L’anse n’est pas immense je vais donc en faire le tour à la recherche d’un secours. Je décide de ne pas marcher au bord de l’eau dans ma tenue mais d’être plus discrète en passant sous les arbres. Je remonte toute la plage mais ne trouve rien ni personne je me lance donc du côté ou il m’avait semblé entrevoir un 4×4 en arrivant.

En arrivant à proximité il y a bien une vieille camionnette de garée sous un palmier mais je ne vois personne. Je n’ose appeler dans ma tenue, je continue à chercher. Je commence à être très inquiète car le soleil se couche rapidement, quand je vois enfin du monde. A cents mètres de moi il y a quatre personnes. Ce sont des antillais, ils sont assis sur un tronc d’arbre et semblent discuter en fumant. D’où je suis je peux les voir mais je suis cachée par les arbres du front de mer. Par contre pour aller jusqu’à eux il me faut faire les cents mètres à découvert ou les appeler. J’hésite, je n’ose pas crier mais je ne me vois pas traverser ces cent mètres nue en me dirigeant vers eux.

Prenant mon courage à deux mains j’appelle "S’il vous plaît, Oh, Oh, Messieurs…." mais rien n’y fait ils semblent ne pas m’entendre.

Je décide alors de prendre une feuille de palmier tombée à terre pour me cacher et de me diriger vers eux. C’est arrivée à vingt mètre d’eux quils semblent enfin se rendre compte de ma présence. Ils doivent avoir entre 20 et 40 ans et sont vêtus de bermudas assez usés.

L’un d’eux se lève me dit bonsoir et me demande sévèrement ce je fais dans une telle tenue. Les trois autres ont les yeux rivés sur moi et je ne sais pas comment tenir ma feuille de palmier pourtant d’une taille imposante pour qu’elle protège ma nudité. J’ai depuis de longues années l’habitude du naturisme et de ma promener nue au Cap dAgde par exemple mais là c’est très différent et je suis vraiment très mal à l’aise.

Je suis toute rouge et ce n’est pas qu’un effet d’un après-midi au soleil, j’explique que l’on m’a dérobé mes vêtements et les clefs de ma voiture et que j’ai besoin d’aide pour revenir à l’hôtel.

Les trois hommes qui sont restés assis ne me quittent pas des yeux et discutent entre eux en créole avec un air visiblement amusé.

Le quatrième me dit qu’il s’appelle Robert qu’il est contremaître dans la plantation que j’ai traversée pour venir, que la camionnette que j’ai vue est à lui et qu’il va me raccompagner à mon hôtel. Il me dit d’aller m’installer dans la cabine de la camionnette. Il échange aussi quelques mots en créoles avec ses trois compagnons qui deviennent hilares.

Je m’installe à la place passager en abandonnant ma feuille de palmier qui ne rentrait pas. Il vient s’installer à la place conducteur. J’ai la main droite sur le sexe et le bras gauche devant les seins, je lui demande s’il n’aurait pas un vêtement à me passer pour rentrer. Il me dit que malheureusement il n’avait rien dans le pick-up. Je sens très mal mon arrivée à l’hôtel!

A peine assis il place sa main droite sur ma cuisse, je ne sais plus que faire. Bien que n’étant pas farouche de nature la situation n’a pour moi vraiment rien d’excitant. Je lui prends la main et la remets gentiment sur le levier de vitesse. Il se tourne alors vers moi et me dit que ce n’est pas très gentil d’agir ainsi. Il démarre le moteur et ses trois amis embarquent dans la benne en rigolant toujours plus fort. Ils continuent à avoir les yeux rivés sur moi au travers de la petite vitre qui sépare la cabine de la benne.

Nous démarrons et prenons le petit sentier qui remonte dans les collines et que j’avais emprunté à l’aller, je respire.

Nous traversons la bananeraie mais après moins d’un kilomètre, le chauffeur ralenti puis s’arrête au niveau d’une petite baraque de bois située sur le bord du chemin. J’ai de nouveau un frisson qui me parcourt le corps, j’ai froid, j’ai peur.

Robert doit s’en rendre compte car il me dit que je n’ai rien à craindre. Qu’il s’agit d’une cabane ou on laisse des outils et des vêtements de travail et qu’il s’est arrêté là uniquement pour me trouver de quoi m’habiller.

Il me demande de descendre et de le suivre, je ne sais plus que croire je m’exécute. Je ne pense même plus à me cacher et les trois ouvriers dans la benne se régalent. En sortant il attrape quelque chose dans la boite à gants mais je ne vois pas de quoi il sagit.

En le suivant je rentre dans la cabane, elle est toute petite et il y fait sombre. Il n’y a pas d’électricité et la nuit est maintenant presque tombée. J’y vois bien quelques outils mais pas le moindre vêtement, juste une paire de bottes de plastique. Robert me prend alors fermement par les deux épaules et me tient face à lui. Il a un grand sourire et m’examine des pieds à la tête. Il me dit que j’ai un corps de rêve et qu’il à une demande à me faire. Je crains le pire. Je l’écoute il me dit que personne ne voudra le croire lorsqu’il dira qu’il a recueilli dans son pick-up une si belle jeune femme blonde. Et il me demande lautorisation de prendre quelques photos de moi dans le plus simple appareil. Ce quil avait saisi dans la boite à gants en sortant et que je navais pas distingué était en réalité un appareil photo jetable sous-marin. Presque rassurée par cette demande inattendue je craignais une sollicitation « plus physique » jaccepte. Il me demande de prendre la pose en deux ou trois emplacements dans la cabane: assise sur un coffre, debout tenant une machette à la main, de dos contre la porte. Cette séance ne me pose pas de problème ayant été mannequin de mode durant quelques années je suis habituée aux séances plus ou moins déshabillées. Robert me demande ensuite si nous pouvons continuer la séance en extérieur afin de profiter du superbe coucher de soleil sur la baie et aussi car la luminosité commence à manquer dans la cabane. Jaccepte encore, à lextérieur il y a bien ses trois amis, mais de toute façon cela fait quelques minutes quils mobservent par la fenêtre qui na pas de carreaux mais juste des sortes de persiennes.

La séance se poursuit donc avec une bonne dizaine de photos devant et sur la voiture avec ce superbe coucher de soleil en fond.

La séance terminée (il ny avait pas beaucoup de pellicule), Robert me demande de reprendre place dans la voiture et me dit quil mapporte des vêtements. Il retourne dans le cabanon et en revient avec un tee-shirt gigantesque et un grand morceau de madras qui me fera un paréo de circonstance.

Il sassoie à mes côtés avec un grand sourire me tend les vêtements et me dit quil a une toute dernière faveur à me demander : Ne pas enfiler immédiatement les vêtements quils profitent encore quelques instants de limage de mon corps. Au point où jen suis et plus vraiment apeurée jaccepte à condition de les remettre avant lhôtel. Les vêtements prennent donc place dans la boite à gants.

Nous reprenons donc notre route au travers de ce chemin caillouteux jusquà traverser un petit village quil me précise être le sien et me promet que de passer par là est le moyen le plus rapide de rejoindre mon hôtel.

Il nest que dix-neuf heures mais il fait déjà nuit, nous traversons le village au pas et les quelques rares personnes qui sont dans les rues ne peuvent pas rater le spectacle presque cocasse de ce vieux pick-up avec trois hommes dans la benne et une femme nue comme passager. Peu après être rentré dans la rue principale nous croisons la voiture dun ami de Robert et ce dernier ne manque, évidemment pas de sarrêter à sa hauteur pour échanger quelques mots. Je masque alors un peu ma poitrine, mais Robert se retourne vers moi et me dit simplement un « sil te plaît » accompagné dun charmant sourire auquel je ne résiste pas et je remets mes bras le long de mon corps. A ce moment Robert prétexte davoir laissé tomber son briquet dans la voiture pour allumer le plafonnier. Ses amis dans la voiture en face saperçoivent alors, que je ne suis pas torse nu comme ils le pensaient sans doute mais simplement nue.

Je fais alors remarquer que je lai déjà largement récompensé pour mavoir tiré de ce mauvais pas mais quil ne faut pas exagérer. Il comprend et nous repartons nous croiserons encore avant de sortir du village une bande de jeunes assis sur un muret ainsi quune estafette de gendarmerie sortie don ne sait où. La encore je minquiète car je ne tiens pas à être arrêtée pour exhibitionnisme car avec le plafonnier resté allumé ils ne peuvent ignorer quà minima je suis torse nu. Robert me rassure et me dit quil les connaît quil ny a aucun risque. Il me propose même de faire leur connaissance, je refuse je ne sais pas où cela va me mener.

Une fois sortis du village nous rejoignons très rapidement une nationale, quils appellent la bas une autoroute, et en quelques minutes nous sommes à proximité de lhôtel. Je profite de cette route rectiligne pour me rhabiller comme je le peux.

Nous nous arrêtons juste devant lentrée. Je remercie Robert et lui promets de lui rendre les vêtements prêtés. Il me dit quil me suffira de les laisser à laccueil de lhôtel ou il les reprendra. Et je vais directement à la réception, cest le barman qui mavait indiqué la plage qui est de permanence à la réception je lui demande ma clef et lui raconte très brièvement ma mésaventure.

Il me réconforte et me dit daller directement me reposer quil soccupe de tout, Rapatriement de la voiture et déclaration de vol.

Je remonte dans ma chambre heureuse que cette mésaventure en reste la car javais vraiment eu peur.

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