Cette histoire prend pied dans une ferme, dans un coin reculé du Jura. C’est ici depuis la seule fenêtre allumée que s’échappent les cris de jouissance d’une jeune femme de dix-neuf ans. On la voit à quatre pattes, en doggy style en train de se faire bourrer bien comme il faut, en levrette. Difficile de ne pas voir que Mademoiselle est enceinte d’au moins six mois vu son ventre. L’homme qui était en train de la prendre comme un bourrin est un quinquagénaire. Il est du style petit gros négligé avec une bonne bedaine, pas rasé depuis une semaine et une calvitie naissante. C’est une main sur l’épaule de la demoiselle et son autre main sur la hanche pour la maintenir, qu’il est en train de bien la ramoner et de lui imposer une cadence assez soutenue … Et elle semble en redemander.

Ah oui ! C’est bien ma belle, cambre-toi plus, dit-il alors en multipliant les coups de reins.

Oh oui mon chéri ! Continue, dit-elle en se mordant la lèvre inférieure.

Ne t’en fais pas. Je n’ai pas l’intention de m’arrêter. Tu vas voir, je vais bien te remplir avec mon jus comme tu le souhaites, continua-t-il en redoublant d’ardeur.

Oh oui mamours ! Ne t’arrête pas. C’est si bon.

Attends, j’ai envie de changer de trou, dit-il en se retirant.

Hein ? Oh non, pitié, pas par là. Ça fait trop mal, implora-t-elle ,sentant le gland sur sa rosette.

On en a déjà discuté, je crois. Je te donne ce que tu veux et, en échange, j’ai le droit de faire ce que je veux. Alors tu arrêtes de te plaindre et tu encaisses.

C’est dans la douleur que cette fille s’est alors fait enculer. Durant quelques minutes, cet homme lui a alors bien brisé le sphincter tout en prenant bien soin que le ventre de la jeune fille ne soit pas écrasé. C’est après s’être bien vidé les couilles qu’il s’est retiré pour aller se servir un verre. Une fois remise de ses émotions, la jeune femme se leva à son tour.

Chéri, pourquoi tu m’encules ? Tu le sais que ça me fait mal.

Oui je sais, mais moi j’aime ça.

Ce n’était pas dans notre accord ça. Je te signale que sans moi, tu serais en prison à l’heure qu’il est.

Je sais et je ne t’en remercierais jamais assez, mais je te signale que je respecte notre accord.

Le but ce n’était pas de me faire brutaliser.

Mais je ne te brutalise pas. Tu as voulu que je te baise, car tu étais amoureuse de moi. C’est ce que je fais. Et puis ne chiale pas. Tu vas finir par t’y habituer et par aimer ça au bout d’un moment.

J’avais accepté la sodomie uniquement durant mes règles, mais pas plus.

Oui, bah va falloir t’y faire. C’est comme ça.

Fais attention. Je pourrais retourner voir les flics.

Et pour leur dire quoi hein ? Dans cette affaire, t’es aussi mouillé que moi, sinon plus. Si tu racontes vraiment ce qu’il s’est passé, tu plonges avec moi. Alors tu ferais mieux de la fermer. T’as pas l’air de te plaindre de ta vie avec moi non ?

Non.

T’étais contente quand t’as appris que t’étais enceinte de moi, n’est-ce pas ?

Oui, c’était le plus beau jour de ma vie.

Bah alors ? De quoi tu te plains ? Tu m’as dit que tu m’aimais et tu as toujours voulu coucher avec moi, même avant ce qu’il s’est passé, t’en avais envie. C’est exactement ce que je fais. La preuve : ce bébé qui pousse dans ton ventre sera le premier d’une longue liste.

C’est vrai ?

Oui. Je ne compte pas me débarrasser de toi après ce qu’il s’est passé l’an dernier. Je n’ai pas pu avoir d’enfants avec ma précédente femme, mais je compte bien me rattraper avec toi. OK, la situation me mettait mal à l’aise l’an dernier, mais, toi comme moi, on a bien compris ce qu’on pouvait en tirer l’un et l’autre alors arrête de gueuler. C’est juste un inconvénient.

Oui, mais …

Mais rien du tout. De toute façon, si tu racontes tout, tu te mettras plus dans la merde que moi. Je te signale que moi, j’ai des preuves contre toi. Toi, tu as gracieusement effacé mes traces pour me sauver. Donc si tu vas voir les flics, je pourrais éventuellement m’en sortir. Toi par contre, tu finiras en zonzon grâce à ce que j’ai récupéré.

……

Tu m’as demandé de t’aimer, je le fais. On baise quasiment tous les soirs et en plus, je t’ai fait un gosse. Tu veux quoi ? Le mariage ? Pourquoi pas si ça peut te faire plaisir.

C’est vrai ?

Oui, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. Et puis, il y a les suspicions du voisinage. Oui, je t’épouserai. Oui, tu auras ta famille avec moi. Par contre, je ne veux plus t’entendre. Si je veux t’enculer, je le fais et c’est tout. C’est compris ?

Oui … Promis, si on se marie, je veux bien faire un effort.

Visiblement, ils ont une relation bizarre tous les deux. Vous vous demandez peut-être ce qu’il s’est passé ? Quelle est cette affaire, cet accord entre eux ? Pour cela, il faut revenir en arrière, un an en arrière plus exactement. A ce moment-là, cet homme qui portait le nom de Bertrand vivait déjà dans cette ferme avec son épouse Christine. Âgés respectivement de cinquante-deux et cinquante et un ans, Bertrand et Christine tenaient cette ferme école. Comprenez par-là que c’était une ferme dans laquelle ils accueillaient des jeunes, bien souvent en échec scolaire ou en réinsertion pour travailler. La majorité y était hébergée et dînait avec les propriétaires comme pour renforcer le côté famille que Bertrand et Christine n’ont jamais eu. N’ayant pas eu d’enfants, et n’ayant jamais pris le temps d’en adopter, Madame étant stérile, ils se donnaient corps et âme dans cette mission sociale pour aider tous ces jeunes en difficulté.

Parmi ces jeunes, deux d’entre eux allaient avoir leur importance. Un certain Dimitri, au moment des faits, il était jeune, beau, grand, sportif, musclé et allait sur ses vingt-cinq ans et la jeune et jolie Elodie qui vous a été présentée enceinte et réticente à l’idée que Bertrand la sodomise. D’ordinaire, ces jeunes ne choisissent pas de rester une fois leurs dix-huit ans révolus. Sauf pour ces deux-là, n’ayant rien d’autre, ils sont restés comme employés agricoles.

Quand elle a eu dix-sept ans, Elodie avait déjà de forts sentiments pour Bertrand. Père absent, mère en prison et ballottée de famille d’accueil plus ou moins stable à l’autre, elle n’avait pas grandi dans les meilleures conditions. Au début, Bertrand se montrant aux petits soins avec elle, elle le voyait comme un papa de substitution. Plus tard, elle a fini par ressentir bien plus. Quand elle a tenté de l’embrasser pour la première fois, il l’a repoussée. Elle nétait pas encore majeure et puis, même déontologiquement, ce n’était pas correct aux yeux de Bertrand. Elle, elle n’a retenu qu’une chose : il fallait qu’elle soit majeure. C’est pourquoi au lendemain de ses dix-huit ans, elle a réessayé, mais il la repoussa encore. Il lui rappela qu’il était marié et que ça ne se faisait pas, qu’elle était trop jeune. Ce n’était pas tout, car Bertrand avait un dossier sur chacune de ses ouailles. Sur celui d’Élodie, il y était noté un léger désordre émotionnel, mental et affectif.

Même si, physiquement et dans d’autres circonstances, il n’aurait pas craché dessus, là il s’y refusait. Il n’était pas du genre à profiter d’un abus de faiblesse.

Ce n’est que quelques semaines plus tard qu’Elodie fit une découverte. Ayant oublié de finir quelque chose dans la grange, elle s’y est rendu et elle a surpris quelque chose qu’elle n’aurait pas dû voir. Par un petit trou dans la vieille porte en bois vermoulu, elle a vu Christine, à genoux devant un jeune homme pantalon baissé. Ne pouvant voir le visage de l’homme, elle est restée là, à regarder. Quand elle a vu les deux amants s’allonger dans la paille pour jouer au papa et à la maman, elle a clairement pu voir le visage de celui qui se tapait la patronne : son ami et collègue Dimitri.

De cette vision, elle en est ressortie choquée et n’a rien dit durant des jours. En surveillant son ami Dimitri, elle constatait qu’il rejoignait souvent Christine. Comment ce jeune homme pouvait-il s’envoyer en l’air avec cette femme qui pouvait être sa mère et qui d’apparence se comportait comme telle ? Est-ce qu’elle le forçait ? Était-ce une envie réciproque ? C’est ce qu’elle se demandait avant de se souvenir qu’elle-même ne serait pas contre faire la même chose avec Bertrand qui, à la fois, avait l’âge d’être son père et se comportait presque comme tel avec elle. Elle n’en savait rien et n’obtint jamais la réponse, se voyant mal poser la question aux deux intéressés. Du coup, elle eut l’idée de les filmer discrètement. Que comptait-elle faire de cette vidéo ? L’utiliser pour convaincre Bertrand de quitter sa femme. Ainsi, il serait libre, libre de pouvoir l’aimer comme elle le désirait, quitte à le consoler une fois seul dans sa chambre.

Si chacun pouvait quitter l’autre, ça lui laissait le champ libre pour attirer Monsieur dans son lit, voire provoquer la chose en s’introduisant dans le sien.

C’est un soir de week-end qu’elle a agi. Bertrand avait prévu une soirée poker avec des amis non loin de sa ferme, dans une des maisons du hameau voisin. La veille, elle s’était acheté un téléphone portable à carte prépayée (dont elle comptait se débarrasser une fois utilisée) et s’en est servi pour lui envoyer la vidéo en s’assurant que les deux amants commencent leurs galipettes. Ce qu’elle espérait en faisant ça c’était qu’il vire Christine de sa vie tout simplement. Après tout, c’est elle qui avait trompé son mari. Ce n’est que quelques minutes plus tard après l’envoi de la vidéo qu’elle entendit les pneus crisser de la camionnette de Bertrand. Il venait de se garer en faisant presque un dérapage contrôlé. De sa chambre, elle voyait Bertrand courir avec sa tête des mauvais jours. Elle les a entendus de loin en train de s’engueuler et ça avait l’air de chauffer. Elle ne voulait pas sortir de sa chambre, préférant attendre que ça passe.

C’est alors qu’elle guettait, toute excitée qu’elle était, le moment où elle s’attendait à voir Bertrand virer les deux amants de chez lui qu’elle entendit un coup de feu.

Ce coup de fusil qui retentit alors dans la nuit résonna dans toute la maison, heureusement, bien isolée. Dehors on entendit à peine le bruit d’un pétard ou d’un pot d’échappement de mobylette trafiquée comme il pouvait en circuler régulièrement dans le coin. Dans la maison, il y eut un silence de mort. Elodie ne s’attendait pas à ça et fut prise de panique. « Mon Dieu, mais que s’est-il passé ? » n’arrêtait-elle pas de se demander. Ce ne fut qu’après quelques minutes qu’Elodie sortit de sa chambre pour voir si Bertrand allait bien et essayer de comprendre ce qu’il s’était passé.

Ce n’est que le lendemain que les gendarmes sont arrivés, n’ayant été avertis que tôt le matin. Elodie les mena jusqu’à la cuisine où s’étaient déroulés les faits et ils y ont trouvé un Bertrand en état de choc, ayant visiblement beaucoup pleuré. Il était prostré, à Genou et ne répondait à peine aux questions. À côté de lui gisait le corps de Christine dans une mare de sang et à proximité, un fusil de chasse, le fusil de chasse qu’utilisait Bertrand quand il participait à des battues en forêt avec ses copains d’enfance, eux aussi chasseurs. Christine était décédée, assassinée d’un coup de fusil qui fut confirmé plus tard par la balistique, mais en début de soirée. Bertrand et Elodie furent emmenés à la gendarmerie pour être interrogés.

Bertrand était encore sous le choc. Il ne cessait de répéter qu’il était un misérable, qu’il aurait pu empêcher tout ça s’il avait plus fait attention. La psychologue dépêchée sur place affirma que son état n’était pas simulé, parvenant avec difficulté à lui faire dire quoi que ce soit. Pour les gendarmes, leur première hypothèse était que le mari trompé aurait abattu sa femme dans un accès de colère, déduction faite après avoir retrouvé la vidéo de la victime en plein ébat avec un autre homme, sur le téléphone du mari trompé. Mais une chose vint alors contredire tout ça : l’interrogatoire d’Elodie.

Durant son interrogatoire, elle confirma avoir appelé la police tôt le matin après avoir constaté ce qu’il s’était passé, ce qui fut confirmé par le standard. Ils lui demandèrent pourquoi elle avait attendu autant de temps avant d’appeler. Elle leur répondit alors que soi-disant elle dormait. Elle leur précisa aussi qu’elle avait le sommeil lourd, qu’elle s’était effectivement réveillée aux environs de l’heure de la mort prononcée par le médecin légiste et qu’elle avait cru à un mauvais rêve, ayant regardé un film policier la veille. Elle s’est alors rendormie, n’ayant rien entendu d’autre. Elodie, se montra très motivée à savoir ce qu’il s’était passé. Elle disait avoir beaucoup aimé Christine, ce qui était vrai. Elle montra sa motivation à collaborer avec la gendarmerie. Quand elle demanda si c’était vraiment Bertrand qui avait tué sa femme, les enquêteurs répondirent qu’ils attendaient les conclusions de la balistique et du relevé d’empreintes.

Elle précisa alors que Bertrand nettoyait son fusil soigneusement après chaque partie de chasse. Même si tout le monde savait où il était, il n’était sorti et chargé, qu’à ces seules occasions. Donc en théorie, s’il y a des empreintes digitales sur le fusil, ce devraient être celle de l’assassin. Ce n’est que plus tard que les résultats sont tombés : Oui le fusil était bien l’arme du crime, non, les empreintes relevées dessus n’étaient pas celles de Bertrand. C’est une Élodie rassurée qui se montra alors encore plus volontaire à aider la police. Elle parla alors de sa patronne et de son amant. Elle avoua savoir pour cette relation et n’avoir rien dit, car ça ne la concernait pas directement. Du coup, étant fan de séries et de films policiers, elle évoqua le fait que ses empreintes sur le fusil pourraient être celle de Dimitri, le fameux amant, celui qui a ensuite été reconnu sur la vidéo quand ils la lui ont montrée (faisant semblant de la voir pour la première fois.

Elle émit alors l’hypothèse qu’il aurait pu tuer Christine après un refus de sa part de partir d’ici genre « t’es gentil Dimitri, mais si j’ai couché avec toi, c’était juste pour le fun. Je ne compte pas quitter mon mari ». Les gendarmes lui demandèrent de ne pas essayer de faire leur boulot, mais, ne voulant pas exclure la moindre hypothèse, ils sont retournés à la ferme où ils retrouvèrent alors une grande quantité d’empreintes de Dimitri sur ses affaires dans sa chambre. Ils les comparaient alors avec celle du fusil : elles étaient exactement les mêmes. Pour les gendarmes, c’était clair : Dimitri était l’assassin de Christine. Ils ne leur restaient alors plus qu’à retrouver le jeune homme pour mieux comprendre le contexte de la situation et l’interroger. Bertrand et Elodie furent alors relâchés.

Il ne restait alors plus, aux gendarmes, qu’à rattraper le fameux Dimitri qu’ils imaginaient en cavale et qui, après consultation de son casier judiciaire, était déjà connu de la police pour de menus larcins dans sa jeunesse.

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