ans auparavant), je lui avais à peine adressé la parole. Le genre pimbêche hautaine, très peu pour moi. La seule créature que je serais heureux de retrouver, ce serait leur chien, Spoutnik. Un nom à la con, je l’admets volontiers, mais un animal adorable. Donc voilà : en gros je partais un semaine pour faire un petit coucou au chien de mon oncle. J’en exultais de joie.

Lorsque je suis arrivé, une des premières choses que j’ai comprises, fut qu’il n’y aurait plus jamais de Spoutnik pour me tenir compagnie. Le malheureux avait été terrassé par une crise cardiaque, quelques mois plus tôt. Pauvre vieux, ils avaient fini par l’avoir.

Mais enfin j’ai quand même réussi à masquer ma déception, et quand mon oncle m’a sorti la blague pitoyable qu’il avait préparée pour mon arrivée (dis-donc, t’aurais pas un peu rapetissé, toi ?), et que ma tante m’a embrassé de ses joues gluantes, j’ai souri. Bon, c’était pas très convaincant, mais je l’ai fait. Je m’étonne moi-même, parfois.

Mais le plus étonnant, ce coup-ci, ce ne fut pas ma formidable maîtrise de moi-même, mais le changement radical qui semblait s’être opéré en Nelly. Elle est arrivée un peu en arrière, m’a lancé un sourire timide, aux antipodes des attitudes condescendantes d’antan, et m’a fait une bise toute simple en me disant bonjour. J’en suis resté tout con. Elle était devenue jolie, en plus. Elle avait laissé poussé ses cheveux, et ils tombaient en cascade dans son dos, ça changeait complètement son physique. Là j’ai souri, mais ce fut de bon c?ur.

Après ça, vous savez comment ça se passe : on m’a montré ma chambre au premier étage, pile en face de celle de ma cousine, on m’a laissé m’organiser, déballer mes affaires, et on m’a installé dans un grand fauteuil, pour me faire parler de moi. Je connaissais l’exercice par c?ur, et j’ai allègrement menti sur les trois-quart des choses. J’ai toujours aimé en rajouter.

Le repas fut du même genre, avec discussions très dignes au programme, projets d’avenir, blagues du tonton, cuisine étouffante de la tata, et tutti quanti. Je crois que je m’en suis bien tiré. Restait que je trouvais Nelly de plus en plus jolie, et que décidément, elle avait l’air d’avoir totalement perdu ce trait de caractère détestable. On a échangé quelques sourires discrets, et j’ai dû faire de gros efforts pour effacer de ma tête certaines pensées indécentes. C’est vrai qu’elle était jolie. Et quand, alors que ses parents étaient partis dormir, elle est venue discuter avec moi, dans ma chambre, plus tard dans la soirée, j’avoue que je me suis senti un peu mal. Elle s’est installée sur le lit, à côté de moi, les jambes croisées, et nous avons parlé comme si de rien n’était. Je me trouvais assez minable de ne pas pouvoir me comporter en cousin modèle, celui qui n’a jamais aucune pulsion sexuelle envers sa cousine, et pour tout dire, il me tardait qu’elle me laisse.

Elle a fini par le faire, en m’embrassant et me souhaitant bonne nuit. Je l’ai regardée sortir de la chambre, et j’avais presque honte de fixer ses fesses. D’accord, j’allais me calmer.

J’ai eu beaucoup de mal à dormir. Je crois que c’était parce qu’elle n’était pas loin de moi. J’avais l’impression d’entendre sa respiration à travers les murs et le couloir, je l’imaginais blottie sous ses couvertures, dans son pyjama bordeaux, et je tournais, et retournais dans mon lit, sans pouvoir fermer l’?il.

J’ai quand même fini par m’endormir, mais ce fut pour me réveiller au beau milieu de la nuit. J’étais en sueur, et j’avais la gorge complètement sèche. Pour un peu j’aurais pensé que j’avais de la fièvre. J’ai mollement regardé le réveil, 3h30 du matin. En fait j’avais la flemme de me lever, mais je me sentais complètement déshydraté. En soupirant j’ai rabattu les couvertures et je suis sorti sur la pointe des pieds.

Je suis resté comme un demeuré à observer la porte de la chambre de Nelly pendant cinq bonnes minutes, j’en ai même touché la poignée, à un moment. J’avais le ventre en fusion, la tête qui tournait. Bon, fallait se calmer. C’était ma cousine, elle avait 16 ans, donc ça serait aussi bien si j’oubliais ces idées stupides une fois pour toutes. J’ai inspiré-expiré plusieurs fois de suite, et je me suis rendu à la salle de bain, au bout du couloir. En passant, j’ai croisé une corbeille de linge sale, qui semblait dormir, posée là dans l’obscurité. Cédant à une pulsion débile, je m’en suis approché, j’ai un peu fouillé, et j’ai rapidement trouvé ce que je cherchais. Une petite culotte blanche. Je l’ai regardée stupidement pendant je ne sais combien de temps, et puis je me suis dit que j’avais vraiment pété un fusible. Mon pauvre vieux, tu me fais peine. Si tu en es à reluquer les sous-vêtements de ta cousine, c’est que tu es tombé très bas.

Du coup j’ai oublié le linge sale, et je suis allé boire dans la salle de bain. J’avais une tête de déterré, des cernes sous les yeux, la bouche tombante. Pfiou. Je me suis aspergé le visage plusieurs fois, je me suis répété on arrête le délire quatre ou cinq fois, en fixant les yeux de mon reflet, et j’ai repris la direction de ma chambre.

Sauf que, héhé, la corbeille de linge sale veillait. Sournoise. Je ne sais pas, je ne dois avoir aucune volonté, je n’ai pas pu m’empêcher d’y jeter encore un ?il. Juste comme ça. A part que la seconde d’après je tenais la petite culotte de Nelly dans mes mains tremblantes, et que la seconde encore après, je la respirais à plein poumons, sans savoir que faire d’autre. J’avais le cerveau à l’envers, et j’avais envie de la comprendre, cette culotte, j’avais envie d’en saisir l’essence, mais je ne pouvais que la tripoter encore et encore. Grisante sensation, n’empêche. On dira ce qu’on voudra, je m’étais rarement senti aussi excité. Mais finalement, comme je ne voyais plus quoi faire d’autre, j’ai reposé le sous-vêtement dans la pile de linge sale, et je suis retourné me coucher. Ca a l’air un peu gros, mais j’ai été forcé de le faire, sinon je sais parfaitement ce que j’aurais fini par faire, dedans.

Le lendemain en me réveillant, j’avais mal à la tête. Il n’était pas tellement tard, c’était une journée couverte. Je suis sorti de ma chambre, j’ai constaté que Nelly était déjà debout, puisque sa porte était ouverte, et je suis descendu pour déjeuner. Elle était assise à la table de la cuisine, en train de boire un bol de café. En me voyant entrer elle m’a fait un grand sourire, parfaitement sincère je crois, et m’a dit bonjour. Je me suis assis en face d’elle mais je n’avais pas faim du tout. De la voir là, ses cheveux en désordre, les manches de son pyjama retroussées, ses bras, ses mains, son visage étourdi de sommeil, j’en étais renversé. D’ailleurs la sensation était tellement forte que j’ai pris la décision de tout lui dire.

Ses parents n’étaient pas là, et je présumais que la maison était totalement vide. Ce n’était pas les vacances pour tout le monde. J’ai pris plusieurs minutes pour me concentrer et chercher désespérément comment est-ce que je pourrais annoncer à cette fille de 16 ans qui se trouvait être ma cousine, que depuis que je l’avais vue hier, j’étais totalement déboussolé. Comment lui annoncer, en fait, que je la trouvais tellement belle que son image tournait à l’obsession. Je préparais des phrases, mais elles me faisaient peur à moi-même. On aurait dit un maniaque sexuel qui agressait une pauvre fille dans la rue.

Finalement j’ai décidé de me lancer à l’impro. Si je commençais à parler, il faudrait bien que je finisse. Après ça, si elle me prenait un détraqué, je me confondrais en excuses et je lui assurerais que je n’en parlerais plus jamais. J’ai encore pris quelques minutes, le temps de me convaincre que ce que j’allais faire était vraiment une bonne idée (et tu crois qu’elle va répondre quoi ? Oh moi aussi, j’ai envie de toi depuis toujours ?) et j’ai ouvert la bouche pour me lancer.

Je l’ai refermée aussitôt. Ok, mauvais calcul. Je venais de voir l’ombre de la femme de ménage. Héhé. Bon, j’attendrai un peu plus tard. Ou alors peut-être que je ne dirais rien du tout. Ca ne paraissait pas plus bête qu’autre chose, après tout.

Sauf que, attendez une petite seconde, il se passait quelque chose d’assez troublant, là. Au début je n’ai pas été certain de ce qui se passait, et j’ai regardé Nelly d’un air ahuri. Quoi, c’était elle qui me faisait du pied, là ? Lourdement, j’ai donné un petit coup pour vérifier que ce n’était pas la table, mais non. Et comme nous étions les seuls présents ici, forcément?

Elle a posé son bol de café, et a souri. Comme si elle ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait, mais que ça lui plaisait trop pour arrêter. Ou alors je m’emballe. En tout cas il y avait son pied, là, contre le mien, qui tournait autour, qui jouait avec ma cheville, qui s’y enroulait, et puis qui a commencé à remonter le long de ma jambe, doucement, avec une aisance bouleversante. Je l’ai laissée faire, bien sûr, qu’est-ce que j’aurais pu faire d’autre ? Je l’ai laissée remonter jusqu’au point où elle a pu sentir que ce qu’elle me faisait fonctionnait tout à fait. Après ça elle s’est levée de sa chaise, est passée à côté de moi, m’a frôlé, et j’ai senti son odeur, l’odeur de la nuit qu’elle venait de passer, l’odeur du sommeil, le parfum de ses cheveux. En me levant à mon tour j’ai failli renverser toute la table.

Camouflant mon érection comme je pouvais (la femme de ménage pouvait traîner n’importe où), je l’ai suivie dans les escaliers. Hypnotisé par ses fesses. Là au moins c’était clair, elle m’aurait fait faire ce qu’elle voulait. Je me suis pris les pieds dans la dernière marche. Ca n’a aucun intérêt, mais je le signale quand même, pour bien montrer dans quel état j’étais.

Elle est allée dans ma chambre. Je suis entré à sa suite, avec l’impression d’avoir un c?ur de la taille d’un ballon de volley, qui pulsait tellement fort qu’il allait m’arracher la cage thoracique, et j’ai refermé la porte. Elle s’est assise sur le lit défait. Elle a croisé ses jambes sous elle. Le bas de son pantalon est un peu remonté, et rien que la vision de ses chevilles dégagées a failli me faire tomber par terre. Ok, donc là j’allais me calmer. J’allais m’affirmer un peu, montrer que je n’étais pas une bête sans cerveau, j’allais bomber le torse et lui dire qu’il fallait arrêter là, parce qu’elle était ma cousine et qu’elle n’avait que 16 ans. J’allais lui dire ça, tout à fait, et ensuite elle sortirait et me laisserait seul. Oui, c’était exactement ce que j’allais faire. Elle m’a souri, d’un sourire timide, un sourire dénué de toute expression aguicheuse, et elle a chuchoté que je pouvais lui faire ce que je voulais.

-Fais-moi ce que tu veux. J’en ai envie.

Ben voyons. Je sais très bien ce qu’auraient fait la majorité des gens. Ils lui auraient sauté dessus. Ils lui auraient violemment arraché ce pyjama bordeaux, ils auraient déchiré sa chemise, et ils lui auraient frénétiquement fait l’amour. Bon, c’était pas l’envie qui m’en manquait, mais bon sang, j’avais des responsabilités. C’était ma cousine, et elle avait 16 ans. Donc j’allais suivre mon plan et lui dire de sortir. Oui, exactement. J’allais faire ça.

Je me suis approché d’elle, je suis monté sur le lit, je l’ai prise par les épaules et je l’ai allongée sous moi. Elle haletait. Je lui ai déboutonné sa chemise, j’en ai écarté les pans, et je l’ai caressée. Doucement. Ensuite je me suis penché sur elle et on s’est embrassés.

C’est là qu’elle a écarté ses jambes et les a enroulées autour de moi. Du coup, j’ai complètement laissé ma conscience morale au vestiaire, et je l’ai entièrement déshabillée. Elle s’est laissée faire, ondulant du bassin pour m’aider à lui enlever son pantalon de pyjama. Ensuite, je suis descendu entre ses jambes, et je ne savais plus où je me trouvais, j’avais la tête qui tournait. Ca a duré longtemps, et elle haletait fort au-dessus de moi, gémissait de temps en temps, doucement, et elle donnait de tout petits coups de reins.

Je n’ai pas voulu qu’elle me suce. Elle m’a masturbé un instant, puis comme elle me répétait de faire avec elle tout ce dont j’avais envie, je l’ai embrassée longuement et je lui ai dit de ne pas bouger. Je suis sorti de la chambre sur la pointe des pieds, pas de femme de ménage à l’horizon (j’ai appris plus tard que ce jour-là elle ne s’occuppait que du rez-de-chaussée), et je suis allé cherché la petite culotte dans la corbeille de linge sale. Je lui ai répété de ne pas bouger, je la lui ai enfilée, puis, alors qu’elle me serrait contre elle, je l’ai masturbée à travers, jusqu’à l’orgasme. Puis, en tremblant, j’ai pris sa main et elle me l’a fait à son tour. En serrant les dents, j’ai éjaculé sur son ventre.

On est restés longtemps, s’haletant l’un dans les bras de l’autre, puis on est allés prendre un bain ensemble. Ses jambes entre mes jambes, mes jambes entre ses jambes. Ca a duré des heures. Ensuite, nous ne nous sommes plus quittés. On a passé la journée ensemble.

Elle m’a demandé ce que je voulais qu’elle porte et j’ai examiné l’ensemble de ses sous-vêtements, je lui ai sorti un pantalon moulant et un chemisier et je l’ai regardée s’habiller, et ça n’en finissait plus, tant nous prenions plaisir à ce que ses vêtements soient retirés sitôt elle les avait enfilés. On s’embrassait sans arrêt, elle sur moi, moi sur elle, et j’avais l’impression de l’avoir attendue toute ma vie.

Puis il a bien fallu rejoindre le monde des autres, manger avec ses parents, parler, sortir, et nous nous touchions sans arrêt, en cachette, une main qui en effleurait une autre, elle qui se collait un peu trop à moi dans le bus, nos pieds qui jouaient à qui irait le plus loin alors que nous feignions d’être intéressés par la conversation. Nous nous lavions toujours ensemble, jusqu’à ce que l’eau chaude s’épuise. Elle me demandait de l’habiller, de choisir pour elle, ce qui me plaisait le plus, et passa plusieurs journées sans porter de culotte.

Une nuit elle a voulu dormir avec moi. Avant d’éteindre les lumières elle a de nouveau voulu me sucer et je n’ai pas refusé, cette fois-ci. Je ne savais plus ce que je faisais. Elle était là, à genoux devant moi, son pantalon ouvert, sa poitrine nue, et penchée en avant, et je peux jurer que je n’ai jamais été aussi près de sentir mon corps exploser. Au moment d’éjaculer je lui ai serré la main pour qu’elle arrête et elle l’a fait. J’avais envie d’elle à en mourir, mais jamais je ne l’ai jamais pénétrée. Je ne sais pas pourquoi. Ultime barrière morale, peut-être.

Reste qu’il a bien fallu que la semaine se termine. Reste qu’il a bien fallu que je parte. Je n’avais pas vu les jours passer, je nageais dans un brouillard intemporel où il n’y avait qu’elle, mais le dimanche s’est imposé à moi avec l’implacabilité du destin. La veille, je l’ai masturbée dans son pyjama, dans son lit, sous ses couvertures, parce qu’elle en avait envie. Elle a crié au moment de l’orgasme et elle a étouffé le son dans son oreiller. Je ne pensais même pas que cela pouvait arriver ailleurs que dans des films pornos.

Avant que je parte elle m’a donné sa petite culotte, la première, celle de la corbeille à linge. On s’est embrassés comme deux imbéciles pendant une heure entière. Et j’ai repris le train.

J’étais là, assis à ma place, la tête vide. Je pensais à elle. A mesure que je m’éloignais de sa maison, les souvenirs affluaient de plus en plus fortement, si bien qu’à la fin j’ai eu du mal à retenir des larmes de tristesse de la perdre, et de bonheur de savoir que je me débrouillerais pour la revoir le plus tôt possible.

Chez moi, j’ai passé quelques jours de déprime. J’avais l’impression d’être le pire des salauds. J’ai jeté sa petite culotte. Je le regrette maintenant. Je pensais à elle souvent, en me réveillant le matin, et ça me mettait de mauvaise humeur.

Je vais un peu mieux. On s’appelle régulièrement, on ne se parle pas beaucoup. Juste quelques mots pudiques, parfois un éclat de rire quand on ébauche ensemble l’image d’un souvenir. Elle n’a connu personne d’autre après moi. Elle dit qu’elle attend que je revienne. De mon côté j’attends toujours. C’est fou que, lorsqu’on ne veut pas les choses, elles se produisent, et que lorsqu’on les souhaite de toutes nos forces, elles mettent tant de résistance à s’accomplir.

Enfin les vacances approchent, et j’ai bon espoir de retourner chez mon oncle blagueur. Je pense parfois au chien, brave Spoutnik. Je me dis qu’il me manque. Mais elle me manque plus que tout. Elle. Nelly.

Toute douce Nelly.

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