J’ai toujours été d’un penchant timide… A vrai dire, le nombre de copines que j’ai eu se compte encore sur les doigts de la main. Mais, heureusement, j’en ai connu une qui, ma foi, aura sans doute été celle que je ne verrais plus jamais. Elle était différente.
A l’époque, j’allais fêter mes 17 ans de vie. Ma copine, qui elle avait eu 16 ans depuis quelque temps, avait cependant plus dexpériences que moi… Puisque je n’en avais alors pas encore. Depuis que mes parents sont partis chacun de leur côté, me reniant lâchement, j’ai vécu chez une tante très souvent absente. En fait, je ne la voyais qu’une ou deux fois par semaine. J’y avais donc installé ma petite vie. Un jour, alors que Sam’ et moi étions, comme à notre habitude, sur ce banc, dans ce parc, de ce petit quartier peu fréquenté, elle s’est retournée, comme foudroyée par une idée qui lui arriva.
— Val… Et si on allait chez toi ? S’il-te-plaîîîît, dis oui ! Son regard implicite forçait à deviner la tournure que les choses prendraient. Grand timide, mais gros joueur, j’acceptais d’un air de défi, pour voir si elle se rétractait. En espérant, en fait, qu’elle se rétracterait.
Et…Merde. Elle m’embrassa rapidement, se leva d’un bond, et me tira par la main. Elle était pressée, bon sang !
Nous fûmes chez moi en une petite demi-heure de métro, durant laquelle ses yeux me révélaient le programme de la soirée à venir, sans que sa bouche ne s’ouvre pour dire quoi que ce soit.
Mes mains tremblaient quand je tournais difficilement les deux tours de clefs dans la serrure. Elle faisait mine de ne pas voir. Elle avait tiré sur son t-shirt – c’est vrai que cet été était assez embrasé – et ses magnifiques long cheveux châtains dévalaient sa large poitrine. Ses yeux étaient bleu, oui, d’un bleu comme celui qui fait la séparation entre l’horizon de la mer et le ciel. Un bleu dans lequel n’importe quel regard ne pourrait que se noyer. Son air mesquin ne le rendait de plus que trop séduisant..
Quand la porte s’ouvrit, elle n’attendit pas de prendre connaissance de l’environnement. Elle me tourna, claqua la porte derrière nous, et me sauta au cou. Je tombais à la renverse, me brisant l’échine sur le meuble d’entrée. Elle s’accrocha, affamée, au col de mon t-shirt.
-Ta chambre ? Où est ta chambre, Val ?
Je pointais, hasardeux, la première pièce à gauche du couloir.
-Super, répondit-elle en un soupir. Puis elle m’y tira avec force. Ici, elle prit le temps de faire une reconnaissance des lieux. J’imaginais ce qu’elle pensait à cet instant. "Lit, bureau, murs. Parfait." Après de rapides coups dil, Elle déclara:
-Hmmm… Lit, murs.. Même ton bureau, hm… C’est parfait, tout ça. Je souriais. "T’es prêt ?" Je souriais plus.
-Prêt ? Heu.. Mais, euh, pour quoi, prêt ? Je feignais l’incompréhension.
-Je vois. Monsieur fait encore le difficile.. Bon, où est ta salle de bains ? Que je te laisse le temps de réfléchir ?
-Fond du couloir, répondis-je soulagé.
Elle s’y dirigea en balançant les hanches. Je sentais lérection… J’avais le trac et c’était sacrément excitant.
Après moult préparations mentales, d’excuses bidons et prétextes minables, elle sortit de la salle de bain. Il s’en échappait une agréable et douce odeur de fruits. Soudain, elle m’apparût, divine. Elle ne portait qu’un soutien-gorge blanc à dentelles. Son sexe complètement rasé était somptueux. Puis elle coupa rapidement mon admiration.
-Bon, finalement tu réfléchis pas, si tu refuses mes avances, alors tu peux dores et déjà t’attendre à un viol. Et elle s’approcha.
-Euh…Sam’, attends, je sais pas si…
-Non ! Je sais que c’est la première fois, mais y’a un début à tout ! Elle s’approcha encore.
-Mais je crois pas que… Et si c’était pas le bon moment ? Et si…
-Tu veux que je te suce ?
Stop. Je me suis figé pendant quelques secondes.
-Val ? Valentin ?
-…Pardon ?
-Je t’ai demandé si tu voulais que je te suce.
-Mais je viens de te dire que…
-Je sais que tu adorerais. En plus, tu vas voir, ça va te détendre. Elle me jeta un regard explicite. "Je suis sûre que tu pourras plus t’en passer, après. Allez, accepte, s’il-te-plaît ! Tu te rends compte que je suis en train de te prier de bien vouloir me laisser te sucer ? N’importe quel gars aurait dit oui ! Sans hésiter !
-Je suis pas n’importe quel gars..
-C’est vrai, et c’est pour ça que je t’aime. Mais faut savoir attraper les bonnes occasions.
-Bon… C’est d’accord, dis-je effrayé de ce que je venais de l’autoriser a faire.
-Allonges-toi, maintenant, je m’occupe de tout.
Mon érection était à son comble. Elle déboutonna lentement le seul artifice de mon pantalon, et le tira encore plus lentement.
Vint mon caleçon. Je porte par habitude, des caleçons serrés. Elle aperçut mon sexe dressé qui sortait même presque de mon sous-vêtement. Sa langue sortie de sa bouche alléchée, alléchante. Je la regardais, inerte. Elle tira d’un coup avide sur le caleçon et ma verge bondit. Une perle de sueur dévala ma joue, et s’écrasa sur le matelas. Elle posa sa langue sur mon sexe, et le lécha sur la longueur. Je m’étais déjà cambré, puceau que j’étais, à déjà tenter de résister aux assauts des impulsions du sperme. Elle rit de me voir si faible. J’étais mal à l’aise, j’avais l’impression de la contraindre.
-Tu sais Sam’ t’as pas besoin de…
-Ta gueule.
-Ouais, d’accord.
Sa bouche s’ouvrit et elle aspira la verge d’un coup, aussi longue qu’elle était. Puis elle commença. Elle me suçait. Ses va-et-vient étaient exquis, et sa main était venue aider à me masturber. L’autre s’occupait de mes bijoux qu’elle malaxait avec tendresse. Je voyais tout ça, je commençais même à sourire, à apprécier par dessus le gêne. J’avais oublié que…
-HM ! Elle fronça les sourcils. Je me cambrais violemment, poussant un râle profond et grave. Elle toussota, repris son souffle, puis s’aida d’un mouchoir qu’elle sortit de sa poche.
-Oh merde, Sam’, je suis désolé ! Vraiment, j’ai même pas fait attention…
-Pas grave, bébé. C’était bien. Alors, détendu ?
-Oh, ça oui… Putain, je pourrais plus m’en passer..
Elle se releva, me tourna le dos, m’offrant la vue de son cul rebondi excellent. Elle dégrafa son soutien-gorge, et se retourna, me donnant cette fois la vue de sa poitrine incroyable. Elle s’allongea entre mes jambes, cala mon sexe entre ses seins.
Elle me fixa longuement.
-Alors, Val, on passe à autre de chose ? De plus…
-Oui, répondis-je. Sans hésiter.