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Fantasme professionnel – Chapitre 17




Maître Pittet et son assistante roulèrent aussi vite que possible en direction du cabinet de l’avocat afin d’y arriver avant StormX et Andreas.

À leur arrivée, l’homme de main de Georges Pittet n’était pas encore arrivé, ce qui leur permit de se préparer pour accueillir leur nouveau client. La sonnette du cabinet retentit et StormX entra, suivi d’Andreas.

Suivez-moi, Monsieur.

Le jeune homme guida le président du conseil d’administration du Crédit Suisse jusqu’au bureau de son employeur. Georges salua StormX et invita Andreas à s’asseoir sur une chaise en face de lui.

Tout d’abord, permettez-moi de vous saluer, Monsieur Wachsen. J’imagine que vous devez être pris au dépourvu après avoir reçu la lettre de mon coursier. Je vais donc vous apporter quelques éclaircissements. Pour ne pas y aller par quatre chemins, je sais que vous avez un penchant prononcé pour la soumission, ce qui, dans votre position, n’est pas très flatteur. Nous avons, mes deux employés et moi, prouvé dune manière irréfutable que vous n’êtes en réalité qu’un petit soumis de bas étage. Nous pourrions montrer cette preuve aux médias ; je suis sûr quils s’en donneront à cur joie pour vous discréditer, et je ne parle même pas des retombées possibles quant à votre vie professionnelle…

Je ne sais pas pour qui vous vous prenez, « Maître », mais je peux vous dire que je suis un homme tout à fait respectable. Un homme respectable auquel vous faites perdre son temps ! Montrez-moi cette fameuse preuve, sinon, je m’en vais !

Si vous insistez… Mademoiselle Frei, veuillez montrer à Monsieur Wachsen la vidéo.

Rosalie ouvrit le logiciel de vidéosurveillance et lança la lecture. Malgré le masque qu’il portait, on pouvait très nettement reconnaître Andreas si l’on connaissait tant soit peu certaines de ses caractéristiques physiques, comme la marque rouge indélébile laissée sur sa jambe gauche par le martinet de Meredith, sa préceptrice.

Vous voyez, Monsieur Wachsen ? Cette vidéo ne ment pas. Tout comme moi : j’ai votre réputation entre mes mains. Mais, étant donné limportance de votre patrimoine, je vais vous faire une offre : soit vous acceptez de devenir notre client et de me confier le poste d’avocat du Crédit Suisse et, en échange, je garderai cette vidéo pour moi et personne n’en saura jamais rien, soit vous refusez et je montre la vidéo aux journalistes. Je vous laisse le choix. Et n’espérez pas vous débarrasser de cette épée de Damoclès en tentant d’effacer cet enregistrement : j’ai pris la précaution de le dupliquer et den conserver les copies dans divers endroits sécurisés. Alors, que décidez-vous ?

Vous… vous êtes un bandit, Pittet ! Vous savez bien que je suis obligé d’accepter votre offre.

Splendide ! Pour sceller notre accord, je vous propose de vous remettre de vos émotions avec ma collègue, qui sera désormais votre représentante dans le cadre de vos affaires fiscales privées. Elle s’occupera très bien de vous

Andreas serra la main de Georges et suivit Rosalie dans son bureau. StormX ne put s’empêcher d’adresser un sourire en coin à son employeur. En effet, malgré son jeune âge, le garçon n’était pas stupide et savait pertinemment que Rosalie n’allait pas faire bénéficier Andreas de l’un de ses agréables massages relaxants dont il avait pu lui-même faire l’expérience.

Lorsque leur nouveau client se fut suffisamment éloigné, Maître Pittet s’adressa à son homme de main :

Vous avez fait du bon travail jusqu’à présent. Je crois que vous méritez de vous détendre un peu. Une cigarette ?

J’allais vous proposer exactement la même chose, Maître.

Les deux hommes tirèrent une Marlboro de leur poche et savourèrent les bouffées de fumée qui entraient dans leurs poumons. C’est alors qu’une idée perverse traversa l’esprit de StormX.

Maître, je me demande bien ce que Rosalie peut faire en ce moment avec notre nouveau client.

Je me le demande aussi…

Georges se dirigea vers la porte de communication avec le bureau de Rosalie. Il fit glisser le volet et invita le jeune homme à observer la scène.

Dans la pièce voisine, Rosalie s’était déjà déshabillée, ne conservant que ses talons. Andreas lui faisait face, incapable de faire un geste.

À poil ! lui ordonna l’avocate.

Comme Vous voudrez, Maîtresse.

La jeune femme lui expédia un coup de talon dans les parties intimes. Andreas se recroquevilla sous leffet de la douleur.

Ne m’assimile pas à cette vieille momie, petit porc ! Appelle-moi « Maître Frei » !

Oui, Maître Frei.

Parfait. Et maintenant, à poil.

Comme Vous voudrez, Maître Frei.

Andreas se dévêtit aussi vite qu’il le put. À la vue de son ridicule petit membre frétillant d’excitation, la jeune avocate esquissa un sourire moqueur mais, en professionnelle qu’elle était, poursuivit sa séance sans rien laisser paraître.

Couché !

Andreas obtempéra et Rosalie s’approcha de lui, faisant claquer ses talons sur le sol de bois à chacun de ses pas. La jeune femme s’assit sur son visage.

Lèche-moi le cul.

Andreas obéit à l’injonction et Rosalie s’amusa avec le petit phallus de son soumis en décalottant et en recalottant le misérable gland du banquier.

Très vite, le sexe d’Andreas se mit à palpiter entre les mains expertes de Rosalie. La jeune avocate le remarqua et lâcha son emprise. Dans un râle de plaisir étouffé par le fessier de sa maîtresse, Andreas éjacula sur son propre ventre.

Rosalie se releva et traîna son soumis jusqu’à son fauteuil. Elle y prit place en faisant reposer ses cuisses sur les accoudoirs. Andreas admira pendant quelques instants, ébahi, la toison noire de Rosalie.

La jeune femme se saisit du crâne d’Andreas et plaqua son visage contre son intimité.

Lèche-moi la chatte.

Andreas s’appliqua à lécher avec soin le sexe de sa nouvelle avocate. Le banquier effleurait de temps à autre le clitoris érigé de la jeune femme en passant sa langue sur ses grandes lèvres.

Ce délicieux traitement dura une dizaine de minutes avant que Rosalie ne jouisse dans la bouche de son client.

Avale.

Andreas obéit à l’injonction, puis Rosalie lui demanda :

Alors, quelle chatte préfères-tu : la mienne, ou celle de Maîtresse C. ?

La vôtre, Maître Frei.

Très bien. Tu as mérité une récompense, mon gros porc. Viens t’asseoir sur mes genoux.

Le banquier obéit et Rosalie lui donna l’un de ses seins à téter. Avec sa nudité qui dévoilait sa peau rosâtre et son sexe denfant, dans cette position Andreas ressemblait à sy méprendre à un gros bébé joufflu accroché au sein nourricier. Rosalie, qui avait déjà remarqué cette ressemblance en épiant la séance de domination de Maîtresse C. sur le gros banquier à laide du matériel vidéo installé par StormX, avait imaginé un scénario destiné à avilir encore plus le président du conseil d’administration du Crédit Suisse ; elle avait acheté du talc et des couches jetables pour adulte, quelle avait placés dans un tiroir de son bureau.

Alors quAndreas tétait goulûment comme un affamé la jeune avocate, elle lui retira le sein et sadressa à lui :

Alors, mon gros bébé, tu avais faim Allez, redresse-toi pour faire un gros rot.

Le banquier joua le jeu en éructant.

Et maintenant, je vais te mettre ta couche. Allonge-toi sur le bureau.

Rosalie lui saupoudra les fesses et sa petite verge et lemmaillota.

Et voilà, tu es tout propre, maintenant ! Mais comme je nai pas envie de te mettre sur le pot, tu vas faire un gros caca dans ta couche.

Surpris par cette demande, Andreas rechigna ; mais une claque bien placée lamena à de meilleures dispositions. Il se mit à pousser, et bientôt une odeur nauséabonde se répandit dans le bureau.

Et maintenant, rhabille-toi.

Mais

Rhabille-toi, jai dit !

Le gros homme, gêné, remit ses vêtements.

Allez, dehors ! Je tai assez vu, gros porc !

Rosalie prenait beaucoup de plaisir à humilier un personnage aussi important ; et cest un homme avili qui franchit honteusement la porte du bureau de lavocate, craignant de se retrouver dans la rue très fréquentée où il pouvait croiser quelquun de sa connaissance.

[ à suivre ]

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