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Jacqueline – Chapitre 1




Le soleil est déjà haut et ses rayons chauffent le sol, Jacqueline, comme souvent le samedi, profite de la relative fraîcheur du sous-bois pour s’adonner à un de ses plaisirs, la marche. Activité découverte, comme tant d’autres, grâce à Jean, son mari, qui l’a malheureusement quitté voici presque dix ans, fauché par un chauffard.

    La perte de cet être aimé avait plongé la jeune femme d’alors, elle avait à peine trente ans, dans une profonde dépression. Quelques amies avaient bien tenté de lui redonner goût à la vie mais elle refusait obstinément de reprendre le dessus, préférant se laisser aller à une lente mais certaine déchéance. Elle avait quitté son boulot, ne sortait pratiquement plus de chez elle, ne se nourrissant que pour survivre. Elle avait ainsi traîné son chagrin deux longues années, ne voyant plus personne, refusant même de décrocher le téléphone. Puis, peu à peu, la vie avait repris le dessus. De manière tout à fait matérielle d’abord, sa fortune n’était pas éternelle, puis, retrouvant une vie active, le contact des gens lui avait apporté quelque réconfort, et elle avait fini par reprendre goût à la vie.

    Ainsi, malgré son immense chagrin, Jacqueline avait retrouvé une existence quasiment normale. Comme bien d’autres, elle avait surmonté l’épreuve et aujourd’hui, si elle pense bien souvent aux moments passés avec Jean, le quotidien l’emporte sur la nostalgie.

    Elle n’a pourtant jamais refait sa vie. Il y a bien eu quelques aventures, purement physiques, qui lui ont d’ailleurs laissé un goût amer, mais rien de réellement concret mis à part cette histoire avec Marc, un collègue. Partageant le même bureau, il a employé tout son charme et, après de longues semaines, est parvenu à ses fins. Dans ses bras, elle s’est totalement abandonnée, redécouvrant les plaisirs charnels et le bonheur de se sentir désirée.

    Leur liaison a duré onze mois, presque une année pendant laquelle Jacqueline a à peu près oublié ses années de mariage. Elle a même cru quelques temps se remarier, avoir enfin cet enfant que Jean n’avait pas eu le temps de lui donner puis, brutalement, l’histoire s’est arrêtée.

    Elle se souvient comme si c’était hier de cette soirée avec un ami. Ils avaient tous trois pas mal bu et Marc ne se gênait pas pour lui caresser ouvertement les jambes, remontant largement sa jupe, dévoilant ses cuisses. Plusieurs fois, elle avait tenté de l’arrêter mais il n’en avait cure, poursuivant ces caresses. Peu à peu, sous l’effet de l’alcool, elle avait laissé faire, ne semblant plus se rendre compte de la présence de l’autre homme qui, assis face à eux, se rinçait l’oeil. Les caresses de Marc, de plus en plus précises, avaient précipité son abandon et elle avait fini par jouir, les jambes largement écartées, l’intimité offerte aux yeux avides de leur invité.

    Après sa jouissance, elle avait soudainement pris conscience de la situation et s’était enfuie dans sa chambre. Les deux hommes l’avaient suivie et elle avait subi les caresses des quatre mains sur son corps. L’excitation aurait pu reprendre le dessus mais l’homme lui avait de force mis son sexe contre sa bouche et elle s’était alors rendue compte que son amant l’offrait, comme une vulgaire pute, sans même lui avoir demandé si elle désirait vivre ce genre d’expérience. Folle de rage, elle avait congédié les deux types et avait mis un terme à cette belle aventure.

    Depuis elle vivait seule et, si Marc lui avait démontré qu’elle plaisait encore, n’avait jamais eu la volonté de revivre une histoire d’amour.

    Elle marche donc, un peu perdue dans ses pensées, profitant du silence de la forêt. Elle sait que d’ici peu, la température va grimper en flèche et qu’elle devra rentrer chez elle, où elle pourra profiter de la piscine.

    Elle rejoint sa voiture et reprend la route, conduisant comme toujours prudemment. Soudain, elle sent le véhicule échapper à son contrôle. ?vitant de justesse l?accident, elle parvient à s?immobiliser sur le bas-côté et descend, tremblante. Un pneu vient de crever. Elle tente de démonter la roue mais s?aperçoit vite que les boulons sont trop serrés. Dépitée, elle lance le cric dans l?herbe, maudissant la poisse qui l?a mise dans cette situation sur une route pratiquement déserte.

    Une voiture passe alors. Jacqueline fait des signes mais le conducteur, l?ignorant superbement, ne daigne même pas ralentir même pas.

    – ’Quel con !’

    Un bon quart d?heure se passe avant qu?un second véhicule ne se présente. Hésitante, elle agite tout de même les bras et s?aperçoit, avec un immense soulagement, qu?il ralentit. La voiture s?arrête juste derrière la sienne. Un homme en sort, plutôt jeune, l?allure sportive, il constate les dégâts et, sans qu?elle n?ait besoin de le lui demander, entreprend de démonter la roue.

    Une fois la roue de secours en place, il range l?ancienne et le cric dans le coffre.

    – ’Voilà, vous pouvez repartir !

    – Merci beaucoup. Vous m’avez tirée d’un sacré pétrin !

    – Ce n’est rien. De toute façon, je me promène et ne suis pas pressé.

    – Dans ce cas, si vous acceptez, je vous offre un rafraîchissement. J’habite à une petite dizaine de kilomètres.

    – Avec plaisir ! Mais je ne voudrais pas vous déranger…

    – Vous ne me dérangez pas du tout ! Suivez-moi’

    Ils arrivent bientôt chez Jacqueline et le jeune inconnu la suit. Elle l’invite à s’installer sur la terrasse pendant qu’elle va chercher les boissons. À son retour, elle le regarde, debout au bord de la piscine et se surprend à le détailler. Il ne doit pas avoir plus de vingt cinq ans et son corps musclé et bronzé est réellement attirant :

    – ’Ma pauvre Jacqueline ! Ne pense quand même pas qu’un jeune comme lui pourrait te trouver à son goût…’

    Ils prennent place autour de la table et l’homme la félicite pour la beauté de sa maison.

    – ’Il doit faire bon vivre ici…

    – Oui… Lorsqu’on y est heureux…

    – Vous… euh… vous vivez seule ?

    – Je suis veuve, hélas. Depuis dix ans.

    – Pardon ! Je ne voulais pas vous faire de peine…

    – Ce n’est pas grave… vous ne pouviez pas savoir…’

    Jacqueline apprend que l’homme, Patrick, vit à une vingtaine de kilomètres et qu’il est architecte. Rapidement, le courant passe entre eux. Patrick est de fort agréable compagnie et Jacqueline se dit que ce pneu crevé est un vrai coup de chance. La conversation est plaisante, le jeune homme est intelligent et ouvert, n’hésitant pas à lui dévoiler quelques pans de sa vie. Elle a un peu de mal à croire qu’il vit seul et lui fait part de son étonnement :

    – ’Un jeune homme sympa et mignon comme vous ?

    – Et oui… mais ne croyez pas que je vis comme un moine, ajoute t-il en souriant, tout simplement, je n’ai pas vraiment envie de me fixer.

    – En tout cas, celle que vous choisirez aura bien de la chance…’

    Cette phrase à peine prononcée, Jacqueline la regrette aussitôt, craignant qu’il l’interprète mal.

    – ’Merci, c’est très gentil. Mais vous, vous n’avez jamais eu envie de refaire votre vie ? Si je peux me permettre, vous êtes également très belle.

    – Et vous, très flatteur…

    – Pas du tout ! Je suis sincère !’

    Un court silence, presque gêné, suit cette échange. Patrick, redoutant sans doute d’avoir froissé son hôtesse, détend l’ambiance en parlant de sujets plus légers et en plaisantant. Quelques minutes suffisent alors pour que le trouble se dissipe.

    La température est élevée et Patrick ne peut s’empêcher de jeter un oeil gourmand vers la piscine, tirant un sourire à Jacqueline qui lui propose :

    – ’Je suis sûre que vous mourez d’envie de vous y jeter !

    – Effectivement, ça ferait du bien… dommage que je n’ai pas de maillot…

    – Si vous le voulez, vous pouvez y aller en short. Ce n’est pas un problème.

    – C’est vrai ?

    – Bien sûr !’

    Il se lève alors et ôte tee-shirt et baskets. Une nouvelle fois, le regard de Jacqueline se rive sur le torse puissant et le ventre plat et musclé. Très vite, il plonge dans l’eau et, après quelques brasses, l’appelle :

    – ’Cela ne vous tente pas ?

    – Pourquoi pas ? Je file mettre un maillot de bain et je vous rejoins !’

    Elle s’éclipse quelques minutes et réapparaît, sagement vêtue d’un maillot une pièce. Elle plonge à son tour puis, comme deux gosses, ils s’amusent à s’asperger et se poursuivre. Leurs jeux durent un bon moment puis Jacqueline, un peu essoufflée, décide de récupérer un peu. Les bras appuyés sur le rebord, elle regarde en souriant Patrick s’amusant à faire des pirouettes. A ce moment, Jacqueline ressent un sentiment de plénitude qu’elle n’a plus connu depuis bien longtemps. ’La vie peut être si douce’, pense t-elle en regardant s’ébattre le jeune homme, encore inconnu il y a quelques heures. Ses yeux ne quittent désormais plus son invité qui, bientôt, s’approche d’elle, presque à la toucher.

    – ’?a fait un bien fou ! J’y resterai des heures ! Quel bonheur, ce pneu crevé !’

    L’entendre dire ce qu’elle pensait tout à l’heure laisse Jacqueline un peu songeuse. C’est vrai que sans cet incident, ils ne se seraient pas connus. Elle est tentée d’y voir un signe du destin. La voix de Patrick lui fait rouvrir les yeux :

    – ’Coucou ! Quelque chose ne va pas ? Vous paraissez toute bizarre…

    – Non, non. Au contraire, tout va merveilleusement bien.’

    Décidément, elle a le don, aujourd’hui, pour les phrases ambiguës. Patrick s’approche maintenant tout près d’elle, leurs visages ne sont qu’à quelques centimètres, d’une voix douce, il lui dit :

    – ’Moi aussi je suis particulièrement bien.’

    Ses yeux plongés dans les siens, il avance un peu plus le visage et leurs lèvres se frôlent. Un peu étourdie, Jacqueline ne sait quoi faire. Tout son corps lui dit d’accepter ce baiser tandis que son esprit refuse l’étreinte. Patrick se retient d’insister, comme s’il sentait le doute qui la tracasse. Leurs bouches se séparent une fraction de seconde, juste au moment où Jacqueline décide de laisser parler son corps. C’est alors elle qui, l’enlaçant, lui offre sa bouche. Leurs lèvres se soudent et ils échangent un long baiser, à la fois doux et passionné. Les mains de Patrick caressent tendrement sa nuque et son dos, lui procurant de délicieux frissons.

    Lorsqu’ils se séparent, Patrick la regarde avec un sourire tendre. Ses mains explorent toujours son dos sans qu’elle ne fasse un geste pour l’en empêcher. Encouragé par sa passivité, il pose les lèvres sur son front et embrasse délicatement tout le visage de Jacqueline qui, les yeux clos, apprécie sa douceur.

    – ’On sort de l’eau ?’

    Ils se retrouvent, toujours enlacés, debout au bord de l’eau. Patrick la reprend dans ses bras et ils s’étreignent à nouveau. Les mains du jeune homme descendent plus franchement sur le dos, atteignant les fesses, s’arrêtant comme pour ne pas l’effaroucher.

    – J’ai très envie de toi…’

    Jacqueline aussi en a très envie. Elle ne répond pourtant pas, le laissant prendre l’initiative. Elle sent une main abandonner ses fesses et caresser son ventre, lui donnant la chair de poule. Lentement, elle progresse vers sa poitrine. Sa respiration se fait plus courte, ses tétons réagissent aux caresses et tendent fièrement le fin tissu. Totalement passive, Jacqueline s’abandonne, se contentant de le retenir contre elle, d’une main passée autour de sa nuque. Les choses s’accélèrent lorsqu’il saisit les bretelles du maillot de bain et les fait glisser sur les épaules, dévoilant ainsi les seins que sa bouche embrasse à tour de rôle, faisant encore grossir et s’allonger les bouts sombres. Elle ne peut retenir un léger gémissement, signe de son trouble, encourageant, s’il en était besoin, Patrick à poursuivre ces baisers.

    Il prend tout son temps, embrassant longuement chaque sein, les tétant comme un nouveau-né. Il se baisse, entraînant avec lui le tissu, dévoile le ventre plat qui reçoit les mêmes hommages, puis il atteint le renflement de son pubis. Poursuivant l’effeuillage, il découvre la fente, qu’une courte toison cache à peine. Il embrasse l’intimité tout en débarrassant Jacqueline du maillot maintenant totalement superflu.

    C’est la première fois qu’elle se retrouve ainsi exposée devant un homme si jeune. Si elle prend soin de son corps, notamment par la pratique régulière du sport, Jacqueline craint, l’espace d’un instant, de le décevoir. Elle est très rapidement rassurée en l’entendant :

    – ’Tu es merveilleuse !’

    Sa bouche explore le sexe, à la fois tendrement et voracement, sa langue le fouillant, s’insinuant entre ses lèvres pour y déguster sa liqueur, ses lèvres titillant fort habilement son bouton.

    Jacqueline, les mains posées sur la tête de son amant, savoure autant les caresses que le bonheur d’être ainsi désirée. Elle écarte sensiblement les jambes, livrant un peu plus l’accès de son écrin.

    Le visage plaqué contre la fente, Patrick la déguste avec plaisir, enfonçant sa langue dans la grotte et la faisant aller et venir comme une petite verge. Les mains crispées sur les fesses, il les masse maintenant fermement, n’hésitant pas à les écarter pour parcourir la raie et découvrir l’anneau sombre d’un doigt curieux. Son excitation est grande et son sexe tendu le fait presque souffrir, à l’étroit dans son slip. Pourtant, il prend tout son temps, attentif au plaisir de sa partenaire.

    Les gémissements de Jacqueline, entrecoupés de petits ’oui’, traduisent son plaisir, et, bientôt, se transforment en cris lorsqu’elle sent monter en elle une vague de plaisir. Quelques minutes plus tard, l’orgasme la terrasse et elle jouit longuement, abreuvant son amant de son nectar dont il se régale à grands coups de langue.

    Les jambes tremblantes, le coeur battant la chamade, elle savoure sa jouissance. Patrick se relève, le menton humide. Heureuse, elle l’embrasse, goûtant ainsi sa propre saveur.

    – ’C’était merveilleux… à mon tour de te donner du plaisir, allonge-toi !’

    Sa bouche explore à son tour le corps du jeune homme. La poitrine reçoit la première les coups de langue. Jacqueline pince les tétons qui s’érigent puis elle embrasse le ventre avant de parvenir à l’élastique du short. Sa main flatte délicatement la bosse prometteuse avant de filer sous le tissu. Elle a entre les doigts le membre long et épais qu’elle caresse doucement avant de le libérer. La verge tendue lui paraît particulièrement imposante et ses lèvres, presque timidement, se posent sur la hampe qu’elles lèchent sur toute sa longueur. Elle caresse en même temps les bourses, encouragée par Patrick :

    – ’C’est bon… tes mains sont douces…’

    Enfin, ses lèvres s’entrouvrent et elle avale lentement le bâton de chair, le dégustant comme s’il s’agissait d’une friandise. Elle va et vient, titillant le méat du bout de la langue, léchant la colonne jusqu’à la racine. Elle prend plaisir, en remontant ses lèvres le long de la colonne, de le serrer entre elles et de l’aspirer, presque avec force, tout en faisant rouler entre ses doigts les deux boules gonflées.

    Ses caresses ne laissent pas, loin s’en faut, Patrick de marbre et ses gémissements accompagnent chaque aller et retour sur sa queue. La position de Jacqueline lui permet de la regarder faire et aussi de lui caresser les seins et les fesses, ce dont il ne se prive pas.

    De longues minutes, elle le suce ainsi, désireuse de lui offrir la plus merveilleuse des fellations. Puis, elle sent la verge tressauter contre son palais, annonçant l’imminence de son éjaculation. Galant, il la prévient également :

    – ’Jacqueline, je vais jouir…’

    Sa bouche lâche alors le sexe et ses mains prennent le relais, le masturbant de plus en plus rapidement jusqu’à ce qu’enfin, elle le mène au plaisir. Il jouit dans un long cri, ses jets épais s’écrasant sur son ventre. Heureux, il reste quelques instants immobile, les yeux fermés. Jacqueline le regarde tendrement puis se lève et sert un autre verre. Elle déguste la boisson fraîche, savourant le doux moment qu’elle vient de vivre. Patrick, à son tour, se désaltère puis, l’enlaçant, la remercie d’un long baiser.

    Le corps de la femme contre le sien fait rapidement renaître son excitation et son sexe se redresse :

    – ’Tu es insatiable, lui dit Jacqueline en souriant.

    – C’est grâce à toi !’

    Elle saisit le sexe entre ses doigts et, écartant les jambes, se caresse la fente avec, les yeux rivés à ceux de son jeune amant.

    – ’Tu es gros ! Je meurs d’envie de te sentir en moi…

    – Et c’est moi qui suis insatiable, rétorque, dans un rire, Patrick.

    – Tu ne veux pas me prendre ?

    – A ton avis ?’

    Subitement, il la saisit par les fesses, la décolle du sol avant de la faire descendre lentement sur lui, l’empalant jusqu’à la garde :

    – ’Ah, oui ! C’est bon !’

    Elle se retient à lui, les mains autour de son cou, les jambes enserrant ses reins, et se laisse limer, savourant chaque coup de rein, accompagnant chaque va et vient d’un petit cri. Patrick, les mains bien calées sous les fesses, la fait monter et descendre sur elle, la pénétrant totalement. Après un long moment, Jacqueline désire changer de position et, le faisant s’asseoir en tailleur, s’empale à nouveau sur lui. Etroitement enlacés, ils s’embrassent à nouveau passionnément, leurs dents s’entrechoquant.

    Une nouvelle fois, ils changent et Jacqueline se retrouve à quatre pattes, les mains de son amant sur ses hanches. Il va et vient en elle, variant le rythme de ses coups de reins, la faisant gémir quand il s’enfonce totalement. Jamais encore, même à l’époque de son mariage, Jacqueline n’a ressenti une telle excitation. Elle qui n’a jamais été très loquace durant ses rapports se surprend en commentant le plaisir qu’elle ressent :

    – ’Patrick, c’est bon ! Je te sens bien en moi ! Continue… oui comme ça…’

    Une main se faufile sous elle et trouve le bouton qu’elle caresse violemment, amplifiant encore son plaisir. Rapidement, elle ne se retient plus et, dans un long feulement, se laisse aller à la jouissance.

    Patrick sent les contractions du vagin autour de son membre et, loin de ralentir, donne des coups de reins toujours plus puissants, lui arrachant des cris maintenant ininterrompus. Son plaisir précédent lui permet de mieux se contrôler et il la besogne sans relâche de longues minutes, la faisant jouir une nouvelle fois au moment où lui-même atteint le nirvana. Sortant du délicieux fourreau, il lui zèbre le dos de traînées blanches, criant lui aussi son plaisir.

    Les deux amants mettent quelques minutes à reprendre leurs esprits. En nage, le souffle court, ils restent ainsi allongés, Jacqueline sur le ventre, Patrick sur le dos.

    Enfin, ils se relèvent et elle lui propose une douche :

    – ’Je crois que cela nous fera le plus grand bien…’

    Sous le jet d’eau tiède, Jacqueline savonne Patrick et le remercie pour, dit-elle, cet après-midi de rêve. Ses mains courent sur le corps du jeune homme, le caressant plus qu’elles ne le frottent. Une lueur coquine dans le regard, il lui dit :

    – ’Si tu continues ainsi, je vais à nouveau être très énervé…

    – Et tu n’en as plus envie ?

    – Ai-je dit cela ? Et toi ?

    – Devine…’

    Sa main s’est refermée sur la verge et la caresse lentement, ne tardant pas à la faire à nouveau grossir entre ses doigts.

    Patrick pose la sienne sur le Mont de Vénus qu’il masse doucement, insinuant parfois un doigt entre les lèvres.

    Ils se rincent puis sortent de la douche et s’essuient mutuellement, en profitant pour continuer leurs caresses.

    – ’Je veux que tu me fasses l’amour dans ma chambre… viens !’

    Elle l’entraîne sur le lit et s’allonge à ses côtés. Leurs mains reprennent leur exploration puis, elle l’enjambe et s’installe sur lui, en 69. Sa bouche se referme sur la verge, qui a retrouvé toute sa raideur, et elle l’avale.

    Patrick a sous les yeux la superbe vision de la fente béante et, un peu plus haut, de l’anneau sombre sur lequel il jette son dévolu, l’embrassant longuement. Il sent une contraction et demande :

    – ’Tu n’aimes pas ?

    – C’est la première fois qu’on me caresse là…je n’ai jamais voulu…

    – Laisse-moi faire, tu vas adorer…’

    Sa langue tourne autour de l’oeillet, le mouillant abondamment puis, doucement, appuie. Après quelques minutes, il sent Jacqueline se détendre et son muscle s’assouplir, lui permettant même de faire pénétrer le bout de la langue. Patrick décide alors de passer à autre chose et remplace sa langue par un doigt. Il appuie un peu et parvient à franchir cette porte encore inviolée. Lentement, le doigt s’enfonce. Il lèche en même temps la fente d’où sourd cette liqueur dont il ne se lasse pas. Son doigt coulisse bientôt facilement dans l’étroit conduit et les gémissements de sa maîtresse, bien qu’étouffés par son membre, de même que les mouvements de son bassin, lui indiquent qu’elle semble maintenant apprécier son initiative. Ressortant son majeur, il y colle l’index et force une nouvelle fois le sphincter. Lentement, il s’enfonce, s’arrêtant dès qu’il la sent se crisper.

    Après bien des minutes, les deux doigts sont totalement fichés en elle. Sa langue s’active toujours sur l’intimité, désormais trempée, aspirant le clitoris, léchant la fente sur toute sa longueur.

    Soudain, Jacqueline lâche son sexe et lance un puissant ’Oui’ en jouissant une nouvelle fois, l’abreuvant d’une quantité de mouille abondante.

    Se relevant, elle se retourne et l’embrasse avant de dire :

    – ’Tu vas me rendre folle !

    – J’espère bien !’

    Elle replonge sur lui et l’avale à nouveau puis ose une chose dont elle ne serait jamais crue capable, lui caresse à son tour le petit trou. Contrairement à ce qu’elle redoutait, Patrick ne semble pas offusqué par cette initiative et relève même les jambes, s’offrant à la caresse. Dans sa bouche, la verge, grossit encore, encourageant Jacqueline qui ne se retient pas de faire aller et venir son doigt au plus intime de son amant.

    La queue tressaute contre son palais tandis qu’il tente de la prévenir :

    – ’Jacqueline…je…’

    Contre toute attente, elle ne le lâche pas et, au contraire, serre un peu plus les lèvres autour de la hampe. Elle reçoit son sperme en jets copieux qu’elle boit jusqu’à la dernière goutte, en appréciant le goût légèrement salé.

    L’après-midi touche à sa fin et les deux amants, toujours dans le plus simple appareil, descendent se désaltérer.

    – ’J’aimerais t’inviter au restaurant, tu es d’accord ?

    – Avec joie !

    – Je passe chez moi me changer et je reviens te prendre ?

    – Encore ?

    – Allons ! Un peu de sérieux ! Bien que je ne sois pas contre…

    – Allez, file ! Sinon, je vais te violer !’

    Un rapide baiser et ils se séparent.

    Restée seule, Jacqueline refait une toilette tout en pensant à ce qu’il lui arrive. Elle n’aurait jamais pensé, non seulement attirer un homme de l’âge de Patrick, mais également prendre autant pris plaisir à faire l’amour. Elle a l’impression d’avoir fait cela pour la première fois tant elle était excitée.

    Soudain, une sombre pensée la traverse : et si, après avoir ’tiré son coup’, n’était-il pas tout simplement rentré chez lui, l’oubliant immédiatement ?

    Elle connaît leur différence d’âge et, plus les minutes passent, plus cette question se fait lancinante. Après tout, elle ne serait pas la première qu’on baise et qu’on jette cinq minutes après… Et pourquoi ne pas l’avoir invitée dans un restaurant de sa ville ? Il aurait pu l’emmener et se changer ensuite ? S’il a honte de son logement, elle aurait pu l’attendre dans la voiture…

    L’excitation s’est totalement envolée et une brusque mélancolie l’envahit.

    Sur la route qui le mène chez lui, Patrick pense lui aussi à leur rencontre. Jamais encore, il n’a trouvé chez une femme à la fois autant de distinction et d’abandon. Il a fait l’amour comme cela ne lui était pas encore arrivé et ses précédentes aventures lui paraissent bien fades.

    Arrivé chez lui, il lui tarde déjà de retrouver celle qui, il en est sûr, est faite pour lui. Une rapide douche et il se change rapidement, pressé de la rejoindre.

    Le chemin du retour lui semble bien long, bloqué par un camion sur cette départementale où il est pratiquement impossible de doubler.

    Enfin, vingt longues minutes plus tard, il arrête sa voiture devant la maison de Jacqueline. Désirant la surprendre, il avance sans bruit et la découvre soudain, en pleurs, assise sur la terrasse.

    – ’Jacqueline, que t’arrive t-il ?

    – Oh ! tu es là !

    – C’est ce qui était prévu, non ?

    – Si tu savais…’

    Elle lui parle alors de ses doutes, de ses questions, se rendant parfaitement compte qu’il doit la prendre pour une gamine.

    – ’Ce n’est pas vraiment mon genre… et je n’en avais aucune envie. ’

    Ils s’étreignent longuement puis, heureux, prennent la direction du restaurant.

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