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Une petite ville de Province – Chapitre 3




Elle est toujours là, au milieu de la pièce, Patrick la regarde à peine, il semble réfléchir.

 

–    Qu’il a l’air sérieux et intelligent.

Pense Jacqueline qui l’imagine méditant sur elle ne sait qu’elle problème.

Mais il a l’habitude, il donne l’impression de raisonner alors qu’il rêve.

Martine qui se retrouve à côté de clémence se demandant à quelle sauce elle va être mangée, c’est peut-être, se dit-il, ce que se demande à cet instant cette candidate candide qui se trouve face à lui.

 On demande un mètre ou une corde pour pouvoir faire les mesures, Jean défait sa cravate.

–    Cela devrait convenir.

Charles invite Christian à faire de même.

–    Christian, à toi l’honneur.

Dit Maurice en lui indiquant de s’avancer vers clémence.

Il s’approcha la cravate à la main, mais ne sachant ce qu’il devait faire.

Charles s’approcha de lui et lui indiqua la marche à suivre.

–    Tu poses une extrémité de la cravate sur le téton droit de la poitrine de mon épouse, puis tu fais le tour avec pour faire un cercle complet et tu marques la mesure.

Il se tourna ensuite vers Jean et lui dit.

–    Montre-lui.

Jean ne se fit pas prier, il s’approcha de Martine, lui demanda de mettre ses bras le long de son corps et mesura sa poitrine comme Charles l’avait indiqué à Christian.

Martine n’avait pas osé bouger, de peur de paraitre, déjà, plus ridicule qu’elle ne l’était et aussi pour éviter qu’un mouvement n’augmente involontairement le contact entre la main et le sein.

Christian fut invité ensuite à faire sa mesure, ce qu’il fit en essayant d’éviter tout contact avec le corps de clémence.

–    Ne triche pas Christian, au plus prêt pour avoir la bonne mesure

Lui rappela Charles.

Les mesures faites confirmèrent les propos de Christian, la poitrine de Clémence était plus volumineuse que celle de Martine.

–    J’ai lu dans un magazine que les hommes, contrairement aux idées admises, ce n’est pas la poitrine qui les attire , mais la taille et les hanches, ou plus exactement le ratio des hanches par rapport la taille.

Précisa Catherine après l’annonce du résultat.

Jean s’approcha de Martine comme pour lui parler à l’oreille, mais s’exprima à haute voix.

–    Voilà qui doit vous rassurer.

Puis il s’écarta un peu d’elle et ajouta en souriant.

–    Et moi je la trouve à mon goût votre poitrine.

Il avait joint le geste à la parole en laissant son doigt suivre l’échancrure de son décolleté.

 

Martine n’avait une nouvelle fois pas osé s’opposer, elle se sentait mal à l’aise et avait qu’une envie, que la soirée se termine.

–    Le nombre d’or de ce ratio est de 0.7

Compléta Charles qui semblait érudit sur la question.

–    Vérifions laquelle s’en approche

Proposa Patrick .

–    Je peux jouer aussi ?

Demanda Catherine.

–    Nous n’avons pas de mètre ruban pour mesurer.

Indiqua Jean en prenant un air désolé.

–    Demandons au patron du restaurant, je suis certaine qu’il doit pouvoir nous en dénicher un.

Lança alors clémence pleine d’enthousiasme.

Quelques 10 minutes plus tard, un mètre ruban fut apporté à Maurice. Il s’approcha de Catherine et s’agenouilla devant elle.

Avant de commencer ses mesures, il pelota ses fesses.

–    Je vois, Jean, que tu  t’en occupes bien.

Dit-il en s’adressant au mari de Catherine.

–    Mais il se fait aider.

Ajouta Patrick, ce qui fit rire toute la salle, même Christian, ce qui ne l’empêcha pas de  se demander si c’était une plaisanterie ou une affirmation.

 Martine n’avait pas ri et commençait à comprendre ce qu’il se passait, ces beaux messieurs, ces belles dames, faisaient certainement partie de la haute société de la ville, mais leurs jeux, dans cette salle, n’avait rien d’innocent et d’anodin et était contraire aux bonnes murs publiques.

–    Dans quelle galère m’a-t-il emmené

Se disait-elle en elle-même

 Mais voilà, elle n’avait pas assez de caractère pour affirmer son hostilité et aimait trop son mari pour le contredire et le décevoir.

Le groupe s’amusait, non seulement de ces attouchement réels ou en promesse, mais aussi de voir ces deux "invités" en "réflexion" sur l’attitude à tenir.

Les mesures prises, jean tapota les fesses de Catherine.

–    C’est bien, t’es une bonne petite

Lui dit-il, puis se tournant vers son mari, il ajouta.

–    On ne s’en lasse pas.

–    A qui le dis-tu.

Répondit jean en riant.

Ce fut ensuite au tour de Christian. Maurice lui passa le mètre ruban.

–    A toi.

–    Merci.

Il n’osa pas caresser le postérieure de clémence, mais prit les mesures au plus près de son corps.

Après avoir indiqué ses mesures, il s’écarta d’elle.

–    Et moi, je n’ai pas ma récompense ?

Railla Clémence.

Christian regarda Charles qui l’invita du geste à obtempérer.

Il approcha sa main timidement et y fit une petite claque.

Jean prit ensuite le mètre ruban et s’agenouilla devant Martine. Il plaça ses 2 mains sur ses fesses.

–    Voilà de belles courbes, juste comme je les aime.

Martine regarda Christian en espérant l’entendre protester, mais celui-ci se força à rire pour ne pas paraître ridicule par rapport au reste du groupe et vis-à-vis de Charles, en effet, ce dernier ne l’avait-il pas encouragé à toucher les fesses de son épouse ?

Elle ne savait pas si elle devait laisser Jean la peloter ainsi ou le repousser, mais avant même d’avoir trouvé sa réponse, il s’était déjà écarté d’elle.

Jean mesura la taille, puis les hanches indiquèrent à haute voix le résultat de ses mesures, mais resta à genoux devant Martine en attendant la Sentence.

L’un des membres du groupe, professeur de mathématiques, avait noté les différentes mesures des 3 candidates et calcula le ratio de chacune.

–    C’est Clémence qui l’emporte une nouvelle fois, mais suivie de peu par Martine, désolé Catherine.

Jean posa sa tête au niveau du bassin de Martine, il appuyait ainsi sur le sexe de celle-ci par-dessus son vêtement. Puis la consola d’un ton faussement réconfortant.

–    Moi en tout cas, je vous trouve canon.

En disant cela, il avait fait glisser sa main sur la jambe de Martine et l’avait remonté doucement sous sa robe pour taquiner le porte jarretelle qui retenait ses bas.

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